CFDT

Affaires étrangères

  • Accueil
    • Nos publications 2025
    • Nos publications 2024
    • Nos publications 2021-2023
    • Lettre du Syndicat (LDS)
  • Nous connaître
    • Qui sommes-nous ?
      • Histoire de la CFDT-MAE
      • Histoire du syndicalisme
      • Histoire de la CFDT
        • La CFDT en 21 dates
        • Marylise Léon présente la CFDT et son action
      • Les amiantés du Tripode
    • Pourquoi adhérer à la CFDT ?
      • Rejoignez la CFDT-MAE !
    • Nous contacter
    • Nos résultats
    • Nos enquêtes et Webinaires
  • Nos revendications
    • Parcours, emplois et métiers
      • Parcours professionnels
        • Affectations
        • Conditions d’expatriation
        • Evaluation et promotion
        • Formation professionnelle
        • Retraite
      • Qualité de vie au travail
        • Management
        • Temps de travail
          • Télétravail
          • Semaine de/en 4 jours
          • Charte du temps
          • Sujétions en poste
        • Santé au travail
          • Risques au travail
            • Prévention des risques
            • Risques RPS
            • Risques physiques
          • Discriminations
        • Congés et CET
          • Congé menstruel
      • Métiers et filières
        • Métiers diplomatiques et consulaires
        • Métiers culturels et de coopération
        • Métiers de la filière SIC
      • Rémunération
        • En Centrale
        • A l’étranger
      • GPEEC
    • Titulaires et contractuels
      • Agents titulaires
        • Catégorie A+
          • AE
          • CAEMP
        • Catégorie A
          • ASS
          • ASIC
          • SAE
        • Catégorie B
          • SCH
          • SESIC
        • Catégorie C
          • ADJACH
          • ADJTECCH
      • Agents contractuels
      • Agents de droit local
    • Egalité professionnelle
    • Questions immobilières
      • Sites en France
      • Emprises à l’étranger
    • Réformes en cours
      • Etats généraux 2022-2023
  • Dialogue social
    • CSA, formations spécialisées
      • CSAM
      • CSAC
      • Formations spécialisées
        • Ministérielle
        • Centrale
        • Nantaise
        • Etranger
    • CSAPE et CCL
      • 700 élus CFDT à l’étranger
      • Formations syndicales
      • Missions à l’étranger
      • Responsables de zone
    • CAP et CCP 2025 : vos élus
      • Promotions 2024-2025
      • CAP des ASS
    • Autres instances
      • CAS
      • Réunions informelles
  • Syndicat
    • Nos instances
      • Commission exécutive
      • Conseil syndical
      • Commissaire aux comptes
      • Permanence syndicale
    • Nos sections
      • En France
      • A l’étranger
    • Nos congrès
      • 11ème congrès (2022)
    • Nos textes
      • Règlement intérieur
      • Statuts du syndicat
    • Nos comptes
  • Adhérer
  • Français
    • Français
    • English
    • हिन्दी
    • Русский

Groupe de travail

Filière SIC, lancement laborieux du groupe de travail

11 octobre 2021

L’administration est représentée par DNUM, RH2, RH3 et RH4 à la réunion (par téléphone) de lancement du groupe de travail SIC, le 24 septembre 2021. Sans surprise, toutes les OS ont reproché à l’administration le fait de n’avoir pas prévenu plus en amont, ni défini le périmètre de ce groupe de travail, ni fourni de données sur la DNUM et les agents qui la composent. On ne sait si cela sera repris lors d’une autre réunion, ni si un compte-rendu sera fourni, ni quand auront lieu les autres réunions et sur quel format. Le bilan est extrêmement décevant.

RH1 rappelle le contexte : la demande d’un groupe de travail (GT) spécifique a été formulée lors de la CAP des attachés des systèmes d’information et de communication (ASIC) et serait élargi à toute la filière car plusieurs questions concernent les autres statuts d’agents de la filière numérique : ASIC, secrétaires des systèmes d’information et de communication (SESIC), agents de catégorie C et agents contractuels (CDI et CDD), en administration centrale et à l’étranger.

