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Elections professionnelles de décembre 2018 : pas de temps à perdre – 28 février 2017

17 mars 2017

Cette première réunion de concertation au sujet de l’organisation des prochaines élections professionnelles, est l’occasion d’échanges sur les scrutins concernés, la constitution des listes électorales, le dépôt des candidatures, les modalités de vote et les aspects pratiques liés aux opérations de vote (logistique, calendrier). La CFDT est représentée par Rodolphe Paulin, Thierry Franquin, Lionel Gardille, Stéphane Basse et Thierry Duboc.

 

16 000 électeurs seront appelés à renouveler 330 instances de dialogue social au MAE

Le sous-directeur de la politique des ressources humaines (RH1), assisté par le bureau du dialogue social au grand complet, préside la réunion. Il indique que les élections professionnelles pour l’ensemble des trois fonctions publiques devraient se tenir le jeudi 6 décembre 2018. Au MAE elles permettront de renouveler 9 commissions administratives paritaires (CAP), 2 commissions consultatives paritaires (CCP) – qui seront vraisemblablement regroupées -, le comité technique ministériel (CTM),  le comité technique d’administration centrale (CTAC), 150 comités techniques dans les postes à l’étranger (CTPE) et 165 commissions consultatives locales (CCL), pour un corps électoral d’environ 16 000 agents.

 

Enfin un protocole électoral !

La CFDT, qui ouvre le tour de table, se réfère à la réunion de debriefing des élections du 4 décembre 2014  et renouvelle sa demande de négociation d’un protocole électoral au moins un an avant les scrutins. Il s’agit de clarifier les questions de présentation des candidatures (originaux, fax et/ou scans ?), de dates de dépôt des listes de candidats et des professions de foi, de format des bulletins de vote, d’organisation et de calendrier des bureaux de votes, de mise sous pli et d’envoi du matériel électoral, etc.

Le sous-directeur RH1 approuve cette proposition et ajoute « je pensais que ça existait déjà ».

 

Enfin la parité dans les instances de dialogue social !

L’administration signale que les règles pour la constitution des listes de candidat-e-s dans les élections fonction publique sont sur le point de changer et qu’un texte est en préparation à la DGAFP pour « assurer une représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des comités techniques, des commissions administratives paritaires et des commissions consultatives paritaires » lors des élections de 2018. La parité des listes devrait correspondre à la part de femmes et d’hommes représentés au sein de l’instance concernée et s’appliquer également aux représentants de l’administration.

Commentaire : la CFDT qui avait appliqué spontanément ce principe lors des élections aux comités techniques et CAP-CCP de 2014, approuve évidemment ce principe.

 

Le vote électronique pour remédier aux dysfonctionnements du vote par correspondance ?

La CFDT rappelle les raisons, déjà exprimées par un courrier au DGA en mai 2015, pour lesquelles elle estime préférable d’adopter le vote électronique et d’abandonner le vote par correspondance (VPC), pour les élections professionnelles au MAE, à l’exception des élections pour le DSP :

  • L’assemblage et l’acheminement du matériel de vote par correspondance (VPC) par une société prestataire ont été marqués par de nombreux dysfonctionnements et notamment par l’absence de plusieurs bulletins de vote dans le matériel de vote reçu par certains collègues ;
  • Les délais d’acheminement du matériel de VPC ont été une source de confusion pour la date limite de dépôt des candidatures (date officieuse fixée au 25 septembre – date règlementaire fixée au 23 octobre). Comme lors de toutes les élections au MAE, de nombreux votes par correspondance sont parvenus hors-délai ;
  • De l’aveu même de l’administration, « compte tenu de la lourdeur des opérations de recensement des votes par correspondance, il n’a pas été jugé possible d’effectuer le dépouillement des votes du CTM et du CTAC dans la foulée des opérations de vote le 4 décembre au soir comme initialement prévu. Pour le CTM, le recensement des votes par correspondance, entamé la veille, a pris une très large partie de la journée du 5 décembre. Les opérations de dépouillement des trois plus gros bureaux de vote (CTM, CTAC, AdjAdm) ont été particulièrement lourdes et, en l’absence de sections de vote, ne se sont pas déroulées dans des conditions optimales.»

