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La CFDT-MAE saisit les 12 sénatrices et sénateurs de l’étranger pour s’opposer à l’amendement « Delahaye »

26 novembre 2025

Comme elle s’y était engagée, la CFDT-MAE a saisi les 12 Sénatrices et Sénateurs, élus des Français établis hors de France, pour porter à leur connaissance les plus vives inquiétudes exprimées par l’ensemble des agents de droit public du MEAE, expatriés ou affectés en France, à la suite du dépôt par le sénateur Vincent Delahaye, dans le cadre du projet de loi de finances 2026, d’un nouvel amendement visant à fiscaliser l’indemnité de résidence à l’étranger (IRE).

Dans son courrier daté du 26 novembre et transmis aux élus de la République, la CFDT-MAE invite les parlementaires à s’opposer à cet amendement – qui méconnaît la finalité même de l’IRE et nie les conditions particulières d’exercice des métiers, les conditions de vie et de travail et les charges supplémentaires liées aux fonctions des agents affectés à l’étranger – et à maintenir le juste principe d’exonération fiscale de l’indemnité de résidence à l’étranger.

Thèmes : Expatriation, Fiscalité, imposition, Indemnité de résidence, IRE

Nouvelle menace de fiscalisation des IRE au Sénat : la CFDT-MAE est pleinement mobilisée pour faire barrage à cet amendement !

26 novembre 2025

Le sénateur Vincent Delahaye a de nouveau déposé au Sénat un amendement dans le cadre du projet de loi de finances pour 2026 (PLF) – peu modifié par rapport au précédent – qui vise à supprimer progressivement, sur 3 ans, l’exonération d’impôt sur le revenu de l’indemnité de résidence (IRE) allouée aux fonctionnaires civils et militaires en service à l’étranger.

La nouveauté réside dans la possibilité de déduire « sans limite » « les frais et charges » supportés par les agents, sur présentation de justificatifs. Cet amendement, présenté comme une mesure de transparence et de justice fiscales, repose sur une vision erronée de l’IRE et une méconnaissance totale des conditions d’expatriation des agents.

  • Un nouvel amendement qui vise à l’imposition de l’IRE

Cet amendement reprend les orientations déjà présentées dans le précédent amendement de 2024 et les complète, cette année, par l’introduction d’un mécanisme de « déductibilité illimitée » des frais réels sur justificatifs. Il prévoit de fiscaliser progressivement l’indemnité de résidence à l’étranger (IRE) de la manière suivante :

  • 34% pour les revenus 2025,
  • 67% pour les revenus 2026,
  • 100% à partir des revenus 2027.

Concrètement, cela signifie que les collègues déjà en poste à l’étranger se verront imposés d’un tiers sur les IRE perçues en 2025 !

L’an dernier, lors de nos échanges en réaction à son premier amendement, le sénateur Delahaye avait expliqué vouloir « corriger une iniquité de traitement » et évoquait déjà la possibilité de tenir compte de frais réels tels que le logement, la mutuelle ou la sécurité. Le nouvel amendement présenté ce 24 novembre s’inscrit clairement dans la continuité de cette logique. Et tout en prétendant corriger un dispositif, il introduit davantage de complexité que de justice, jusqu’à fragiliser même l’efficacité de la présence française à l’étranger.

Pour la CFDT-MAE, cette nouvelle attaque contre les agents du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères est parfaitement intolérable et cet amendement, qui méconnaît la finalité même de l’IRE, fait l’impasse sur les réalités des conditions d’expatriation des agents et de leurs familles (perte du salaire du conjoint…).

  • L’IRE : une compensation forfaitaire, pas un supplément de salaire

Dans ce contexte, il est nécessaire de revenir à la nature même de l’IRE telle que définie par les textes. Selon le décret du 28 mars 1967, l’indemnité de résidence à l’étranger est destinée à compenser forfaitairement les charges liées aux fonctions exercées, aux conditions d’exercice de ces fonctions et aux conditions locales d’existence. Elle ne vise donc pas uniquement à couvrir des dépenses identifiables et facturables, mais englobe un ensemble de sujétions et de contraintes spécifiques au service de l’État à l’étranger. Ces sujétions et contraintes relèvent de l’exposition à des environnements parfois instables ou dégradés, de la pression sécuritaire, de la disponibilité accrue, de l’éloignement familial, des conditions d’existence dégradées, d’infrastructures limitées ou inexistantes, de l’exposition de la famille, du climat, de la pollution et des risques sanitaires, de l’isolement, des exigences propres à la représentation de l’État…

Ces éléments, qui font partie intégrante des missions exercées par les agents du réseau diplomatique, consulaire et culturel, ne sont pas un revenu, mais la compensation d’une contrainte imposée par l’État. Ils ne peuvent ni être mesurés, ni être documentés par des justificatifs, et ne sauraient être réduits à un traitement fiscal s’appuyant sur des reçus ou des factures. L’IRE a précisément été conçue comme une indemnité forfaitaire car la réalité de nos métiers ne peut pas être appréhendée par un système de remboursement de dépenses, surtout dans un réseau mondial où les conditions administratives locales varient profondément.

