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La durée maximale d’occupation d’un emploi à l’étranger est désormais fixée à 3 ans !

2 août 2020

Vous avez été nombreux à nous interroger depuis la parution au JORF de l’arrêté du 21 juillet 2020 portant fixation d’une durée maximale d’occupation des emplois du réseau à l’étranger du ministère de l’Europe et des affaires étrangères.

Un texte publié contre l’avis des organisations syndicales

Cet arrêté – qui prévoit une durée maximale de 3 ans sur un poste à l’étranger – a été soumis aux organisations syndicales représentatives lors du Comité technique ministériel du 28 mai dernier (tenu en audioconférence), où il a unanimement été rejeté. Comme le prévoient les textes, l’administration a convoqué un CTM spécial le 18 juin (en audioconférence également), où les mêmes avis et votes négatifs ont été émis.

Ce texte a donc été publié par l’administration, comme elle en a la possibilité, contre l’avis des organisations syndicales.

La CFDT-MAE est opposée au principe des lignes directrices de gestion

La CFDT-MAE, lors de ses deux interventions, a rappelé, plus largement son opposition au principe des lignes directrices de gestion laissées désormais au seul pouvoir d’appréciation de l’administration.

Il n’y a eu, à aucun moment – comme d’ailleurs pour l’ensemble des dispositions liées à la loi de transformation de la Fonction publique – aucune possibilité de négocier pour la CFDT-MAE, ce qui ne présage rien de bon pour l’avenir du dialogue social au sein de notre ministère.

Pour l’administration, l’argumentation en faveur de ce texte était qu’il s’inscrit dans le droit fil de la loi n° 2019-828 du 6 août 2019 de transformation de la Fonction publique qui a modifié la rédaction de l’article 60 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l’Etat. Le nouveau III de cet article 60 dispose ainsi que : « L’autorité compétente peut définir, dans des conditions prévues par décret en Conseil d’Etat, des durées minimales et maximales d’occupation de certains emplois ».

Elle ajoutait par ailleurs, dans le dossier de séance du CTM, que l’article 11 du Décret n° 2019-1265 du 29 novembre 2019 relatif aux lignes directrices de gestion et à l’évolution des attributions des commissions administratives paritaires, portant application de cette disposition, était ainsi rédigé :

(…)

  1. – Dans les administrations et établissements mentionnés à l’article 2 de la loi du 11 janvier 1984 susvisée, des durées minimales et maximales d’occupation de certains emplois peuvent être fixées notamment pour tenir compte :

1° De difficultés particulières de recrutement ;

2° Des impératifs de continuité du service et de maintien des compétences ;

3° Des objectifs de diversification des parcours de carrières ;

4° Des enjeux de prévention des risques d’usure professionnelle liés aux conditions particulières d’exercice de certaines fonctions ;

5° Des enjeux relatifs à la prévention de risques déontologiques.

Ces durées minimales et maximales d’affectation peuvent n’être appliquées que dans certaines zones géographiques.

  1. – Un arrêté du ou des ministres intéressés et du ministre chargé de la fonction publique précise, après consultation du ou des comités sociaux d’administration ministériels compétents, les types d’emplois ainsi que, le cas échéant, les zones géographiques soumis à une durée minimale ou maximale d’occupation ainsi que le quantum de ces durées.

III. – La durée minimale requise ne peut être supérieure à cinq années et la durée maximale ne peut être inférieure à cinq années.

  1. – Par dérogation au III, la durée maximale d’occupation des emplois du réseau de l’Etat à l’étranger peut être fixée à une durée inférieure à cinq ans par arrêté du ou des ministres intéressés.
  2. – Il peut être dérogé à la durée fixée dans l’intérêt du service ou, s’agissant de la durée minimale, pour tenir compte de la situation personnelle ou familiale de l’agent.

(…)

Rien ne va réellement changer ?

Le seul point qu’il faut noter et qui a été mis en avant par notre administration (mais il restera à voir comment il s’applique) est cette disposition de l’article V du décret qui permettrait de déroger à la durée maximale d’occupation d’un emploi à l’étranger.

Car selon elle, il s’agissait avant tout de formaliser, dans un texte réglementaire, la pratique actuelle de 3 ans de durée normale d’affectation suivis, le cas échéant, d’une 4ème année accordée à titre dérogatoire.

