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Archives pour 2021

Lettre ouverte au Ministre – Existe-t-il une stratégie vaccinale au MEAE ?

7 avril 2021

Lettre ouverte à M. Jean-Yves Le DRIAN, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères

 Monsieur le Ministre, existe-t-il une stratégie autonome de protection vaccinale de vos agents ?

Monsieur le Ministre,

Un nombre croissant de nos collègues et de leurs proches à l’étranger s’interrogent sérieusement sur leur protection vaccinale à bref délai, et sans dépendance du bon vouloir et moyens des autorités locales, face à une pandémie de Covid 19 qui, dans de nombreux pays, tarde à se résorber voire tout simplement à être traitée.

Face à cette situation, et depuis plusieurs mois, vos collaborateurs chargés de ces questions tergiversent, élaborent une panoplie de questionnaires, de formulaires et de recensements, mènent des « réflexions » qu’il conviendrait de « nourrir et poursuivre ».

De leur côté, des chefs de postes, des secrétaires généraux d’ambassade, des agents formulent des propositions, bâtissent des initiatives, élaborent des solutions concrètes et pratiques. Ils reçoivent en retour des fins de non-recevoir, des silences, voire des instructions d’inaction (ainsi d’une toute récente NDI enjoignant aux chefs de postes de refuser toute offre anticipée d’autorités étrangères de faire bénéficier nos agents de vaccinations issues de la facilité Covax à laquelle nous prenons une part active !).

Des agents tentent parfois de trouver un moyen de se faire vacciner localement, avec un vaccin non homologué en France, et quand ils y parviennent, ils sont alors sommés de signer une décharge à remettre à leur chef de poste. D’autres se tournent, en vain, vers les délégations locales de l’Union Européenne. Certains songent, enfin, à venir chercher en France ou dans un pays tiers les vaccins nécessaires et à les ramener dans leur poste avec les moyens du bord.

C’est dans ce contexte que les réflexions parisiennes se perdent en conjectures sur d’improbables scenarii, sur l’identité des bénéficiaires de vaccins (les expatriés ? du seul MEAE ? d’autres ministères ? leurs ayant-droits ? les agents de droit local ? les enseignants ? les chercheurs ? et quid des agents venant en mission de renfort ?), sur le tempo (les lointaines et hypothétiques vacances d’été) et sur la typologie du pays de résidence.

Pendant ce temps, pas moins cartésiens et surtout plus pragmatiques, plusieurs de nos proches partenaires (Etats-Unis, Israël, Allemagne, Canada, Australie, d’autres encore) agissent sans atermoiements : certains organisent de véritables ponts aériens de leurs personnels pour les vacciner sur leur sol national, d’autres acheminent dans leurs postes flacons, seringues et médecins par voie aérienne, ou envisagent de rapatrier temporairement leurs agents pour les mettre à l’abri quand la situation pandémique locale est trop grave (Scandinaves). Ces États ont une stratégie, qu’on la partage ou non.

Du côté de notre ministère, tout se passe en revanche comme si, par une forme de pensée magique, on espérait que la gravité de la situation finira par se résorber d’elle-même sans heurts ni drames et que, dans l’immédiat, une sorte de système D individuel -aléatoire, arbitraire et contestable- suppléera à l’inertie ambiante.

Parce que cette dernière fait désormais courir un risque direct inacceptable pour la santé des agents, le syndicat CFDT-MAE vous demande de mettre au point rapidement une stratégie autonome de protection vaccinale des agents qui le souhaitent et d’en préciser les contours.

La CFDT-MAE vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de son profond respect.

Thierry FRANQUIN – Secrétaire général.

Thèmes : Covax, covid-19, vaccin, vaccinations

Vaccination de ses agents en poste : le simulacre du Ministère

31 mars 2021

On aurait pu croire que le ministère des Affaires étrangères, instruit au quotidien de l’actualité qui lui est rapportée par nos 160 ambassades et nos 90 consulats, avait à cœur de protéger ses agents de la pandémie qui frappe un peu partout. Il n’en est rien.

