Le directeur de cabinet a répondu au courrier du 6 janvier par lequel nous demandions au ministre de reconduire les contrats des huit formateurs linguistiques dont le MAEE envisage de se séparer (voir nos infos du 7 janvier 2009). Vous avez été nombreux, déjà, à signer la pétition pour soutenir ces collègues et nous vous en remercions. Mais il faut que vous soyez plus nombreux encore. Contre toute logique, le cabinet ne semble pas convaincu de la nécessité de s’attacher durablement les services de ces personnels dont l’excellence est pourtant reconnue et dont le métier est, quoi qu’on en dise, sans équivalent ailleurs. L’argument du “nécessaire renouvellement des viviers, tout comme le font l’IEP de Paris, l’ENA, le Conseil d’Etat et l’Assemblée nationale” n’est pas sérieux. Ces établissements et institutions ne recourent aux services de nos formateurs linguistiques que parce que le MAEE, leur employeur principal, prend à sa charge leurs cotisations patronales. C’est donc à tort que le directeur de cabinet de notre ministre écrit que la politique du MAEE s’aligne sur celle de l’ENA ou du Conseil d’Etat. C’est plutôt la politique du MAEE qui risque de faire perdre aux intéressés leur employeur principal et aussi tous les autres ! Les intéressés ont certainement été sensibles aux voeux du ministre et à ses souhaits “de bonheur et d’épanouissement personnel qui, j’en suis certain, seront la récompense méritée de votre engagement au service de la France”.
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