CFDT

Affaires étrangères

  • Accueil
    • Nos publications 2025
    • Nos publications 2024
    • Nos publications 2021-2023
    • Lettre du Syndicat (LDS)
  • Nous connaître
    • Qui sommes-nous ?
      • Histoire de la CFDT-MAE
      • Histoire du syndicalisme
      • Histoire de la CFDT
        • La CFDT en 21 dates
        • Marylise Léon présente la CFDT et son action
      • Les amiantés du Tripode
    • Pourquoi adhérer à la CFDT ?
      • Rejoignez la CFDT-MAE !
    • Nous contacter
    • Nos résultats
    • Nos enquêtes et Webinaires
  • Nos revendications
    • Parcours, emplois et métiers
      • Parcours professionnels
        • Affectations
        • Conditions d’expatriation
        • Evaluation et promotion
        • Formation professionnelle
        • Retraite
      • Qualité de vie au travail
        • Management
        • Temps de travail
          • Télétravail
          • Semaine de/en 4 jours
          • Charte du temps
          • Sujétions en poste
        • Santé au travail
          • Risques au travail
            • Prévention des risques
            • Risques RPS
            • Risques physiques
          • Discriminations
        • Congés et CET
          • Congé menstruel
      • Métiers et filières
        • Métiers diplomatiques et consulaires
        • Métiers culturels et de coopération
        • Métiers de la filière SIC
      • Rémunération
        • En Centrale
        • A l’étranger
      • GPEEC
    • Titulaires et contractuels
      • Agents titulaires
        • Catégorie A+
          • AE
          • CAEMP
        • Catégorie A
          • ASS
          • ASIC
          • SAE
        • Catégorie B
          • SCH
          • SESIC
        • Catégorie C
          • ADJACH
          • ADJTECCH
      • Agents contractuels
      • Agents de droit local
    • Egalité professionnelle
    • Questions immobilières
      • Sites en France
      • Emprises à l’étranger
    • Réformes en cours
      • Etats généraux 2022-2023
  • Dialogue social
    • CSA, formations spécialisées
      • CSAM
      • CSAC
      • Formations spécialisées
        • Ministérielle
        • Centrale
        • Nantaise
        • Etranger
    • CSAPE et CCL
      • 700 élus CFDT à l’étranger
      • Formations syndicales
      • Missions à l’étranger
      • Responsables de zone
    • CAP et CCP 2025 : vos élus
      • Promotions 2024-2025
      • CAP des ASS
    • Autres instances
      • CAS
      • Réunions informelles
  • Syndicat
    • Nos instances
      • Commission exécutive
      • Conseil syndical
      • Commissaire aux comptes
      • Permanence syndicale
    • Nos sections
      • En France
      • A l’étranger
    • Nos congrès
      • 11ème congrès (2022)
    • Nos textes
      • Règlement intérieur
      • Statuts du syndicat
    • Nos comptes
  • Adhérer
  • Français
    • Français
    • English
    • हिन्दी
    • Русский

Compte rendu de la réunion COVID du vendredi 12 juin 2020 

21 juin 2020

Recensements :

10 nouveaux cas déclarés cette semaine : 4 à Paris (anciens cas déclarés récemment), 1 à Tel–Aviv, 1 à Bangui, 1 au Gabon, 1 à Bagdad, 1 à Djibouti et 1 au Caire. 

Soit au 11 juin au soir : 
292 cas recensés : 238 cas possibles et 54 testés COVID +.
Cela concerne 219 agents du MEAE et assimilés, 65 ADL et 8 VI ou stagiaires.
Ont été testé COVID + : 13 ADL et 39 agents titulaires et assimilés.
2 décès d’agents (1 titulaire et 1 ADL) et 2 décès chez nos opérateurs.
80,5% des cas en Europe, suivi de l’Afrique avec 12,7% des cas.
2 cas confirmés en Arabie saoudite (et non 1 comme communiqué la semaine passée) 

Positions administratives en administration centrale  :

Au 11 juin :
Présents 48%, travail à domicile 27%, ASA 19%, autres 5%.
251 agents bloqués en France ou pays tiers, dont 119 en appel spécial.
111 agents précédemment bloqués ont pu rejoindre leur poste.
12 agents ont bénéficié d’une aide du fonds de secours de la DPS et 2 dossiers à l’étude. Une quinzaine d’autres sont en cours de montage. 

 Actualisation des pays ayant mis en place un allègement du PCA :

  •  57 ambassades et 6 représentations permanentes ont entamé un allégement graduel et progressif de leur PCA. Plusieurs consulats généraux également.  Ces postes se situent majoritairement en Europe (UE et EUC), en Afrique et en Asie. 
  • 2 ambassades planifient un allégement pour les semaines à venir (Algérie, Guinée équatoriale). 
  • Il est à noter que deux postes ont décidé, après un allègement initial, de renforcer à nouveau leur PCA : il s’agit de nos ambassades au Botswana et au Surinam. 
  • Quatre postes ont procédé à une levée intégrale de leur PCA : nos ambassades en Birmanie, à Sainte-Lucie, en Serbie et au Tadjikistan. 

