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La CFDT-MAE s’adresse à la nouvelle Ministre – Rencontre informelle du 7 juin

9 juin 2022

Madame la Ministre,

Monsieur le Secrétaire général,

Mesdames et Messieurs les Directrices et Directeurs,

Chers collègues,

Vous le savez, votre nomination à la tête de ce ministère intervient dans un contexte particulièrement difficile et anxiogène pour tous les agents du MEAE.

Un contexte marqué par une crise sanitaire mondiale qui a épuisé nos collègues, celui d’une guerre en Europe entre la Russie et l’Ukraine qui impacte fortement nos personnels et pour lesquels notre organisation revendique un accompagnement renforcé, enfin, celui d’une série de réformes et de mesures non voulues et combattues dans les instances et sur le terrain par la CFDT-MAE, issues de la loi de transformation de la Fonction Publique et de l’ordonnance réformant l’encadrement supérieur de la FPE.

Outre le travail d’accompagnement quotidien de ses militants et adhérents affectés en France et à l’étranger, la CFDT-MAE est actuellement mobilisée et engagée sur plusieurs grands chantiers et en particulier les suivants :

  • Le  télétravail de droit commun en administration centrale et à l’étranger pour toutes les catégories de personnel, sans distinction ;
  • La situation de nos collègues en Ukraine et en Russie, tous statuts confondus, de retour en France ou continuant d’exercer leurs fonctions sur le terrain ;
  • L’égalité professionnelle entre les Femmes et les Hommes. N’hésitons-pas à prendre exemple sur d’autres ministères, comme celui de la Justice, qui a un temps d’avance sur la question : un accord a été négocié avec les OS représentatives et l’administration ;
  • La négociation d’un accord cadre qui définirait un socle de droits pour nos collègues ADL, notamment en ce qui concerne la rémunération, la protection sociale (santé, retraite, chômage) et le droit de grève. Le texte présenté par notre administration, lors d’un précédent CTM, marquait par certains points une régression sociale pour nos collègues ADL, ce qui n’était pas acceptable pour notre organisation syndicale qui a voté contre. Dans un grand nombre de pays, trop souvent, nos collègues ADL ne sont pas traités à la hauteur de leur contribution à la défense des intérêts français ;
  • La question du pouvoir d’achat, qui est au cœur de nos préoccupations : l’annonce par le gouvernement de l’augmentation du point d’indice, va dans le bon sens, nous l’attendions depuis 2017, mais cette question reste une promesse de campagne, nous serons mobilisés, ici et au niveau national pour que cette promesse se traduise concrètement, à plus forte raison dans ce contexte d’inflation galopante et de la hausse des prix de l’énergie ;
  • Les EP2022 et la solution du vote électronique qui n’est à ce jour pas aboutie, et la nouvelle parue/publiée il y a quelques jours dans un article du Monde de dysfonctionnements techniques et informatiques ayant empêché de nombreux citoyens de voter en ligne aux élections législatives 2022 n’est pas de nature à rassurer. A l’étranger, pendant plusieurs jours, les électeurs titulaires d’une adresse personnelle de messagerie « yahoo » n’ont pu recevoir leur code de confirmation pour valider leur vote du 1er tour des élections législatives. Tout ceci est bien inquiétant.

Enfin, pour conclure, nous vous remercions de ce temps démocratique et de cette rencontre et nous espérons qu’ils seront prolongés par un dialogue social de qualité sur la durée.

La CFDT-MAE est un syndicat réformiste, elle a su démontrer maintes fois son sens du dialogue, elle n’a pas pour habitude de jouer la politique de la chaise vide, et nous attendons l’amorce d’un authentique dialogue au sein de notre ministère, synonyme de progrès social pour tous. Le dialogue social est le meilleur moyen de faire avancer les sujets lorsqu’il s’inscrit dans une véritable logique de négociation et non plus de simple consultation ou d’information.

La CFDT-MAE est certes, par la force de ses propositions, une organisation syndicale qui recherche le dialogue mais elle n’hésitera pas, comme elle l’a déjà fait pour la réforme de la haute fonction publique, à affirmer avec la plus grande détermination son opposition, chaque fois que la situation lui semble contraire à l’intérêt des agents et de leurs métiers.

Madame la Ministre, au nom de la CFDT-MAE, je vous remercie./.

Thèmes : ADL, égalité professionnelle, Pouvoir d'achat, Réforme, Russie, Télétravail, Ukraine, vote électronique

Pourquoi la CFDT-MAE n’appelle-t-elle pas à la grève le 2 juin prochain ?