Depuis plusieurs mois, les services centraux concernés se sont en effet bornés à rappeler aux postes les évidences des gestes barrières, à recenser les dispositifs de plans de continuité mis en place, à dresser la cartographie des politiques vaccinales dans chaque pays. Rien de plus. Dernièrement, les agents de plus de 50 ans ou présentant des comorbidités ont été invités à se signaler, selon leur statut, soit à la médecine de prévention du ministère, soit au médecin référent du poste. Ce constat est désastreux.

Il n’est pourtant pas nécessaire d’être épidémiologiste pour constater que ce choix délibéré d’inaction concrète expose directement les agents. C’est le cas, parmi tant d’autres, de ceux exerçant des fonctions de représentation, de soutien logistique, des responsabilités consulaires, des missions régionales, etc. Exposés aux transports, aux fournisseurs, au public (gestion des urgences de tous ordres, mais aussi des élections des conseillers des Français de l’étranger qui ont été maintenues pour fin mai dans l’ensemble du réseau), et dont le sort est abandonné au bon vouloir de la politique vaccinale du pays dans lequel ils exercent. On a même recensé des cas d’agents envoyés en mission de renfort à l’étranger et non vaccinés.

Comment, dans ces conditions, les agents du ministère peuvent-ils assurer leurs missions de soutien, de représentation, de diffusion et de protection des communautés françaises s’ils ne sont pas eux-mêmes protégés du fait de l’inaction de leur propre hiérarchie centrale ? Face à cette absence de responsabilité et devant l’extrême gravité de la crise et le vraisemblable prochain durcissement des conditions de mobilité, la CFDT-MAE demande que soit mis en place sans délai :

  • soit une politique massive (et prise en charge) de très bref retour des agents en Centrale aux fins de vaccination (sur la base du volontariat) ;
  • soit l’adressage des vaccins nécessaires aux postes, à charge pour ces derniers d’en organiser l’administration (sur la base du volontariat) ;
  • soit de constituer des plateformes régionales de vaccination (sur la base du volontariat) dans nos DOM-TOM ou au sein de pays amis voisins (où nous disposons par ailleurs de postes diplomatiques ou consulaires).

Certains États rapatrient leurs agents, d’autres les vaccinent sur place. Le nôtre leur adresse des formulaires ! Il est inconcevable que, depuis Paris, le ministère ne sache faire pour ses agents ce que, tous corps et statuts confondus, ces mêmes agents ont su faire – et continuent de faire – au bénéfice de nos communautés françaises expatriées depuis les premiers jours de la crise sanitaire./.

Thèmes : covid-19, vaccin, vaccinations

La CFDT-MAE recrute à Paris !

24 mars 2021

La CFDT recrute des nouveaux permanents pour rejoindre et renforcer son équipe parisienne.

Nous recherchons avant tout des agents autonomes et motivés qui souhaitent défendre leurs convictions au service de l’intérêt général et qui partagent nos valeurs de bien-être au travail et de progrès social pour tous.

Ces agents auront l’occasion d’élargir leur champ de compétences, dans un cadre professionnel épanouissant, tout en participant à un projet collectif ambitieux, en lien étroit avec la permanence nantaise et les instances dirigeantes du syndicat.

Les tâches confiées aux permanents parisiens sont variées et peuvent notamment concerner :

– le suivi de dossiers revendicatifs (rémunération, temps de travail, évaluation, formation, santé et sécurité, égalité professionnelle, situation de handicap, carrière et parcours professionnel, affectation et expatriation, emplois et réseaux à l’étranger, réforme « AP 2022 » et « transformation » de la fonction publique etc…) ;

– la participation aux instances de dialogue social formelles (CTM, CTAC, CHSCT) et informelles (réunions de travail avec la DRH) ;

– la participation aux réunions dédiées à l’action sociale du MEAE (Comité d’Action Sociale et Association Des Œuvres Sociales du MEAE).

– l’accueil des adhérents et des agents (sur les sites parisiens des Invalides et de Convention) ;

– la communication (administration du site Web, ligne éditoriale et rédaction de contenus et envois de messages groupés en cas d’absence de la permanente chargée de ces questions) ;

– l’organisation administrative du syndicat (gestion des adhérents en collaboration avec le pôle comptabilité-gestion à Nantes, gestion de l’adresse mail générique).