 Point de la médecine de prévention : 

Pour le moment, il est recensé peu de cas en Amérique latine malgré l’avancée localement de la pandémie. En Afrique, beaucoup de cas sont signalés même si la pandémie s’avère moins forte qu’on ne le craignait initialement. En Centrale, beaucoup de cas nouveaux ont été inclus même si en réalité, cela concerne bien souvent des anciens cas qui nous sont signalés maintenant avec la reprise du travail. Les dispositifs de prévention mis en œuvre en administration centrale semblent agir pour limiter le risque de contagiosité. Par contre, de nouveau cas sont signalés régulièrement à l’étranger, ce qui s’explique peut-être aussi par l’accès plus facile désormais au test, avec plus de cas positifs et moins de cas suspects. Les écarts constatés entre le résultat biologique du test et celui clinique des symptômes restent de mise, avec parfois des tests négatifs alors que les symptômes sont bel et bien présents.

 

1. ADMINISTRATION CENTRALE 

Aménagement des locaux :

L’administration a mené une large campagne d’information et de communication sur le COVID-19 et la prévention du virus, via un affichage fourni dans tous les locaux, et plus particulièrement dans les espaces partagés (ascenseurs, couloirs, salles de réunions, espaces de pause, …). Des dispositifs préventifs et de protection ont été mis en œuvre a tous les niveaux, comme prévu par le plan de reprise d’activité (PRA). Des mesures spécifiques ont été adoptées pour les conducteurs et les transports en voiture, comme précisé à la page 10 – chapitre 7 du guide élaboré par la médecine de prévention. Une grille d’évaluation du risque COVID est également à la disposition des chefs de service.  

Difficultés pour les agents liées à la garde d’enfants : 

Des mesures ont été prises avec des positions spéciales créées dans Sagha (FRATDPRA/FRATDCOV/FRAASACOV) pour tenir compte des différentes situations. La position de l’agent est décidée par le chef de service et est révocable, en fonction des besoins du service. Pour les agents n’ayant pas de solution de garde en juillet et en août, ces positions temporaires restent actives jusqu’au 21 juin, puis elles seront revues, selon les annonces du gouvernement. A la demande : amélioration de la communication, sur ces différentes positions, envers les chefs de services et les gestionnaires SAGHA, l’administration répond que cela a été fait et figure dans Diplonet, et que les agents ne doivent pas hésiter à solliciter la DRH si cela n’est pas appliqué. 

Recours aux vélos comme moyen de transport :

Demande accrue de location de vélo et de prise en charge du forfait vélo cumulable avec le remboursement des transports en commun : le formulaire à cet effet est disponible en ligne sur Diplonet. Des nouvelles places de parking pour vélos vont être créées à Convention et de nouvelles annonces seront publiées prochainement par l’administration sur Diplonet concernant l‘utilisation du vélo. 

Complément indemnitaire annuel (CIA) : 

Le paiement du CIA a pris du retard mais sera bien versé. Le CIA a été revalorisé jusqu’à 1 200 euros pour les agents de catégorie C. Le montant proposé doit être communiqué au moment de l’entretien FANEV. 

Distribution de masques : 

6 masques en tissu par agent, lavables 20 fois, sont en cours de distribution à Paris et à Nantes. 

2. ETRANGER 

Prise en charge de frais de quatorzaine :  

Les frais de quarantaine sont pris en charge pour les agents et leur ayants droits s’il s’agit d’un voyage avec billet payé par l’administration (remboursement sur le budget du poste pour les agents du MEAE et les agents des ministères dont le budget de fonctionnement a été transféré sur le programme 105). Dans le cas d’un voyage pour prise de fonction, alors ces frais sont pris en charge par DAF/3/VEM. Si des tests sont exigés par les autorités locales dans le cadre d’un voyage dans les mêmes conditions, ils sont également pris en charge par l’administration. Pour plus d’informations, voir la Brève 57 de la DAF précisant les conditions de remboursement. A la demande que l’accès au test soit facilité pour les agents avant un départ en poste, afin d’éviter les tests à l’arrivée par les autorités locales, l’administration se dit prête à le faire si cela peut éviter des quatorzaines éventuelles. 

Soutien aux établissements à autonomie financière (EAF) :  

Il y a eu un redéploiement de crédits au sein du programme 185 pour soutenir les EAF et une autorisation d’utilisation des fonds de roulement de manière différenciée et proportionnée. Le besoin des EAF est estimé à environ 2,5 millions d’euros, estimation qu’il conviendra de préciser par la suite, l’exercice de mi–gestion étant en cours. L’administration est mobilisée afin d’assurer la pérennité du réseau. Les responsables d’enveloppe (COCAC) ont parfois été amenés à augmenter la dotation de fonctionnement des EAF dont l’équilibre était menacé. 

En Égypte, le choix de rémunérer les vacataires sans activité à 100% en mars/avril, puis à 80% en mai/juin, puis plus du tout dès juillet s’explique par la situation financière tendue de l’Institut français d’Égypte. La proposition de créer un fonds de solidarité en soutien aux vacataires est gérée par les agents eux-mêmes et non par l’IF. Un CTPE est prévu dans le poste le 14 juin, mais l’administration justifie ce choix des vacataires versus les ADL par le fait que ces derniers sont rémunérés à la prestation et sont sans activité depuis le début du confinement. Cette position fait controverse pour les organisations syndicales, puisque les agents du réseau sont sous tutelle de l’Etat et que la situation financière des instituts ne devrait pas servir de justification à des décisions salariales négatives. Les agents ont un contrat avec l’EAF ce qui représente un engagement juridique dont la contrepartie financière devrait avoir été prévue au budget de l’Institut et un engagement moral vis-à-vis de ses salariés qui ne sont pas responsables de cette crise.  