20 mai 2022

Le bouleversement statutaire des cadres A+ de notre ministère est l’un des corollaires de la réforme de l’ENA et de la haute fonction publique voulue et initiée par le gouvernement sortant, il y a plus d’un an. Farouchement opposée à la réforme, la CFDT s’est illustrée par de nombreuses actions de communication et d’explication, dans les instances de dialogue social propre au MEAE et dans celles de toute la fonction publique, dans la presse nationale, et auprès des élus de la République.

L’engagement total de la CFDT, s’il n’a pas permis le maintien des deux corps des conseillers des affaires étrangères (CAE) et des ministres plénipotentiaires (MP), a payé. La réforme, telle qu’elle est appliquée, n’est pas celle qui était imaginée par la ministre de la fonction publique. La fusion des deux corps CAE et MP en un corps unique permet une véritable progression de carrière pour celles et ceux qui ne feront pas le choix d’intégrer le corps des administrateurs de l’État (AE). Le maintien d’un concours d’Orient, et la certitude d’un parcours professionnel effectué principalement au MEAE, est une reconnaissance de l’un des plus nobles métiers de la diplomatie. L’accroissement du nombre des promotions internes dans le corps des AE, jamais vu de mémoire de diplomates, avec la garantie d’un maintien au MEAE, sont un gage accordé aux secrétaires des affaires étrangères (SAE). Le maintien, au sein du Département, de la politique de gestion des ressources humaines rassure sur le choix des compétences pour les métiers de la diplomatie, du consulaire, de la coopération et de l’action culturelle, donc de l’expérience et de l’excellence de ses agents.

OUI ! Le dialogue social et la pression exercée par la CFDT-MAE pendant la finalisation de cette réforme ont payé. Nous avons obtenu des avancées pratiques et symboliques importantes qui garantissent que les premiers concernés, les CAE et MP, pourront avoir la carrière qu’ils étaient en droit d’attendre lorsqu’ils ont été recrutés.

NON ! Ces avancées effectives n’effacent pas la direction du gouvernement vers toujours plus d’interchangeabilité. Toutes les fonctions supports se vaudraient. Un agent consulaire serait un agent de mairie comme un autre. Et maintenant un ambassadeur serait un directeur général comme un autre. Et derrière ce premier glissement, tous de voir les sociétés de service en embuscade. Elles fournissent déjà des journées de développeurs informatiques. Demain des comptables et des agents de guichet. Après-demain des sociétés d’assistance rapatriement pour les français en difficulté à l’étranger. Et pourquoi pas des sociétés de conseil en relations internationales ?

Et nous savons bien, parce que nous l’expérimentons tous les jours, que nos métiers, tous nos métiers, d’une complexité inouïe – ce n’est pas pour rien que nos concours sont parmi les plus difficiles – exigent de nous, et de nos familles, un investissement total. Nous savons bien que nous ne sommes pas interchangeables, que nous sommes indispensables. La diplomatie française n’est pas la somme de ses biens matériels fussent-ils élégants, mais la somme des talents de ses agents. La diplomatie française ne produit pas de route ni d’immeuble. Elle fournit l’architecture intellectuelle d’un monde meilleur.

Comme tous les agents de notre grande et belle maison, nous partageons le sentiment de délitement. Toujours, nous nous sommes battus pour que la voix des agents, toujours moins nombreux pour faire toujours plus, dans un monde toujours plus rude, soit entendue et pour que nos métiers soient reconnus.

Notre ministère a été la victime et parfois, syndrome du premier de la classe oblige dans l’ADN de nos cadres, la victime consentante de politiques comptables brutales qui ont laissé, nous ont laissé, tous métiers confondus, en proie à un véritable conflit de valeur. Nous avons dû parfois bruler la charpente pour chauffer la boutique.

L’hémorragie a été arrêtée. Le risque demeure. C’est donc le couteau entre les dents que nous attendons notre prochain ou prochaine ministre. Nous serons vigilants pour faire entendre la voix de tous les agents et défendre sans retenue notre diplomatie.

Pour l’heure, si la CFDT salue l’initiative des quelque 450 agents et des syndicats qui appellent à une grève, elle estime aussi que ce débrayage ne comporte pas d’objectif précis au-delà d’une revendication catégorielle. Cet appel est symptomatique d’un ras-le bol devant le délitement du dialogue social mais il ne fait pas assez écho au sentiment généralisé d’abandon des agents du ministère. L’idée des assises lancée par le collectif est une idée généreuse qui découle directement de cet abandon du dialogue social qui constitue le fondement d’une administration de service public, au MEAE et ailleurs. 