  • Premier tour de table – généralités

La CFDT demande quel est le mode opératoire de ce groupe de travail. La demande initiale était de former un GT restreint afin de réfléchir ensemble à des propositions, à des réformes qui vont permettre de maintenir une filière numérique attractive, dynamique et au service du ministère. Pour cela, il ne faut pas se contenter d’une réunion téléphonique ou de mettre un point numérique à l‘ordre du jour des comités techniques. Le premier constat est qu’il y a systématiquement des postes non pourvus à la DNUM (une dizaine en moyenne ces dernières années). Cela fragilise les actions et missions de la DNUM qui ne tient que sur les bonnes volontés, c’est-à-dire la surcharge de travail des agents présents. Le deuxième constat est qu’il n’y a pas de GPEEC au ministère pour la filière numérique. En plus des sujets à l’ordre du jour (recrutement et rémunération), il s’agit d’anticiper et d’organiser les entrées et sorties d’agents à la DNUM et de gérer les carrières. Cela n’existe pas. Aujourd’hui, on ne fait que générer des frustrations et des sorties définitives de la DNUM que ce soit au sein du ministère ou à l’extérieur, sans concertation ni réflexion.

Les autres OS regrettent le manque de préparation de ce GT et le manque de données, notamment sur les effectifs de la DNUM et les rémunérations des agents contractuels. Sur le fond, la filière SIC a toujours été mise de côté et a fortement payé. Forte inquiétude des agents moins visibles car moins nombreux. Les moyens des SIC, notamment en effectifs  n’ont fait que se réduire et les missions ont augmenté. Pas de gestion ni de prévision : pas de GPEEC, les départs prévus ne sont pas compensés !

DNUM et DRH répondent que la première réunion vise à recueillir les questions que les OS identifient. Dans un second temps, on esquissera des pistes de solutions.

 

  • Deuxième tour de table, autour de la méthode

Toutes les OS souhaitent que le GT se réunisse régulièrement, en plénière ou en formations spécialisées. Il est demandé à nouveau à la DNUM de faire un état sur les missions, les agents, les recrutements, la cartographie des emplois, les salaires, les problèmes et les défaillances, sans mettre en cause la hiérarchie de la DNUM.

 

  • Troisième tour de table, sur les recrutements

La DNUM estime qu’on a besoin des corps de titulaires « maison », des agents contractuels en CDI sur spécialités et en CDD pour leurs compétences sur plusieurs années, ainsi que des prestataires. Il n’est pas possible d’internaliser tous ces ETP dans le plafond d’emplois du ministère. Recruter de nouveaux agents contractuels est compliqué car cela nécessite d’avoir suffisamment d’ETP pour pourvoir les emplois. RH3 constate des difficultés pour recruter des CDD (délais de plusieurs mois) malgré la diversification des annonces (forums et réseaux sociaux).

La CFDT souhaite connaître les intentions et la stratégie de l’administration sur l’avenir des  corps d’ASIC et SESIC, maintenus, diminués ou augmentés. Elle note le vieillissement des corps avec 15 à 20% des agents qui ont plus de 60 ans et qui vont partir à la retraite ces prochaines années. Deux points d’attention sur les concours : les concours SIC n’ont lieu que tous les deux ans. Si un besoin particulier de recrutement est identifié, il faut éviter d’organiser un recrutement massif avec un concours offrant trois ou quatre fois le nombre de places habituel qui engendrerait des problèmes de formation et de montée en compétences de nombreux agents simultanément, sans assurance d’avoir autant de candidats adaptés/valables sur un seul concours. Il convient également de revoir les concours SIC –  suppression des épreuves de mathématiques notamment – qui ne sont pas adaptés.

La CFDT estime que les SESIC ne sont plus assez nombreux. On peut compenser par des CDD et des prestataires en AC mais on se retrouve avec une perte de connaissances et de compétences et des postes non pourvus. Les SESIC enchainent de plus en plus trois postes à l’étranger et reviennent en décalage complet avec les métiers et l’évolution de l’administration centrale. Les ASIC, quant à eux, sont soumis à un problème de gestion du corps : après 15 à 20 ans de carrière, ils sont ASIC principaux, ont eu une ou deux expériences à l’étranger, accèdent à des fonctions d’encadrement en AC et puis plus rien : horizon bouché, aucune progression ou promotion possible. Ceux qui veulent continuer à progresser sont encouragés à aller voir ailleurs, sans organisation ni prévision. On assiste régulièrement à des sorties définitives pour essayer d’avoir une carrière à l’extérieur de la DNUM.

