Le sous-directeur de la politique des ressources humaines a rencontré de façon informelle les organisations syndicales à Nantes le 12 octobre dernier. La CFDT-MAE, représentée par Wilfrid ROUYER, Stéphane BASSE et Franck LAVAL, en a profité pour faire passer plusieurs messages, nés de constats nantais, mais concernant finalement l’ensemble du Ministère :
– présenter notre équipe nantaise et les problématiques sur lesquelles nous travaillons et/ou qui préoccupent particulièrement nos collègues ligériens : expatriation/impatriation, avenir des personnels des catégories C et B, les plus représentés ici, etc.
– signaler que nous sommes vigilants sur le sort des agents affectés ou mis à disposition du MININT/Sous-direction des visas (SDV) et/ou de l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger (AEFE) : questions de promotion, d’accès à la formation et possibilité de départ anticipé dans le cadre des transparences complémentaires, actuellement systématiquement refusées à l’AEFE ;
– insister sur la nécessité de développement du bassin d’emploi « MAEDI nantais », pour tenir compte notamment du problème du logement à Paris et suggérer que des services de la DSI, de la DAF ou de la DFAE soient décentralisés. Lors de la venue à Nantes du Secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l’étranger, M. Matthias FEKL, la Mairie avait précisé qu’elle était prête à favoriser la venue et l’accueil d’autres services du Département ;
– proposer d’élargir les postes offerts à des agents de catégorie B à l’étranger en les affectant sur des postes de secrétaire général des Instituts Français et découpler les fonctions consulaires et SCG là où elle ne le sont pas et où notre enquête sur les SCH a démontré qu’il y a une réelle pression sur les triples casquettes (entre 15 et 20 postes) ; ne pas s’interdire une réflexion globale sur la cartographie des B entre centrale et étranger…
– transmettre ses inquiétudes sur les postes de présence diplomatique (PPD) en évoquant la politique inquiétante de suppression de postes d’agents de catégorie B remplacés par des agents de catégorie C et du transfert des activités consulaires sur les postes satellites sans création de nouveaux postes.
Cette réunion s’est déroulée dans une atmosphère ouverte à défaut d’être réellement opérationnelle ; elle a permis des échanges détaillés sur l’ensemble des sujets, qui demanderont à être suivis ;
Un chiffre, en conclusion et pour remettre en cause avec le sourire une idée reçue : le sous-directeur nous a indiqué que depuis l’an dernier le turn-over « centrale – étranger » des agents de catégorie C était… plus important à Nantes qu’à Paris : la « bernique » traditionnelle changerait-elle donc d’habitat naturel ?