Thèmes : Grève, haute fonction publique

Versement du CIA aux lauréats de concours

14 mai 2022

Le 11 aout 2021, la CFDT-MAE interpellait par écrit le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, au sujet de la décision de notre administration de supprimer le versement du complément indemnitaire annuel (CIA) à nos collègues lauréats de concours.

Consulter notre article précédent : Suppression du CIA pour les lauréats de concours stagiaires au Département : la CFDT ne lâche rien et écrit au ministre.

L’octroi du CIA consiste à reconnaître de manière particulière, et donc individualisée, l’engagement professionnel et la manière de servir de l’agent, c’est à dire sa valeur professionnelle, son investissement personnel dans l’exercice de ses missions, son sens du service public, son aptitude au travail en équipe et sa contribution au collectif de travail.

Ecarter nos collègues stagiaires de ce dispositif gratifiant aussi bien sur le plan financier, que celui de la reconnaissance de la valeur professionnelle, n’était pas une option acceptable pour la CFDT-MAE.

Le 24 septembre 2021, le ministre Jean-Yves LE DRIAN, répondait à la CFDT-MAE, que dès réception de notre lettre, il avait « demandé à la direction des ressources humaines de ce ministère de vérifier le régime juridique du CIA » et qu’il souhaitait « néanmoins qu’un assouplissement de ces règles puisse être considéré. »

La réponse du ministre à notre courrier :

Télécharger

La CFDT-MAE suit très attentivement l’évolution de ce dossier.

Des réponses de l’administration, il ressort qu’elle étudie la possibilité d’accorder cette prime à nos collègues lauréats, possiblement selon un calendrier différent du cadre général.

Pour la CFDT-MAE, organisation syndicale inter-catégorielle, attachée à la défense de toutes et tous, sans aucune distinction, il n’est pas concevable de laisser perdurer cette situation qui crée une sous-catégorie d’agents, écartée injustement du dispositif du versement du CIA.

Notre syndicat s’assurera de sa mise en œuvre concrète.

Thèmes : CIA, complément indemnitaire annuel, Primes

Guerre Ukraine-Russie : situation de nos collègues

4 mai 2022

  1. La roulette russe

Agents expatriés en Russie

La situation vécue par nos collègues en Russie est particulièrement anxiogène. Dès le 6 mars dernier, par une décision hâtive et peu justifiée, la DRH donnait instruction aux agents de faire rentrer leurs familles en France sans aucune mesure d’accompagnement concrète. Ainsi, nos collègues ont vécu un bouleversement de leur équilibre professionnel et familial et pour beaucoup se sont retrouvés confrontés à de sérieuses difficultés, notamment à la question des doubles loyers (comme en Ukraine) et de la re-scolarisation de leurs enfants en cours d’année.

Après que la France a été classée dans la liste des pays « inamicaux » il y a quelques semaines et alors que la concrétisation des mesures de rétorsion russes n’est toujours pas connue, les agents expatriés ont au-dessus d’eux une nouvelle épée de Damoclès : l’application de la mesure attendue de déclaration de 41 « Personae Non Gratae » (PNG) parmi les agents sous statut diplomatique ou de service en poste en Russie et de l’expulsion qui en découlera (entre 48h et 14 jours de préavis) par réciprocité à l’expulsion de 41 agents russes dont les activités en France étaient contraires à leur statut officiel (35 titulaires de passeports diplomatiques et 6 de passeports de service.

Une telle mesure entraînera un redimensionnement de notre dispositif et une nouvelle organisation de nos services sur place. Les conditions d’exercice des agents qui resteront se dégraderont immanquablement. Les relèves seront difficiles à organiser, et ce, d’autant que l’obtention de visas diplomatiques ou de service est devenue incertaine.

Cette mesure d’expulsion est une décision politique des autorités russes qui va frapper nos collègues sur le plan personnel et professionnel sans qu’une quelconque faute puisse leur être reprochée ; pour autant, elle ne doit pas se traduire par une sanction supplémentaire infligée par le département. Aussi, les agents exigent d’être rassurés sur les conditions de leur éventuel retour, notamment par la mise en place d’un avion spécial (affrété ou gouvernemental) et par la garantie qu’ils pourront normalement prendre leurs congés, congés dont ils ont déjà acquis les droits au cours de ces derniers mois déjà éprouvants. Ils demandent enfin des assurances que la DRH saura leur trouver une nouvelle affectation conforme à leurs vœux et leurs intérêts.