Ces postes sont accessibles quelle que soit votre catégorie (A, B ou C) ; une affectation à une permanence syndicale est considérée comme une affectation « Centrale » par la DRH et soumise aux mêmes règles de séjour que les autres. Vous continuerez à percevoir votre traitement indiciaire ainsi que les primes RIFSEEP correspondant à votre grade tout en bénéficiant des mêmes droits en termes d’avancement, de congés et de journées d’ARTT.

Les permanents syndicaux bénéficient des mêmes droits à rémunération

Les permanents syndicaux bénéficient d’une décharge d’activité de service (DAS) et leurs droits à rémunération sont maintenus :

– les agents déjà en centrale conservent les primes mensuelles du dernier poste occupé et ils perçoivent le complément indemnitaire (prime dite « de juin » de « rendement » ou de « modulation ») du niveau moyen de la catégorie à laquelle ils appartiennent (A, B ou C) ;

– les agents qui rentrent de poste perçoivent les primes mensuelles du taux de base de leur grade et échelon et le complément indemnitaire est celui du niveau moyen de leur catégorie.

C’est le syndicat qui effectue les démarches d’affectation auprès de l’administration

Dès lors que votre que votre candidature est validée par nos soins, c’est le syndicat qui effectue les démarches d’affectation auprès de l’administration.

N’hésitez pas à passer nous voir ou à envoyer votre candidature ou vos demandes de renseignements à l’adresse suivante : cfdt.mae@diplomatie.gouv.fr

Conditions pour postuler : être fonctionnaire titulaire ou agent contractuel en CDI et être adhérent CFDT à jour de ses cotisations au moment du dépôt de la candidature.

Thèmes : Affectations, DAS, Décharge d'activité de service, Emploi, Permanence, Permanent syndical

“Enjeux et projets de modernisation de la DFAE” ou vente à la découpe ?

10 mars 2021

La CFDT-MAE a été conviée, avec l’ensemble des organisations syndicales, ce 2 mars dernier à une réunion d’information sur “les enjeux et projets de modernisation de la DFAE”, présidée par la directrice des Français à l’étranger.

Le format en est important : alors que l’exercice était initialement présenté comme un “groupe de travail conjoint CTM/CTAC”, il nous a fallu rappeler d’entrée de jeu que le caractériser ainsi était fallacieux : un groupe de travail se décide en instance, avec un but précis et avec des documents de travail ad hoc. Nous relevons que le sous-directeur RH1 a reconnu ce point.

En l’occurrence, les sujets n’étaient pourtant pas négligeables, puisque visant à faire le point sur les décisions, déjà prises, de sacrifice sur l’autel de la dématérialisation et de l’externalisation de deux missions consulaires clefs : l’état civil (avec la mise en place du registre d’état civil électronique – RECE) et l’accueil consulaire (avec le lancement du centre d’appel “France consulaire”).

Et l’enjeu dépasse notre seul ministère, “administration test” pour le RECE : ce qui sera validé en la matière au MEAE s’appliquera, ensuite, à l’ensemble de l’état civil communal.

 

RECE : AGENTS DÉPOSSÉDÉS DE LEUR MÉTIER ; USAGERS MIS EN DIFFICULTÉ.

Nous avons à plusieurs reprises dit les pourquoi de notre opposition au projet de RECE, lors du CTM du printemps 2019, où ont été présentés les projets d’ordonnance et de décret qui prenaient leur source dans la loi 2018-727 du 10 août 2018 “pour un Etat au service d’une société de confiance” (dite loi ESSOC) et lors du CTAC d’octobre dernier notamment.

Si l’on en croit l’administration, il s’agit tout d’abord de “simplifier les démarches des usagers”. Finies les déclarations de naissance au consulat et l’envoi de dossiers de demandes de transcription d’un acte d’état civil local dans les registres de l’état civil français. Les usagers devront avoir recours aux télédéclarations et télétransmissions de dossiers. Il faudra un ordinateur, un scanner et une bonne connexion internet. Cette « simplification » ne sera réelle que pour ceux possédant les outils adéquats et sachant les utiliser, laissant sur le bas-côté les autres, alors que la fracture numérique a déjà été dénoncée haut et fort par le Défenseur des droits.

Il s’agit ensuite “d’améliorer la qualité du service public”. Comme nous venons de le voir, la distance créée entre les agents et leurs interlocuteurs n’aura que pour effet de détériorer la qualité du service, tout particulièrement pour les plus fragiles une fois de plus, dépossédant en outre les officiers d’état civil de leur métier de contact et d’analyse et les transformant en simples opérateurs de saisie.