Régularisation des salaires non perçus pendant la crise :  

  • Sénégal : la suspension de la prime de transport des ADL sera régularisée sur la paie de juin. 
  • Chili : les agents sont toujours confinés et l’ensemble des ADL ont reçu leur traitement mais pas la prime de transport de mai et juin. Le poste a été invité à régulariser cela sur la paie de juillet. Cependant, dès juillet, le gouvernement chilien imposant une prime de connexion avec le télétravail, les agents ne pourront pas cumuler les deux primes.  
  • L’Institut français d’Espagne : les autorités espagnoles ont imposé des modifications du droit local impactant les ADL. Certains agents n’avaient pas signé leur nouveau contrat et l’IFE était ainsi dans l’impossibilité de leur verser leur rémunération. A ce jour, seuls deux agents qui n’ont pas souhaité signer leur nouveau contrat sont encore concernés. Par ailleurs, l’IF a demandé à bénéficier du dispositif de chômage partiel pour certains agents. Dans les faits, les agents continuent une activité partielle et l’IF paie le travail réalisé tandis que le gouvernement espagnol complète le reste. 

Exercice coût-vie : 

L’exercice est en cours même s’il est fait sans réunion en présentiel cette année. Les taux seront confirmés comme les années précédentes vers la fin juin. Il y a eu une concertation avec la DGM pour encourager la convergence entre les postes et le réseau culturel et de coopération. La sous-direction du réseau a diffusé des consignes pour encourager les chefs d’établissement à appliquer le coût-vie, mais la décision finale leur revient selon le budget des EAF. 

Situation des agents B et C multi-casquettes et fatigue des équipes : 

L’attention de l’administration a été à nouveau attirée sur la situation tendue des agents dans les postes, notamment les agents B et C dans les services consulaires et les SGA, où l’on retrouve une plus grande part de recrutés locaux. Les agents titulaires doivent depuis trois mois faire face à cette crise tout en remplaçant parfois 2 ou 3 agents mis en ASACOV et sans accès aux outils de mobilité. L’administration affirme suivre la situation des SGA de près et avoir conscience de la lourde charge de travail. Un travail de dédoublement de postes B double ou triple casquette est en cours (Doha, Khartoum…) et elle encourage les solutions novatrices, comme le binômat et le redéploiement des agents des différents services de l’ambassade (économique, culturel, chancellerie…) vers les consulats et les services en tension à titre ponctuel, tout en précisant que cela reste une prérogative des chefs de poste. 

Situation dans les postes :  

  • Egypte : Un agent a été testé positif au COVID le 2 juin. Le personnel de la résidence a été testé mais les agents continuent de venir travailler car aucune consigne n’a été communiquée. Un CTPE est prévu le 14 juin mais les agents s’inquiètent du manque de précautions prises suite à ce premier cas et de l’absence de communication envers l’ensemble des agents. La DRH vient seulement d’être informée de ce nouveau cas et n’a pas encore reçu de NDI du poste (au 12 juin). En effet, elle déplore parfois le retard des postes et souhaite être informée au plus tôt pour accompagner les mesures à mettre en œuvre. 
  • Tel-Aviv : Un cas positif a été déclaré. Le consulat est fermé jusqu’au 22 juin et des tests sont en cours. 

Agents en dehors de leur pays d’affectation : 

A l’étranger, le télétravail n’est pas possible, et bien que l’administration ait conscience que certains postes ont demandé à des agents de travailler à distance au début de la crise lorsque les règles n’étaient pas connues de tous, le travail demandé était en dehors du cadre légal car les seules positions possibles pour les agents coincés en dehors de leur pays d’affectation sont l’appel spécial ou les congés. 

Situation des agents A et B en rupture d’établissement :  

Le ministre a appelé à la flexibilité mais dans la pratique la règle prime sur la souplesse puisque les agents doivent revenir au poste pour faire leur rupture après avoir pris leurs congés d’été. Pour l’administration, la souplesse est possible mais dans le cadre de l’arrêté et l’on ne peut donc s’émanciper du principe de la dégressivité de l’IRE. 

3. MOUVEMENT  

Point sur la transparence complémentaire :  

La grande majorité des postes en transparence complémentaire (TC2) ont été fléchés et les agents informés. Le mouvement de l’été se fera selon la reprise des vols commerciaux et des conditions locales. L’achat des billets d’avion, qui a lieu en majorité en juin habituellement, interviendra plus tard, vers juillet, selon l’évolution des consignes relatives aux quarantaines imposées. Une NDI a été envoyée aux postes pour organiser les rotations de l’été selon la réalité locale, au cas par cas. Une troisième transparence C sera publiée prochainement (une quinzaine de postes a priori), ainsi qu’une transparence complémentaire B, le 29 juin, après les résultats du concours. 

Recrutement externe : 

L’administration a été interrogée sur l’affectation d’agents externes sur un poste d’agent C au Congo et sur un poste d’agent B à Los Angeles. La DRH affirme ne pas avoir d’information pour Los Angeles et énormément de vacances en AC et à l’étranger sur les postes d’agents C, d’où le recours au recrutement externe. 