Lire le courrier que nous avons adressé au ministre et au Secrétaire général  :

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Lire le courrier de réponse du ministre en date du 18 mai 2022 :

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Les recrutés locaux en Russie sont également très inquiets puisque le classement de la France comme pays « inamical » pourrait avoir des impacts très néfastes sur leur situation professionnelle.

99 de nos collègues sont employés dans les services de la chancellerie et de ses services annexes, de la résidence, des consulats généraux et de l’Institut : 10 d’entre eux sont français.

Comme lors du CHSCT ministériel du 10 mars, la CFDT a demandé l’indexation des salaires en € et la prise en compte de l’inflation (déjà à deux chiffres en Russie). Les agents veulent être mieux tenus informés et associés aux décisions difficiles qui devraient être prises et ils veulent des garanties sur les conditions d’indemnisation appliquées dans l’hypothèse où la représentation française devrait mettre un terme à leurs contrats sous la contrainte des autorités russes. Ils veulent également avoir la possibilité d’être accueillis en France si leur situation se dégradait dangereusement.

2.  Repartir en Ukraine… ou pas

Nos collègues servant en Ukraine avaient été rapatriés en deux temps, les derniers ayant quitté Kiev  alors que la ville était en passe d’être encerclée, en convoi, dans des conditions dangereuses, sur un trajet parfois proche des zones de combat, en transitant par  les pays voisins. Alors que l’ambassadeur était resté seul avec le COCAC et quelques agents à Lviv, le Département a décidé de rouvrir notre emprise à Kiev alors qu’un certain nombre de voix indiquaient que c’était prématuré.

Lors d’une réunion de dialogue social, la CFDT a insisté sur la responsabilité de l’Etat  qui était engagée dans une telle entreprise et que le risque semblait élevé compte tenu des déclarations du maire de Kiev lui-même qui affirmait qu’il était trop tôt pour revenir. La DRH a admis qu’en effet, la responsabilité de l’Etat était engagée mais a rappelé que les agents étaient « volontaires » pour retourner sur place.

Nous avions demandé dans quelles conditions les agents effectueraient leur séjour sur place et à quelle échéance ils pourraient rentrer en France : l’aération des agents n’est pas garantie à intervalles réguliers dans la mesure où l’évolution de la situation est incertaine et l’organisation des convois très compliquée.

Pour la CFDT-MAE, compte tenu des conditions de vie et de travail hors-normes des collègues sur place, des aérations fréquentes sont indispensables.

Situation des agents expatriés … rapatriés

Le régime financier actuel est le même que celui appliqué au retour d’Afghanistan. Par ailleurs, ceux qui le souhaiteront pourront rompre leur établissement et se verront proposer une nouvelle affectation. D’autres sont repartis.

Selon l’administration, il n’est pas envisageable à ce stade d’organiser les déménagements, et il est trop tôt pour parler d’une indemnisation car Bercy indique qu’il faut une preuve que les biens ont été perdus et la destruction effective.

 Situation des recrutés locaux

Certains sont restés sur place par obligation car ils sont mobilisables (les hommes ne peuvent pas quitter le pays), d’autres par choix mais un certain nombre (nous n’avons pas eu les chiffres exacts) sont en France et en Pologne et pourraient y rester selon la DRH. Nous comprenons que des « solutions » sont envisagées dans les prochaines semaines. Ce n’est pas très clair mais nous espérons comprendre que les postes des collègues seront maintenus et que la seule base de départ sera le volontariat.

La CFDT sera très vigilante sur la situation des recrutés locaux : ils ne doivent ni être mis en danger ni perdre leur emploi dans le contexte actuel.

Thèmes : Recrutés locaux, Russie, Ukraine

«  Ce vote m’oblige » : Laurent Berger interpelle le président de la République dans une tribune du « Monde »

29 avril 2022

« Lancez dès maintenant ce grand rendez-vous social pour changer de méthode et associer le plus grand nombre à la coconstruction des décisions » demande Laurent Berger à Emmanuel Macron dans sa tribune dans le Monde daté du 27 avril, en lui rappelant notamment que les défis sont nombreux et qu’il n’y arrivera pas seul.

