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Réforme des retraites : les grandes lignes du rapport «Delevoye» décryptées par la CFDT – 19 juillet 2019

8 août 2019

Afin de nourrir votre réflexion sur le sujet sensible et d’actualité de la réforme des retraites, la CFDT-MAE vous propose de prendre connaissance, en ce début du mois d’août, d’un article portant sur le rapport « Delevoye » dont beaucoup d’entre vous ont entendu parler dans les médias récemment.

Ce texte a été publié le 19 juillet dernier, par Anne-Sophie Balle, rédactrice en chef adjointe du magazine « Syndicalisme Hebdo », sur le site de notre confédération.

Pour mémoire, Jean-Paul Delevoye a été nommé haut-commissaire à la réforme des retraites auprès de Mme Agnès Buzyn, Ministre des solidarités et de la santé. Le haut-commissaire a pour mission d’organiser la concertation avec les principaux acteurs du champ des retraites et de coordonner, au niveau interministériel, les travaux de préparation de la réforme des retraites, de rédaction des projets législatifs et réglementaires et de suivi de leur mise en œuvre.

* * *

Le rapport « Delevoye » doit servir de base à un projet de loi

Le 18 juillet, Jean-Paul Delevoye a remis ses préconisations sur le futur régime de retraites. Une deuxième phase de concertation doit s’ouvrir avec l’exécutif. La présentation d’un projet de loi est attendue à la fin 2019.

Ce n’est, pour l’heure, qu’un rapport. Mais le sujet, hautement sensible tant il touche à notre pacte social, a fait de la remise des préconisations de Jean-Paul Delevoye, le Haut-commissaire aux retraites, un événement politique et médiatique. Après 18 mois de concertation, les grandes lignes du rapport portant la création d’un régime universel de retraites sont désormais connues. Elles doivent servir de base à l’élaboration de la loi programmée pour 2020. L’idée d’une « réforme globale » est revendiquée de longue date par la CFDT. Et selon Laurent Berger, il y a là « un certain nombre d’avancées en faveur d’un système plus redistributif et plus lisible. Ce rapport est avant tout la preuve qu’il est possible de construire une réforme d’ampleur tout en confortant la répartition et la solidarité ». Un temps évoqué par le Gouvernement, l’idée d’instaurer des économies sur les retraites dans le cadre du budget 2020, a pour l’heure été écartée par le gouvernement, la CFDT en ayant fait une ligne rouge. Mais cet abandon devra être confirmé à la rentrée.

Un nouveau système universel qui doit entrer en vigueur en 2025

Le dispositif, qui doit entrer en vigueur en 2025 pour les personnes nées à partir du 1er janvier 1963, sera un système universel. Les mêmes règles s’appliqueront donc à tous les actifs (salariés du privé, fonctionnaires, indépendants…) avec un montant de pension calculé sur l’ensemble de la carrière et non plus sur les 25 meilleures années pour les salariés ou les 6 derniers mois pour les agents de la fonction publique. Autre spécificité, les droits acquis seront indexés sur les salaires et non plus sur l’inflation, comme c’est le cas aujourd’hui. « C’était une demande de la CFDT, qui permet de rendre le système plus fiable pour les cotisants », résume Frédéric Sève, secrétaire national en charge du dossier. Une fois à la retraite, les intéressés percevront des pensions qui resteront, elles, indexées sur l’inflation, alors que la CFDT souhaitait que l’indexation des pensions prenne elle aussi les salaires pour référence. « Par ailleurs, il va falloir rapidement préciser le processus de transition entre les deux systèmes, et de garantie des droits acquis. Les actifs ne doivent pas faire les frais de la réforme ». L’hypothèse d’une période de 15 ans a été avancée, et fera l’objet des discussions avec l’exécutif.

Un âge d’équilibre… et un point de crispation pour la CFDT !