Enfin, ces dernières années, le seul moyen mis en place pour pallier les vacances de postes a été le recours à des recrutements d’agents contractuels ou, à défaut, de prestataires. Le MAE est tributaire du marché du travail de l’informatique, très dynamique actuellement. Ce qui fait que l’on n’attire plus personne : salaires non concurrentiels, CDD de deux ans, quatre au maximum et pratiquement aucune chance de Cédéisation. Il ne nous reste qu’à embaucher des jeunes inexpérimentés que l’on forme et que l’on regarde partir une fois qu’ils sont réellement opérationnels et intéressants pour la DNUM. Pourquoi ne peut-on proposer un CDI directement ou tout au moins à un agent qui a fait une ou deux années de CDD à partir du moment où l’on constate sa motivation et la rareté de son profil ? Bientôt le MAE sera le seul ministère à ne pas suivre les recommandations de la DINUM et on le paie déjà : le non renouvellement des CDD de 2020 a eu un effet boule de neige avec plusieurs départs d’agents avant la fin de leur contrat ou même après le renouvellement de leur CDD !

La DNUM répond que la question des postes de SESIC non pourvus en administration centrale est un vrai sujet ; la promotion d’agents C avec un profil d’agent ressources est peut-être une voie à suivre. Un travail est en cours sur les rémunérations des agents contractuels. Pour les contrats, certaines administrations proposent des CDI. Les contrats de projet sont peut être une solution.

RH3 ajoute que 78% des agents contractuels en AC sont issus du privé. Si l’on procède à trop de cédéisations, attention au phénomène de vases communicants avec les postes ouverts au concours. Par ailleurs une cédéisation directe est certes possible mais n’est utilisée qu’en dernier recours (à titre exceptionnel), pour un besoin très particulier et pérenne.

Les autres OS insistent elles aussi sur le manque chronique d’effectifs en AC, les vacances de postes qui se reportent sur les agents restant, les réticences de l’administration à proposer des CDI, la nécessaire reconnaissance des agents C chiffreurs, la difficulté, pour ne pas dire l’impossibilité pour un agent SIC d’effectuer une mobilité interne au MAE et la manière indigne dont sont parfois traités les contractuels en CDD.

Thèmes : Agent contractuel, ASIC, CDD, CDI, concours, dnum, Drh, ETP, filière numérique, GPEEC, Groupe de travail, SESIC, SIC

Protection sociale des recrutés locaux : la CFDT prend l’initiative

11 juin 2014

Le syndicat CFDT-MAE, particulièrement actif au sein du groupe de travail « recrutés locaux »  a saisi la perche tendue par l’administration, qui avait proposé aux syndicats d’établir un questionnaire  qui serait adressé aux postes pour déterminer si les principaux risques sociaux (maladie et maternité, chômage, vieillesse…) sont correctement couverts .

La CFDT s’est basée sur une Convention de l’OIT pour bâtir un projet de questionnaire qu’elle a adressé au directeur des ressources humaines, afin d’en débattre au sein du groupe de travail « recrutés locaux » :

 

Monsieur le Directeur,

 

La sous-direction des contractuels a fait connaître aux organisations syndicales, à plusieurs reprises, sa disponibilité à établir en concertation avec celles-ci dans le cadre du groupe de travail « Recrutés locaux », un questionnaire qui pourrait être envoyé aux postes afin d’évaluer de manière précise les garanties minimales offertes à nos collègues recrutés locaux.

Le syndicat CFDT-MAE vous adresse ci-dessous une proposition, comprenant une douzaine de questions, établie à partir de la Convention n° 102 (1952) de l’Organisation internationale du travail concernant la sécurité sociale (norme minimum).