  • Une réforme qui créerait davantage d’opacité

Remplacer la logique forfaitaire de l’IRE par un système imposé avec déductions illimitées reviendrait à instaurer une véritable « usine à gaz » fiscale :
• multiplication des justificatifs ;
• risques de contentieux ;
• disparités de traitement entre agents selon leur capacité à documenter leurs dépenses ;
• traduction des documents ;
• variations de change.

C’est pourquoi le dispositif proposé dans l’amendement, fondé sur la déductibilité de frais réels, apparaît inadapté et, dans de nombreux cas, inapplicable. Une grande partie des pays dans lesquels nos collègues exercent ne disposent pas de systèmes de facturation normalisés ; les dépenses courantes s’effectuent en liquide ; les prestataires ne sont pas fiscalisés ; les documents sont rédigés dans des langues locales et ne répondent à aucun standard vérifiable. Dans ces situations, même des frais réels et bien engagés ne pourraient pas être démontrés de manière satisfaisante, ce qui conduirait inévitablement à des impositions injustes.

Un tel dispositif introduirait en outre une inégalité profonde entre agents selon leur pays de résidence. Deux collègues confrontés à des conditions identiques pourraient être traités différemment au simple motif que l’un exerce dans un pays où la facturation est normalisée et l’autre dans un environnement où elle ne l’est pas. Une telle situation serait difficilement compatible avec l’égalité de traitement qui doit prévaloir entre agents de l’État.

Enfin, ce système ferait peser une charge administrative et juridique très lourde, tant pour les agents que pour l’administration fiscale, qui se verraient confrontés à des centaines de justificatifs en langues étrangères, hétérogènes, non vérifiables, parfois manuscrits, et émanant de structures économiques informelles. La multiplication potentielle des litiges n’est pas à négliger.

  • Un risque réel pour l’attractivité des postes à l’étranger

En réduisant fortement, après impôt, l’indemnité de résidence servie dans certains pays particulièrement difficiles et dangereux et/ou excessivement chers, l’amendement pourrait fragiliser la capacité de la France à envoyer ses diplomates et ses personnels dans des postes où les conditions de vie et de travail restent peu attractives et même, dans certains cas, dissuasives.

  • Plus que jamais, la CFDT-MAE est pleinement mobilisée

Dès la publication de cet amendement, la CFDT-MAE s’est mobilisée pour alerter les administrations et a saisi les parlementaires comme la Sénatrice Olivia Richard et le Sénateur Olivier Cadic, représentant les Français établis hors de France.

Nous avons également présenté à nos relais d’influence une analyse argumentée des risques opérationnels et juridiques que présenterait une telle réforme. Ce travail se poursuit actuellement afin que les spécificités du service public à l’étranger soient pleinement prises en compte dans les discussions parlementaires.

Par ailleurs, nous avons alerté les autorités en amont du comité social d’administration ministériel (CSAM) qui se tiendra les 11 et 12 décembre prochain.

Nous continuerons à suivre attentivement l’évolution de ce texte, qui nie les conditions particulières d’exercice de nos métiers, les conditions de vie et de travail et les charges supplémentaires liées à nos fonctions à l’étranger, et vous informerons à chaque étape. Notre objectif est clair : préserver un dispositif indispensable au fonctionnement du réseau de l’État à l’étranger et éviter une réforme inéquitable, impraticable et contraire à la philosophie même de l’IRE.

Thèmes : Conditions d'expatriation, expatriation familiale, Fiscalité, imposition, Indemnité de résidence, IRE, Rémunération

La CFDT-MAE publie son « violentomètre » pour une meilleure prise de conscience des agent(e)s de situations de violences sexistes et sexuelles vécues au sein du Ministère

25 novembre 2025

A occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, la CFDT-MAE vous propose de prendre connaissance de son violentomètre, fruit d’un travail collectif de nos expertes et experts en violences sexistes et sexuelles au travail (VSST), destiné à une meilleure prise de conscience des agentes et des agents de situations de VSST vécues au sein du Département.