Réponse de l’administration : « ni oui, ni non à ce stade, la DGAFP n’a donné aucune consigne de généralisation du vote électronique ».  L’ASAM-UNSA et FO estiment qu’il est trop tard (sic) pour organiser un vote électronique ; la FSU rappelle que le vote électronique est exclusif du vote à l’urne.

 

Dialogue social dans les postes : les OS doivent pouvoir contacter les recrutés locaux

Les organisations syndicales, unanimes sur ce point, demandent à l’administration de mettre à leur disposition, sans attendre les élections de fin 2018, non seulement la liste des collègues titulaires et contractuels comme c’est le cas avec les listes de diffusion SYMPA, mais également les recrutés locaux (RL), y compris ceux qui sont employés dans les établissements à autonomie financière (EAF), c’est-à-dire les instituts français et les instituts de recherche.

Toujours à propos des RL, la CFDT renouvelle sa demande de formalisation (arrêté ou décret) des commissions consultatives paritaires. Il faut notamment trancher la question de la participation des RL des autres administrations de l’Etat qui votent déjà dans les CTPE interministériels. Il existe des précédents, tels que les anciennes CCPL du réseau culturel  ou les actuelles CCPL de l’AEFE.

Réponse de l’administration : « on ne s’y est pas vraiment mis mais on va se faire aider à déblayer le terrain. »

 

Faut-il supprimer le comité technique d’administration centrale ? Bien tenté, mais non !

En toute fin de réunion, l’administration demande aux syndicats ce qu’ils pensent du CTAC avec un peu de recul depuis sa mise en place fin 2014. Sans surprise l’ASAM-UNSA estime que cette instance n’est pas vraiment utile. La CFDT, au contraire, rappelle que cette instance de proximité, dont elle a obtenu la création de haute lutte avec l’appui décisif de la CGT et de la CFTC, a largement fait ses preuves. Elle a permis de décongestionner les ordres du jour et les séances du CT ministériel et de débattre sereinement de questions telles que le temps de travail à l’administration centrale, les affaires immobilières, l’administration exemplaire ou la qualité de vie au travail.

 

Comité d’action sociale, forte hausse des interventions du service social en 2016 – 23 février 2017

17 mars 2017

La première réunion du comité d’action sociale en 2017 est l’occasion de faire un point de situation sur l’activité du service social, les crèches, le logement social, la piètre performance de la société Elior, nouveau titulaire du marché de la restauration collective à Paris,  les crédits médico-sociaux des recrutés locaux, les subventions aux association et les exigences de la Caisse d’allocations familiales de Loire-Atlantique.

La CFDT est représentée par Sihem Aidel, Yves Courant, Thierry Duboc, Thierry Franquin et Wilfrid Rouyer.

 

Aggravation des difficultés sociales en 2016

La conseillère technique de service social décrit l’activité du « service social », constitué également de six assistantes sociales dont quatre à Paris et deux à Nantes. Cette équipe assure l’accompagnement psycho-social des agents en activité et de leur famille à l’administration centrale et dans les postes ainsi que des retraités.

Le bilan chiffré pour 2016 fait état d’une augmentation des interventions du service social (592 en 2016 contre 551 en 2015) et d’un basculement assez net des prêts sans intérêts octroyés par l’Association des œuvres sociales (ADOS),  12 000 € en 2016 contre 28 000 € en 2015, vers des secours non remboursables : 42 secours attribués en 2016 pour près de 50 000 € contre 35 secours en 2015 pour 35 000 €.

Le service social ne s’explique pas cette dégradation, dont il est trop tôt pour déterminer si elle est conjoncturelle ou s’il s’agit d’une tendance lourde, mais fait remarquer que le choix entre prêt et secours est déterminé de manière objective par le service social en fonction de la capacité de remboursement des collègues concernés.

