Dans le cadre de la préparation des élections professionnelles 2022, la CFDT-MAE est actuellement à la recherche de candidates et de candidats motivés pour siéger dans les instances à l’étranger :
- Les comités sociaux d’administration de proximité à l’étranger (CSAPE), compétents pour les questions d’ordre général dans les postes (ancien CTPE).
- Les commissions consultatives locales (CCL), compétentes pour les questions individuelles des agents de droit local.
Si vous souhaitez participer à l’amélioration des conditions de travail, des parcours professionnels et des rémunérations des personnels locaux ou expatriés, vous pouvez vous porter volontaire auprès du permanent CFDT chargé de votre zone à Paris ou à Nantes :
AMERIQUE ET CARAIBES : Franck LAVAL franck.laval@diplomatie.gouv.fr
EUROPE DU NORD : Edwige Dominique JANIN edwige.janin@diplomatie.gouv.fr
EUROPE DU SUD : Raphaëlle LIJOUR raphaelle.lijour@diplomatie.gouv.fr
ANMO : Franck RISTORI franck.ristori@diplomatie.gouv.fr
AFRIQUE : Fatoumata WAGUE (pays de A à G) fatoumata.wague@diplomatie.gouv.fr
et Emmanuel MOURIEZ emmanuel.mouriez@diplomatie.gouv.fr (pays de K à Z)
ASIE : Boris DUPUY DE LA BADONNIERE boris.dupuy-de-la-badonniere@diplomatie.gouv.fr
N’hésitez pas à leur écrire directement, ils sauront répondre à vos questions et vos attentes.
Etats généraux du MEAE : les agents de catégorie C doivent aussi pouvoir bénéficier du statut diplomatique et consulaire !
A la suite de l’annonce faite par le Président de la République, lors de son discours devant les ambassadrices et ambassadeurs, de la tenue prochaine d’états généraux de la diplomatie, la CFDT-MAE, jamais à court de propositions pour valoriser les parcours professionnels des agents de ce ministère, demandera à la Ministre d’étendre le champ d’application du statut particulier des agents diplomatiques et consulaires aux adjoints de chancellerie du Département.
- Des agents essentiels à l’action diplomatique et au service des Français
En poste, au sein de nos ambassades, de nos représentations permanentes et de nos consulats, les diplomates, les chefs de service et les encadrants de catégories A et B savent pouvoir compter sur le dévouement exceptionnel d’agents compétents et très qualifiés au service de l’action diplomatique et de la protection et de l’administration des Français.
Les fonctions supports exercées par les titulaires C, en particulier dans les chancelleries diplomatiques, les secrétariats généraux d’ambassade et les régies, les résidences et les SCAC : comptables, gestionnaires, régisseurs, intendants, assistants et secrétaires, responsables CAD ou agents ressources, sont absolument indispensables au soutien de notre action diplomatique et de représentation et en constituent même un rouage essentiel à travers le monde.
Dans les consulats généraux, les consulats et les sections consulaires, l’activité consulaire en faveur des Français de l’étranger et des étrangers souhaitant obtenir un visa, ne pourrait se faire sans l’expertise et l’engagement sans faille des titulaires C, agents visas ou consulaires, chargés de l’administration des français à l’étranger, de l’état civil, des affaires sociales ou de la nationalité, souvent appelés à seconder les chefs de chancellerie ou de secteur ou encore à encadrer eux-mêmes des équipes d’agents locaux.
Les adjoints de chancellerie ont répondu présents lors de la crise sanitaire et le rapatriement des Français
Les adjoints de chancellerie, réactifs et polyvalents, ont été au cœur des dispositifs innovants et des nouvelles modalités de travail lors de la mise en place des plans de continuité d’activité (PCA) dans nos emprises à l’étranger, pendant les périodes de confinement et de restrictions des déplacements. De même, ils ont constitué l’ossature, et bien souvent la 1ère ligne, de l’aide et du rapatriement de nos compatriotes bloqués à l’étranger et de la prise en charge des Français en difficulté qu’ils soient de passage ou bien installés durablement dans le pays. Et dans certains postes, ils ont même participé aux campagnes de vaccination de nos compatriotes.
- Les conventions de Vienne reconnaissent un certain nombre de privilèges et d’immunités aux personnels des ambassades et des consulats
A l’étranger, ces personnels consulaires, administratifs et techniques sont mentionnés à plusieurs reprises dans les Conventions de Vienne de 1961 et 1963 notamment pour leur reconnaître un certain nombre de privilèges et d’immunités. Ils exercent donc des fonctions impliquant des responsabilités supérieures à celles habituellement confiées à des fonctionnaires de catégorie C de la fonction publique.
