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Service France Consulaire : la CFDT-MAE obtient que les agents ne fassent plus l’avance des frais de taxi tard le soir !

3 décembre 2025

A la suite de l’intervention de l’experte de la CFDT-MAE, ce 3 décembre 2025, en séance de la formation spécialisée du site de Nantes présidée par le DGAN, notre syndicat obtient que les agents du service France Consulaire ne fassent plus l’avance de frais de taxi, pour rentrer chez eux, lorsqu’ils finissent tard le soir après 22h00.

En effet, jusqu’à présent, les agents de ce service devaient avancer les frais de taxi, à leur charge, alors même qu’ils sont régulièrement amenés à travailler plusieurs fois par mois en horaire décalé et que les taxis coûtent plus cher, que cela soit tard le soir ou le matin très tôt, et sans même tenir compte des démarches administratives que les agents devaient effectuer par la suite afin de se faire rembourser.

Ainsi, à partir du 1er janvier 2026, ce ne sera plus le cas et les collègues de France Consulaire disposeront désormais d’un code leur permettant de ne plus devoir avancer eux-même les frais de taxi puisque c’est le MEAE qui se chargera de régler directement le prix des courses sur facture.

* * *

La CFDT-MAE se félicite de cette avancée, obtenue dans le cadre d’un dialogue social constructif, et remercie le Délégué de la direction générale de l’administration et de la modernisation d’avoir été sensible aux arguments présentés par notre organisation syndicale.

Thèmes : Dialogue social, France consulaire

La CFDT-MAE se félicite du retrait de l’amendement « Delahaye » !

30 novembre 2025

Le sénateur Vincent Delahaye a retiré, le dimanche 30 novembre 2025, son amendement n°I-635 quater lors de son examen, en première lecture, par la chambre haute du Parlement.

La CFDT-MAE se félicite du retrait de l’amendement « Delahaye » !

Nous tenons à remercier l’ensemble des parlementaires et des élus représentant les Français de l’étranger qui ont répondu à notre appel, se sont mobilisés et ont œuvré pour contrer ce projet de fiscalisation des indemnités de résidence à l’étranger (IRE).

Nous tenons également à saluer l’implication de nos autorités politiques, qui se sont également mobilisées. En séance plénière, David Amiel, le Ministre délégué chargé de la fonction publique a demandé le retrait du texte en première intention et, à défaut, émis un avis défavorable au nom du Gouvernement.

Retrouvez ci-dessous l’intervention du sénateur Yan Chantrel en séance plénière

Malgré l’obstination – sans aucune justification – du sénateur Delahaye à vouloir imposer les IRE, vous pouvez compter sur notre vigilance pour ne pas baisser la garde et pour refuser toute tentative de retour en arrière !

Thèmes : Conditions d'expatriation, expatriation familiale, Fiscalité, IRE, Rémunération, sénat

La CFDT-MAE saisit les 12 sénatrices et sénateurs de l’étranger pour s’opposer à l’amendement « Delahaye »

26 novembre 2025

Comme elle s’y était engagée, la CFDT-MAE a saisi les 12 Sénatrices et Sénateurs, élus des Français établis hors de France, pour porter à leur connaissance les plus vives inquiétudes exprimées par l’ensemble des agents de droit public du MEAE, expatriés ou affectés en France, à la suite du dépôt par le sénateur Vincent Delahaye, dans le cadre du projet de loi de finances 2026, d’un nouvel amendement visant à fiscaliser l’indemnité de résidence à l’étranger (IRE).

Dans son courrier daté du 26 novembre et transmis aux élus de la République, la CFDT-MAE invite les parlementaires à s’opposer à cet amendement – qui méconnaît la finalité même de l’IRE et nie les conditions particulières d’exercice des métiers, les conditions de vie et de travail et les charges supplémentaires liées aux fonctions des agents affectés à l’étranger – et à maintenir le juste principe d’exonération fiscale de l’indemnité de résidence à l’étranger.

Thèmes : Expatriation, Fiscalité, imposition, Indemnité de résidence, IRE

Nouvelle menace de fiscalisation des IRE au Sénat : la CFDT-MAE est pleinement mobilisée pour faire barrage à cet amendement !

