A l’approche des fêtes, et sur un ton inspiré de l’Esprit de Noël, la section Nantes de la CFDT-MAE a porté sa lettre au Père Noël du service central de l’état civil…
Découvrez-là en pièce jointe !
Affaires étrangères
A l’approche des fêtes, et sur un ton inspiré de l’Esprit de Noël, la section Nantes de la CFDT-MAE a porté sa lettre au Père Noël du service central de l’état civil…
Découvrez-là en pièce jointe !
A partir d’un cas individuel ayant révélé une gestion aveugle, potentiellement illégale et révoltante sur le plan humain de la part d’une antenne de l’institut français au Maroc à l’encontre d’une recrutée locale sommée de partir à la retraite à 60 ans, sans qu’elle remplisse les conditions donnant droit à pension, la CFDT a saisi l’administration sur ce cas individuel ainsi que sur les conditions de départ à la retraite des binationaux et le respect de leurs droits.
L’administration a modifié la décision faisant grief à l’agente en permettant son maintien sur un emploi de niveau équivalent jusqu’à l’ouverture des droits de l’intéressée (62 ans).
Elle a par ailleurs indiqué que les cas similaires seraient traités au cas par cas et avec bienveillance.
La CFDT, qui reste vigilante, poursuivra son combat en vue du plein respect des droits de nos collègues recrutés locaux, tant en matière d’emploi que de couverture sociale.
La CFDT est intervenue, lors du comité technique ministériel des 26, 27 et 28 novembre dernier, sur l’exercice de gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences (GPEEC) en cours au Département.
La CFDT réitère tout son attachement à la GPEEC en tant qu’étude et analyse des écarts quantitatifs et qualitatifs entre les ressources et les besoins du Département, d’ici 5 à 10 ans, en matière de compétences et d’effectifs. Les années précédentes, un travail exhaustif a été conduit par la DGAM en concertation avec les organisations syndicales, les directions métiers et le réseau. Ce travail a-t-il été vain ? La CFDT s’interroge sur la finalité de ce chantier, qui a nécessité beaucoup d’énergie, un effort conceptuel de prospective inédit, la demande de développement d’outils informatiques spécifiques, que la mise en œuvre « d’Action Publique 2022 » semble aujourd’hui réduire à néant.
Quelle est donc la marge d’anticipation du Ministère et ses possibilités d’ajuster les ressources humaines aux besoins, lorsque l’objectif comptable du plan gouvernemental commande de réduire de 10% la masse salariale à l’étranger et de supprimer de nombreux emplois « support » d’ici 2022 ?
Pour la DGA, il s’agit d’un « exercice utile qu’il faut poursuivre ». Le sous-directeur RH1 précise qu’il n’est « pas vain » mais « long » même s’il admet certaines difficultés liées aux cibles assignées au Département par le plan « AP 2022 ». L’exercice GPEEC est « un énorme travail », commencé il y a 3 ans, qui « essaye de combiner les différents sujets ».
Malgré ce contexte budgétaire lourd qui obère fortement les possibilités d’anticipation de l’exercice GPEEC, la CFDT-MAE ne rejette pas en bloc tout le travail de qualité et d’analyse approfondie qui a été fait par l’administration et salue notamment les efforts pour faire reconnaître la filière juridique et celle de la sécurité diplomatique au sein de la nouvelle nomenclature NOMADE ainsi que la nécessaire féminisation des intitulés d’emplois-types.
La remise à jour des fiches NOMADE, qui ne couvraient pas le réel éventail des métiers du MEAE, est une bonne chose. La clarification et l’actualisation de ces fiches nous semblent pertinentes en particulier dans les domaines « consulaires », « de coopération et d’action culturelle » ainsi que « d’administration ». Ces fiches NOMADE – correspondant aux 155 emplois-types ministériels – comblent ainsi des lacunes en mettant en évidence des filières qui n’étaient pas encore identifiées en tant que telles car comprises, jusqu’à présent, au sein de domaines d’activité plus larges et donc plus imprécis comme par exemple, celui « d’Administration », divisé désormais en « affaires financières » et « ressources humaines » ou, pour le domaine d’activité « Archives » entre « Archives diplomatiques et patrimoine » d’une part et « Logistique » d’autre part. L’enrichissement des domaines d’activité à la presse et aux nouveaux métiers de l’informatique participe aussi à ce travail exhaustif de mise à jour.