 

Soins médicaux

Question n°1 : les soins de praticiens de médecine générale, y compris les visites à domicile, les soins de spécialistes donnés dans des hôpitaux à des personnes hospitalisées ou non hospitalisées et les soins de spécialistes qui peuvent être donnés hors des hôpitaux, la fourniture des produits pharmaceutiques essentiels sur ordonnance d’un médecin ou d’un autre praticien qualifié et l’hospitalisation lorsqu’elle est nécessaire sont-ils couverts ?

Question n° 2 : les ayants-droits ayants droit (conjoints et enfants) sont-ils couverts ?

Question n°3 : en cas de grossesse, les soins prénataux, les soins pendant l’accouchement et les soins postnatals, donnés soit par un médecin, soit par une sage-femme diplômée et l’hospitalisation lorsqu’elle est nécessaire, sont-ils couverts ?

Question n°4 : quel est le montant de la cotisation ou de la participation des salariés aux frais des soins médicaux ?

 

Indemnités de maladie

Question n°5 : Est-il prévu un  maintien du salaire ou le versement d’indemnités journalières en cas d’arrêt de maladie ?

 

Prestations de chômage

Question n° 6 : Quel est le montant (en mois de salaire par année de service) de l’indemnisation pour perte d’emploi et la durée de cette indemnisation ?

 

Prestations de vieillesse

Question n° 7 : s’il existe un système de retraite institutionnel, quel est le mode de calcul des pensions versées ? A défaut quel est le mode de calcul de la rente ou du pécule versé par le MAEDI ?

 

Prestations en cas d’accident du travail et de maladies professionnelles

Question n° 8 : en cas d’accident du travail ou de maladie professionnelle, le MAEDI prend-il en charge intégralement les frais médicaux induits ?

Question n° 9 : en cas d’accident du travail ou de maladie professionnelle entraînant une incapacité, le MAEDI verse-t-il une rente et, le cas échéant, comment celle-ci est-elle calculée?

 

Prestations aux familles

Question n° 10 : existe-t-il un dispositif d’allocations familiales institutionnel dans votre pays de résidence ?

 

Prestations de maternité

Question n° 11 : existe-t-il dans votre pays de résidence une compensation de la perte de revenus résultant de l’interruption de l’activité professionnelle liée à la grossesse, à l’accouchement et à leurs suites ?  

 

Prestations d’invalidité

Question n° 12 : le risque d’invalidité est-il couvert par le système de protection sociale de votre pays de résidence ? Dans la négative est-il prévu que le MAEDI le prenne en charge et, le cas échéant, selon quel barème ?  

 

Thèmes : Accident du travail, Enquête, Groupe de travail, Maladie professionnelle, Maternité, Protection sociale, Recrutés locaux, Soins médicaux

« Ca ne nous amuse pas d’avoir des ADL mécontents qui font grève »

28 février 2013

Le groupe de travail sur les recrutés locaux, réuni le 14 février 2013, est présidé par la sous-directrice RH3, entourée du chef du bureau RH3-RL, de deux représentants de la DGM/SPR et de la cheffe du bureau du dialogue social. Alors que l’administration semble très pressée de nous livrer ses données statistiques, la CFDT demande un peu de méthodologie et rappelle le calendrier des réunions antérieures. Après une période faste, de 2008 à 2010, ponctuée par quatre ou cinq réunions par an du groupe de travail, qui ont permis de rénover en profondeur le Vademecum des recrutés locaux, tout s’est arrêté en 2011. Il importe donc de se mettre d’accord sur une méthode de travail et un calendrier des réunions du groupe de travail.

La CFDT demande que des séances distinctes soient programmées sur les thèmes suivants : protection sociale (accident du travail et maladie professionnelle, retraite, chômage), droit syndical, formation professionnelle et temps de travail (astreintes, permanences et heures supplémentaires).

Flou sur le statut des Recrutés locaux du réseau culturel

Sur les 100 établissements du réseau culturel actuel, 92 sont des établissements fusionnés (SCAC/EAF) et 8 bureaux locaux sont rattachés à l’IF Paris dont 4 IF non fusionnés (Ottawa, Téhéran, Rio / Maison de France, Turquie) et 4 bureaux de l’IF créés alors qu’il n’existait pas d’EAF auparavant. La décision du basculement ou non dans l’EPIC des 96 établissements sous tutelle n’a pas encore été prise. Le Parlement sera consulté et le Gouvernement décidera. Il est donc trop tôt pour y voir clair sur le statut des recrutés locaux du réseau culturel.