  • Avez-vous déjà subi ou été témoin de situations de VSST au travail  ?
  • Comment qualifieriez-vous vous ces faits ?

* * *

Les permanents de la CFDT-MAE sont à votre disposition pour accueillir et recueillir vos témoignages et vous accompagner si vous estimez vous trouver dans une des situations de violences sexistes et sexuelles au travail.

Agissons maintenant et changeons les choses !

Thèmes : Violence au travail, violence sexiste, VSST

Mesures de simplication au CSRH : quelles conséquences sur les conditions de travail des agents ? – CSAC du 05/11/2025

24 novembre 2025

Lors de la réunion du CSAC, le 5 novembre dernier, l’experte de la CFDT-MAE est intervenue sur les conséquences des nombreuses mesures de transformation et de modernisation mises en œuvre par le CSRH et l’impact des nouvelles procédures de simplification sur les agents de ce service, notamment en ce qui concerne leur charge de travail.

  • Une dynamique positive qui doit être inclusive et reposer sur la réalité du terrain

Tout en constatant la dynamique d’évolution positive engagée par l’administration, la CFDT-MAE rappelle que la réussite de la modernisation repose d’abord sur la réalité du terrain, la participation des agents à chaque étape et la préservation de leur bien-être. Ainsi, pour notre organisation, l’objectif recherché doit pouvoir se décliner en trois items qui demeurent avant tout : la simplification des procédures, la sécurisation des pratiques et la valorisation du travail des gestionnaires.

  • L’évolution des procédures et de la charge de travail des gestionnaires et des encadrants du CSRH

Ainsi, la CFDT-MAE a d’ores et déjà donné rendez-vous à l’administration, le 3 décembre prochain, lors de la réunion de la formation spécialisée du site de Nantes (FS-N), pour établir le bilan des changements induits par la modernisation des outils de travail et son impact sur les conditions de travail des gestionnaires et des encadrants du Centre de Services des Ressources Humaines.

  • La CFDT-MAE salue la création d’un pôle juridique du CSRH

En séance, la CFDT-MAE, comme elle avait déjà eu l’occasion de l’exprimer lors du CSAC de mars dernier, se déclare satisfaite de la création d’un poste de chargée de mission juridique et du périmètre d’activité de la nouvelle mission juridique du CSRH qui permet de ne faire appel au bureau de la réglementation, de l’appui juridique et du télétravail de la Direction des ressources humaines que dans les cas les plus complexes.

En effet, la CFDT-MAE considère que la mise en place d’un pôle juridique de premier niveau au CSRH a engendré un appui juridique plus étoffé tout en réduisant le risque de contentieux. Ainsi, cette expertise renforcée constitue désormais une aide précieuse pour les gestionnaires et apporte une sécurité supplémentaire pour les services de l’administration comme pour les agents du MEAE.

Notre experte pose en séance les questions suivantes :

  • Quelle est la répartition des compétences et des périmètres d’intervention au CSRH entre le pôle juridique et le secteur transversal sur les questions juridiques et réglementaires ?
  • Quel est le circuit de consultation et de validation des réponses juridiques entre le CSRH et la DRH et la sous-direction des affaires juridiques internes (SAJI) ?
  • Comment s’organise concrètement le fonctionnement de la veille RH, un atout précieux pour la CFDT-MAE dont les informations recueillies doivent être systématiquement communiquées aux gestionnaires ?
  • Quels sont les bénéfices et le mode opératoire du sondage trimestriel proposé aux agents ?
  • Enfin, l’audit réalisé et la feuille de route ont-ils été diffusés et présentés aux gestionnaires du Centre ? Car pour la CFDT-MAE, un audit ne fait sens que s’il est partagé, discuté et débattu et suivi d’un plan d’action concerté.

Améliorer les conditions de travail et l’efficacité collective

La CFDT-MAE considère que l’amélioration des conditions de travail et de l’efficacité collective passe par la nécessaire prise en compte des retours d’expérience des gestionnaires du CSRH effectuée dans le cadre d’un suivi rigoureux et régulier.

Ainsi, la CFDT-MAE estime que la nouvelle charte d’engagement éthique et de bonne utilisation des outils RH doit avoir pour vocation d’être un outil d’accompagnement et de prévention au service des agents et non pas constituer un dispositif de contrôle des personnels. S’agissant du guide interne de prévention et de traitement des conflits, notre organisation estime que ce document opérationnel et de référence constitue une aide bienvenue pour la gestion des situations sensibles.