Dès lors, pour la CFDT, ils ont vocation à intégrer et à bénéficier de l’application du statut particulier des agents diplomatiques et consulaires.
- Les agents C ont vocation à bénéficier du statut diplomatique et consulaire
La CFDT-MAE tire la conséquence logique des responsabilités assumées en poste par les agents de catégorie C du Ministère et des fonctions qu’ils exercent également en administration centrale, notamment celles d’officier d’état civil.
Cette revendication est juridiquement envisageable, financièrement neutre et ne remet pas en cause le fait que ces agents puissent, comme leurs collègues secrétaires de chancellerie, rester soumis pour le déroulement de leur carrière, aux règles interministérielles en vigueur.
En conséquence, leurs emplois ne devront plus être soumis à l’obligation de publication sur un espace numérique commun aux trois versants de la fonction publique en cas de création ou de vacance d’emplois.
Exempter les emplois de tous les agents sous statut diplomatique et consulaire de l’obligation de parution sur la plateforme numérique commune.
Et ce sont, non seulement les agents de catégorie C qui ont vocation à cela, mais également les collègues de la filière SIC (ASIC et SESIC) et du nouveau corps d’extinction CAEMP, les secrétaires de chancellerie et les secrétaires des affaires étrangères qui n’occupent pas d’emplois considérés, au sens du b) de l’article 2 du décret modifié n°2018-1351 du 28 décembre 2018, comme « exemptés » de l’obligation de publicité sur un espace numérique commun aux trois versants de la fonction publique.
Les fonctions d’un attaché de presse, d’un SGA, d’un régisseur ou d’un comptable, d’un ASIC ou d’un SESIC, d’un agent ressources contribueraient-elles moins au bon fonctionnement et au rayonnement de notre outil diplomatique français ?
Commentaires :
Avec un peu moins de 2 600 agents, en majorité des femmes, les adjoints de chancellerie constituent la catégorie de fonctionnaires qui compte le plus grand nombre de personnels. Des trois catégories de titulaires, c’est aussi celle qui a payé, de très loin, le plus lourd tribut pour ce qui est de la réduction des effectifs statutaires. Ainsi, de 2008 à 2022, ce sont 27 % des effectifs de cette catégorie qui ont été rayés de la carte. Or, il est essentiel, pour le service public, de défendre ces postes de fonctionnaires dont l’expertise est indispensable pour l’action diplomatique et consulaire.
Les états généraux de la diplomatie, dont notre Ministre a confirmé l’organisation à l’automne prochain, n’auront de sens que s’ils sont pleinement inclusifs : ils doivent être l’occasion d’une réflexion sur les réelles perspectives d’avenir des agents de catégorie C et les compétences attendues pour exercer les fonctions nécessaires aux métiers supports et consulaires d’aujourd’hui et de demain, en France comme à l’étranger.
Les agents de catégorie C demandent à l’administration une véritable « feuille de route », l’arrêt des suppressions d’ETP, la valorisation de leur parcours professionnel, un déroulé de carrière cohérent et satisfaisant et la reconnaissance de leur valeur professionnelle qui passe aussi, tout comme leurs collègues de catégories A et B, par leur intégration au sein du statut particulier des agents diplomatiques et consulaires.
La CFDT-MAE obtient une hausse significative des primes des assistants de service social !
Restant pleinement mobilisée en ce mois d’août, la CFDT-MAE a décidé de saisir directement la Ministre pour dénoncer le manque de reconnaissance du métier d’assistant de service social (ASS), corps très largement féminisé, et mettre un terme à la situation d’injustice salariale dont souffrent les ASS, en France comme au sein du réseau diplomatique et consulaire.
La CFDT-MAE s’adresse à la Ministre pour valoriser la rémunération des ASS
En soutien à leur légitime revendication de voir l’administration valoriser leurs compétences à hauteur de leur engagement et de leur expertise, la CFDT-MAE a adressé un courrier à Mme Catherine Colonna, le 1er août dernier, demandant l’octroi d’un groupe d’indemnité de résidence à l’étranger (IRE) plus favorable et mettant en exergue la faiblesse des primes dont ils bénéficient à l’administration centrale.