26 novembre 2025

Le sénateur Vincent Delahaye a de nouveau déposé au Sénat un amendement dans le cadre du projet de loi de finances pour 2026 (PLF) – peu modifié par rapport au précédent – qui vise à supprimer progressivement, sur 3 ans, l’exonération d’impôt sur le revenu de l’indemnité de résidence (IRE) allouée aux fonctionnaires civils et militaires en service à l’étranger.

La nouveauté réside dans la possibilité de déduire « sans limite » « les frais et charges » supportés par les agents, sur présentation de justificatifs. Cet amendement, présenté comme une mesure de transparence et de justice fiscales, repose sur une vision erronée de l’IRE et une méconnaissance totale des conditions d’expatriation des agents.

  • Un nouvel amendement qui vise à l’imposition de l’IRE

Cet amendement reprend les orientations déjà présentées dans le précédent amendement de 2024 et les complète, cette année, par l’introduction d’un mécanisme de « déductibilité illimitée » des frais réels sur justificatifs. Il prévoit de fiscaliser progressivement l’indemnité de résidence à l’étranger (IRE) de la manière suivante :

  • 34% pour les revenus 2025,
  • 67% pour les revenus 2026,
  • 100% à partir des revenus 2027.

Concrètement, cela signifie que les collègues déjà en poste à l’étranger se verront imposés d’un tiers sur les IRE perçues en 2025 !

L’an dernier, lors de nos échanges en réaction à son premier amendement, le sénateur Delahaye avait expliqué vouloir « corriger une iniquité de traitement » et évoquait déjà la possibilité de tenir compte de frais réels tels que le logement, la mutuelle ou la sécurité. Le nouvel amendement présenté ce 24 novembre s’inscrit clairement dans la continuité de cette logique. Et tout en prétendant corriger un dispositif, il introduit davantage de complexité que de justice, jusqu’à fragiliser même l’efficacité de la présence française à l’étranger.

Pour la CFDT-MAE, cette nouvelle attaque contre les agents du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères est parfaitement intolérable et cet amendement, qui méconnaît la finalité même de l’IRE, fait l’impasse sur les réalités des conditions d’expatriation des agents et de leurs familles (perte du salaire du conjoint…).

  • L’IRE : une compensation forfaitaire, pas un supplément de salaire

Dans ce contexte, il est nécessaire de revenir à la nature même de l’IRE telle que définie par les textes. Selon le décret du 28 mars 1967, l’indemnité de résidence à l’étranger est destinée à compenser forfaitairement les charges liées aux fonctions exercées, aux conditions d’exercice de ces fonctions et aux conditions locales d’existence. Elle ne vise donc pas uniquement à couvrir des dépenses identifiables et facturables, mais englobe un ensemble de sujétions et de contraintes spécifiques au service de l’État à l’étranger. Ces sujétions et contraintes relèvent de l’exposition à des environnements parfois instables ou dégradés, de la pression sécuritaire, de la disponibilité accrue, de l’éloignement familial, des conditions d’existence dégradées, d’infrastructures limitées ou inexistantes, de l’exposition de la famille, du climat, de la pollution et des risques sanitaires, de l’isolement, des exigences propres à la représentation de l’État…

Ces éléments, qui font partie intégrante des missions exercées par les agents du réseau diplomatique, consulaire et culturel, ne sont pas un revenu, mais la compensation d’une contrainte imposée par l’État. Ils ne peuvent ni être mesurés, ni être documentés par des justificatifs, et ne sauraient être réduits à un traitement fiscal s’appuyant sur des reçus ou des factures. L’IRE a précisément été conçue comme une indemnité forfaitaire car la réalité de nos métiers ne peut pas être appréhendée par un système de remboursement de dépenses, surtout dans un réseau mondial où les conditions administratives locales varient profondément.

  • Une réforme qui créerait davantage d’opacité

Remplacer la logique forfaitaire de l’IRE par un système imposé avec déductions illimitées reviendrait à instaurer une véritable « usine à gaz » fiscale :
• multiplication des justificatifs ;
• risques de contentieux ;
• disparités de traitement entre agents selon leur capacité à documenter leurs dépenses ;
• traduction des documents ;
• variations de change.