  • La fusion des chaînes de paye entre la Centrale et l’étranger

Enfin, la fusion des chaînes de paie entre l’administration centrale et l’étranger est à l’ordre du jour de la prochaine convention CSRH-DSFIPE (pour la période allant jusqu’à fin 2028). Cette réorganisation supposera un élargissement des compétences des gestionnaires et entraînera de fait un impact sur l’organisation et les méthodes de travail des collègues.

* * *

Dans un contexte où la gestion nouvelle de la protection sociale complémentaire (PSC) par le CSRH, malgré le redéploiement interne d’effectifs, va encore accentuer la charge de travail de ce service déjà très fortement mobilisé, la CFDT-MAE veillera à ce que les mesures de simplification, présentées comme un progrès pour les agents, le soient également pour les gestionnaires, les supérieurs hiérarchiques directs ainsi que les responsables du Centre.

Recrutement par détachement au titre du handicap : la CFDT-MAE se félicite d’avoir été entendue par l’administration !

21 novembre 2025

La CFDT-MAE se félicite que l’administration ait entendu sa demande d’augmenter le nombre de places offertes, cette année, pour la procédure de « promotion-détachement » réservée aux collègues en situation de handicap.

Un dispositif innovant salué par la CFDT-MAE

Ce dispositif a été mis en place à titre expérimental en 2022, initialement pour une durée de trois ans. La CFDT-MAE avait immédiatement salué cette procédure innovante et porteuse d’espoir, qui permet aux collègues en situation de handicap d’être acteurs de leur parcours professionnel et constitue, pour nombre d’entre eux, la seule manière de voir leur carrière progresser.

Un nombre de places offertes jugé insuffisant par la CFDT-MAE

C’est ainsi que traditionnellement, chaque année, une place en catégorie A et deux places en catégorie B étaient offertes pour le recrutement d’agents en situation de handicap par la voie du détachement. La CFDT-MAE, lors d’instances de dialogue social formelles et des groupes de travail avec la DRH, n’avait pas manqué de relever que le nombre de places offertes était insuffisants.

Une prise de position forte de notre organisation syndicale

En décembre 2024, à l’occasion de la tenue du comité social d’administration ministériel, la CFDT-MAE s’était exprimée avec force devant nos autorités (extrait) :

« La CFDT-MAE souhaiterait cependant clarifier le dispositif [de recrutement au titre du handicap par la voie du détachement] et ses modalités de mise en œuvre en toute transparence :

  • sur le choix des membres de la Commission chargée d’évaluer l’aptitude des candidats (art 6 du Décret) ;
  • sur la mise en place d’un accompagnement des agents candidats : une aide à la préparation de leurs dossiers RAEP et oraux blancs (aide en ligne comme il existe actuellement pour l’examen professionnel de secrétaire de chancellerie de classe supérieure ou exceptionnelle par exemple).

Ensuite, la CFDT-MAE aimerait proposer que l’administration associe les organisations syndicales à une réflexion sur la répartition du nombre de postes offerts chaque année via la voie classique de recrutement au titre du handicap (pour les candidats externes) et la voie du détachement (pour les agents déjà fonctionnaires et en interne). Il nous semble en effet qu’en termes de ratio des détachements / recrutements au titre du handicap, il serait préférable de valoriser les compétences de nos propres agents, qui sont déjà fonctionnaires au ministère, déjà formés, déjà expérimentés. »

La CFDT-MAE se réjouit du nombre de places porté à 5 en 2026 !

A la suite de notre demande portée au sein de la plus haute instance de dialogue social, il sera proposé en 2026, pour la première fois au Ministère, deux places en catégorie A et trois places en catégorie B ! La CFDT-MAE se réjouit de cette avancée notable pour les collègues en situation de handicap qui souhaitent voir leur carrière progresser et se voient ouvrir de nouvelles perspectives en changeant de corps et de catégorie.

* * *

La CFDT-MAE remercie la Task-force « Égalité professionnelle, Inclusion et Diversité » d’avoir répondu favorablement à sa revendication qui bénéficiera à l’ensemble de nos collègues en situation de handicap. Avec ce type d’avancées, modestes mais concrètes, la Direction des ressources humaines montre enfin toute l’importance qu’elle attache à la question du handicap !