Thèmes : CTM, Emploi, lignes directrices de gestion, loi de transformation de la fonction publique, Temps de séjour, Temps de séjour à l'étranger

Les lignes directrices de gestion : une belle profession de foi !

3 juillet 2020

 

Les lignes directrices de gestion sont une innovation introduite par la loi de transformation de la fonction publique du 6 août 2019 passée par le gouvernement Macron et à laquelle la majorité des syndicats de la fonction publique, dont la CFDT, s’étaient opposés. Cette loi, que nous jugions mortifère pour le dialogue social et précarisante pour la fonction publique, s’avère à la hauteur de nos craintes.

  • Des critères généraux laissés à la seule appréciation de l’administration

Ainsi, par le décret d’application 2019-1265 du 29 novembre 2019 relatif aux lignes directrices de gestion et à l’évolution des attributions des commissions administratives paritaires, est mis fin à la compétence des élus du personnel, au sein des CAP, de représenter les agents au moment des discussions sur les promotions, les nominations ou les affectations. Les administrations peuvent désormais édicter des orientations et des critères généraux d’appréciation des dossiers « sans préjudice du pouvoir d’appréciation (de l’administration) en fonction des situations individuelles, des circonstances ou d’un motif d’intérêt général ». Autrement dit, ces critères (très généraux) sont laissés à la seule appréciation de l’administration, sans aucun contrôle possible sur leur bonne application dans le choix des candidats à une affectation à l’étranger ou à une nomination, puisque les lignes directrices de gestion n’ont aucun poids réglementaire.

  • Un avis défavorable de la CFDT-MAE aux deux CTM

Afin de préserver l’illusion d’un dialogue social, les organisations syndicales, à travers leurs élus, ont été conviées à rendre un avis en comité technique ministérielle (CTM) en novembre 2019 et en juin 2020 sur ces lignes directrices de gestion. Cet avis a été défavorable à l’unanimité à chaque reprise, à la lecture de ces belles professions de foi qui ne garantissent aucune équité de traitement entre les agents. L’avis des représentants du personnel n’étant que consultatif, ces textes ont été actés et publiés (voir sur Diplonet pour les LDG mobilité et promotion). Injonction de la direction générale de l’administration de l’Etat (DGAFP), il fallait que tout soit fait d’ici l’été ! Aucune occasion ne se perd pour les opportunistes, le confinement aura ainsi servi à passer ces documents sans trop de remous au sein du ministère. Nous verrons lequel de ces motifs assez vagues sera invoqué par l’administration pour justifier le choix de la nomination d’un agent externe au Département sur le poste de chef de chancellerie à Los Angeles.

  • Les points soulevés par la CFDT-MAE

Parmi les points spécifiques adressés à l’administration par la CFDT-MAE :

Un manque total de contrôle et de transparence

– L’appréciation du l’adéquation du profil d’un candidat par rapport à un autre, ou encore le bon respect des critères de priorisation, notamment au titre des articles 60 et 62 bis de la loi 84-16 (priorité aux agents au titre du handicap ou pour rapprochement de conjoint) n’est pas vérifiable à partir du moment où il n’existe aucune transparence sur les agents ayant postulé sur chaque poste.

Une rupture d’égalité entre les agents

– La mention d’un temps de séjour différencié en administration centrale, avec 4 ans minimum pour les secrétaires de chancellerie et les ASIC, entérine une rupture d’égalité entre agents selon leur corps d’appartenance. Ceux-ci payent le prix d’un déséquilibre dans la répartition des emplois entre la France et l’étranger avec la suppression de postes dans le réseau et la fusion des corps sans anticipation des effets.

L’avis du chef de poste : consultatif ou décisionnaire ?

– La consultation du chef de poste est mentionnée sans précision si son avis est consultatif ou décisionnaire (ce que la CFDT conteste).

Toujours pas d’examen professionnel pour les adjoints de chancellerie

– Les opportunités d’avancement des agents doivent être les mêmes dans chaque corps, avec à la fois la nomination au choix et l’examen professionnel comme mode d’accès à l’avancement de grade, ce qui n’est pas le cas pour les agents de catégorie C actuellement.

Une belle preuve de promotion interne !