Nous apprenons qu’un agent a été nommé à la DGM pour suivre la gestion des RL dans le réseau et « bien rédiger les contrats de travail ». La CFDT revendique à nouveau un regroupement à RH3-RL, qui dispose des outils et du savoir faire, de la gestion des recrutés locaux du réseau culturel. Comment se fait-il que les cellules RH soient supprimées partout (bureaux et cellules RH à la DGM, à DSI et à la DFAE) alors que la DGM, qui n’a pas fait ses preuves en matière de gestion des RL, est autorisée à gérer « ses » RL dans son coin ?

On nous promet l’organisation d’une réunion spécifique sur les recrutés locaux gérés par la DGM.

Avalanche de mauvaises nouvelles

Laurent Fabius était très fier d’annoncer à l’automne dernier une « norme d’évolution » de 3,5 % de l’enveloppe de rémunération des recrutés locaux. Or RH3 nous annonce que finalement ce ne sera pas 3.5% mais 2 % (calcul sur les salaires bruts) par décision de la direction du budget ! La CFDT proteste et fait remarquer que les choix en matière de politique salariale au MAE sont à l’opposé des orientations gouvernementales : on rogne sur l’enveloppe des recrutés locaux alors que des dizaines d’emplois de directions sont créés à l’administration centrale et que perdure la prime de performance individuelle au bénéfice des chefs de service à l’étranger.

RH3 réfute toute responsabilité dans ces choix effectués à plus haut niveau. La CFDT lui en donne volontiers acte et demande qu’une réunion de dialogue social soit organisée, avant le comité technique ministériel, avec les responsables des choix qui sont faits en matière de répartition de la masse salariale.

Puis, pour “détendre l’atmosphère” RH3 nous détaille les suppressions de poste en 2013 : -21 ETP sur le programme 151 (surtout des vacations), -74 ETP sur les programmes 185 et 209 (transferts vers les EAF).

En réponse à la CFDT, qui demande des nouvelles du dispositif coût-vie en 2013, silence gêné de l’administration qui, visiblement, est venue les mains vides et finit par lâcher : « Ça ne nous amuse pas d’avoir des ADL mécontents qui font grève »

En fin de réunion la CFDT évoque les problèmes graves relatifs à la fiscalité des recrutés locaux qui tantôt sont soumis à un taux d’imposition de 20 % alors qu’ils relevaient auparavant d’un calcul classique en fonction du barème de l’impôt, tantôt (dans la zone OCDE) perdent le bénéfice de l’abattement qui leur avait été accordé précédemment par décision des attachés fiscaux.

Réponse : « la direction de la législation fiscale (DLF) ne nous donne pas de méthodologie pour évaluer comment on calcule les abattements ».

Au final on nous promet une réunion avec la DGM, une autre avec le DAF [on a échappé de peu à une réunion de concertation avec la DLF, ndr] et pendant ce temps-là l’augmentation de la masse salariale des RL est amputée d’un tiers et aucune garantie n’est donnée sur le maintien de leur pouvoir d’achat.

A la place des recrutés locaux on serait mécontent et assez tenté de faire grève !

Thèmes : Dialogue social, EAF, Groupe de travail, Recrutés locaux, statut

La CFDT salue l’entrée en vigueur du plan de prévention des risques psychosociaux (RPS) au MAE

21 janvier 2013

(Télécharger le plan de prévention des risques psychosociaux au bas de cette page) .

L’accord du 20 novembre 2009 sur la santé et la sécurité au travail dans la fonction publique se décline en trois axes et chaque axe regroupe plusieurs actions. L’axe 2 de cet accord regroupe six actions, au nombre desquelles l’achèvement de la mise en place généralisée du document unique (action 6) et l’évaluation des problèmes de santé liés aux risques psychosociaux (action 7).

 A cette fin, l’accord prévoit, après l’élaboration d’un plan national de lutte contre ces risques psychosociaux, sa déclinaison au niveau local pour assurer un dialogue social sur ces questions. Ce dialogue permettra d’intégrer les risques psychosociaux dans le document unique, dans lequel sont transcrits et mis à jour les résultats de l’évaluation des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs.