A l’heure où certains estiment que les emplois du MEAE – en particulier ceux exercés à l’étranger – sont accessibles à tous, sans expérience, sans formation ni même compétences particulières, il est bon que cet exercice souligne les spécificités de nos métiers et démontre ainsi tout le contraire.
Les fiches Nomade détaillent le cadre général d’un emploi et le travail accompli en ce domaine devrait permettre qu’elles ne dérivent plus, au fil des mises à jour successives, vers des fiches de poste dont la finalité est autre et beaucoup plus centrées sur les tâches à exercer.
L’administration indique que la démarche GPEEC constitue une opportunité de pouvoir démontrer l’étendue des compétences nécessaires à l’exercice des métiers du MEAE et de recenser la présence suffisante ou pas de ces compétences pour effectuer les missions qui ont été confiées au Ministère. La GPEEC permettra au Département de pouvoir se défendre et mieux protéger ses emplois alors que se profile, en 2019, une réforme de la fonction publique qui devrait toucher toutes les catégories d’agents.
Le répertoire des compétences ministérielles constitue la suite logique et l’aboutissement des phases précédentes. A terme, ce travail doit permettre de cartographier toutes les compétences nécessaires pour exercer les métiers du MEAE en termes de savoirs, de savoir-faire et de savoir-être et d’être capable d’en donner une définition, en liaison avec le dictionnaire interministériel des compétences des métiers de l’Etat (DICO). A l’aide d’une codification appropriée, les compétences seront intégrées dans le SIRH du Département par le biais d’un enrichissement de FANEV et le développement de l’application ministérielle « PrévoiRH », en particulier son module dédié GPEEC.
Cela étant, son corollaire opérationnel indispensable est le répertoire des compétences détenues par les agents du ministère tout au long de leur carrière, dont la nécessité a été mise en évidence par la CFDT dès le début de l’exercice GPEEC.
Pour la CFDT, un des enjeux essentiels est de connaître les compétences précises des agents en temps réel. Pour ce faire, il faudrait tenir compte de l’évolution des compétences des agents au fur et à mesure de l’avancement de leur parcours et de leur niveau de spécialisation et/ou d’expertise. La CFDT souhaite ainsi que les connaissances et les compétences individuelles des agents puissent être recensées à partir des expériences professionnelles acquises au fil des emplois occupés et prennent en compte les acquis de la formation initiale et continue (en langues notamment). Pour cela, la DRH doit pouvoir disposer des données pertinentes et fiables qui lui permettent de travailler sur le qualitatif, point essentiel de la démarche GPEEC. De cette capacité à gérer informatiquement les compétences et les savoirs dépend la définition et surtout la mise en œuvre d’une politique des ressources humaines permettant aux agents la construction de véritables parcours professionnels au Département et sa déclinaison en termes de recrutement, de formation, de promotion et de mobilité, que cette dernière soit fonctionnelle, statutaire ou géographique.
Le sous-directeur RH1 précise que le logiciel « PrévoiRH » est un « produit maison » qui permettra de dresser une cartographie des emplois et des effectifs.
La CFDT-MAE attend donc avec intérêt et impatience la mise en œuvre de l’application informatique « Prévoir les Ressources et les Emplois Via l’Outil Informatique des Ressources Humaines (PrévoiRH) » développée par la DSI.
Au sommaire :
…et nos rubriques “FAQ” et “vie des sections” !
Lisez, faites lire et… à très bientôt pour une LDS spéciale “élections professionnelles en janvier prochain !
La CFDT revient sur l’heure mensuelle d’information (HMI) consacrée à « l’avenir des catégories C / restitution de l’enquête » que la section Paris a organisé à l’attention de tous les agents franciliens. Initialement prévue le 24 octobre dernier, la HMI s’est finalement tenue dans les locaux de Convention le lundi 12 novembre 2018 à l’heure du déjeuner. Plus d’une vingtaine d’agents, en grande majorité féminins, se sont retrouvés pour débattre autour de ce thème.