– Le nombre de postes ouverts à la promotion de corps en interne doit être augmenté. A titre d’exemple, il est depuis deux ans moitié moindre en interne pour les concours de secrétaire des affaires étrangères. Cela envoie un message négatif aux agents sur leurs opportunités d’évolution au sein de ce ministère et prive le Département d’agents qui seraient montés en compétence progressivement au fur et à mesure de leur carrière. La répartition des entrées dans le corps est définie par le ministère à N-1 et pourrait ainsi être modifiée sur sa décision, contrairement au ratio pro-pro sur l’avancement de grade qui est lui défini par un arrêté et nécessite une négociation triennale.

N’hésitez pas à nous contacter et à réagir sur notre page facebook ou via notre adresse générique cfdt.mae@diplomatie.gouv.fr.

Thèmes : adjoints de chancellerie, CAP, CTM, Promotions, secrétaire de chancellerie

Evolution des IRE des cat. C et des corps SIC : report d’un an de la mesure.

12 juillet 2019

La réunion qui s’est tenue le 9 juillet 2019  avec le sous-directeur du budget et  des représentants du bureau de la masse salariale et de la rémunération à l’étranger avait pour objet d’annoncer aux syndicats siégeant au comité technique ministériel  (CTM) des 5 et 6 juin 2019 que la réforme, prévue sur trois ans, des indemnités de résidence présentée au CTM serait repoussée d’un an. Les ministères chargés du budget et de la fonction publique n’ont en effet pas été en mesure de contresigner les arrêtés à  temps pour que ceux-ci soient publiés le 1er juillet 2019 comme prévu.

La CFDT avait début juin publié un article exposant les grandes lignes de la réforme.

Pour mémoire, cette réforme vise à reclasser les fonctions bénéficiant actuellement d’un groupe 12 d’IRE vers le groupe 11, plus favorable, avec un gain moyen de l’ordre de 300 à 600 euros bruts mensuels par agent et selon le calendrier suivant :

– au 1er septembre 2019 pour tous les gestionnaires comptables, administratifs, techniques des secrétariats généraux d’ambassade et des régies ; reporté au 1er septembre 2020,

– au 1er septembre 2020 pour tous les agents C affectés sur des fonctions d’agent consulaire (administration des français à l’étranger, état civil, affaires sociales, affaires diverses de chancellerie) ; reporté au 1er septembre 2021,

– enfin, au 1er septembre 2021 pour les gestionnaires courrier et archives et les secrétaires (autres que les secrétaires de chef de poste déjà classées en grille 11) ; reporté au 1er septembre 2022.

Cette réforme est financée par la fin de la « survocation » des CAE, SAE et SCH (zones A et B des actuels arrêtés d’emplois de vocation à l’étranger) et une baisse des IRE du groupe 1.

Au lieu d’intervenir au 1er septembre 2019, la mesure sera effective le 1er septembre 2020.

La réforme présentée en séance, revue en amont du CTM à la suite des observations présentées notamment par la CFDT, incluait pour les ASIC le reclassement des fonctions de responsable de CRASIC de 2ème classe, du groupe 8 au groupe 7 d’IRE et le classement des fonctions d’adjoint au responsable de tous les CRASIC au groupe 8 (auparavant seuls les adjoints de responsable de CRASIC hors classe bénéficiaient du groupe 8 d’IRE), moyennant Le coût de cette proposition est estimé à 140 000 euros environ et sera financé par une contribution réalisée par la baisse accrue des IRE du groupe 1 à hauteur de 300 000 euros (au lieu de 200 000 € dans le projet initial) ; reporté au 1er septembre 2020.

La réforme constituant un package, l’administration a préféré ne pas dissocier dans le temps la réalisation des économies et l’entrée en vigueur de la réforme.

La CFDT a rappelé que l’entrée en vigueur de la réforme, même décalée d’un an, ne remettait pas en cause le réexamen des IRE des laissés pour compte de la réforme.

La conclusion de l’article publié début juin 2019 demeure d’actualité « la CFDT-MAE n’abandonne pas et continue son combat pour que tous les agents affectés à l’étranger puissent bénéficier d’un véritable tableau des vocations. Ainsi, nous demandons, dès aujourd’hui, la création de groupes de travail dédiés aux emplois de vocations et des groupes d’IRE correspondants des agents de catégorie C et des agents de la filière SIC (ASIC et SESIC) et d’une refonte des groupes d’IRE des contractuels affectés d’une part au sein du réseau diplomatique et consulaire et, d’autre part, au sein du réseau culturel et de coopération. »

Thèmes : ASIC, Catégorie C, CTM, IRE, SESIC

Précarité des personnels, service public en berne, menaces sur le réseau culturel : la LDS d’été est en ligne !