L’argumentaire développé par la CFDT convainc la Ministre
Si notre organisation n’a pas été suivie sur sa demande d’accorder aux ASS un groupe d’IRE plus favorable en poste (pm. leur groupe unique venant d’être porté du niveau 9 au niveau 8), à l’inverse la Ministre de l’Europe et des affaires étrangères a été sensible à l’argumentaire de la CFDT portant sur l’inadéquation de l’indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise (IFSE) versée à la Centrale aux assistants de service social.
Une augmentation de 150 € par mois des primes à la Centrale
Ainsi, dans sa lettre de réponse à la CFDT du 17 août, la Ministre annonce la mise en œuvre, à compter du 1er janvier 2023, d’une mesure permettant aux ASS de bénéficier d’une hausse de 150 euros bruts par mois de leur IFSE, ce qui représente une augmentation de 14% des primes versées aux collègues en Centrale et une revalorisation annuelle de +1 800 euros.
Une nouvelle fois, la mobilisation pleine et entière de la CFDT-MAE, relayant activement les propositions portées par nos élues en CAP, aura permis d’aboutir à un résultat rapide et positif en faveur des assistants de service social.
Cette avancée valide l’approche de notre organisation syndicale qui promeut, sans complaisance, un dialogue social de qualité, au bénéfice de tous, avec pour ambition le souhait d’améliorer les conditions de travail des agents, leur rémunération, la reconnaissance de leur valeur professionnelle et la défense des métiers qu’ils exercent.
Vous pouvez compter sur la CFDT-MAE, qui reste fidèle :
- à sa tradition inter-catégorielle, attachée à la défense de toutes et de tous, sans aucune distinction de grade ou de statut ;
- et à son rôle de force de proposition crédible en faveur de toutes les catégories de personnels composant la communauté de travail.
CTM extraordinaire du 7 juillet 2022 – la CFDT refuse catégoriquement la disparition des CCL
Lors du dernier comité technique ministériel (CTM), extraordinaire, qui s’est déroulé le 7 juillet dernier, la CFDT-MAE a rappelé son opposition totale à la fin des commissions consultatives locales (CCL) qui impacterait négativement le champ professionnel de plus de 8 000 de nos collègues recrutés locaux.
En effet, il était revenu à notre organisation syndicale que l’avis donné au CTM du 11 avril 2022 – sur le projet de texte relatif à la création, aux attributions et au fonctionnement des CCL devant remplacer l’accord-cadre de 2014 (pm. 1 voix pour, 1 voix contre et 11 abstentions des représentants du personnel) pourrait servir de justification à l’administration pour ne pas publier le projet d’arrêté au JORF.
Ainsi, la CFDT-MAE a rappelé, à l’occasion d’une intervention sur un texte portant sur l’organisation du vote électronique aux prochaines élections professionnelles, que si elle s’était abstenue sur le projet d’arrêté relatif aux CCL, malgré quelques avancées obtenues en séance, cet avis n’exprimait que le besoin naturel et légitime d’améliorer le texte réglementaire, qu’elle jugeait encore perfectible, et certainement pas pour en demander le retrait.
- La CFDT-MAE revendique fermement le maintien des CCL
Pour notre organisation, cette abstention ne pouvait constituer un socle sur lequel s’appuyer pour justifier la non-reconduction du dispositif des CCL dont nous revendiquons fermement le maintien. En effet, nous tenons à souligner la vocation essentielle de cette instance qui constitue l’unique lieu formel où sont évoqués et traités les questions individuelles des agents de droit local des réseaux diplomatique et consulaire, culturel et de coopération.
La CFDT prône et défend un dialogue social de qualité, le plus large possible, au bénéfice de tous nos collègues recrutés locaux.
- L’existence des CCL et le rôle des élus pour traiter des questions individuelles demeurent essentiels
Alors qu’ils sont parfois présentés par l’administration comme garants du traitement des cas individuels, la CFDT-MAE reconnaît le rôle primordial joué par les secrétaires généraux d’ambassade (SGA) et les secrétaires généraux (SG) d’instituts en matière de préparation et d’animation du dialogue social et, d’une manière plus générale, leur expertise sur l’ensemble des sujets RH et leur capacité à être force de propositions en ce domaine.
Néanmoins, notre organisation considère que les SGA et SG, dont la charge de travail est par ailleurs excessive, ne sauraient remplacer les interventions des élus du personnel local, au sein d’une instance règlementairement encadrée, et de se substituer à eux pour défendre ou porter les revendications individuelles des agents face à l’administration des postes.