 

Renouvellement imminent du marché des crèches

Un point complet ayant été fait lors de la dernière réunion du CAS sur le suivi du marché actuel, le comité s’attarde sur le renouvellement en cours de ce marché, qui prendra effet en août prochain. Les critères d’attribution sont le prix (40 %) et la valeur technique (60 %), comprenant la localisation des crèches, le projet pédagogique, les horaires d’ouverture et la présence de bio dans la prestation alimentaire.

A la CFDT qui s’étonne du critère de localisation des crèches « situées à moins d’1 km des sites Convention, QO, Invalides, Maison Blanche » plutôt qu’à proximité du domicile des agents, la DPS répond que la proximité avec le domicile des collègues est aussi un critère et qu’elle « connait la localisation des arrondissements et des communes où réside la plupart des agents ».

 

Les candidats au logement social doivent envoyer des dossiers complets

Le comité revient sur les éléments évoqués lors de la commission thématique du 21 octobre dernier.  Le pôle logement insiste sur « la légèreté des agents dans la constitution de leurs dossiers, qui montre une réelle méconnaissance de la difficulté à se loger en Ile-de-France. Le pôle logement consacre une grande partie de son temps à faire en sorte que les dossiers des agents soient complets. »

En réponse à la CFDT, qui s’inquiète d’une possible diminution du nombre de droits de réservation entre 2017 et 2019, l’administration se veut rassurante et affirme pouvoir « maintenir sur 2017/2021 un niveau élevé par rapport aux autres ministères. »

 

Subventions aux associations : la Mutuelle sur la sellette

Le comité entérine les propositions de subvention examinées lors de la commission thématique du 2 février.

Les organisations syndicales ayant rappelé les nombreux retards, actuellement, pour les remboursements par la Mutuelle des affaires étrangères,  l’administration indique que ses responsables « mettent en place une plateforme pour répondre par mail et résorber le retard occasionné par le basculement en 2016 vers un nouveau dispositif technique de gestion des prestations. »

Envie de vous investir dans un métier d’avenir ?  La CFDT lance un appel à candidatures pour renforcer son pôle CHSCT

15 mars 2017

La CFDT recherche un ou deux nouveaux permanent.e.s, à Paris et/ou à Nantes pour s’investir sur un dossier d’intérêt général qui monte en puissance, les questions hygiène, sécurité et conditions de travail en poste.
 
Idéalement, le/la candidat.e de catégorie A, B ou C devra posséder une expérience au sein du réseau à l’étranger et souhaiter s’engager à l’administration centrale pour une durée de trois ans ou plus. Avant tout c’est sa motivation pour l’exercice de ce champ professionnel, son envie d’intégrer notre petite équipe du pôle « CHSCT » et sa capacité à être autonome – dans le cadre d’un travail collectif- et à devenir pleinement responsable de la gestion de ce dossier, qui seront déterminants.
Pour mener à bien sa mission, la personne retenue pourra bénéficier de formations en cette matière organisées par le MAEDI mais aussi par les instances de notre syndicat (IREFE à Paris) et recevra le soutien des permanent.e.s en charge de ces questions pour les implantations parisiennes et nantaises. Ce poste lui permettra d’être représentant.e CFDT au CHSCT ministériel en tant que titulaire ou suppléant.e.
De retour en poste, cette formation /expertise lui sera précieuse pour poursuivre et valoriser son investissement dans les instances de dialogue social dédiées (CTPE).
Conditions pour postuler : être fonctionnaire titulaire ou agent contractuel en CDI et être adhérent CFDT à jour de sa cotisation au moment du dépôt de la candidature.
Rappel : Dès lors que votre candidature est validée par nos soins, c’est  le syndicat qui effectue les démarches d’affectation auprès de l’administration. 
N’hésitez pas à passer nous voir ou à envoyer votre candidature ou vos demandes de renseignements à l’adresse suivante : cfdt.mae@diplomatie.gouv.fr

Crédits médico-sociaux pour les recrutés locaux (RL) : on progresse – 23 février 2017

13 mars 2017

Le comité d’action sociale est appelé chaque année à examiner la protection sociale (maladie, maternité, hospitalisation) des recrutés locaux et de leur famille  dans les pays où le ministère doit se substituer aux autorités locales et aux compagnies d’assurance parce que le système assurantiel y est défaillant : Burkina-Faso, Burundi, Cambodge, Centrafrique, Congo, Djibouti, Erythrée, Guinée, Libéria, Madagascar, Mozambique et Tchad.