C’est le principal point de crispation des organisations syndicales. Si l’âge de départ légal reste fixé à 62 ans, le rapport préconise un « âge d’équilibre », pour partir à la retraite, fixé à 64 ans dès 2025. En somme, un nouvel âge de départ « à taux plein » uniforme, assorti d’une décote pour ceux qui décideraient de partir avant, et d’une surcote pour ceux qui prolongeraient leur période d’activité professionnelle. « Créer un âge pivot unique est injuste et injustifié. Si l’on rentre dans un système universel qui donne plus de lisibilité à chacun, l’âge de départ doit être adapté à la réalité de carrière de chacun et évoluer en fonction des situations individuelles » a réagi Laurent Berger. A noter toutefois qu’à la demande de la CFDT, le dispositif de carrières longues qui permet de partir plus tôt sera maintenu, sans application de décote-surcote pour les actifs concernés. Dans la nouvelle phase de concertation qui s’ouvre, il s’agira aussi de pousser deux revendications phares. D’abord, « une prise en compte complète de la pénibilité des métiers avec une application d’un dispositif commun et amélioré pour les agents comme pour les salariés. La simple extension du compte professionnel de prévention (*C2P) ne saurait suffire, il doit être repensé pour ne pas conduire à des injustices sociales ». Ensuite, l’aménagement des fins de carrière via le développement de la retraite progressive doit être posé. « C’est une revendication partagée par une très large majorité de salariés, dont les 120 000 répondants de l’enquête Parlons travail. Car on ne travaille pas de la même manière à 60 ans qu’à 30 ans, » a rappelé Frédéric Sève.

Des éléments de solidarité insuffisants

Les périodes de chômage indemnisé, maternité, invalidité et maladie donneront droit à des points de solidarité financés par l’impôt. Le rapport propose également de majorer les pensions de 5% par enfant dès le premier enfant, contre 10% actuellement à partir de 3 enfants. Cette majoration, qui pourra être partagée entre les deux parents, sera à défaut attribuée à la mère, « les femmes devant être les principales bénéficiaires des mesures de solidarité liées aux droits familiaux », précise le Haut-commissaire. Une demande CFDT partiellement entendue, mais dont le caractère retenu (majoration proportionnelle aux revenus plutôt que forfaitaire) ne permet pas d’aller dans le sens de plus de justice sociale. Qu’en est-il des basses pensions ? Le rapport propose de garantir un minimum de retraite égal à 85% du smic net pour une carrière complète, contre 81% actuellement (et 75% pour les agriculteurs). Insuffisant pour la CFDT, qui réclame un « effort soutenu pour répondre aux inégalités  et aux discriminations qui persistent sur le marché du travail, notamment en défaveur des femmes, » juge Frédéric Sève. Pour cela, la CFDT demande que le minimum d’une pension complète soit équivalent à 100% du smic.

L’exécutif face à ses responsabilités

La balle est désormais dans le camp de l’exécutif, que « nous souhaitons voir s’inscrire dans la même démarche d’écoute et de construction que celle qui a prévalu avec le Haut-commissaire, » exprimait Laurent Berger. Alors que d’autres organisations syndicales appellent déjà à des mobilisations à la rentrée, la CFDT, quant à elle, a fait le choix de la concertation. « Il en est du devenir de notre système de retraite et à plus long terme du devenir de notre système de solidarité, et de notre capacité à faire évoluer notre système de protection sociale pour qu’il soit plus juste et plus solidaire ». Dès la semaine prochaine, des rencontres bilatérales commenceront avec l’exécutif, avant une multilatérale fin août avec le Premier ministre.

‘(*)  Quelles que soient la taille et la nature de ses activités, toute entreprise doit prévenir la pénibilité au travail et établir une déclaration lorsqu’un salarié est exposé à un ou plusieurs facteurs de risques au-delà des seuils prévus. Le salarié bénéficie alors d’un compte professionnel de prévention (C2P) sur lequel il accumule des points en fonction des risques encourus et de son âge.