Présentation des résultats de l’enquête
Après quelques mots d’accueil et une brève introduction du sujet par le secrétaire de section, Nicolas Laveder, c’est Raphaël John, secrétaire adjoint, qui est intervenu en séance afin de rappeler les principaux résultats de l’enquête menée par la CFDT-MAE sur les agents de catégorie C et en souligner les enseignements à tirer en termes de revendications.
Les échanges avec la salle ont permis de réaffirmer la nécessité d’un dialogue sincère et renforcé entre les agents C et leur hiérarchie, notamment à l’administration centrale, afin que soit véritablement pris en compte leur charge de travail et leurs propositions d’amélioration des conditions d’emploi et d’organisation des services.
Par ailleurs, les participants ont souligné que certaines difficultés résultent d’un mauvais management et que, lorsqu’elles existent, elles doivent impérativement faire l’objet d’un signalement. Anne Colomb, spécialiste des problématiques liées aux risques psycho-sociaux et membre des CHSCT ministériel et francilien, a pu détailler les outils existants et rappeler qu’ils doivent impérativement être utilisés puisque, lorsqu’ils le sont, ils fonctionnent.
Difficultés lors du retour à la Centrale
Nafissatou Ba et Moukhalifa Amara, assistantes sociales toutes deux membres du bureau de la section parisienne, ont exposé les difficultés familiales et matérielles auxquelles pouvaient être confrontés les agents lors d’un retour à l’administration centrale, et ont invité les participants à faire part de leur expérience.
Parmi les points abordés, la question du logement a été centrale ce qui démontre la nécessité d’une meilleure saisine de ce sujet par les organisations syndicales. Au niveau de la section Paris, il est apparu nécessaire de poursuivre la réflexion engagée qui pourrait déboucher sur une éventuelle HMI dédiée à cette problématique.
Réductions d’effectifs et poids des syndicats
Enfin, face aux terribles réductions d’effectifs que subissent les corps de catégorie C, le taux de participation des agents aux élections professionnelles du 6 décembre a été jugé déterminant pour que les organisations syndicales aient du poids face à l’Administration.
En confortant sa 2ème place dans le secteur public aux élections professionnelles du 6 décembre 2018, la CFDT, après être devenue la 1ère organisation syndicale dans le secteur privé en mars 2017, prend la 1ère place en France tous secteurs confondus.
Ce résultat est à mettre au crédit de l’ensemble des militants qui agissent au sein des structures de la CFDT (sections, syndicats, fédérations et unions régionales) ainsi que des élus qui siègent dans les instances de dialogue social. Ce sont eux qui ont gagné la confiance et le vote des électeurs en portant haut et fort les revendications et les préoccupations des agents de l’Etat que ceux-ci soient fonctionnaires, contractuels de droit public ou de droit privé.
A cette occasion, la CFDT-MAE remercie tous les collègues, en France comme à l’étranger, qui lui ont exprimé leur confiance lors des élections organisées au ministère de l’Europe et des affaires étrangères.
Notre première victoire, c’est votre participation à ce scrutin : 2 300 votes de plus qu’il y a 4 ans.
Au CTM, la plus haute instance (celle à laquelle participe le ministre), vous avez très largement choisi la CFDT-MAE : elle comptera désormais 7 représentants pour vous défendre, sur un total de 15. Mais nous serons aussi, grâce à vous, très présents dans toutes les autres instances de dialogue social (CTAC, CAP, CCP, CTPE et CCL dans de nombreux postes). C’est pour nous une fierté.
Mais c’est aussi une responsabilité.
Face aux menaces qui pèsent sur notre ministère, vous avez réagi en votant massivement, vous nous avez donné de la force. A nous de faire vivre cette dynamique.
Nous le ferons avec vous. Que vous ayez voté pour la CFDT-MAE ou pour un autre syndicat, vous pouvez compter sur nous. Du Japon au Chili, recruté local, fonctionnaire ou contractuel, peu importe votre catégorie : nous serons à l’écoute de tous !