Au MAE, l’administration a commencé en 2010 par temporiser et a déclaré « attendre les instructions du ministère de la fonction publique » ce qui, de l’avis de notre syndicat, n’était pas de mise pour une action à initier « à compter de 2010 ». Devant l’insistance de la CFDT, le groupe de travail sur la prévention des risques psychosociaux a été institué sans tarder.

Les travaux de ce groupe ont fait régulièrement l’objet de compte rendus de la part de la CFDT.

L’année 2012 a été marquée par la nomination d’un chef de projet dédié et le groupe s’est fixé pour objectif de parvenir à l’élaboration d’un plan de prévention pour la fin de l’année civile. L’échéance a été respectée et le plan a été publié sur Intranet le 3 janvier 2013. Conçu comme un document par nature perfectible, évolutif et qui s’inscrit dans le long terme, il constitue une étape majeure dans la lutte contre les risques psychosociaux.

Ce plan de prévention, aboutissement de la première phase d’un traitement des RPS, ne peut cependant à lui seul remédier aux causes structurelles qui se trouvent à la source de nombre desdits RPS. La publication de ce plan, auquel la CFDT a apporté son entier et actif concours, ne doit pas faire perdre de vue que la prévention des RPS passe également, et au moins autant, par la prise en compte par nos autorités du fait que les réductions drastiques, voire toxiques, des moyens humains et matériels subies par ce ministère depuis plus de quinze ans maintenant en sont une des causes principales et constituent une des racines du mal. C’est à cela qu’il convient également de remédier.

Cela étant, il est apparu essentiel à la CFDT d’avancer quand cela était possible et de ne pas laisser passer l’occasion d’élaborer un plan d’action qu’il convient à chacun, quelle que soit sa position dans la hiérarchie de ce ministère, de s’approprier. S’agissant de la mise en œuvre et de l’actualisation à terme de ce document, un groupe de travail, auquel participe la CFDT, a été constitué le 10 janvier 2013, chargé de la mise en œuvre de l’action 22 du plan de prévention : « Confier à un groupe de travail restreint piloté par la DRH le soin de définir, au cours du 1er trimestre 2013, les contours et modalités exacts de réalisation d’enquêtes périodiques auprès des agents du département, ainsi que d’en établir le questionnaire, conformément aux orientations retenues par le groupe de travail sur les risques psychosociaux ».

Les prochaines étapes sont l’intégration des RPS dans le document unique et, ainsi que l’a demandé la CFDT lors du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail du 21 décembre 2012, le début des travaux sur l’évaluation et la prévention des troubles musculo-squelettiques, dans le cadre de l’action 8 prévue dans l’accord du 20 novembre 2009.

Plan de prévention des risques psychosociaux

Thèmes : Groupe de travail, Plan de prévention, Risques psychosociaux

8ème réunion du groupe de travail prévention des risques psychosociaux : état d’avancement des travaux

24 août 2012

La réunion est consacrée à l’examen des conditions de réalisation, l’an prochain, d’un diagnostic «grandeur nature» ou, à défaut, d’autres formes d’enquête permettant d’établir une «cartographie du stress» au Département et aux thèmes qui mériteraient de figurer dans un questionnaire.

Le Chef de projet informe le groupe de travail le lancement d’un plan de prévention national des risques psychosociaux, qui encadrera les exercices en cours et à venir dans les trois fonctions publiques (d’Etat, territoriale et hospitalière). Un accord cadre pourrait être signé sur ce sujet avec les organisations syndicales. Un comité de pilotage de ce plan national est prévu, ainsi qu’une boîte à outils, dans un but de mutualisation des expériences. Il s’agira en outre de s’assurer de la mise en œuvre des plans de prévention dans les différentes entités de la fonction publique. L’objectif qui est fixé aux différentes administrations de présenter leur plan de prévention pour la fin de l’année 2012 est rappelé.

I – Diagnostic grandeur nature ou autre forme d’enquête ?