24ème congrès du SGEN-CFDT de l’étranger – 8 et 9 juillet 2019

23 juillet 2019

Le congrès ordinaire de nos camarades du SGEN-CFDT de l’étranger s’est tenu à Paris, le 8 juillet dernier, et a été suivi d’une journée de formation pour les militants. A cette occasion, les rapports d’activité et financier ont été approuvés par les délégués présents et une nouvelle résolution d’orientation a été adoptée pour le prochain mandat (2019-2023). De même, il a été procédé au vote du nouveau conseil syndical et de son exécutif.

·        Des débats riches et constructifs entre les participants

Le 24ème congrès du SGEN-CFDT de l’étranger a tenu toutes ses promesses avec des débats riches et constructifs entre les participants en poste en Algérie, en Allemagne, en Belgique, au Canada, en Égypte, aux Émirats arabes unis, en Espagne, en Grande-Bretagne, en Inde, au Liban, à Madagascar, au Maroc, au Pérou, en Roumanie et en Suède.

La CFDT-MAE présente au congrès

Franck Laval, permanent nantais et membre de la commission exécutive de la CFDT-MAE, représentait notre organisation syndicale. Son intervention devant les congressistes, de même que sa participation aux échanges lors de ces deux journées, ont été particulièrement appréciées des militants.

·        Les rapports d’activité et financier

La présentation du rapport d’activité et du rapport financier a été l’occasion de faire le point sur le travail accompli depuis quatre ans dans un environnement politique et budgétaire peu favorable. Le bilan en termes de syndicalisation et de représentativité est positif : le SGEN-CFDT a continué à progresser en nombre d’adhérents, en nombre de voix obtenues aux élections professionnelles et renforce sa présence dans les instances de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE).

Le SGEN-CFDT réalise son meilleur score aux élections professionnelles

Aux élections professionnelles du 6 décembre 2018, le SGEN-CFDT réalise son meilleur score à l’AEFE depuis la création de cet opérateur : il obtient 926 voix au comité technique contre 827 en 2014.Le SGEN-CFDT conforte ainsi sa troisième place au CT, avec 14,32% des suffrages exprimés, et sa deuxième place dans le second degré et parmi les personnels de direction. Le syndicat siège désormais au comité technique (CT) et au conseil d’administration (CA) de l’établissement public.

·        La nouvelle résolution d’orientation fixe un cap fort

La nouvelle résolution d’orientation fixe le cap pour les quatre prochaines années. Alors que les annonces liées à l’évolution du réseau des établissements français de l’étranger ne sauraient tarder, le SGEN-CFDT revendique que le réseau scolaire dispose des moyens humains et financiers nécessaires pour accueillir et faire réussir les élèves dans le cadre de ses missions de service public. Le syndicat agira pour améliorer les conditions de travail, de recrutement, de réintégration, de rémunération des personnels, en travaillant à l’instauration de règles plus justes afin de réduire les nombreuses inégalités constatées.

·        Une passation de relais à la tête du syndicat

Françoise Guyot et Alain Schneider – co-secrétaires généraux sortants qui ne se représentaient pas – passent ainsi le relais à Pascale Canova et Xavier Auger, nouvellement élus à la tête du syndicat. Frédéric Coste complète ce « ticket gagnant » en succédant à Anne-Marie Zini, en tant que trésorier.

Nous félicitons Pascale, Xavier et Frédéric pour cette belle élection en leur souhaitant tout le succès possible dans l’exercice de leurs mandats !

D’ores et déjà, nous réfléchissons à de possibles synergies dans les pays où il existe à la fois une section CFDT-MAE et une section SGEN-CFDT de l’étranger.

Thèmes : sgen

La CFDT soutient le mandat d’une médiatrice aux attributions renforcées – CTM des 5 et 6 juin 2019

6 juillet 2019

Au dernier CTM des 5 et 6 juin, notre organisation syndicale a rappelé son soutien à la présence d’une médiatrice ou d’un médiateur interne au MEAE, une institution que la CFDT-MAE a souhaité voir mise en place dès 2008.