Le troisième objectif vise à “conduire à des économies budgétaires mesurables”. Lorsque l’on sait que le projet est conduit avec de l’argent prêté par le fonds de modernisation de la Fonction publique (FTAP) qui exige qu’un euro prêté génère un euro d’économie, que ce soit en fonctionnement ou en masse salariale, et que les économies de fonctionnement n’atteindront pas, et de loin, les 3 millions empruntés, ce sont donc des ETP qui vont être supprimés.

Le dernier objectif vise à “améliorer la qualité de vie au travail”. Il n’est cependant planifié qu’une fois l’expérience « pérennisée », soit au bout des 3 années d’expérimentation et de double travail que les agents devront effectuer, numérique et papier, sur lequel la DFAE fait l’impasse, et dans un service qui ne dispose déjà aujourd’hui ni des effectifs nécessaires pour faire face à la charge de travail “ordinaire”, ni des aménagements essentiels en matière d’organisation du travail.

Au-delà de ces éléments factuels, il y a dans le projet de RECE un piège bien plus subtil : Certes, l’exercice nous est présenté comme une “expérimentation”, mais une expérimentation menée dès le départ, et volontairement, menottes aux poignets. La CFDT-MAE a en effet croisé la lecture de l’ordonnance 724/2019 du 10 juillet 2019 avec le contrat FTAP qui n’a, lui, été signé qu’en novembre de la même année.

Il est prévu que l’expérimentation se fasse “pour une durée de 3 ans à compter de la publication de l’ordonnance” (donc jusqu’au 9 juillet 2022) et il est stipulé que “l’évaluation de la présente expérimentation fait l’objet d’un rapport remis au Parlement au plus tard 6 mois avant le terme du délai”, soit le 9 janvier 2022. Dans le rétroplanning du contrat, l’exercice de retour d’expérience, joliment nommé “étape d’enrichissement de l’outil de l’agent” (phase 4) est “ciblé” pour “début 2022” : il ne pourra donc pas être intégré au document d’évaluation remis à la représentation nationale, et députés et sénateurs se prononceront ainsi sur la seule voix de l’administration, sans avoir entendu ni les agents ni, encore moins, les usagers : bien joué, mais cela s’est vu !

 

FRANCE CONSULAIRE : VERS LA PRIVATISATION ET LA CENTRALISATION DU CONSULAIRE.

Le DFAE nous a ensuite fait part de l’ouverture, à la rentrée 2021, du centre d’appel “France consulaire” qui, de la Courneuve, recevra les appels “de premier niveau” émanant de nos compatriotes à l’étranger.

La montée en puissance de ce centre d’appel est prévue en trois phases, jusqu’en 2023. La première année, ce sont un agent A et trois agents C qui “encadreront” une vingtaine de “téléconseillers”.

Vous aimez les services client des opérateurs téléphoniques ? Vous les retrouverez en cherchant de l’aide pour refaire un passeport en urgence ou en souhaitant contacter votre consulat de proximité.

Là encore, la machine enclenchée l’est quasi-irrémédiablement : ce sont en effet les 2/3 des sommes nécessaires à la mise en place dudit centre qui proviennent de la merveilleuse manne du FTAP évoquée précédemment. A deux reprises durant leur exposé, la directrice et son adjoint ont d’ailleurs répété que c’est “suite aux suppressions de postes” des années précédentes que cette évolution était devenue nécessaire.

La CFDT-MAE l’avait anticipé voici près de quatre ans, mais le service consulaire de demain, ce n’est plus l’humain notre “cœur de métier”, élément de langage qui survit, certes, mais une simple borne d’appel.

Qu’il s’agisse d’état civil ou d’assistance consulaire, cette destruction progressive du service public nous est tout simplement inacceptable ; notre organisation pèsera de tout son poids, tant aux côtés de nos agents et compatriotes que des élus des Français de l’étranger pour faire valoir sa vision du service de l’Etat à l’étranger et mettre chacun face à ses responsabilités.