10 juillet 2019

La livraison d’été de la “Lettre du syndicat” (désormais bimestrielle) est en ligne.

Retrouvez-y les sujets qui ont fait l’actualité du Comité technique ministériel (CTM) des 5&6 juin :

  • l’opposition de la CFDT- MAE au registre d’état civil électronique (RECE),
  • la dénonciation des effets de la réforme de la Fonction publique,
  • l’accent mis sur la précarisation des agents (contractuels, CRSP, V.I., vacataires…),
  • l’avenir peu lisible du réseau culturel,
  • … et des irrégularités en nette hausse dans les évaluations des agents titulaires ou de droit local.

Lisez, faites-lire, bonnes vacances, bonnes prises de fonctions, et à très vite !

294 juillet août 2019Télécharger

Thèmes : CDD, CDI, CTM, Etat-civil, Evaluation, FANEV, fonction publique, réseau culturel, SCEC, Vacataire, VI

La CFDT soutient le mandat d’une médiatrice aux attributions renforcées – CTM des 5 et 6 juin 2019

6 juillet 2019

Au dernier CTM des 5 et 6 juin, notre organisation syndicale a rappelé son soutien à la présence d’une médiatrice ou d’un médiateur interne au MEAE, une institution que la CFDT-MAE a souhaité voir mise en place dès 2008.

Un positionnement et un cadre d’intervention clairs

La médiatrice du Département, Madame Caroline Dumas, a été nommée le 15 janvier 2019 pour une durée de 3 ans et est directement rattachée au Secrétaire général. La lettre de mission du Ministre précise le cadre juridique de ses interventions de médiation dite « libre » d’une part et de médiation préalable obligatoire d’autre part. La lettre souligne, par ailleurs, la nécessaire équité et le devoir de confidentialité et d’impartialité devant guider toute médiation et la recherche d’une solution consensuelle, satisfaisante et durable pour toutes les parties.

        La médiation dite « libre »

L’arrêté modifié du 4 septembre 2017 relatif au médiateur des affaires étrangères autorise le déclenchement d’une mission de médiation dite « libre » pour tout agent du Département et toute organisation syndicale souhaitant la résolution amiable de leurs différends avec l’administration relatifs aux relations de travail et au déroulement de carrière. Les agents concernés sont les agents de droit public (fonctionnaires et contractuels) et ceux de droit privé du réseau diplomatique et consulaire (recrutés locaux hors Instituts français et centres culturels binationaux).

Un périmètre qui exclut à ce stade les ADL du réseau culturel

En séance, la CFDT a regretté l’exclusion des collègues de droit local du réseau culturel et de coopération du champ de la médiation libre. En réponse, la médiatrice a indiqué que son périmètre d’intervention était actuellement limité aux seuls agents du Département sous plafond d’emplois mais a précisé qu’elle n’écartait pas systématiquement l’étude de leurs demandes, bien que leurs dossiers ne puissent être traités dans le cadre du dispositif réglementaire de médiation.

Une vingtaine de demandes sont parvenues à la médiatrice

Depuis la mi-janvier 2019, une vingtaine de demandes parvenues à la médiatrice ont abouti à l’ouverture d’un processus de médiation dite « libre ». Les dossiers de ces agents, de toutes catégories (A, B et C) et de tous statuts (titulaires, CCD et CDI), concernent des différends indemnitaires, de carrière ou de droits sociaux et de relations au travail.

        La médiation préalable obligatoire

Le décret n° 2018-101 du 16 février 2018, pris pour l’application du IV de l’article 5 de la loi n° 2016-1547 du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIème siècle, a pour objet la mise en œuvre de l’expérimentation d’une procédure appelée de « médiation préalable obligatoire » (MPO) avant la saisine du juge administratif, en particulier dans certains litiges de la fonction publique de l’Etat. Ce décret prévoit que la MPO est assurée par le médiateur des affaires étrangères pour les litiges concernant les agents publics du Département.