4. POINTS TRANSVERSAUX 

Prime Covid : 

Le décret 2020-570 relatif au versement d’une prime exceptionnelle aux agents « ayant été soumis à des sujétions exceptionnelles dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de COVID-19 pour assurer la continuité des services publics ». Cette prime est modulable selon trois taux (taux 1 : 330 euros, taux 2 : 660 euros, taux 3 : 1 000 euros), notamment en fonction de la durée de mobilisation des agents. Elle sera décernée sur proposition des chef.fes de poste ou de service en suivant les instructions communiquées par le SG. A ce stade, l’examen des propositions est en cours et le versement est prévu en juillet, voire en août. En Centrale, la priorité est donnée aux agents du CDCS, en incluant les agents normalement affectés dans d’autres services mais étant intervenus en renfort au CDCS pendant la crise. 

Versement sur le Compte Épargne-Temps (CET) :  

Cela représente environ 11 000 jours. Une communication sera publiée sur Diplonet à ce sujet prochainement. Aucune dérogation n’est possible pour la prise des congés 2020 hors dépôt sur le CET.  

Ordonnance 2020-430 relative à la prise de jours de RTT ou de congés dans la fonction publique : 

L’ordonnance a été appliquée suivant les consignes de la DGAFP mais dans un esprit de bienveillance, selon l’administration, afin de limiter l’impact sur les agents et sans vouloir imposer de congés. Ces mesures ont fait que les congés retirés sont en moyenne, à ce jour, de 5,73 jours au lieu de 10 jours maximum comme prévu par l’ordonnance.  

 

Prochaines réunions : CHSCT-M et IDF les 25 et 26 juin (selon modalités à définir post-22 juin) et réunion COVID-19 le 3 juillet. 

Thèmes : ASA, congés, covid-19, Rémunération, Santé, Santé au travail, Transparence

Le MEAE lui aussi sauve des vies…

13 avril 2020

Le Ministre a souhaité s’adresser aux représentants des personnels le lundi 6 avril 2020.

Le Secrétaire Général, la Directrice générale de l’administration et de la modernisation (DGAM), le Directeur général de la mondialisation (DGM), la Directrice des Français à l’étranger et de l’administration consulaire (DFAE), le Directeur du Centre de crise et de soutien (CDCS), le Directeur du numérique (DNUM), et la Directrice des affaires financières (DAF) étaient présents (conférence téléphonique). 

Nos compatriotes comptent sur nous 

Le Ministre a ouvert la séance en rappelant l’enjeu vital auquel il faut faire face. Nos compatriotes comptent sur nous. Il a rappelé que pour le ministère la crise serait plus longue que pour les autres administrations, elle a commencé plus tôt et sa durée suivra l’itinérance de la pandémie. 

Le rapatriement des Français se termine mais nous devons rester mobilisés dans les pays où les structures sanitaires sont faibles. 

Les Français comptent aussi sur nous pour plaider dans les instances internationales, préparer la sortie de crise et renforcer le multilatéralisme de la santé. 

Nos services, nos postes sont soumis à rude épreuve. Notre travail a été placé sous les projecteurs puisque le chef de l’Etat s’est rendu au Centre de Crise et de Soutien le vendredi 3 avril. 

Un hommage au collègue de la Valise  

Le Ministre a rendu hommage au collègue de la Valise, victime du COVD-19. Le Ministre a fait état de 30 cas confirmés, dont 5 graves et de 195 cas suspects, dont la plupart en Europe. 

Le dialogue social doit se poursuivre  

Il a souhaité cette réunion car il est essentiel que le dialogue social se poursuive dans cette période éprouvante et il a demandé à la DGAM et à la DRH de maintenir le lien avec les organisations syndicales, notamment par l’organisation d’un CHSCT ministériel spécial et lors des réunions hebdomadaires du vendredi.  

Les difficultés du mode PCA renforcé  

Il s’agit d’assurer la continuité de l’Etat, tant à l’Administration centrale et réseau, et le faire dans la durée, car la crise sera longue (itinérance de la pandémie). 

 Le passage en mode renforcé des PCA fait que ceux-ci se concentrent sur les missions essentielles. Certes, le Ministre n’ignorait pas certaines difficultés, qui lui ont été relayées dans la mise en œuvre des PCA mais en général la pratique des postes a été recentrée. 

En règle générale, l’ambassadeur doit faire appel à tous les personnels, quelle que soit leur administration et veiller sur l’homogénéité des décisions prises, faire remonter les difficultés. 

Sur les conditions de travail, les modalités de travail à distance ont été assouplies, et le taux d’agents travaillant en présentiel est tombé à 8 ou 10 %, avec rotation des agents travaillant en présentiel. 

Le Ministre s’est dit conscient de la faiblesse du parc informatique, qui n’a pas été conçu pour ça. 

Pour le Ministre, la politique en la matière se décline selon trois axes : 

  • Impératif de protection (agents/familles/enfants) 

– Respect des consignes de la direction générale de la santé (en matière d’utilisation de gel et de masques) : on suit les indications et on changera s’il le faut selon ce qui sera indiqué. Si un pays prend des mesures plus contraignantes, ce sont les normes de ce pays qui sont à appliquer. 

– Réduction des expositions des agents au virus notamment ceux qui reçoivent du public (travail à distance, tout en maintenant un service public d’urgence). 

– Mise en place d’un dispositif sanitaire spécifique pour la communauté française à l’étranger, qui sera très prochainement porté à la connaissance des personnels. 