Ce sont les élus qui représentent et soutiennent leurs collègues, pour toutes les questions individuelles, au sein des commissions consultatives locales. Cela n’aurait plus été le cas si l’administration avait décidé de ne pas reconduire le dispositif actuel des CCL et de confier ce rôle aux seuls SGA.
- Faire remonter l’information est indispensable
Bien que parfois perfectibles dans leur fonctionnement, l’existence des CCL, dont les échanges sont régulièrement transmis à la DRH, à l’inspectrice en santé et sécurité au travail (ISST) et aux organisations syndicales, permettent aux différents intervenants de mieux connaître les problématiques locales, d’y apporter des solutions et d’appréhender les éventuelles situations de blocage ou d’opposition.
Finalement, en séance, l’administration confirme que le projet d’arrêté relatif à la création, aux attributions et au fonctionnement des CCL fera bien l’objet d’une publication, ce dont nous nous félicitons !
CAP et CCP du 2ème semestre 2022 : vos élus et calendriers
Les élus aux CAP/CCP sont à votre disposition pour les questions d’ordre individuel, n’hésitez pas à les contacter :
ADJOINTS ADMINISTRATIFS DE CHANCELLERIE
ADJADM-P1 :
Titulaire : Brigitte AVRIL – Suppléant : Rodolphe PAULIN
ADJADM-P2 :
Titulaire : Benoît MORCHAIS – Suppléante : Caroline GRELIER
Prochaine CAP le jeudi 6 octobre
SECRÉTAIRES DE CHANCELLERIE
- référent : Arnaud Le Masson
SCH-Ex :
Titulaire : Arnaud LE MASSON – Suppléant : Benoît BIGAND
SCH-Sup :
Titulaire : Chrystelle BOISSIERE – Suppléante : Frédérique CHEUSEL
SCH :
Titulaire : Thibaut PENDUFF – Suppléante : Virginie LIANG
Prochaine CAP le jeudi 20 octobre
SECRÉTAIRES DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
SAE-P :
Titulaire : David KIBLER – Suppléant : Thibault SAMSON
SAE :
Titulaire : Raphaëlle LIJOUR – Suppléant : Léo LAPORTE
Prochaine CAP le jeudi 29 septembre
SESIC
SESIC 1ère classe :
Titulaire : Philippe VALENZA – Suppléant : Rémi DOYEN
Prochaine CAP le jeudi 22 septembre
ASIC
ASIC-P
Titulaire : Philippe ZANATTA – Suppléant : Arnaud SAMPIC
Prochaine CAP le mercredi 21 septembre
CONSEILLERS DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET MINISTRES PLÉNIPOTENTIAIRES
CAE :
Titulaire : Fabrice DESPLECHIN – Suppléant : Julien BOUCHARD
MP :
Titulaire : Jean-Michel CASA – Suppléant : Pierre LEVY
Prochaine CAP le mardi 11 octobre
CONTRACTUELS CDD et CDI (CCP)
Titulaires : Patrick DEVAUTOUR, Nadine MONCHAU, Luc LEVY – Suppléant : Frédéric PIRES
Prochaine CCP : le mardi 22 novembre
Un dialogue social flou et en demi-teinte
Les élus et les permanents CFDT-MAE ont participé au comité technique ministériel (CTM) des 21, 22 et 23 juin. Parmi les points notables, on retiendra une annonce positive faite en séance sur le coût vie; l’administration reprend d’une main ce qui avait été donné de l’autre : deux jours après le CTM, elle nous annonçait la non- reconduction des CCL. Notre proposition de création d’une cellule de gestion de crise au profit des agents au sein de la DRH semble avoir reçu en revanche un écho favorable de la ministre.
Lire notre discours à la ministre :
Mauvais timing pour la cellule tolérance zéro
Alors que dans notre adresse à la ministre nous avons largement développé sur la souffrance au travail et le management toxique, au même moment sortaient dans la presse des articles dénonçant les agissements bien peu bienveillants de notre plus haute hiérarchie, entraînant, par là même, une gêne palpable de l’administration lorsque plus tard, le point sur la cellule « tolérance zéro » était abordé.