La médiation précontentieuse concerne tous les agents publics du MEAE

A titre expérimental, les recours contentieux susceptibles d’être présentés, jusqu’au 18 novembre 2020, par les fonctionnaires et agents contractuels de droit public du Ministère à l’encontre de décisions énumérées à l’article 1er du décret 2018-101 (décisions individuelles défavorables) doivent faire l’objet d’une médiation préalable.

Quelles sont les décisions individuelles défavorables concernées ?

Il s’agit de décisions administratives individuelles défavorables relatives notamment à la rémunération, au détachement, à la disponibilité, aux congés non rémunérés et au réemploi des agents contractuels, à la réintégration, au classement à la suite d’une promotion interne, à la formation professionnelle, aux mesures appropriées en faveur des travailleurs handicapés, à l’aménagement des conditions de travail pour certains fonctionnaires.

Bilan provisoire de la médiatrice (fiche de travail)

La médiatrice signale que deux tribunaux administratifs, celui de Paris et celui de Nantes ont, à ce stade, rejeté les deux requêtes déposées par deux agents du Ministère et ont demandé l’ouverture d’une médiation avant tout examen de ces dossiers. Le tribunal administratif de Paris a confirmé sa demande par une ordonnance qui désigne la médiatrice du Ministère pour assurer cette médiation préalable. Ces médiations doivent être menées dans un délai de trois mois et interrompent les délais de recours contentieux.

Par ailleurs, le Défenseur des droits vient de saisir le Département d’une demande de médiation.

La CFDT, qui réfléchissait à l’institution d’un médiateur depuis 2007, a favorablement accueilli le texte présenté en CTM en novembre 2015, et a constaté avec intérêt son meilleur ancrage en 2016. C’est dans le cadre du groupe de travail sur la prévention des risques psychosociaux qu’a été soulignée l’idée que les acteurs en matière de risques psychosociaux se rapprochent du Médiateur et la CFDT compte beaucoup sur une synergie en ce domaine. La saisine du Médiateur qui interrompt les délais de recours contentieux et de prescription est de nature à donner toute sa chance à la procédure de médiation sans que l’intéressé se situe sur une même séquence à la fois dans la conciliation et dans une optique contentieuse. La CFDT n’a eu de cesse, depuis le départ du premier titulaire du poste, de demander la nomination d’un successeur. Une médiatrice a été nommée en janvier 2019, avec un périmètre d’action élargi, puisque sa saisine est rendue obligatoire avant toute démarche contentieuse pour ce qui est de la plupart des décisions administratives individuelles défavorables.

Thèmes : CTM

La CFDT interpelle le DGM sur la situation des ADL français au Maroc – CTM des 5 et 6 juin 2019

30 juin 2019

Au dernier CTM des 5 et 6 juin, la CFDT a interpellé le Directeur général de la mondialisation, de la culture, de l’enseignement et du développement international sur les difficultés d’obtention d’un visa de travail pour les recrutés locaux français au Maroc. En effet, les collègues de droit local de l’institut français du Maroc (IFN) nous ont alertés sur les lourdes difficultés auxquelles ils sont confrontés sur place, et ceci en contradiction avec les propos rassurants tenus par la Direction générale de la mondialisation.

Difficultés d’obtention des titres de séjour pour les ADL français au Maroc

En effet, depuis 1 an et demi, la situation des ADL français du réseau culturel – mais aussi scolaire et consulaire – est effectivement très compliquée au Maroc, puisque l’obtention et le renouvellement des titres de séjour sont soumis désormais à l’obtention d’une autorisation locale d’embauche accordée sous la forme d’un visa apposé sur le contrat de travail.

Peu ou pas d’information pour les agents sur place

Sur place, les ADL n’ont toujours que très peu d’éléments concernant leurs cartes de séjour, et plusieurs agents qui ont écrit au Ministre et adressé leur courrier par email, n’ont obtenu aucune réponse jusqu’à présent.

Récemment et uniquement par oral, les agents ont été informés que les négociations avec le Ministère du Travail marocain étaient en bonne voie, que le gouvernement marocain acceptait de modifier certaines clauses du contrat de travail étranger (CTE) et qu’il restait un sixième article dans le CTE à rédiger pour que les agents de l’IFM puissent conserver le bénéfice de leur ancienneté et leurs droits acquis. Il a été indiqué aux agents qu’ils ne perdraient aucun avantage par rapport à leurs contrats actuels si l’ensemble du processus de négociation étaient mené à bien.