C’est pourquoi le dispositif proposé dans l’amendement, fondé sur la déductibilité de frais réels, apparaît inadapté et, dans de nombreux cas, inapplicable. Une grande partie des pays dans lesquels nos collègues exercent ne disposent pas de systèmes de facturation normalisés ; les dépenses courantes s’effectuent en liquide ; les prestataires ne sont pas fiscalisés ; les documents sont rédigés dans des langues locales et ne répondent à aucun standard vérifiable. Dans ces situations, même des frais réels et bien engagés ne pourraient pas être démontrés de manière satisfaisante, ce qui conduirait inévitablement à des impositions injustes.

Un tel dispositif introduirait en outre une inégalité profonde entre agents selon leur pays de résidence. Deux collègues confrontés à des conditions identiques pourraient être traités différemment au simple motif que l’un exerce dans un pays où la facturation est normalisée et l’autre dans un environnement où elle ne l’est pas. Une telle situation serait difficilement compatible avec l’égalité de traitement qui doit prévaloir entre agents de l’État.

Enfin, ce système ferait peser une charge administrative et juridique très lourde, tant pour les agents que pour l’administration fiscale, qui se verraient confrontés à des centaines de justificatifs en langues étrangères, hétérogènes, non vérifiables, parfois manuscrits, et émanant de structures économiques informelles. La multiplication potentielle des litiges n’est pas à négliger.

  • Un risque réel pour l’attractivité des postes à l’étranger

En réduisant fortement, après impôt, l’indemnité de résidence servie dans certains pays particulièrement difficiles et dangereux et/ou excessivement chers, l’amendement pourrait fragiliser la capacité de la France à envoyer ses diplomates et ses personnels dans des postes où les conditions de vie et de travail restent peu attractives et même, dans certains cas, dissuasives.

  • Plus que jamais, la CFDT-MAE est pleinement mobilisée

Dès la publication de cet amendement, la CFDT-MAE s’est mobilisée pour alerter les administrations et a saisi les parlementaires comme la Sénatrice Olivia Richard et le Sénateur Olivier Cadic, représentant les Français établis hors de France.

Nous avons également présenté à nos relais d’influence une analyse argumentée des risques opérationnels et juridiques que présenterait une telle réforme. Ce travail se poursuit actuellement afin que les spécificités du service public à l’étranger soient pleinement prises en compte dans les discussions parlementaires.

Par ailleurs, nous avons alerté les autorités en amont du comité social d’administration ministériel (CSAM) qui se tiendra les 11 et 12 décembre prochain.

Nous continuerons à suivre attentivement l’évolution de ce texte, qui nie les conditions particulières d’exercice de nos métiers, les conditions de vie et de travail et les charges supplémentaires liées à nos fonctions à l’étranger, et vous informerons à chaque étape. Notre objectif est clair : préserver un dispositif indispensable au fonctionnement du réseau de l’État à l’étranger et éviter une réforme inéquitable, impraticable et contraire à la philosophie même de l’IRE.

Thèmes : Conditions d'expatriation, expatriation familiale, Fiscalité, imposition, Indemnité de résidence, IRE, Rémunération

La CFDT-MAE publie son « violentomètre » pour une meilleure prise de conscience des agent(e)s de situations de violences sexistes et sexuelles vécues au sein du Ministère

25 novembre 2025

A occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, la CFDT-MAE vous propose de prendre connaissance de son violentomètre, fruit d’un travail collectif de nos expertes et experts en violences sexistes et sexuelles au travail (VSST), destiné à une meilleure prise de conscience des agentes et des agents de situations de VSST vécues au sein du Département.

  • Avez-vous déjà subi ou été témoin de situations de VSST au travail  ?
  • Comment qualifieriez-vous vous ces faits ?

* * *

Les permanents de la CFDT-MAE sont à votre disposition pour accueillir et recueillir vos témoignages et vous accompagner si vous estimez vous trouver dans une des situations de violences sexistes et sexuelles au travail.

Agissons maintenant et changeons les choses !

Thèmes : Violence au travail, violence sexiste, VSST

Mesures de simplication au CSRH : quelles conséquences sur les conditions de travail des agents ? – CSAC du 05/11/2025

24 novembre 2025

Lors de la réunion du CSAC, le 5 novembre dernier, l’experte de la CFDT-MAE est intervenue sur les conséquences des nombreuses mesures de transformation et de modernisation mises en œuvre par le CSRH et l’impact des nouvelles procédures de simplification sur les agents de ce service, notamment en ce qui concerne leur charge de travail.