Un positionnement et un cadre d’intervention clairs

La médiatrice du Département, Madame Caroline Dumas, a été nommée le 15 janvier 2019 pour une durée de 3 ans et est directement rattachée au Secrétaire général. La lettre de mission du Ministre précise le cadre juridique de ses interventions de médiation dite « libre » d’une part et de médiation préalable obligatoire d’autre part. La lettre souligne, par ailleurs, la nécessaire équité et le devoir de confidentialité et d’impartialité devant guider toute médiation et la recherche d’une solution consensuelle, satisfaisante et durable pour toutes les parties.

        La médiation dite « libre »

L’arrêté modifié du 4 septembre 2017 relatif au médiateur des affaires étrangères autorise le déclenchement d’une mission de médiation dite « libre » pour tout agent du Département et toute organisation syndicale souhaitant la résolution amiable de leurs différends avec l’administration relatifs aux relations de travail et au déroulement de carrière. Les agents concernés sont les agents de droit public (fonctionnaires et contractuels) et ceux de droit privé du réseau diplomatique et consulaire (recrutés locaux hors Instituts français et centres culturels binationaux).

Un périmètre qui exclut à ce stade les ADL du réseau culturel

En séance, la CFDT a regretté l’exclusion des collègues de droit local du réseau culturel et de coopération du champ de la médiation libre. En réponse, la médiatrice a indiqué que son périmètre d’intervention était actuellement limité aux seuls agents du Département sous plafond d’emplois mais a précisé qu’elle n’écartait pas systématiquement l’étude de leurs demandes, bien que leurs dossiers ne puissent être traités dans le cadre du dispositif réglementaire de médiation.

Une vingtaine de demandes sont parvenues à la médiatrice

Depuis la mi-janvier 2019, une vingtaine de demandes parvenues à la médiatrice ont abouti à l’ouverture d’un processus de médiation dite « libre ». Les dossiers de ces agents, de toutes catégories (A, B et C) et de tous statuts (titulaires, CCD et CDI), concernent des différends indemnitaires, de carrière ou de droits sociaux et de relations au travail.

        La médiation préalable obligatoire

Le décret n° 2018-101 du 16 février 2018, pris pour l’application du IV de l’article 5 de la loi n° 2016-1547 du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIème siècle, a pour objet la mise en œuvre de l’expérimentation d’une procédure appelée de « médiation préalable obligatoire » (MPO) avant la saisine du juge administratif, en particulier dans certains litiges de la fonction publique de l’Etat. Ce décret prévoit que la MPO est assurée par le médiateur des affaires étrangères pour les litiges concernant les agents publics du Département.

La médiation précontentieuse concerne tous les agents publics du MEAE

A titre expérimental, les recours contentieux susceptibles d’être présentés, jusqu’au 18 novembre 2020, par les fonctionnaires et agents contractuels de droit public du Ministère à l’encontre de décisions énumérées à l’article 1er du décret 2018-101 (décisions individuelles défavorables) doivent faire l’objet d’une médiation préalable.

Quelles sont les décisions individuelles défavorables concernées ?

Il s’agit de décisions administratives individuelles défavorables relatives notamment à la rémunération, au détachement, à la disponibilité, aux congés non rémunérés et au réemploi des agents contractuels, à la réintégration, au classement à la suite d’une promotion interne, à la formation professionnelle, aux mesures appropriées en faveur des travailleurs handicapés, à l’aménagement des conditions de travail pour certains fonctionnaires.

Bilan provisoire de la médiatrice (fiche de travail)

La médiatrice signale que deux tribunaux administratifs, celui de Paris et celui de Nantes ont, à ce stade, rejeté les deux requêtes déposées par deux agents du Ministère et ont demandé l’ouverture d’une médiation avant tout examen de ces dossiers. Le tribunal administratif de Paris a confirmé sa demande par une ordonnance qui désigne la médiatrice du Ministère pour assurer cette médiation préalable. Ces médiations doivent être menées dans un délai de trois mois et interrompent les délais de recours contentieux.