A l’issue de cette rencontre, l’IFM a demandé aux agents de leur fournir expressément (et par anticipation) des éléments pour la constitution de leurs demandes de CTE (CV, copies des diplômes, passeports, cartes de séjour, etc.)

La CFDT-MAE rappelle l’extrême urgence à agir à quelques semaines de la fin de la dérogation accordée par les autorités marocaines

A la mi-mai, les agents inquiets n’avaient toujours aucun élément concret, factuel ou écrit, auquel se rattacher. C’est une situation extrêmement inquiétante pour les agents, notamment ceux en CDI car le dit CTE est un CDD d’un an, renouvelable à la discrétion du ministère du travail marocain et assujetti à l’autorisation de l’ANAPEC, le pôle emploi local. Les recrutés locaux, un peu partout au Maroc, commencent à s’impatienter et craignent d’être mis au pied du mur en juillet, à devoir signer un document à la dernière minute sous peine de devoir quitter le Maroc (pour rappel l’échéance est prévue au 15 juillet 2019).

Tout dernièrement, le Ministère du travail marocain a effectivement fait une première proposition de texte qui n’a pas été acceptée pour une question de formulation selon nos collègues au Maroc. Apparemment, les négociations sont toujours en cours…

En séance, la CFDT n’a pas obtenu de réponse claire de la DGM sur la situation précaire et angoissante que vivent les collègues RL au Maroc (plusieurs RL ont d’ailleurs déjà démissionné). Notre organisation continuera à porter ce dossier devant l’administration tant qu’une solution pérenne et satisfaisante n’aura pas été trouvée pour l’ensemble des agents concernés.

Thèmes : ADL, CTM, maroc

L’harmonisation des plans de santé au Brésil est un sujet prioritaire pour la CFDT – CTM des 5 et 6 juin 2019

21 juin 2019

Au dernier CTM des 5 et 6 juin, la CFDT est intervenue pour la poursuite de l’harmonisation de la contribution du Département aux plans de santé de tous nos postes au Brésil.

Des plans de santé différents entre Brasilia et les postes consulaires

Ces plans de santé, indispensables à nos collègues recrutés locaux compte tenu du faible niveau de soin offert par l’Etat Brésilien, ont été négociés collectivement pour l’ambassade à Brasilia, et individuellement pour les agents des consulats généraux au Brésil (Rio de Janeiro, Sao Paulo et Recife). En 2012, une tentative d’harmonisation pour basculer tous les agents des consulats généraux sur un plan de santé collectif n’a pu aboutir.

Alerte des représentants CFDT au Brésil

Depuis de nombreuses années, les agents de droit local du Brésil ont tiré la sonnette d’alarme sur leurs difficultés à faire face aux augmentations successives des plans de santé. En effet, les cotisations, réévaluées annuellement par les compagnies d’assurance, sont en constantes hausses et l’augmentation varie entre 79 et 82% pour la période 2013 – 2018.

Jusqu’à présent, la contribution du Département s’élevait à 787 réaux brésiliens par mois pour les agents en poste à Brasilia, alors que pour les autres postes elle s’élevait à 456 réaux.

Alertée par ses élus, la CFDT-MAE a écrit au sous-directeur des personnels contractuels (RH3) afin de relayer les revendications des collègues sur place.

La CFDT-MAE obtient une réelle avancée dès 2019

En réponse à son courrier, la CFDT-MAE obtient une réponse positive de l’administration en faveur d’une meilleure prise en charge de la couverture santé des agents de droit local des consulats généraux au Brésil.

Nous saluons la décision de la DRH, en particulier celle de la sous-direction RH3, pour l’effort consenti en 2019 de réduction de l’écart entre les prises en charge de l’ambassade et des autres postes à hauteur de 31,60%, ce qui représente une réelle avancée pour les collègues de Rio de Janeiro, Sao Paulo et Recife.

Un premier pas important qui doit être poursuivi

Pour la CFDT-MAE, Il s’agit d’un premier pas important vers l’harmonisation de la contribution du Département aux plans de santé des agents ADL au Brésil et il faut bien sûr que le réajustement se poursuive afin d’atteindre un niveau semblable de remboursement entre tous les recrutés locaux. C’est un sujet prioritaire que la CFDT-MAE, ses élus locaux et les agents sur place continueront à suivre avec beaucoup d’attention.

Thèmes : CTM

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Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

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