  • Une dynamique positive qui doit être inclusive et reposer sur la réalité du terrain

Tout en constatant la dynamique d’évolution positive engagée par l’administration, la CFDT-MAE rappelle que la réussite de la modernisation repose d’abord sur la réalité du terrain, la participation des agents à chaque étape et la préservation de leur bien-être. Ainsi, pour notre organisation, l’objectif recherché doit pouvoir se décliner en trois items qui demeurent avant tout : la simplification des procédures, la sécurisation des pratiques et la valorisation du travail des gestionnaires.

  • L’évolution des procédures et de la charge de travail des gestionnaires et des encadrants du CSRH

Ainsi, la CFDT-MAE a d’ores et déjà donné rendez-vous à l’administration, le 3 décembre prochain, lors de la réunion de la formation spécialisée du site de Nantes (FS-N), pour établir le bilan des changements induits par la modernisation des outils de travail et son impact sur les conditions de travail des gestionnaires et des encadrants du Centre de Services des Ressources Humaines.

  • La CFDT-MAE salue la création d’un pôle juridique du CSRH

En séance, la CFDT-MAE, comme elle avait déjà eu l’occasion de l’exprimer lors du CSAC de mars dernier, se déclare satisfaite de la création d’un poste de chargée de mission juridique et du périmètre d’activité de la nouvelle mission juridique du CSRH qui permet de ne faire appel au bureau de la réglementation, de l’appui juridique et du télétravail de la Direction des ressources humaines que dans les cas les plus complexes.

En effet, la CFDT-MAE considère que la mise en place d’un pôle juridique de premier niveau au CSRH a engendré un appui juridique plus étoffé tout en réduisant le risque de contentieux. Ainsi, cette expertise renforcée constitue désormais une aide précieuse pour les gestionnaires et apporte une sécurité supplémentaire pour les services de l’administration comme pour les agents du MEAE.

Notre experte pose en séance les questions suivantes :

  • Quelle est la répartition des compétences et des périmètres d’intervention au CSRH entre le pôle juridique et le secteur transversal sur les questions juridiques et réglementaires ?
  • Quel est le circuit de consultation et de validation des réponses juridiques entre le CSRH et la DRH et la sous-direction des affaires juridiques internes (SAJI) ?
  • Comment s’organise concrètement le fonctionnement de la veille RH, un atout précieux pour la CFDT-MAE dont les informations recueillies doivent être systématiquement communiquées aux gestionnaires ?
  • Quels sont les bénéfices et le mode opératoire du sondage trimestriel proposé aux agents ?
  • Enfin, l’audit réalisé et la feuille de route ont-ils été diffusés et présentés aux gestionnaires du Centre ? Car pour la CFDT-MAE, un audit ne fait sens que s’il est partagé, discuté et débattu et suivi d’un plan d’action concerté.

Améliorer les conditions de travail et l’efficacité collective

La CFDT-MAE considère que l’amélioration des conditions de travail et de l’efficacité collective passe par la nécessaire prise en compte des retours d’expérience des gestionnaires du CSRH effectuée dans le cadre d’un suivi rigoureux et régulier.

Ainsi, la CFDT-MAE estime que la nouvelle charte d’engagement éthique et de bonne utilisation des outils RH doit avoir pour vocation d’être un outil d’accompagnement et de prévention au service des agents et non pas constituer un dispositif de contrôle des personnels. S’agissant du guide interne de prévention et de traitement des conflits, notre organisation estime que ce document opérationnel et de référence constitue une aide bienvenue pour la gestion des situations sensibles.

  • La fusion des chaînes de paye entre la Centrale et l’étranger

Enfin, la fusion des chaînes de paie entre l’administration centrale et l’étranger est à l’ordre du jour de la prochaine convention CSRH-DSFIPE (pour la période allant jusqu’à fin 2028). Cette réorganisation supposera un élargissement des compétences des gestionnaires et entraînera de fait un impact sur l’organisation et les méthodes de travail des collègues.

* * *

Dans un contexte où la gestion nouvelle de la protection sociale complémentaire (PSC) par le CSRH, malgré le redéploiement interne d’effectifs, va encore accentuer la charge de travail de ce service déjà très fortement mobilisé, la CFDT-MAE veillera à ce que les mesures de simplification, présentées comme un progrès pour les agents, le soient également pour les gestionnaires, les supérieurs hiérarchiques directs ainsi que les responsables du Centre.