  • Impératif d’accompagnement  

– Fatigue qui commence à se faire sentir chez les agents : instruction a été donnée à l’administration d’être aidante et une cellule d’écoute psychologique a été mise en fonctionnement, afin d’aider ceux, encadrants compris, qui consacrent leurs journées et leurs nuits au service public, 

– Préoccupation sur la prise en charge par la mutuelle : le Ministre a demandé à la DGAM de suivre cette question importante, afin qu’il y soit apporté des réponses concrètes, le ministère ne laissera pas les agents se débrouiller par eux-mêmes. 

  • Impératif social  

  – Pas de retard dans les versements des traitements. Pour ceux qui sont hors de leur pays d’affectation pour des raisons diverses : tout sera fait pour limiter l’impact financier sur leur rémunération. 

– Dans le réseau culturel : dans les lycées français et AEFE (375 000 élèves), la continuité pédagogique est assurée, alors même que la quasi-totalité des établissements est fermée. L’enseignement du français à l’étranger est à la hauteur de la crise (mesures prises pour organisation du baccalauréat notamment). 

– Réseau des instituts français et autres opérateurs : difficultés économiques, la DGM va s’en occuper, elle proposera des solutions. 

Être capable de rebondir 

Il faut également penser au jour d’après pour être capable de rebondir. La DRH fait en sorte que les mouvements aient lieu comme prévu et que le fonctionnement du ministère ne soit pas affecté. Il conviendra de tirer les leçons quant à l’efficacité de notre ministère. La transparence 2021 sera lancée dans les délais.  

Il faut réaffirmer le caractère régalien de notre ministère, qui aura tenu sa place dans cette crise. Le Ministre a loué le comportement exemplaire des agents : « Quand je vois ce que l’on a accompli dans un temps record, je suis fier d’assumer cette fonction et que le ministère contribue à sauver des vies ».  

La CFDT a relayé ses préoccupations au Ministre. 

La question du rapatriement des Français  

La question du rapatriement des Français ayant été abordée par les quatre premiers syndicats qui sont intervenus, le Ministre a précisé la doctrine en la matière, qui est la même au niveau européen avec mutualisation des moyens. 

Les Français de passage (touristes, familles ou affaires) ont été appelés à rentrer. Il s’agit de 148. 000 personnes.  

Pour les plus de 3 millions de Français qui sont résidents à l’étranger (expatriés, binationaux), dans des entreprises pour une durée définie, ils doivent rester chez eux, il n’y aura pas d’évacuation massive de ces Français, que le ministère aidera à passer cette période. Mais le Ministre a clairement indiqué que ces compatriotes n’ont pas vocation à rentrer en France, sauf les cas les plus vulnérables. 

Il en va de même pour les agents expatriés et affectés à l’étranger, qui eux aussi ont vocation, sauf vulnérabilité, à rester dans leur pays d’affectation pour assurer la continuité du service public. 

Pour les autres résidents, il faut assurer leur santé, avec un dispositif d’accompagnement mis en place par les postes, comme pour l’ensemble des personnels de l’Etat. 

Le Ministre a réaffirmé clairement que « bien évidemment, la priorité est la sécurité des agents et j’y veillerai de façon très précise ». 

Sur les préoccupations exprimées notamment par la CFDT sur la situation en Afrique, il a assuré qu’il s’agissait d’un sujet de priorité, la crise sanitaire pouvant devenir sécuritaire, voire sociale et politique. Le déconfinement sera dans ces pays très lent et le retour à la normale difficile.  

Le Ministre a annoncé répondre par écrit à toutes les autres questions.  

*** 

La CFDT retient principalement : 

  • la priorité donnée à la protection de la santé des agents,  
  • la volonté de recadrer les comportements déviants,  
  • la reconnaissance du travail accompli qui tient souvent de l’exploit,  
  • l’inadaptation de la réglementation qui n’est pas adaptée à une situation de crise persistante lorsque les agents sont bloqués en France,  
  • la politique volontariste d’adapter les modalités du travail, notamment le recours massif au travail à distance,   
  • la volonté d’un dialogue social constant. 

La CFDT déplore cependant : 

  • les nombreuses remontées alarmantes des postes quant à la rareté des moyens de protection, 
  • la pénurie entravant la bonne marche du service public,  
  • les comportements déviants persistants. 

 La CFDT demande : 

  • une protection efficace des agents (gels hydroalcooliques, masques), 
  • une adaptation de la réglementation, 
  • une allocation de moyens adaptés notamment pour ce qui est des outils de travail à distance. 

La CFDT demande, pour le jour d’après :  

  • un mouvement sécurisé lors des mutations (surveillance médicale, tests…), 
  • un retour d’expérience sur le fonctionnement des services durant la crise,  
  • une réflexion de fond sur les conditions et modalités du travail, en particulier à distance, 
  • une meilleure reconnaissance, tant pour ce qui est sur le plan concret, des services rendus par les collègues qui auront été en première ligne durant la période, que pour ce qui est de l’image de notre ministère car lui aussi sauve des vies. 

Thèmes : Affectations, covid-19, le dr, Ministre, Rémunération, réseau, Temps de travail

Année 2019 : le protocole PPCR reprend enfin du service !

1 mars 2019

Comme nous vous l’avions annoncé l’année dernière, le report d’un an du calendrier d’application du protocole relatif aux parcours professionnels, carrières et rémunérations des fonctionnaires (PPCR) signé par la CFDT, a eu des conséquences négatives concrètes pour les agents du Département.