Par ailleurs, le Défenseur des droits vient de saisir le Département d’une demande de médiation.

La CFDT, qui réfléchissait à l’institution d’un médiateur depuis 2007, a favorablement accueilli le texte présenté en CTM en novembre 2015, et a constaté avec intérêt son meilleur ancrage en 2016. C’est dans le cadre du groupe de travail sur la prévention des risques psychosociaux qu’a été soulignée l’idée que les acteurs en matière de risques psychosociaux se rapprochent du Médiateur et la CFDT compte beaucoup sur une synergie en ce domaine. La saisine du Médiateur qui interrompt les délais de recours contentieux et de prescription est de nature à donner toute sa chance à la procédure de médiation sans que l’intéressé se situe sur une même séquence à la fois dans la conciliation et dans une optique contentieuse. La CFDT n’a eu de cesse, depuis le départ du premier titulaire du poste, de demander la nomination d’un successeur. Une médiatrice a été nommée en janvier 2019, avec un périmètre d’action élargi, puisque sa saisine est rendue obligatoire avant toute démarche contentieuse pour ce qui est de la plupart des décisions administratives individuelles défavorables.

Thèmes : CTM

La CFDT interpelle le DGM sur la situation des ADL français au Maroc – CTM des 5 et 6 juin 2019

30 juin 2019

Au dernier CTM des 5 et 6 juin, la CFDT a interpellé le Directeur général de la mondialisation, de la culture, de l’enseignement et du développement international sur les difficultés d’obtention d’un visa de travail pour les recrutés locaux français au Maroc. En effet, les collègues de droit local de l’institut français du Maroc (IFN) nous ont alertés sur les lourdes difficultés auxquelles ils sont confrontés sur place, et ceci en contradiction avec les propos rassurants tenus par la Direction générale de la mondialisation.

Difficultés d’obtention des titres de séjour pour les ADL français au Maroc

En effet, depuis 1 an et demi, la situation des ADL français du réseau culturel – mais aussi scolaire et consulaire – est effectivement très compliquée au Maroc, puisque l’obtention et le renouvellement des titres de séjour sont soumis désormais à l’obtention d’une autorisation locale d’embauche accordée sous la forme d’un visa apposé sur le contrat de travail.

Peu ou pas d’information pour les agents sur place

Sur place, les ADL n’ont toujours que très peu d’éléments concernant leurs cartes de séjour, et plusieurs agents qui ont écrit au Ministre et adressé leur courrier par email, n’ont obtenu aucune réponse jusqu’à présent.

Récemment et uniquement par oral, les agents ont été informés que les négociations avec le Ministère du Travail marocain étaient en bonne voie, que le gouvernement marocain acceptait de modifier certaines clauses du contrat de travail étranger (CTE) et qu’il restait un sixième article dans le CTE à rédiger pour que les agents de l’IFM puissent conserver le bénéfice de leur ancienneté et leurs droits acquis. Il a été indiqué aux agents qu’ils ne perdraient aucun avantage par rapport à leurs contrats actuels si l’ensemble du processus de négociation étaient mené à bien.

A l’issue de cette rencontre, l’IFM a demandé aux agents de leur fournir expressément (et par anticipation) des éléments pour la constitution de leurs demandes de CTE (CV, copies des diplômes, passeports, cartes de séjour, etc.)

La CFDT-MAE rappelle l’extrême urgence à agir à quelques semaines de la fin de la dérogation accordée par les autorités marocaines

A la mi-mai, les agents inquiets n’avaient toujours aucun élément concret, factuel ou écrit, auquel se rattacher. C’est une situation extrêmement inquiétante pour les agents, notamment ceux en CDI car le dit CTE est un CDD d’un an, renouvelable à la discrétion du ministère du travail marocain et assujetti à l’autorisation de l’ANAPEC, le pôle emploi local. Les recrutés locaux, un peu partout au Maroc, commencent à s’impatienter et craignent d’être mis au pied du mur en juillet, à devoir signer un document à la dernière minute sous peine de devoir quitter le Maroc (pour rappel l’échéance est prévue au 15 juillet 2019).