Proposition de la CFDT de créer une cellule de gestion de de crise dédiée aux agents évacués
Après le recueil de plusieurs témoignages de collègues rapatriés d’Ukraine mais aussi de Libye, de Syrie ou de Côte d’Ivoire, nous avons proposé que soit mis en place un protocole et une cellule de gestion de crise pour les agents : cette cellule serait activée pour l’évacuation, l’arrivée en France et « l’après ». Il ressort en effet qu’au-delà des aspects sécuritaires (essentiels) et matériels, un besoin de lien avec l’ambassade et la DRH est indispensable. Un besoin de reconnaissance aussi. Beaucoup auraient apprécié d’être reçus par nos autorités ou à défaut de recevoir un courrier. Notre proposition a semblé recevoir un écho favorable auprès de la ministre.
Enfin de bonnes nouvelles concernant la rémunération des recrutés locaux et –a priori- satisfaction de deux de nos revendications
Un effort budgétaire « conséquent » a été annoncé sur le coût-vie pour tenir compte de l’inflation. L’administration a négocié avec Bercy et le taux d’augmentation devrait être trois fois plus important cette année sur l’ensemble des postes. Des études pays par pays sont menées et donneront lieu à des régularisations distinctes.
On nous annonce aussi une « convergence » progressive des grilles salariales des établissements à autonomie financière (EAF) et des postes diplomatiques et consulaires ainsi qu’une étude sur la protection sociale.
Nous avons par ailleurs relancé l’administration au sujet de la charte des agents de droit local (ADL) car nous exigeons un accord contraignant pour doter enfin les recrutés locaux d’un statut solide au sein de ce ministère. Les négociations sont –hélas !- au point mort.
Mais le dialogue social qui leur était dédié piétine….
Il est d’autant plus nécessaire, voire indispensable, de revoir la Charte ou l’accord que nous venons d’apprendre la décision de ne pas reconduire les commissions de consultatives locales (CCL)…. nos autorités arguant -à tort- un rejet du texte par les organisations syndicales.
Ce rejet n’en est pas un : nous nous sommes abstenus lors du vote car les corrections que nous avions demandées sur le projet de texte n’avaient été retenues par l’administration. Notre avis n’étant que consultatif, l’administration aurait pu en tout état de cause publier ce texte à défaut de le toiletter une dernière fois.
La CFDT réclame avec force le maintien des CCL et fera tout ce qui est en son pouvoir pour l’obtenir !
Le télétravail : un peu mais pas trop
La question du télétravail à l’étranger (partiel et lorsque les fonctions le permettent) lorsqu’il est prévu par la loi locale pour les recrutés locaux mais aussi pour les agents titulaires a été reposée par la CFDT, d’autant que l’accord négocié pour l’administration centrale depuis novembre 2021 n’est pas encore signé.
Nous avons constaté une possible ouverture de la ministre sur cette question alors que les autres organisations syndicales y sont hostiles.
Contractuel, formateur linguistique ou vacataire : la loi du marché de l’emploi (sic)
Une autre bonne nouvelle : la revalorisation des salaires des CDD, que nous appelions de nos vœux en demandant l’ajout de ce point à l’ordre du jour du CTM et en soutenant la pétition à cet effet. Il nous paraissait en effet injuste et anormal que les salaires de nos collègues en CDD ne soient pas revalorisés au même titre que ceux des titulaires et des agents en CDI.
Si par ailleurs, des promesses ont été faites sur la formation (EDI), la diversité (académie diplomatique d’été) et le handicap, elles sont à mettre au regard du refus opposé à nos demandes concernant la situation des contractuels en fin de contrat puisque la seule réponse de la DRH est qu’ils« auraient dû passer des concours » et que ces postes de travail sont soumis « à la loi du marché ».
Telles sont les limites posées par l’administration à la cohérence des parcours et à l’intégration tant sociale qu’administrative qui nous sont présentées comme des objectifs cardinaux de la DRH. Inutile d’évoquer la dimension « humaine » qui préside au non-renouvellement de collaborateurs qui risqueraient de pérenniser leur travail au ministère, fût-il de qualité ou répondant à un besoin avéré et pérenne, comme c’est le cas de certains professeurs de langue.
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La ministre et l’administration ont enfin accepté l’idée portée par les syndicats et les collectifs de tenir des « Assises » ou des « Etats généraux » -la dénomination n’est pas encore stabilisée- en réponse au récent mouvement social. Ces consultations devraient être organisées prochainement et porter notamment sur les parcours, les compétences, la valorisation des parcours, les contraintes familiales de l’expatriation et surtout sur les moyens et les effectifs (priorité annoncée de la ministre, outre la « communication stratégique »).