Recrutement par détachement au titre du handicap : la CFDT-MAE se félicite d’avoir été entendue par l’administration !

21 novembre 2025

La CFDT-MAE se félicite que l’administration ait entendu sa demande d’augmenter le nombre de places offertes, cette année, pour la procédure de « promotion-détachement » réservée aux collègues en situation de handicap.

Un dispositif innovant salué par la CFDT-MAE

Ce dispositif a été mis en place à titre expérimental en 2022, initialement pour une durée de trois ans. La CFDT-MAE avait immédiatement salué cette procédure innovante et porteuse d’espoir, qui permet aux collègues en situation de handicap d’être acteurs de leur parcours professionnel et constitue, pour nombre d’entre eux, la seule manière de voir leur carrière progresser.

Un nombre de places offertes jugé insuffisant par la CFDT-MAE

C’est ainsi que traditionnellement, chaque année, une place en catégorie A et deux places en catégorie B étaient offertes pour le recrutement d’agents en situation de handicap par la voie du détachement. La CFDT-MAE, lors d’instances de dialogue social formelles et des groupes de travail avec la DRH, n’avait pas manqué de relever que le nombre de places offertes était insuffisants.

Une prise de position forte de notre organisation syndicale

En décembre 2024, à l’occasion de la tenue du comité social d’administration ministériel, la CFDT-MAE s’était exprimée avec force devant nos autorités (extrait) :

« La CFDT-MAE souhaiterait cependant clarifier le dispositif [de recrutement au titre du handicap par la voie du détachement] et ses modalités de mise en œuvre en toute transparence :

  • sur le choix des membres de la Commission chargée d’évaluer l’aptitude des candidats (art 6 du Décret) ;
  • sur la mise en place d’un accompagnement des agents candidats : une aide à la préparation de leurs dossiers RAEP et oraux blancs (aide en ligne comme il existe actuellement pour l’examen professionnel de secrétaire de chancellerie de classe supérieure ou exceptionnelle par exemple).

Ensuite, la CFDT-MAE aimerait proposer que l’administration associe les organisations syndicales à une réflexion sur la répartition du nombre de postes offerts chaque année via la voie classique de recrutement au titre du handicap (pour les candidats externes) et la voie du détachement (pour les agents déjà fonctionnaires et en interne). Il nous semble en effet qu’en termes de ratio des détachements / recrutements au titre du handicap, il serait préférable de valoriser les compétences de nos propres agents, qui sont déjà fonctionnaires au ministère, déjà formés, déjà expérimentés. »

La CFDT-MAE se réjouit du nombre de places porté à 5 en 2026 !

A la suite de notre demande portée au sein de la plus haute instance de dialogue social, il sera proposé en 2026, pour la première fois au Ministère, deux places en catégorie A et trois places en catégorie B ! La CFDT-MAE se réjouit de cette avancée notable pour les collègues en situation de handicap qui souhaitent voir leur carrière progresser et se voient ouvrir de nouvelles perspectives en changeant de corps et de catégorie.

* * *

La CFDT-MAE remercie la Task-force « Égalité professionnelle, Inclusion et Diversité » d’avoir répondu favorablement à sa revendication qui bénéficiera à l’ensemble de nos collègues en situation de handicap. Avec ce type d’avancées, modestes mais concrètes, la Direction des ressources humaines montre enfin toute l’importance qu’elle attache à la question du handicap !

Thèmes : CSAM, Dialogue social, Handicap, recrutement, secrétaire de chancellerie, secrétaire des Affaires étrangères

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Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

NOS 5 PRECEDENTS ARTICLES

Piqûre de rappel de la CFDT-MAE à l’administration pour la revalorisation des primes à la Centrale – CSAC du 05/11/2025

La CFDT dit NON à la création d’une « commission d’aptitude » chargée d’établir la liste des candidat(e)s éligibles aux emplois de consuls généraux !

La CFDT-MAE obtient une belle avancée pour les collègues nantais du site de Casterneau !

La CFDT-MAE rétablit les faits sur la gestion de la restauration à Nantes et du centre de santé à Paris

Une rentrée 2025 plutôt morose pour les agents franciliens et nantais

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