Une vingtaine d’adhérents et de sympathisants se pressaient à la première réunion d’adhérents parisiens au quai d’Orsay, le 19 juin dernier, depuis que celles-ci sont planifiées tous les quinze jours.
Commission godasses
Le comité consultatif spécial auprès du DGA est chargé d’examiner les questions relatives au fonctionnement du Bureau d’appui aux utilisateurs (BAU, plus chic que « service intérieur »). Cette commission surnommée « commission godasses » par les connaisseurs, est utile et attendue par les agents de service, conducteurs automobiles, ouvriers professionnels et cuisiniers mais elle ne se limite pas aux questions des tenues et chaussures de ces personnels. Le syndicat CFDT-MAE dispose de 4 représentants au sein de cette commission. Il apparaît qu’il a fallu une pétition l’an dernier pour que les agents obtiennent satisfaction.
Remise en cause des horaires variables à ladministration centrale ?
Un adhérent dénonce les nouveaux horaires de travail au BAU à compter de septembre prochain, contraires au règlement intérieur. Il lui est proposé de se rapprocher de sa hiérarchie et de se faire communiquer la note de service si elle existe. Il sera alors intéressant de vérifier si celle-ci dispose dune base légale .
Une adhérente relève que sa hiérarchie souhaite revenir à des horaires fixes. Certains agents connaissent également des difficultés pour prendre leurs jours de compensations.
Sur le site de la Courneuve, pour lequel les agents dénoncent des difficultés de transport récurrentes, le temps de travail ne peut excéder 19h30 car l’éclairage est coupé à ce moment-là. Un allongement des horaires est envisagé dans les salles de lecture et la bibliothèque, le créneau 10h/17h actuel étant considéré trop court.
Les jeunes recrues affectées dans les directions politiques connaissent des difficultés pour quitter leur poste de travail à des heures décentes en fin de journée. Il faudra rappeler les instructions fixant notamment à 17h l’heure limite pour convoquer des réunions.
Un tour de table permet de constater que la plupart des agents y compris en catégorie A et dans les directions politiques est libre de badger, donc de choisir ses heures darrivée et de départ. Plusieurs collègues signalent cependant que la charge de travail continue à augmenter et que les horaires au-delà de la durée hebdomadaire légale sont fréquents et pas toujours pris en compte (écrêtage au-delà de 50 heures).
Puis les participants sont invités à exprimer leurs préoccupations et la discussion se poursuit avec la problématique de l’accès de la cantine du quai dOrsay pour les collègues handicapés. L’intervention récente des services nantais qui ont bien pris en compte le handicap est rappelée et la CFDT demandera que la même démarche soit entreprise sur les sites parisiens.
Une adhérente évoque la difficulté pour les livreurs de matériels et de colis relativement lourds d’accéder aux étages de l’hôtel du ministre, en l’absence de monte charge. Ce sujet ne doit pas être négligé et doit être intégré aux questions dhygiène et de sécurité voire au document unique sur les risques professionnels.
La discussion s’oriente vers la difficulté pour les syndicats de tenir des permanences à la Courneuve. Compte tenu du peu d’affluence à ces permanences et de l’éloignement, il est préférable de répondre plutôt à des rendez-vous. Il est possible également de fournir des autorisations d’absences syndicales pour que les agents puissent participer à des réunions à Paris.