Thèmes : assistance consulaire, consulaire, CTAC, CTM, DFAE, ESSOC, Etat-civil, ETP, France consulaire, FTAP, opérateur téléphonique, RECE, service public, téléconseiller, télédéclaration, télétransmissions, transcription

Une réunion d’information COVID a eu lieu le 18 février

7 mars 2021

L’administration a donné les indications suivantes

– La crise n’étant pas terminée, de nombreuses questions subsistent ; il convient d’être inventifs ensemble. La circulation du virus est très active, ce qui explique les strictes limitations de déplacements.

– Au sujet des accumulations de congés, l’administration cherche des solutions et a consulté la DGAFP. Elle est consciente de la nécessité pour les agents de bénéficier de leurs congés et essaiera de mettre en œuvre des solutions de souplesse d’une manière générale.

– Le médecin de prévention nous a informés qu’un millier de cas avérés ont été répertoriés depuis mars 2020 ; 106 postes à l’étranger sont concernés. Il y a une baisse du nombre de cas au Ministère, deux cas de virus variants ont été diagnostiqués. Il y a eu 233 cas en Afrique depuis un an. 50 pour cent des cas sont en Europe.

– Confirmation que les masques en tissu distribués sont aux normes et correspondent à la catégorie 1.

– L’espoir réside dans le déploiement de la vaccination ; l’installation d’un centre de vaccination au ministère est à l’étude, mais les conditions de conservation des vaccins sont pour l’instant une difficulté.

– Un poste d’Europe centrale signale que la vaccination serait proposée aux agents des postes via les représentations de l’union européenne, la Directrice générale vérifiera. En tout état de cause, le respect du calendrier de vaccination nationale s’impose.

– Les instructions récentes sur le télétravail s’appliquent à tous les agents du ministère sauf les agents des prestataires qui font partie du secteur privé. Il y a un suivi précis du taux de télétravail. Il existe toutefois des services où le télétravail n’est pas possible.

– Il y a de nombreuses informations et fiches sur diplonet. Les points d’entrée avec la DRH sont notamment les psychologues, les assistantes sociales et DRH-Info.

Pour la CFDT, la crise sanitaire fait qu’on impose de plus en plus de contraintes aux agents et qu’on leur demande de plus en plus de souplesse.

Elle a redit à l’administration les inquiétudes des agents sur l’ensemble du réseau, et pour une partie d’entre eux leur désarroi au quotidien.

Il nous semble au regard de cette situation et des témoignages que nous recevons, qu’il y a un fort besoin d’assouplir certaines règles et procédures qui pèsent sur le quotidien des agents comme par exemple :

  • la date limite pour prendre une option sur les CET ;
  • les dates limites pour prendre les congés, les reports et les RTT,
  • la date limite pour l’arrivée du conjoint en poste vis-à-vis des Indemnités de changement de résidence,
  • les billets de congés payés,
  • la longue liste de documents exigés avant qu’un dossier de demande de logement social puisse être ouvert,
  • etc, etc.

Dans ce contexte de crise, et au moment où on nous parle de plus en plus de simplification des procédures, il serait donc utile que l’administration puisse supprimer les rigidités excessives et obtienne quand c’est nécessaire l’autorisation de le faire.

Le télétravail induit des difficultés pour une partie des agents ; certains ne disposent pas de logements ni d’une ambiance familiale permettant le télétravail dans de bonnes conditions.

Sur les aspects matériels, des pays prévoient réglementairement que l’employeur prend en charge les frais induits par le télétravail, mais les postes concernés ne le font pas car ils n’en ont pas les moyens. Dans ces cas-là, de fait, le droit local n’est pas appliqué aux agents de droit local, alors qu’évidemment il devrait l’être… (En France, L’article L4122-2 du Code du travail pose la règle selon laquelle « les mesures prises en matière de santé et de sécurité au travail ne doivent entraîner aucune charge financière pour les travailleurs »).

Les autres interventions des organisations syndicales ont concerné les points suivants :

  • Les difficultés de fonctionnement et de dialogue social à Dakar,
  • L’importance de la qualité de l’encadrement,
  • Les possibilités de vaccination en poste,
  • L’exonération de responsabilité des agents qui emportent chez eux des dossiers d’Etat civil pour télétravailler,
  • Le temps de travail, les horaires limites prises en compte par Sagha,
  • Les chefs de service qui n’acceptent pas le télétravail même s’il est possible,
  • Les prises de repas maintenant autorisées dans les bureaux,
  • L’éventualité du passeport vaccinal,
  • Les concours et examens, les formations à distance.