Thèmes : CSAM, Dialogue social, Handicap, recrutement, secrétaire de chancellerie, secrétaire des Affaires étrangères

La CFDT-MAE refuse de cautionner une pratique du télétravail au rabais au sein du Département – CSAC du 05/11/2025

18 novembre 2025

A l’occasion du comité social d’administration centrale du 5 novembre dernier, l’experte de la CFDT-MAE est intervenue en séance sur l’organisation et la qualité de vie au travail, en particulier sur le dossier structurant du télétravail.

Une note de travail qui soulève bien des questions

En introduction, après avoir remercié l’administration pour la note de travail transmise aux organisations syndicales, notre experte a tenu à préciser, premièrement, que les données fournies ne répondaient pas à toutes nos questions et que, deuxièmement, les remontées du terrain dont nous faisaient part les agents n’allaient pas toujours dans le sens des informations présentées dans le document de séance.

  • Absence de la mention du caractère « télétravaillable » des fonctions dans les fiches de poste

La note du dossier précise que l’applicatif « PREVOIRH » ne permet pas « à ce stade » d’effectuer un suivi fiabilisé des fiches de poste qui comportent une mention du caractère télétravaillable ou pas des fonctions à exercer. Or, la CFDT-MAE réclame la mise en place de cette mesure, depuis plusieurs années, et cette demande est d’ailleurs inscrite au tableau de suivi des propositions du CSAC.

Mais où se situe le blocage ?

En séance, notre experte s’enquiert de la nature de ce blocage et interroge sur la raison pour laquelle cette mesure n’est pas encore mise en place. Puis, relevant que l’administration a écrit que « ce point est néanmoins intégré dans les réflexions sur les prochaines évolutions techniques de l’application », elle souhaite connaitre avec précision le calendrier de ces réflexions, les évolutions techniques envisagées et demande des réponses concrètes pour la mise en œuvre effective de cette mention.

Elle souligne par ailleurs que les agents représentés par la CFDT-MAE ont le sentiment que l’administration procrastine et freine des quatre fers pour ne pas avancer sur cette revendication légitime. Elle conclut ce point en observant que si cette demande a bien été, à nouveau, abordée en début de séance ; la même réponse floue et d’attente qui a été apportée par l’administration, de surcroît déjà entendue lors de CSAC précédents, peine à convaincre.

  • La remise en cause du télétravail au Département

Il nous revient que dans des services au nombre croissant, on observe une tendance perceptible des encadrants, ces derniers mois, à vouloir limiter le nombre de journées de télétravail accordées aux agents. Si cela peut aisément se comprendre dans des situations exceptionnelles ou pour des durées limitées dans le temps, la généralisation de cette pratique est néanmoins préoccupante.

Des pratiques préoccupantes

Concrètement, cette remise en cause peut revêtir plusieurs formes telles que le refus systématique, opposé à tous les agents, d’accorder une journée particulière de la semaine en télétravail ou bien la diminution, d’une année sur l’autre, de deux à un jour de télétravail acceptés par semaine ou bien encore la non prise en compte de l’ancienneté et de l’expérience d’un agent et de sa situation personnelle et familiale (exemple : proche aidant) dans la décision de lui octroyer un, deux ou trois jours de télétravail par semaine.

Par ailleurs, il est utile de rappeler que, dans le cadre du télétravail flottant, l’autorisation générale de télétravail ne signifie pas pour autant que toutes les demandes de journée de télétravail seront forcément validées par le chef de service qui, comme cela a été observé dans certains cas, essayera de dissuader les agents de les poser. Dans la même veine, on nous rapporte un nombre croissant de journées fixes de télétravail qui seraient annulées sans qu’elles ne puissent être compensées par une autre journée de télétravail. Il nous revient également que dans certains services, « un délai de carence » est imposé d’office avant d’examiner les demandes de télétravail présentées par les agents. De plus, cette ancienneté minimale exigée dans le service, lorsqu’elle est supérieure à un an, peut être considérée comme abusive.

L’absence d’une véritable formation de l’encadrement à la gestion du télétravail demeure un problème

Notre organisation a eu l’occasion d’évoquer le point lorsque nous avons discuté de formation : l’absence d’une véritable formation de l’encadrement à la gestion du télétravail, disposition nouvelle et innovante, demeure un problème. Et cette situation dommageable impacte non seulement la qualité de vie au travail des agents mais concerne également l’efficacité de l’action publique. On nous rapporte ainsi que certains encadrants non formés n’osent parfois pas déranger leurs collaborateurs en télétravail, sur leurs heures de service, alors qu’ils sont tout à fait en droit de le faire. Il y a donc là aussi toute une nouvelle culture à promouvoir.