La Délégation pour la politique sociale (DPS) intervient également pour des dépenses médicales ponctuelles ou facultatives dites « secours exceptionnels » et pour des dépenses médicales en France lorsque l’infrastructure hospitalière du pays où le recruté local est employé ne permet pas les soins et les traitements nécessaires.

Le montant total des crédits utilisés au bénéfice des RL est d’environ 90 000 € par an et a peu évolué depuis cinq ans. En revanche le nombre de pays où la protection sociale est défaillante a diminué de moitié, passant de 28 en 2012 à 14 en 2016. La Tanzanie est sortie de la liste en 2016.

En réponse à la CFDT qui demande qu’un effort particulier soit fait en 2017 à Madagascar (25 000 € par an) et au Cambodge (4 000 €), deux pays où un grand nombre de RL et leurs ayant-droit sont concernés, la DRH répond qu’une solution devrait être trouvée pour la Grande Ile en 2017 et que les responsables du poste à Phnom Penh seront sollicités.

Les organisations syndicales demandent que des instructions soient données aux postes pour harmoniser leurs pratiques. Il s’agit de combattre les différences de traitement entre les postes, notamment sur le niveau d’un éventuel ticket modérateur, sur les documents à produire, sur les risques couverts (optique, dentisterie…) et sur la prise en charge des ayants-droits.

Métiers de la coopération et de l’influence : une filière d’avenir pour les agents du Département ?

10 mars 2017

La CFDT-MAE a reçu le 13 février dernier le chargé de mission auprès de la Directrice générale de l’administration et de la modernisation (DGAM), qui prépare un rapport sur l’évolution des métiers de la coopération et de l’influence en lien avec l’exercice GPEEC mené au Département.

Le chargé de mission a rappelé les principales échéances de l’exercice :

  • 4 avril : réunion de restitution des travaux de la GPEEC devant les organisations syndicales, présidée par la DGAM,
  • Rapport d’étape en mai : ce rapport sera soumis aux Ministres entrant et sortant et proposera diverses options ;
  • Comité technique ministériel (CTM)  fin juin : restitution définitive des travaux aux syndicats.

La CFDT-MAE a saisi cette occasion pour expliquer et préciser ses principales revendications.

 

Suppression des effectifs : arrêter l’hémorragie !

La CFDT-MAE a notamment rappelé que cette direction du Département  a depuis 2006 connu la diminution la plus importante (-33 %) en termes d’effectifs et que le cycle de réduction rapide des effectifs de la DGM, tant à l’administration centrale que dans le réseau à l’étranger, doit s’arrêter ou du moins se stabiliser afin de rendre parfaitement crédible la démarche de gestion prévisionnel des emplois, des effectifs et des compétences (GPEEC).

 

Sécuriser les métiers et les parcours professionnels est une stratégie durable

La CFDT-MAE a plaidé pour une meilleure sécurisation des métiers et des parcours professionnels à l’administration centrale et à l’étranger, ce qui se traduirait par la création d’une véritable filière de coopération et de l’influence. Celle-ci permettrait notamment de renforcer la visibilité et l´attractivité des métiers de la DGM, que ce soit à l’administration centrale ou dans le réseau, souvent encore trop mal connus par de nombreux agents du Département. Le recrutement, l’information et la formation sur les métiers et les parcours professionnels dans le réseau de la coopération et de l’influence méritent donc d’être davantage développés.

 

Offrir plus de chances aux agents titulaires / CDI du Département dans le réseau à l´étranger…du Département 

L’affectation des agents titulaires / CDI de catégories A et B du Département dans le réseau se poursuit, notamment sur les fonctions de conseillers culturels et de coopération (COCAC, COCAC adjoint), de secrétaires généraux (SG et SG adjoint) de SCAC/EAF. La CFDT-MAE soutient ce mouvement général de recrutement et en demande la pérennisation.