La prochaine réunion sur ces sujets aura lieu après les vacances scolaires. Les représentants CFDT y participeront et reviendront sur les questions sans réponse et les difficultés sans solution annoncée.

 

Thèmes : ADL, Assistants sociaux, congés, covid-19, Dakar, dgafp, Formation, masques, médecin de prévention, medecine de prévention, passeport vaccinal, psychologue, Télétravail, vaccin, vaccinations, variant

La CFDT obtient la suppression du nombre de participations au concours de CAE cadre d’Orient

25 février 2021

Le conseil commun de la fonction publique a examiné, lundi 22 février, le projet de décret supprimant la limitation du nombre de participations aux concours et examens de la fonction publique.

La CFDT demande et obtient l’ajout du concours de CAE cadre d’Orient

Le décret visait initialement une liste d’une petite quinzaine de concours à laquelle la CFDT a demandé l’ajout du concours de conseillers des affaires étrangères, cadre d’orient, avec succès puisque cet amendement a été repris par le gouvernement.

De nouvelles opportunités de carrière pour les collègues du MEAE

La limitation du nombre de participation à ce concours était particulièrement pénalisante, il était doublement urgent d’y mettre fin : pour les candidats externes qui, en raison de la crise sanitaire, vont connaître une scolarité difficile et, pour les candidats internes, pour lever ce frein au développement des carrières.

Vos représentants CFDT au MEAE, de même que leurs camarades de la CFDT Fonction Publique, se réjouissent de la prise en compte de cette revendication qui va autoriser plus de collègues à préparer et à passer le concours en interne.

Thèmes : cadre d'orient, CAE, concours, concours CAE cadre d’Orient, concours externe, concours interne, conseil commun de la fonction publique, conseillers des affaires étrangères, examens

Réunion « Covid-19 » : des agents à bout de souffle… – 5 février 2021

17 février 2021

Le vendredi 5 février, l’administration a convoqué une réunion COVID présidée par la Directrice générale de l’administration et de la modernisation (DGA).

Une minute de silence a été observée en mémoire de notre collègue de l’ADF à Libreville.

Puis la DGA nous a informés de la résolution du Premier Ministre et de la Ministre Amélie de Montchalin de renforcer le télétravail au sein de la fonction publique pour faire reculer l’épidémie.

Après avoir rappelé qu’il n’y aurait pas de restitution d’ETP en 2021, la DGA a confirmé sa volonté de veiller au respect des bonnes pratiques en centrale comme en poste, et à la mise à disposition d’équipements de mobilité.

Il faudra donc mettre en place des solutions de bon sens, basées sur l’expérience des précédents confinements. Le Secrétariat général a chargé l’IGAE de faire un audit, après consultation des organisations syndicales, pour définir de nouvelles méthodes de travail.

La DGA a aussi précisé que l’administration appliquait les instructions données par le ministère de l’intérieur en matière de limitation des déplacements internationaux en fonction de l’évolution de la crise sanitaire.

La séquence de questions/réponses a été l’occasion pour la CDFT-MAE de redire à l’administration nos inquiétudes face à votre désarroi, votre découragement et votre souffrance au quotidien dans l’exercice de vos fonctions.

  • Inquiétudes sur les conditions de travail

Pour le respect des droits à congés et de la charte du temps.

Pour la sécurité sanitaire et l’accès à la vaccination quel que soit le pays d’affectation.

En raison du manque de matériel pour travailler en distanciel quand les conditions sanitaires locales imposent le télétravail, mais aussi du manque d’ergonomie des itinéos n’optimisant pas le télétravail pour certaines fonctions.

  • Désarroi, et découragement face à certaines mesures prises récemment par l’administration

Sur la limitation des déplacements internationaux des agents, alors qu’ils vivent loin de leurs familles depuis de longs mois déjà, pour assurer la continuité du service public.

Sur la baisse de l’IRE en dépit de l’investissement professionnel et personnel des agents en cette période difficile.

  • Souffrance dans l’exercice de leurs fonctions

En centrale et en poste, certains agents d’encadrement n’appliquent pas les instructions du département avec « souplesse et bienveillance » comme recommandé par le Ministre lors du dernier CTM.