Ainsi, les dispositions qui auraient dû s’appliquer au 1er janvier 2018 ont été repoussées au 1er janvier de cette année. Cela concerne la deuxième tranche de revalorisation des grilles des agents C, la dernière tranche de revalorisation des grilles des agents B et la seconde tranche du transfert primes-points (5 points) en catégorie A. De même, les revalorisations prévues initialement en 2019 et en 2020 seront mises en œuvre respectivement en 2020 et 2021.

Le passage de B en A des agents de la filière sociale, prévu au 1er février 2018, a été reporté au 1er février 2019, retardant ainsi le reclassement des collègues  du corps des assistants sociaux travaillant au Ministère.

  • Nouveau calendrier 2019

Depuis le début de l’année, une revalorisation indiciaire est intervenue pour certains échelons des grilles des adjoints de chancellerie, des secrétaires de chancellerie et des secrétaires des systèmes d’information et de communication. Pour les secrétaires des affaires étrangères et les attachés des systèmes d’information et de communication, il s’agit du transfert de primes en 5 points d’indice majoré.

Et depuis le 1er février 2019, le corps des assistants sociaux a enfin été intégré en catégorie A (cela étant, pour la CFDT, les montants plafonds annuels du régime indemnitaire RIFSEEP ne sont toutefois pas en adéquation avec le nouveau classement de ce corps).

  • Nouvelles grilles de rémunération

La CFDT-MAE vous invite à consulter les tableaux de correspondance – réalisés par nos camarades de la CFDT Interco, fédération à laquelle appartient notre syndicat – pour calculer votre gain de points d’indice et votre nouveau traitement brut jusqu’en 2021.

Cette augmentation – sous la forme de points d’indice majoré supplémentaires – sera naturellement plus élevée, si, d’ici 2021, vous accédez à un échelon supérieur.

Secrétaires des affaires étrangères (SAE) et attachés des systèmes d’information et de communication (ASIC) :

Les SAE et les ASIC ayant une grille identique à celles des agents appartenant à un corps « A type » de l’Etat, nous vous invitons à vous reporter aux grades d’attaché et d’attaché principal pour connaître votre nouvelle situation indiciaire.

Secrétaires de chancellerie :

Les collègues du corps des secrétaires de chancellerie (SCH) pourront, eux, quel que soit leur grade, se référer à la nouvelle grille type des agents de catégorie B, réalisée par la fédération CFDT Interco.

Secrétaires des systèmes d’information et de communication (SESIC) :

Pour mémoire, l’évolution de la grille des SESIC se fait sur la base de la « grille type de la catégorie B » en tenant compte de la surindiciation dont bénéficie ce corps.

Adjoints de chancellerie :

Les collègues du corps des adjoints administratifs de chancellerie et du corps des adjoints techniques de chancellerie pourront utilement consulter le tableau des grilles « C type ».

 

Thèmes : Assistants sociaux, Catégorie A, Catégorie B, Catégorie C, ppcr, Rémunération, rifseep, sae, schéma d'emplois, secrétaire de chancellerie, SESIC

Grande enquête sur les agents de catégorie C : arrêtons le massacre !

2 novembre 2018

Les adjoints de chancellerie ont vu leurs conditions de travail et d’expatriation fortement se dégrader ces dernières années et doivent faire face à une terrible diminution de leurs effectifs. Devant ce constat alarmant, la CFDT-MAE a lancé au printemps dernier une grande enquête en ligne auprès de tous les agents de catégorie C et vous avez été plus de 700 à y répondre.

Forts de cette légitimité, nous avons relayé au plus haut niveau vos inquiétudes et vos revendications qui sont aussi les nôtres et remis en main propre, lors d’une rencontre bilatérale, un exemplaire de cette enquête à Mme Genetet, Députée des Français de l’étranger et rapporteure du budget des programmes 105 et 151 à l’Assemblée nationale.

Dans le prolongement de cette enquête et alors que les menaces du plan « Action Publique 2022 » se précisent, la CFDT-MAE a demandé l’ouverture d’un groupe de travail pour les agents C afin de préserver leurs emplois et reconnaître enfin leur rôle et leur valeur professionnelle au sein d’un Ministère qui ne pourrait pas fonctionner sans eux.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire le courrier envoyé à la Directrice générale de l’administration.

Thèmes : Administration centrale, Affectations, agents de l'état, agents titulaires, Catégorie C, Emploi, Expatriation, Poste à l'étranger, Rémunération, schéma d'emplois, Syndicat

Résultats de notre enquête (3/4) : les « C » un peu à l’étroit en centrale

26 juin 2018

Le retour à l’administration centrale, c’est souvent un retour en arrière : en région parisienne (près de 7 sur 10) ou à Nantes, vous retrouvez des fonctions souvent sans relation avec celles que vous aviez exercées en poste, et un niveau de responsabilité un cran au-dessous. En majorité, vous avez le sentiment de rentrer à nouveau dans le cadre de ce que l’on attend d’un « catégorie C » de la fonction publique et de faire ce que vous pensiez qu’on vous confierait quand vous avez passé le concours d’adjoint administratif.

Parmi ceux qui nous ont répondu, près de la moitié sont gestionnaires, contre 20 % qui assument des fonctions de secrétariat, tout juste 8 % celles de rédacteur et à peu près autant d’agents de CAD. Sans compter ceux qui se retrouvent à la formation, dans un service technique, à la valise, à l’état civil, à la communication et à la presse ou encore à la DSI… Et comme vous n’êtes décidément pas contrariants (ou simplement soulagés ?), vous trouvez vos fonctions globalement satisfaisantes, pour une grande majorité du moins.