Lire la suite ici : https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/04/26/laurent-berger-monsieur-le-president-vous-ne-pourrez-pas-relever-ces-defis-tout-seul_6123731_3232.html

Laurent Berger participe au 11ème congrès de la CFDT-MAE ! – 16 au 18 mars 2022

19 avril 2022

Initialement prévu en mai 2020 et reporté pour cause de Covid, notre organisation syndicale a tenu son congrès à Nantes, du 16 au 18 mars dernier, à la fois en présentiel mais aussi à distance afin que tous les militants qui le souhaitaient puissent y participer, en particulier ceux de l’étranger.

A cette occasion, une quarantaine de conseillers syndicaux, de délégués des sections et de permanents nantais et parisiens se sont réunis pour faire le bilan de la précédente mandature, préparer la suivante, voter, échanger et débattre.

Le bureau de séance composé du secrétaire général sortant, entouré de la secrétaire et de la secrétaire adjointe de la section nantaise a ouvert le congrès en souhaitant la bienvenue aux délégués et militants des 10 sections représentées, dont 8 de l’étranger (Amman, Bucarest, Le Caire, Lomé, New Delhi, Tananarive, Tunis, Yaoundé), et des participants individuels en poste à Bogota, Kiev, Conakry et Tbilissi.

Linda – Thierry – Carole

  • Des débats riches et constructifs entre les participants

Ce 11ème congrès de la CFDT-MAE a tenu toutes ses promesses avec des débats riches et constructifs, autour de la priorité des moyens et des missions du MEAE, du statut et de la rémunération des recrutés locaux, de l’actualité revendicative de la réforme de la fonction publique et de l’encadrement supérieur et des propositions d’amendement de nos textes entre Edith (Yaoundé), Sameh (Le Caire), Miary (Tananarive), Doïna (Bucarest), Lilia (Tunis), Patrick G. (Tbilissi), Nicolas (New Delhi), Carole et Franck L. (Nantes), Fabrice, Isabelle, Nadine et Thierry D. (Paris) et Patrick D. (Conakry).

Edith et Sameh
Miary
Doïna
Lilia (à gauche)
Patrick
Nicolas

Laurent Berger participe au congrès

Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a participé pendant plus d’une heure en visioconférence à notre congrès, en répondant sans détour aux questions posées par les militants sur l’augmentation du point d’indice des fonctionnaires, la réforme de la haute fonction publique et de la carrière diplomatique, la nécessité de maintenir un service public de proximité et de qualité à l’étranger, le soutien de la confédération pour appuyer notre revendication d’accord-cadre pour les recrutés locaux, l’amélioration des droits des RL en matière de santé et de retraite, l’indépendance de la CFDT à l’égard de tout parti politique, les textes du prochain congrès confédéral de Lyon en juin 2022 et sur le rôle qu’il joue au sein de la Confédération européenne des syndicats (CES). Son intervention et ses réponses précises et sans fard aux questions que se posaient les militants de tout statut et de toute catégorie ont été particulièrement appréciées.

Laurent et Thierry

Intervention d’Éric Malo de l’union régionale interprofessionnelle (URI) des Pays de la Loire

Eric Malo, Secrétaire général adjoint de l’URI des Pays de la Loire a rappelé, en préambule, que cette région, forte de 40 000 adhérents et 1er syndicat dans les secteurs public et privé, restait une « terre CFDT » de coopération, de solidarité et d’accompagnement des plus fragiles. Et le ministère y a joué un rôle puisqu’il a été le premier, dans les années 60, à délocaliser une partie de ses services à Nantes avant que d’autres administrations ne suivent son exemple.

Il a également rappelé les liens bien ancrés de l’URI avec la section nantaise de la CFDT-MAE aussi bien au niveau collectif qu’individuel avec plusieurs mandats interprofessionnels exercés par des militants nantais.

Le rôle joué par les services publics pendant la pandémie, la syndicalisation et le vivier des militants, la formation et les élections professionnelles de décembre 2022 ont aussi fait partie des thèmes abordés.

Intervention de Julien Morcrette de la fédération Interco

Secrétaire national et trésorier adjoint de la fédération, Julien Morcrette a souligné que la fédération Interco regroupait 70 000 adhérents, principalement issus de la fonction publique territoriale (commune, région, département) et que l’Etat y était aussi représenté avec les syndicats du ministère de la justice, des affaires sociales, du MININT et du MEAE.