Le groupe constate que l’enquête doit être menée site par site, en raison notamment de la diversité relative à la nature des fonctions exercées sur chacun d’entre eux. Il convient en effet de distinguer l’administration centrale : site nantais/sites parisiens, ces derniers ne pouvant au demeurant être traités d’un seul bloc pour les mêmes raisons (Convention/QO/la Courneuve/Chatillon) et les postes (missions diplomatiques avec les trois catégories d’ambassades/postes consulaires/EAF), non seulement en raison de la diversité des fonctions mais des catégories d’agents qui y travaillent : fonctionnaires/contractuels/recrutés locaux, catégorie qui elle-même regroupe une variété d’agents : services diplomatiques et consulaires/résidence notamment, ces derniers n’ayant pas accès à diplonet et subissent souvent la barrière de la langue lorsqu’ils ne sont pas francophones.

Le groupe prend acte également du caractère limité des moyens qui peuvent être alloués à cette enquête, que sa conduite et/ou son exploitation soit confiée à un intervenant extérieur ou traité par ressources internes.

La CFDT formule l’idée de procéder par échantillonnage de services afin que la diversité des tâches, qui présentent vraisemblablement des risques différents, soit prise en compte. Cette idée est reprise, l’inspection appelant toutefois l’attention sur les risques que présente cette méthode de prédéfinir, en choisissant certains services plutôt que d’autres, les risques que l’on veut privilégier. Il conviendra donc d’être vigilant sur la composition de l’échantillon de services sur lesquels portera l’enquête.

L’enquête devra tenir compte des métiers exercés, mais comporter une entrée «géographique», l’anonymat des réponses données devra être garanti.

II – Quel questionnaire ?

Il convient d’éviter un questionnaire trop long. Un médecin de prévention expose de manière liminaire que ce questionnaire sera à construire en fonction de ce qu’on cherche : selon que l’on cherche à mesurer les conséquences du stress, à mettre en place une surveillance épidémiologique, ou à établir une comparaison avec les autres entités extérieures au MAEE qui sont chargées de tâches similaires, le contenu du questionnaire ne sera pas le même. Il peut être recouru aux questionnaires de Karasek (1), de Siegrist (2), ou à d’autres, plus larges. Un questionnaire danois reprend les renseignements obtenus au moyen du questionnaire de Karasek, en y ajoutant notamment les répercussions du stress sur l’état général psychologique et mental par la prise en compte les événements extérieurs tels les événements intervenant dans la vie personnelle.

Il rappelle également que dès lors que la méthode aura été définie, les acteurs de ce questionnaire acceptent les conclusions qui en seront tirées et leurs conséquences.

Le chargé de projet rappelle que, selon lui, il convient de privilégier les aspects « gestion des ressources humaines » ainsi que tout ce qui concerne l’organisation du travail. Cette approche est soutenue par la CFDT. Pour mémoire, la CFDT avait souligné, dès que la création du groupe de travail était devenue d’actualité, et notamment lors du CHS du 8 avril 2010, la nécessité de privilégier les aspects organisationnels.

L’inspection souligne que les conditions physiques et matérielles ne doivent pas être négligées, notamment pour les services où les agents travail dans des travaillant en open space. Cette observation est unanimement partagée.

L’idée d’un groupe restreint qui sera chargé d’élaborer un projet de questionnaire est retenue.

(1) Les travaux du sociologue Karasek constituent un des modèles pour expliquer les situations de stress professionnel. C’est un modèle qui relie trois composantes : les exigences du travail (quantité, complexité, contrainte de temps) ; le degré d’autonomie (marges de manœuvre –possibilité de choisir les modes opératoires, de modifier les objectifs ou les moyens-, la capacité à peser sur les décisions, la créativité dans le travail) et le soutien social (soutien technique et émotionnel sur lequel le salarié peut compter de la part de son encadrement et de ses collègues).

(2) Le modèle de Siegrist s’appuie sur l’hypothèse qu’une situation de travail caractérisée par la combinaison d’efforts élevés et de faibles récompenses est suivie de réactions pathologiques au plan émotionnel et physiologique. Ce modèle de Siegrist prend en compte des limites qui ont été opposées au modèle de Karasek qui définit une notion de contrôle trop restreinte et n’aborde pas le contrôle sur les perspectives de carrière et la sécurité de l’emploi. Le modèle de Siegrist identifie les conditions de travail pathogènes : celles qui associent des efforts élevés à de faibles récompenses.