Mais pour ce qui est des émoluments, c’est plus qu’un retour en arrière, c’est le grand reflux… Votre nouveau traitement, primes incluses, ne vous satisfait pas. Peut-on s’en étonner ? Une majorité (60 %) dit recevoir entre 1500 et 2000 euros mensuels primes incluses, 25 % vont jusqu’à 2 200 euros, 10 % seulement au-delà. La NBI (nouvelle bonification indiciaire) est donc très recherchée, mais moins de la moitié en touche une, tandis que 65 % de ceux qui n’en reçoivent pas estiment que leurs fonctions la mériteraient pourtant. Quant à la question du dégel du point d’indice, plus de 86 % des personnes interrogées souhaiteraient la voir porter comme une priorité par les syndicats.

Il faut dire, et c’est un point commun avec vos collègues de l’étranger, que nombreux sont ceux qui font des heures supplémentaires (plus de 80 %), même si ce n’est qu’occasionnellement pour 45 % d’entre vous. Mais là, contrairement à l’étranger, vous ne rencontrez pas trop de difficultés pour les récupérer (les prodiges de Sagha ?). La charge de travail demeure inadaptée pour 30 % d’entre vous, mais est-ce parce qu’elle est trop (60%)… ou pas assez importante (40 %) ?

En gros, les conditions de travail vous satisfont (plus de 70%) et vous n’êtes pas trop nombreux à trouver qu’elles se détériorent au fil du temps. Vous pointez, comme à l’étranger, la mauvaise organisation des services et cette polyvalence que l’on exige toujours plus des « C » ; vous regrettez le manque d’effectifs et les suppressions de postes, le défaut d’anticipation, le peu de respect rendu à la charte du temps; vous dénoncez aussi l’absence de considération ou le peu d’implication de la hiérarchie. Et même parfois, vous déplorez que la charge de travail de certains collègues défaillants se reporte sur vous. Et puis apparaissent des doléances « spécial centrale » : les temps partiels qui se transforment subrepticement en temps plein, les moments interminables passés dans les transports, les « quelques anciens qui manipulent la hiérarchie » ou les open-space décidément trop bruyants et pas si conviviaux.

Heureusement, vous connaissez mieux les obligations de l’administration en matière d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail, le comité compétent en la matière : le CHSCT et ses missions. Peut-être avez-vous déjà reçu une de ses visites de site ? Le registre santé, sécurité au travail (RSST) est moins célèbre mais plus de 8% l’ont déjà utilisé.

Enfin le logement, ne pose pas vraiment de problème en France pour un peu moins de 70 % d’entre vous (est-ce vraiment un hasard si l’on retrouve la même proportion d’agents logés dans le parc privé ?). 20% d’entre vous ont pu profiter d’un logement-social (ministériel ou interministériel), mais la grande majorité loue un logement privé ou est propriétaire de sa résidence principale. Et s’il n’y a pas plus d’agents logés dans le parc social, c’est peut-être que vous trouvez l’offre de logement du ministère plutôt insuffisante, contrairement à celle qui vous est faite en matière de restauration collective qui, elle, remporte l’adhésion de 75 % d’entre vous. Ah, en France, rien ne va, mais il y a assiette à son appétit !

Suite et fin de notre enquête sur les « C » au prochain épisode, sur un sujet brûlant (et un peu masochiste) : les syndicats. Ne ratez pas le quatrième et dernier volet de notre série sur les « catégorie C » !

 

Résultats détaillés du questionnaire « Centrale ».

Thèmes : Administration centrale, Charte du temps, concours, fonction publique, logement, Point d'indice, Primes, Rémunération, restauration

Que pensons-nous VRAIMENT des retraites ?

20 juin 2018

La CFDT vous propose de répondre à une enquête inédite sur les retraites.
Forts du succès de l’enquête Parlons travail en 2016 avec plus de deux millions de réponses, et alors qu’une réforme des retraites est annoncée par le gouvernement, nous vous invitons à nouveau à prendre la parole !

Parlons retraites est ouverte à tous, étudiants, actifs et retraités. C’est une enquête interactive qui vous permet à la fois de donner votre avis et d’accéder aux résultats en temps réel pour comparer vos réponses à celles des autres répondants.

Vos réponses, ainsi que toutes les autres données collectées, sont absolument et strictement confidentielles.

Je réponds maintenant à l’enquête !

Je suis fier·e de payer la retraite de mes ainés

Cette enquête couvre tous les aspects de la retraite, de la préparation à la période de transition, la question de la dépendance, mais aussi les relations entre vie au travail et retraite, les aspirations et appréhensions, les conflits générationnels, le pouvoir d’achat, le sentiment d’utilité ou encore la question du travail chez les retraités.

Plus il y aura de répondants plus l’enquête sera utile

Thèmes : ADL, Agent contractuel, agents titulaires, CDD, CDI, Enquête, Rémunération, Retraite

CTM des 24 et 25 mai : vous pouvez compter sur la CFDT-MAE !

16 mai 2018


Graves menaces sur les indemnités de résidence à l’étranger, sombres promesses du « consulat numérique », tristes perspectives de réduction du réseau… le pire est à venir. La CFDT-MAE sera en première ligne pour vous défendre lors du prochain Comité Technique Ministériel.