La CFDT-MAE estime toutefois qu´ il est possible d´aller encore plus loin et de faire confiance aux agents du Département sur d’autres fonctions, telles que celles d’attaché culturel et d’attaché de coopération (pour les agents de catégorie A du corps des secrétaires des affaires étrangères), de directeur délégué d’institut français (en catégorie A pour les postes plus importants et en catégorie B pour les autres), voire d’agent comptable (catégorie A ou B), qui peuvent constituer à terme un gisement de métiers où pourraient être affectés utilement et en priorité, les agents du Département.

Enfin, la CFDT-MAE rappelle que les indemnités de résidence à l´étranger (IRE) des agents contractuels devront être revues à la hausse, afin de les mettre en adéquation avec le niveau des fonctions exercées et ainsi les rapprocher des indemnités versées aux agents titulaires. Réduire cette différence permettra plus facilement, à terme, le remplacement des contractuels par des titulaires et réduira les inégalités pour des fonctions similaires.

 

Former et se former : la formation est un enjeu vital dans le développement de la filière et la professionnalisation des agents 

La CFDT-MAE plaide pour la création au Département d’un dispositif de formation interne qui soit encore mieux adapté aux métiers de la coopération et de l’influence. Cette faiblesse au ministère est susceptible de dissuader concomitamment les talents et de nouvelles vocations au Département.

La CFDT-MAE propose donc que les stages soient mieux adaptés et rendus obligatoires avant tout départ en poste: l´idée d´offrir une formation ciblée, notamment pour les COCAC et les SG, par analogie à ce qui est demandé aux consuls généraux ainsi qu´aux chefs de chancellerie et de services communs de gestion SCG, n´est-elle pas crédible et sérieuse ?

Enfin, développer la formation au management, y compris pour les agents contractuels nouvellement recrutés, est devenu crucial sur les thématiques suivantes revendiquées par la CFDT-MAE: déontologie et exemplarité des encadrants, prévention des risques psychosociaux – RPS-, dialogue social en poste (DSP), Comité d´hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), inter-culturalité. Il en va aussi de l´image de la France sur le terrain ainsi que du bien-être des agents à l´étranger.

 

Intégrer les recrutés locaux dans les progrès attendus 

L’évolution des métiers de coopération et de l’influence concerne aussi les recrutés locaux travaillant dans les SCAC/EAF, qui doivent être à même de s’adapter aux mutations des métiers du réseau. La CFDT-MAE soutient l’idée qu’un plan de formation à destination des recrutés locaux soit élaboré dans chaque SCAC/EAF en liaison avec l´Institut français. Ce mouvement général devra envisager des évolutions de carrière individualisées, prenant en compte les besoins des SCAC/EAF et les souhaits des agents recrutés localement.

 

Assurer une meilleure tutelle sur les opérateurs

La CFDT demande à ce que la fonction de tutelle soit renforcée en matière d’effectifs et que les parcours des agents chargés de ce pilotage à la DGM soient davantage valorisés (affecter donc moins d´agents contractuels à durée déterminée, dits CDD « Kleenex » et plus d´agents titulaires et de CDI sur ces postes) .

 

Promouvoir davantage la parité et la diversité

Le département vient de lancer une procédure de demande de labellisation auprès de l’AFNOR pour obtenir le label « Egalité et Diversité »

La CFDT ne peut que soutenir la démarche. Cet exercice devra à terme comprendre dans son périmètre les agents publics comme les recrutés locaux. Il convient de rappeler que la proportion d’hommes reste encore majoritaire dans les fonctions de COCAC.

Commentaire : La CFDT-MAE a présenté de nombreuses propositions au chargé de mission- qu’elle considère comme essentielles tant pour l´évolution de la DGM que pour celle des agents du Département – avec la ferme conviction qu’il puisse les intégrer au rapport qu’il remettra prochainement à l´administration. Elle entend donc suivre cet exercice de près et restera, bien évidemment, vigilante sur la prise en compte de ses principales revendications, car il y a là un véritable enjeu pour les prochaines années à venir.

 

Focus sur la CAF de Nantes – 23 février 2017

10 mars 2017

A la demande de la CFDT, un point est ajouté en séance à l’ordre du jour du comité d’action sociale du 23 février 2017, présidé par la directrice des ressources humaines.