Tout dernièrement, le Ministère du travail marocain a effectivement fait une première proposition de texte qui n’a pas été acceptée pour une question de formulation selon nos collègues au Maroc. Apparemment, les négociations sont toujours en cours…

En séance, la CFDT n’a pas obtenu de réponse claire de la DGM sur la situation précaire et angoissante que vivent les collègues RL au Maroc (plusieurs RL ont d’ailleurs déjà démissionné). Notre organisation continuera à porter ce dossier devant l’administration tant qu’une solution pérenne et satisfaisante n’aura pas été trouvée pour l’ensemble des agents concernés.

Thèmes : ADL, CTM, maroc

L’harmonisation des plans de santé au Brésil est un sujet prioritaire pour la CFDT – CTM des 5 et 6 juin 2019

21 juin 2019

Au dernier CTM des 5 et 6 juin, la CFDT est intervenue pour la poursuite de l’harmonisation de la contribution du Département aux plans de santé de tous nos postes au Brésil.

Des plans de santé différents entre Brasilia et les postes consulaires

Ces plans de santé, indispensables à nos collègues recrutés locaux compte tenu du faible niveau de soin offert par l’Etat Brésilien, ont été négociés collectivement pour l’ambassade à Brasilia, et individuellement pour les agents des consulats généraux au Brésil (Rio de Janeiro, Sao Paulo et Recife). En 2012, une tentative d’harmonisation pour basculer tous les agents des consulats généraux sur un plan de santé collectif n’a pu aboutir.

Alerte des représentants CFDT au Brésil

Depuis de nombreuses années, les agents de droit local du Brésil ont tiré la sonnette d’alarme sur leurs difficultés à faire face aux augmentations successives des plans de santé. En effet, les cotisations, réévaluées annuellement par les compagnies d’assurance, sont en constantes hausses et l’augmentation varie entre 79 et 82% pour la période 2013 – 2018.

Jusqu’à présent, la contribution du Département s’élevait à 787 réaux brésiliens par mois pour les agents en poste à Brasilia, alors que pour les autres postes elle s’élevait à 456 réaux.

Alertée par ses élus, la CFDT-MAE a écrit au sous-directeur des personnels contractuels (RH3) afin de relayer les revendications des collègues sur place.

La CFDT-MAE obtient une réelle avancée dès 2019

En réponse à son courrier, la CFDT-MAE obtient une réponse positive de l’administration en faveur d’une meilleure prise en charge de la couverture santé des agents de droit local des consulats généraux au Brésil.

Nous saluons la décision de la DRH, en particulier celle de la sous-direction RH3, pour l’effort consenti en 2019 de réduction de l’écart entre les prises en charge de l’ambassade et des autres postes à hauteur de 31,60%, ce qui représente une réelle avancée pour les collègues de Rio de Janeiro, Sao Paulo et Recife.

Un premier pas important qui doit être poursuivi

Pour la CFDT-MAE, Il s’agit d’un premier pas important vers l’harmonisation de la contribution du Département aux plans de santé des agents ADL au Brésil et il faut bien sûr que le réajustement se poursuive afin d’atteindre un niveau semblable de remboursement entre tous les recrutés locaux. C’est un sujet prioritaire que la CFDT-MAE, ses élus locaux et les agents sur place continueront à suivre avec beaucoup d’attention.

Thèmes : CTM

La CFDT vote pour la dématérialisation des bulletins de paye – CTM des 5 et 6 juin 2019

14 juin 2019

Au dernier CTM des 5 et 6 juin, la CFDT a voté en faveur du projet d’arrêté ministériel de mise en place et de conservation, sur support électronique, des bulletins de paye des agents du Département. Ce projet porte application, pour le MEAE, du Décret n° 2016-1073 du 3 août 2016.