Le CTM, c’est la réunion deux fois l’an du Ministre et de l’administration avec les syndicats représentatifs pour traiter toutes les questions concernant le ministère et ses agents. On y parle de l’administration centrale comme de l’étranger, et de tous les sujets qui intéressent l’ensemble des 16 500 collègues fonctionnaires, contractuels et recrutés locaux.

Grâce à votre confiance accordée lors des élections de 2014, notre syndicat – qui défend toutes les catégories de personnels et refuse tout corporatisme – a obtenu six sièges de titulaires sur un total de quinze. Ce sont eux qui, au nom de la CFDT, se prononcent sur les textes présentés pour avis par l’administration. Des experts désignés par la CFDT-MAE, en fonction des sujets à débattre, apportent leur maîtrise de champs professionnels qu’ils connaissent bien. Ces élus et experts CFDT sont des collègues titulaires de catégories C, B et A, des agents de recrutement local et des contractuels de droit public qui ont choisi de s’investir afin de porter vos revendications en matière d’emplois, de rémunérations et de conditions de travail.

C’est dans un contexte défavorable marqué par la baisse continue, dramatique et insupportable des moyens et des effectifs du Département, dénoncée par la CFDT, que nous continuerons à faire entendre notre voix – et donc votre voix – sur des questions aussi importantes que :

  • la transparence des affectations,
  • les groupes d’IRE et leur revalorisation,
  • le classement des pays ou villes par zones A, B et C,
  • la durée de temps de séjour,
  • le maintien du réseau consulaire sur fond de numérisation croissante,
  • le reclassement des primes RIFSEEP en Centrale,
  • le sort des agents contractuels de droit public,
  • l’externalisation à la DSI ou aux visas,
  • l’avenir des Instituts français et du réseau culturel et de coopération,
  • la gestion des recrutés locaux, la révision de leurs grilles ou de leurs cadres salariaux et leur intégration par la voie des concours,
  • la reconnaissance et la valorisation des parcours professionnels de tous ainsi que la progression harmonieuse des carrières.

Le menu de la prochaine réunion sera copieux. Car si la CFDT appelle à la grève pour le 22 mai prochain, c’est que les raisons de hausser le ton sont nombreuses : effectifs menacés, précarisation annoncée, ressources et rémunérations à la baisse. Nous redirons clairement que notre ministère doit avoir les moyens d’assurer ses missions et de poursuivre ses ambitions. Nous nous opposerons à toutes mesures contraires à l’intérêt du ministère et à celui de ses agents.

Nous défendrons notre futur avec vigueur et audace !

Thèmes : agents de l'état, CTM, Indemnité de résidence, Postes à l'étranger, Primes, Rémunération, réseau

« Page précédente
Page suivante »
  • CFDT-MAE : Qui sommes-nous ?
  • Nos instances
  • Nous contacter
  • Adhérer à la CFDT-MAE
  • Devenir permanent syndical
  • Rejoignez-nous 1/2 journée ou 1 journée par semaine en 2025

Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

NOS 5 PRECEDENTS ARTICLES

La CFDT revendique l’IFSE majorée pour TOUS les agents du SCEC (CSAC 27/03/2025)

Nos collègues de l’IFAAC méritent une meilleure prime ! (CSAC du 27/03/2025)

Revalorisation des formatrices et formateurs du SCEC

Vers un meilleur accompagnement des agents de retour en centrale (CSAC du 27/03/2025)

Qu’est-ce que la prime spéciale d’installation (PSI) ? (CSAC du 27/03/2025)

Navigation des articles

Articles plus anciens
Articles plus récents

> Toutes nos publications

Les 5 articles les plus lus

  • Liste complémentaire 2024 du concours d’Orient des Administrateurs de l’État : des collègues de grande valeur laissés sur le carreau ?1539vues
  • Affectations à l’étranger : mais où est la « Transparence » ? La CFDT-MAE interpelle pour vous l’administration…1038vues
  • L’expatriation familiale des agents du MEAE va-t-elle disparaître ?1002vues
  • La CFDT s’oppose au travail jusqu’à 22h à Nantes ! (CSAC – 27/03/2025)741vues
  • La CFDT-MAE demande la hausse immédiate des IRE de tous les contractuels de droit public du réseau diplomatique et consulaire !603vues

Archives

Liens utiles

  • CFDT Fédération Interco
  • CFDT Fonctions publiques
  • CFDT Confédération
  • SGEN-CFDT de l’étranger
  • Les amiantes du Tripode
  • Assemblée des Français à l’Etranger
  • Le Sénat au service des français à l’étranger
  • Les députés de l’étranger

Mots-clés

ADL Affectations Agent contractuel agents de l'état agents titulaires Amiante ASIC CAP Catégorie A Catégorie B Catégorie C CCL Congrès covid-19 CTAC CTM Dialogue social DSP Débats Elections Expatriation Formation GPEEC Grève Handicap Immobilier LDS Nantes Postes à l'étranger Promotions Recrutés locaux Retraite RGPP rifseep Rémunération réseau Réseau consulaire réseau culturel Santé au travail Sauvadet SCEC Section Nantes SESIC Temps de travail Télétravail

Contact

  • Courriel : cfdt.mae@diplomatie.gouv.fr
  • A Paris :
    57 bd des Invalides
    75007 Paris
  • Appelez nous au 01 53 69 37 00
  • A Nantes :
    11 rue de la Maison Blanche
    44100 Nantes
  • Venir nous voir

Suivez-nous

  • Twitter