La CFDT entend participer à cet exercice, bien que les signaux contrastés envoyés par ce CTM, et puis l’annonce ultérieure de la suppression des CCL, ne soient guère encourageants et augurent bien mal du dialogue social à venir. Ce dialogue social et ses exigences étaient pourtant bien au cœur de notre intervention adressée à la ministre…
La CFDT-MAE recrute de nouveaux permanents pour rejoindre et renforcer son équipe à Paris et à Nantes
Tous les types de profil et toutes les catégories d’agents titulaires ou CDI sont les bienvenus.
La CFDT-MAE recherche des permanents qui ont le goût, en plus de celui de l’action syndicale, des questions d’ordre comptable, juridique, des relations avec les adhérents et sympathisants, de la communication, ou toute autre question qui a trait à l’organisation de la vie quotidienne du syndicat.
Nous recherchons des agents motivés qui souhaitent défendre leurs convictions au service de l’intérêt général et qui partagent nos valeurs de bien-être au travail et de progrès social pour tous.
Ces agents auront l’occasion d’élargir leur champ de compétences, dans un cadre professionnel épanouissant et bienveillant, tout en participant à un projet collectif ambitieux, en lien étroit avec les autres permanents et les instances dirigeantes du syndicat, et leur formation sera assurée.
Les tâches confiées aux permanents sont variées et peuvent notamment concerner :
• le suivi de dossiers revendicatifs (rémunération, temps de travail, télétravail, évaluation, formation, santé et sécurité au travail, égalité professionnelle, situation de handicap, carrière et parcours professionnel, affectation et expatriation, emplois et réseaux à l’étranger, réforme de la fonction publique etc…) ;
• la participation aux instances de dialogue social formelles (CSAM, CSAC, Formations spécialisées) et informelles (réunions de travail avec la DRH) ;
• la participation aux réunions dédiées à l’action sociale du MEAE (Comité d’Action Sociale [CAS], Association Des Œuvres Sociales du MEAE [ADOS], réforme de la protection sociale complémentaire [PSC]).
• l’accueil des adhérents et des agents ;
• les thématiques particulières : questions juridiques, risques psycho-sociaux, lutte contre les discriminations, difficultés des conjoints d’agents LGBT+, enquêtes et revendications spécifiques des agents titulaires, des agents contractuels et des agents de droit local… ;
• la communication (administration du site Web et du portail syndical Diplonet, participation à la ligne éditoriale et rédaction de contenus et envois de messages groupés “Sympa” à destination des agents) ;
• l’organisation administrative du syndicat (préparation des élections professionnelles, gestion des adhérents en collaboration avec le pôle comptabilité-gestion et gestion de l’adresse mail générique) ;
• S’il le souhaite, le/la permanent/e peut aussi se consacrer à des tâches de secrétariat.
Une affectation à une permanence syndicale considérée comme une affectation « Centrale » par la DRH et soumise aux mêmes règles de séjour que les autres. Vous continuerez à percevoir votre traitement indiciaire ainsi que les primes RIFSEEP correspondant à votre grade tout en bénéficiant des mêmes droits en termes d’avancement, de congés et de journées d’ARTT.
Les permanents syndicaux bénéficient d’une décharge d’activité de service (possibilité de décharge partielle d’activité de service de 1, 2 journées…) et leurs droits à rémunération sont maintenus :
• les agents déjà en centrale conservent les primes mensuelles du dernier poste occupé et ils perçoivent le complément indemnitaire (prime dite « de juin » de « rendement » ou de « modulation ») du niveau moyen de la catégorie à laquelle ils appartiennent (A, B ou C) ;
• les agents qui rentrent de poste perçoivent les primes mensuelles du taux de base de leur grade et échelon et le complément indemnitaire est celui du niveau moyen de leur catégorie.
Dès lors que votre candidature est validée par le Conseil syndical, nous effectuons les démarches auprès de l’administration. Si vous êtes affecté en centrale, vous pourrez rejoindre la permanence en quelques semaines seulement.
N’hésitez pas à passer nous voir, nous appeler ou à envoyer votre candidature ou vos demandes de renseignements à l’adresse suivante : cfdt.mae@diplomatie.gouv.fr
Conditions pour postuler : être fonctionnaire titulaire ou agent contractuel en CDI et être adhérent CFDT à jour de ses cotisations au moment du dépôt de la candidature.