Thèmes : Dialogue social, Enquête, Groupe de travail, Risques psychosociaux

Le MAE se donne les moyens de relancer le groupe de travail sur la prévention des risques psychosociaux

20 mars 2012

La 5ème réunion du groupe de travail a réuni, outre le ban et l’arrière ban de la DRH et la plupart des syndicats, le tout nouveau chef de projet chargé de l’élaboration du plan de prévention des risques psychosociaux. Cette réunion a remis le groupe de travail sur les rails en précisant les aspects méthodologiques, le calendrier et l’information des agents.

Lire le compte rendu de la réunion du 9 mars 2012 en le téléchargeant ci-dessous.

Compte rendu de la réunion du 9 mars 2012

Thèmes : Groupe de travail, Harcèlement moral, Risques psychosociaux

Prévention des risques psycho-sociaux

23 août 2011

Le groupe de travail sur la prévention du stress et des violences au travail se penche sur le cas des “agents-ressources”. Lire le compte-rendu en le téléchargeant ci-dessous.

Compte-rendu du 27 juin 2011

Thèmes : Agent ressource, Groupe de travail, Risques psychosociaux, Violence au travail

Page suivante »
  • CFDT-MAE : Qui sommes-nous ?
  • Nos instances
  • Nous contacter
  • Adhérer à la CFDT-MAE
  • Devenir permanent syndical
  • Rejoignez-nous 1/2 journée ou 1 journée par semaine en 2025

Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

NOS 5 PRECEDENTS ARTICLES

Nos collègues de l’IFAAC méritent une meilleure prime ! (CSAC du 27/03/2025)

Revalorisation des formatrices et formateurs du SCEC

Vers un meilleur accompagnement des agents de retour en centrale (CSAC du 27/03/2025)

Qu’est-ce que la prime spéciale d’installation (PSI) ? (CSAC du 27/03/2025)

Faciliter la formation des agents et proposer des sessions de type « réagir en cas d’attaque terroriste »(CSAC du 27/03/2025)

Navigation des articles

Articles plus anciens

> Toutes nos publications

Les 5 articles les plus lus

  • Liste complémentaire 2024 du concours d’Orient des Administrateurs de l’État : des collègues de grande valeur laissés sur le carreau ?1359vues
  • Affectations à l’étranger : mais où est la « Transparence » ? La CFDT-MAE interpelle pour vous l’administration…1031vues
  • L’expatriation familiale des agents du MEAE va-t-elle disparaître ?996vues
  • La CFDT s’oppose au travail jusqu’à 22h à Nantes ! (CSAC – 27/03/2025)740vues
  • La CFDT-MAE demande la hausse immédiate des IRE de tous les contractuels de droit public du réseau diplomatique et consulaire !602vues

Archives

Liens utiles

  • CFDT Fédération Interco
  • CFDT Fonctions publiques
  • CFDT Confédération
  • SGEN-CFDT de l’étranger
  • Les amiantes du Tripode
  • Assemblée des Français à l’Etranger
  • Le Sénat au service des français à l’étranger
  • Les députés de l’étranger

Mots-clés

ADL Affectations Agent contractuel agents de l'état agents titulaires Amiante ASIC CAP Catégorie A Catégorie B Catégorie C CCL Congrès covid-19 CTAC CTM Dialogue social DSP Débats Elections Expatriation Formation GPEEC Grève Handicap Immobilier LDS Nantes Postes à l'étranger Promotions Recrutés locaux Retraite RGPP rifseep Rémunération réseau Réseau consulaire réseau culturel Santé au travail Sauvadet SCEC Section Nantes SESIC Temps de travail Télétravail

Contact

  • Courriel : cfdt.mae@diplomatie.gouv.fr
  • A Paris :
    57 bd des Invalides
    75007 Paris
  • Appelez nous au 01 53 69 37 00
  • A Nantes :
    11 rue de la Maison Blanche
    44100 Nantes
  • Venir nous voir

Suivez-nous

  • Twitter