La CFDT-MAE n’y voit que des avantages

En effet, la CFDT-MAE n’y voit que des avantages en termes :

– d’accessibilité pour les agents aux bulletins de paye ;

– de réduction des coûts.

Fin des mises sous pli des bulletins « papier » par le CSRH

Cela signifie également la fin des mises sous pli des bulletins « papier » par les collègues du CSRH.

Qui est concerné et quand ?

L’ensemble des personnels (fonctionnaires, agents contractuels de droit public et volontaires civils internationaux) dont la paye est assurée par le Département et imputée sur un programme budgétaire du Ministère.

Le MEAE mettra ce nouveau service à la disposition des agents à partir du mois d’août 2019 (paye de juillet).

Accessibilité et durée de conservation

Chaque début de mois, les agents seront informés par courriel de la mise à disposition de leur bulletin de paie du mois précédent. Les agents devront se connecter sur le site de l’ENSAP (Espace Numérique Sécurisé des Agents Publics) de la direction générale des finances publiques (DGFIP) pour consulter et télécharger et/ou imprimer leur bulletin de paie, en fonction de leurs besoins.

La conservation des bulletins de paye numériques par la DGFIP est prévue jusqu’à 5 années au-delà du départ en retraite.

Fin des bulletins « papier » prévue en 2020

La transmission des bulletins de paie au format numérique a vocation à totalement remplacer la transmission des bulletins de paie «  papier ». Ces derniers cesseront d’être adressés aux agents à compter du 1er février 2020 (paie du mois de janvier 2020) et le dernier bulletin transmis sous la forme papier sera celui du mois de décembre 2019.

La CFDT-MAE recrute à Paris et à Nantes ! – 24 mai 2019

24 mai 2019

Le syndicat CFDT-MAE prépare la relève de plusieurs de ses permanents à Paris et à Nantes lors du mouvement de l’été prochain.

Les tâches confiées aux permanents sont variées et peuvent notamment concerner :

– le suivi de dossiers revendicatifs (rémunération, temps de travail, évaluation, formation, santé et sécurité, égalité professionnelle, situation de handicap, affectation et expatriation, emplois et réseaux à l’étranger, réforme « AP 2022 » et « transformation » de la fonction publique etc…) ;

– la participation aux instances de dialogue social formelles (CTM, CTAC, CHSCT) et informelles (réunions de travail avec la DRH) ;

– la participation aux réunions dédiées à l’action sociale du MEAE (Comité d’Action Sociale et Association Des Œuvres Sociales du MEAE).

– l’accueil des adhérents et des agents (à la permanence nantaise Breil 4 ou sur les sites parisiens des Invalides et de Convention) ;

– la communication (administration du site Web, ligne éditoriale et rédaction de contenus) ;

– l’organisation administrative du syndicat (préparation et suivi des instances du syndicat, gestion des adhérents).

Conditions pour postuler : être fonctionnaire titulaire ou agent contractuel en CDI et être adhérent CFDT à jour de cotisation au moment du dépôt de la candidature.

Les permanents syndicaux bénéficient d’une décharge d’activité de service (DAS) et leurs droits à avancement et à rémunération sont maintenus :

– les agents déjà en centrale conservent les primes mensuelles du dernier poste occupé et ils perçoivent le complément indemnitaire (prime dite « de juin » de « rendement » ou de « modulation ») du niveau moyen de la catégorie à laquelle ils appartiennent (A, B ou C) ;

– les agents qui rentrent de poste percoivent les primes mensuelles du taux de base de leur grade et échelon et le complément indemnitaire est celui du niveau moyen de leur catégorie.

Si vous souhaitez défendre vos convictions, élargir le champ de vos compétences et de vos connaissances, si vous aimez travailler en autonomie tout en participant à un projet collectif, n’hésitez pas à nous rejoindre, quel que soit votre grade ! Envoyez vos candidatures ou vos demandes d’information à l’adresse suivante : cfdt.mae@diplomatie.gouv.fr

Thèmes : Emploi, Nantes, paris, recrutement, Section Nantes, Section Paris

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