POUR LA CENTRALE :

L’objectif visé est d’accroître le télétravail en limitant le nombre d’agents présents en même temps (transports en commun, bureaux partagés, open space, cantines). Pour éviter les risques psycho-sociaux, ceux qui ne supportent pas le télétravail total auront la possibilité de venir au moins une fois par semaine sur site.

POUR L’ETRANGER :

75% des postes sont en P.C.A. avec pour instruction de limiter les déplacements internationaux pour freiner la propagation du virus.

CONGÉS :

Concernant les congés cumulés et ceux des agents en poste, il est encore trop tôt pour y répondre mais le Ministre veut faire au mieux pour qu’ils soient pris ou qu’ils soient conservés à défaut.

CONCOURS ET EXAMENS :

Ils seront organisés conformément aux instructions et éventuelles modifications de calendrier données par la DGAFP.

DNUM :

Depuis bientôt un an, la dotation en outils de mobilité a augmenté, surtout depuis le 2ème confinement en novembre 2020, pour répondre aux exigences du télétravail.

Au premier trimestre 2021, il est prévu une dotation de 400 itinéos pour la France et 200 pour l’étranger.  Par contre, cela ne concernera que les agents titulaires du réseau.

Consultez la rubrique « télétravail » pour accéder aux formulaires et trouver la réponse à vos questions ou directement la circulaire relative au télétravail à l’étranger, si vous êtes en poste (uniquement accessible d’un poste Éole).

La possibilité de dotation en équipements supplémentaires de télétravail (écrans plus grands, souris, etc…) dépendra des instructions de la DGAFP.

Pour des raisons de sécurité, les prestataires de la DNUM et du ministère de l’intérieur travaillent sur site, à Breil IV, à Nantes.

VACCINATION / MASQUES :

La DGA confirme qu’il n’y aura pas de différenciation entre les Français vivant à l’étranger et ceux vivant sur le territoire national. La stratégie vaccinale sera adaptée au pays de résidence pour protéger tous les agents et les ressortissants français dans le monde.

Les masques fournis par l’administration, y compris ceux en tissu blanc, sont de type 1 pour respecter les dernières consignes sanitaires.

RECENSEMENT DES CAS COVID :

Depuis le début de la crise, 969 cas ont été recensés : 650 agents du MEAE et assimilés, 274 ADL et 45 VIA ou stagiaires.  Sur ces 969 personnes, 712 ont été diagnostiqués positifs à la COVID19. La majorité des agents concernés sont en Europe et en Afrique.

A l’échelle du réseau, les statistiques mensuelles faites d’août 2020 à février 2021 révèlent une augmentation régulière des contaminations entre septembre et novembre 2020.

Il faut continuer à respecter les gestes barrières même quand on est vacciné.

RESTAURATION :

Le nouveau protocole transmis par la DGAFP impose un espace de 8 m² par convive et une distance de 2 m entre les convives.  Son application entraîne une baisse de la capacité d’accueil des cantines et une augmentation des paniers repas. Un décret autorisant les salariés à manger aussi sur leur lieu de travail devrait intervenir prochainement pour répondre à ces changements.

RISQUES PSYCHO-SOCIAUX :

Les agents mais aussi leurs encadrants sollicitent de plus en plus la cellule psychologique. Le psychologue indique que le télétravail est mal vécu par certains agents car perçu comme une contrainte. Ils se plaignent de sa mise en place en mode vertical et ont du mal à s’y adapter. Il faut donc définir ou confirmer la question de l’autonomie.

Le télétravail et la crise sanitaire entrainent des exigences émotionnelles plus fortes et révèlent que certains supérieurs hiérarchiques ont du mal à soutenir leurs équipes. A tout cela s’ajoute un fort sentiment d’insécurité et d’incertitude sur l’avenir. En poste, les agents doivent en plus faire face à l’agressivité de certains usagers.

La prochaine réunion « Covid » est prévue jeudi 18 février.

Thèmes : ADL, cellule psychologique, Charte du temps, concours, congés, covid-19, CTM, dga, dgafp, dnum, Examens professionels, IGAE, Indemnité de résidence, IRE, itinéo, masques, PCA, restauration, Risques psychosociaux, RPS, Télétravail, vaccinations

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