 

Seulement une demi-douzaine d’agents nantais seraient lésés par la prise en compte de leur IRE

Nous rappelons que, lors du dernier comité technique d’administration centrale, nous avions obtenu un accord de principe de la directrice générale de l’administration (DGA) pour qu’une enquête soit menée auprès des agents nantais de retour de poste, sur la base d’un questionnaire adressé chaque saison, pour accompagner au mieux les familles concernées.

Il s’agit de connaître précisément le nombre d’agents et les prestations concernés par la décision de la CAF de Nantes,  de prendre en compte leurs indemnités de résidence pour le calcul de leur quotient familial, ce qui a pour effet de les priver de plusieurs allocations.  Nous souhaitons déterminer ainsi le coût théorique d’une prise en charge sur les crédits sociaux du MAEDI.

L’administration indique que la délégation des affaires générales à Nantes (DAGN) a conduit une enquête auprès des agents de retour de poste lors des rentrées 2015 et 2016. 30 agents sur 166 ont répondu. Ils soulignent la lenteur des procédures de la CAF. Six ou sept agents se jugent lésés par la prise en compte de leurs IRE. Quelques agents indiquent avoir reçu des prestations.

Commentaire : si vraiment la prise en compte des IRE dans le calcul du quotient familial touche si peu d’agents, la délégation pour le politique sociale pourrait généraliser les mesures palliatives déjà prises (création d’une prestation spécifique PAJE-CMG)  à ces quelques agents lésés injustement.

 

Vos papiers !

Le comité d’action sociale se termine sur une note optimiste : la CAF de Nantes, jamais à court de créativité administrative, avait pris l’habitude de demander le passeport des agents en partance pour l’étranger et se basait sur la date de validité du visa pour cesser le versement des prestations familiales !

Un arbitrage a été rendu en notre faveur et la CAF, se fondant sur les règles du détachement des travailleurs français à l’étranger, versera désormais les allocations familiales jusqu’à la fin du mois d’août.

Un remboursement rétroactif interviendra pour les années 2015 et 2016

Comité d’action sociale : ça ne s’arrange pas dans les cantines parisiennes – 23 février 2017

10 mars 2017

Le comité d’action sociale du 23 février 2017 est l’occasion de vérifier, ou pas, si Elior, « leader (autoproclamé) de la restauration collective en France »,   et nouveau titulaire du marché de la restauration collective sur les trois sites franciliens du MAEDI (Convention, Quai d’Orsay et la Courneuve),  a respecté sa promesse de surmonter avant fin janvier les nombreux dysfonctionnements constatés début janvier.

 

Tarif des cantines, le PPCR ne fera pas de victimes collatérales

La CFDT s’inquiète des effets de seuil, en matière de tarifs des cantines, générés par les augmentations d’indice suite à la mise en œuvre du Protocole parcours professionnels, carrières et rémunérations (PPCR) et demande à l’administration si elle confirme que le plafond pour la subvention interministérielle sera relevé de l’indice 466 à l’indice 477.

La déléguée pour la politique sociale indique qu’en effet la DGAFP  a donné son accord et prépare une circulaire en ce sens.

 

Mais que fait Elior ?

Puis la CFDT, qui a encore reçu quelques échos très négatifs sur la qualité et le service offerts par le nouveau prestataire Elior, demande si celui-ci a tenu promesse et si tout est « rentré dans l’ordre à compter de fin janvier ».

Réponse sans ambages de l’administration : « Il y a encore des dysfonctionnements, des problèmes de remboursement, de facturation. Des deux côtés de cette table, on a tous le même niveau d’insatisfaction. On est fin février, ça met effectivement beaucoup de temps à rentrer dans l’ordre ! On continue à faire pression et à exercer notre vigilance. »

Commentaire : la comparaison, en termes de tarifs et de qualité des repas, entre la prestation de la restauration nantaise, gérée par les organisations syndicales du MAE, et les piètres performances des opérateurs privés qui se succèdent à Paris, n’est pas à l’avantage de ces derniers…

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Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

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