Faciliter la pratique du télétravail au MEAE

On rappellera enfin, dans la même perspective, que dans son plan pour la transition énergétique, la DNUM prévoit une politique de dotation des agents et le lancement de travaux de modernisation des systèmes de visioconférence afin de faciliter le télétravail. La CFDT-MAE souhaiterait donc que chaque service au Département joue le jeu pour que cette modalité de travail, dont la pratique bénéficie autant au Département qu’aux agents, puisse réaliser tout son potentiel.

En réponse, l’administration a semblé réservée sur la possibilité de faire porter la mention « télétravaillable ou non » dans les fiches de postes. Intervenant en séance, le Sous-directeur de la stratégie RH a souligné que la DRH, comme elle s’y était engagée, n’avait pas procrastiné pour examiner cette question. Toutefois, il a mis en avant la difficulté à déterminer avec précision, pour l’ensemble des postes, la quotité des fonctions télétravaillables ou pas.

S’agissant du constat de l’absence de formation des encadrants du Département à la pratique du télétravail, relevé par la CFDT-MAE, l’administration a répondu que la Direction des ressources humaines avait prévu de diffuser un guide des bonnes pratiques à destination des managers.

Thèmes : CSAC, Dialogue social, Formation, Management, Télétravail

Les collègues en position normale d’activité (PNA) ne doivent pas faire l’objet de discriminations ! CSAC du 05/11/2025

18 novembre 2025

La CFDT-MAE vous invite à prendre connaissance de l’intervention de son experte, au comité social d’administration centrale (CSAC) du 5 novembre 2025, sur la situation particulière des agents en position normale d’activité (PNA) au ministère de l’Intérieur.

En effet, plusieurs collègues affectés à la Direction générale des Étrangers en France (DGEF), nous ont alertés sur les discriminations dont ils font l’objet dans le cadre de leur parcours professionnel.

  • Une méconnaissance de la spécificité du parcours professionnel des agents du Département

Les agents en PNA nous ont tous fait part de la méconnaissance et/ou du manque de prise en compte – par la hiérarchie de leur ministère d’accueil – de la spécificité de leur parcours professionnel en tant qu’agents du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

La CFDT-MAE demande au Département d’entamer un dialogue étroit et pérenne avec le ministère de l’Intérieur afin que cesse ces agissements à l’encontre de nos collègues.

  • Trois difficultés principales ont ainsi pu être identifiées 

1/ l’extrême difficulté pour les agents en PNA de pouvoir postuler à des missions de renfort (un seul départ a été possible en 2024 d’une agente de catégorie B à Tunis, après plusieurs mois de négociation) ;

2/ la quasi-impossibilité pour les agents du MEAE de se porter bénévoles pour participer à la réponse téléphonique du Centre de crise et de soutien (CDCS). Ainsi, faisant suite aux demandes exprimées par plusieurs collègues, un courriel a été envoyé aux agents de la sous-direction des visas (SDV) expliquant que : « Sur le plan administratif, les agents du MEAE affectés à la SDV étant rémunérés sur le budget du ministère de l’intérieur, il est difficilement possible d’être affecté temporairement et ponctuellement au sein de la cellule de crise du MEAE en plus de leur activité principale pour le M.INT. ». Et bien que ce sujet ne soit plus d’actualité, lors de l’opération « Consulat olympique » à Nantes, toutes les candidatures (sauf une) des agents du bureau du contentieux de la sous-direction des visas ont été refusées ;

3/ le manque de souplesse en matière d’affectation concernant les durées de type 2+2 à l’administration centrale et les départs en poste. En effet, les agents en PNA ont le sentiment qu’il leur est plus difficile de pouvoir accéder aux mêmes possibilités d’affectation que leurs collègues travaillant au MEAE, leur hiérarchie étant moins encline à les laisser partir car leurs postes, généralement peu attractifs, ont du mal à être pourvus.

* * *

La CFDT-MAE estime que les postes de travail en PNA gagneraient en attractivité si les agents du MEAE, qui y sont affectés, bénéficiaient des mêmes possibilités, dans le cadre de leur parcours professionnel, que leurs collègues travaillant au sein du MEAE : à savoir pouvoir effectuer des missions de renfort, des missions de bénévolat au CDCS et candidater aux postes à l’étranger de la Transparence complémentaire.

Thèmes : Affectations, CSAC, Dialogue social, PNA

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Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

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