Julien a rappelé le rôle de suivi de notre syndicat et de celui du ministère de l’intérieur dont il est chargé au sein d’Interco. Ainsi, il a pu constater les effets et l’impact de la réforme de la haute fonction publique tant au MEAE avec l’extinction des corps des MP et CAE qu’au MININT avec l’extinction du corps des préfets.

Par ailleurs, il a exprimé le souhait, au-delà des mandats fédéraux exercés par des militants de la CFDT-MAE, de pouvoir densifier et fédérer les synergies entre notre syndicat et les autres organisations cédétistes de la fonction publique de l’Etat du champ fédéral d’Interco, en particulier en renforçant les échanges et les actions communes.

L’engagement des agents du MEAE lors de la crise en Ukraine, celui des agents en préfecture en faveur des réfugiés ukrainiens, le rôle de la commission « Europe et international » d’Interco, les prochaines élections professionnelles, le besoin de formation des militants et de syndicalisation accrue de notre syndicat ont été également des sujets largement discutés lors de sa prise de parole.

Les rapports d’activité et financier

La présentation du rapport d’activité et du rapport financier a été l’occasion de faire le point sur le travail accompli depuis presque six ans dans un environnement de réformes administratives et réglementaires et de crise sanitaire peu favorables à l’action syndicale. La CFDT-MAE, forte de ses 1 000 adhérents, a été le fer de lance légitime des inquiétudes et des revendications de l’ensemble des personnels, quels que soient leur statut, leur catégorie et le lieu où ils exercent. Cette syndicalisation bien ancrée, qui traduit notre capacité à être audible et crédible et à convaincre nos collègues de l’intérêt d’une adhésion, doit rester au cœur de nos préoccupations.

En matière financière, la gestion rigoureuse et saine des comptes du syndicat par le trésorier sortant Stéphane Basse et par Linda Herbron, responsable de la comptabilité, a été soulignée et très appréciée par tous les militants présents.

La CFDT-MAE réalise son meilleur score aux élections professionnelles

De même, le bilan en termes de représentativité est très positif tant en nombre de voix obtenues aux élections professionnelles en 2018 que d’élus au sein de toutes les instances en France et à l’étranger (CTM, CTAC, CCP, CAP, CTPE et CCL).

Ainsi, aux élections professionnelles du 6 décembre 2018, la CFDT-MAE a réalisé son meilleur score au CTM avec 37% des voix et 7 représentants élus sur 15 au sein du comité.

·        La nouvelle résolution d’orientation fixe un cap fort

Un moment important et intense a été consacré aux échanges, parfois critiques mais toujours constructifs, aux débats d’idées et aux votes portant sur les orientations proposées pour les 4 prochaines années par l’exécutif sortant. Portée par l’intelligence collective, la nouvelle résolution d’orientation adoptée fixe un cap fort pour les quatre prochaines années.

Notre feuille de route 2022-2026 :

–           la défense du service public de proximité en France et à l’étranger ;

–           l’arrêt des suppressions d’emplois, de la surcharge de travail et le « réarmement » de notre ministère en termes d’effectifs ;

–           le déroulé des carrières des cadres A et A+ ;

–           la reconnaissance, la fluidité et la valorisation des parcours des agents B et C ;

–           la convergence des salaires et des opportunités entre les agents contractuels publics et les titulaires ;

–           la fin de la précarité liée aux recrutements « Kleenex » de CDD ;

–           la revalorisation des groupes d’IRE des agents de la filière SIC (ASIC, SESIC) ;

–           le rôle, la place, la formation, l’évolution professionnelle et la rémunération des agents de recrutement local (accord-cadre, droits sociaux renforcés) ;

–           les conditions d’expatriation notamment en famille ;

–           la parité professionnelle en termes de carrière et de rémunération (assistantes sociales…) ;

–           la négociation sur le télétravail.

·        Un exécutif reconduit et rajeuni et une confiance renouvelée

Thierry Franquin (secrétaire général sortant), Patrice Servantie (secrétaire général adjoint sortant) et Carole Barbier (nouvelle secrétaire générale adjointe) sont élus à la tête du syndicat. Franck Ristori complète ce « trio gagnant » en succédant à Stéphane Basse (qui ne se représentait pas) en tant que trésorier.

Le nouveau trésorier

·        Un conseil syndical élargi et plus représentatif

En application de nos textes, c’est 25 conseillers syndicaux qui ont été élus par les sections et les militants isolés (au lieu de 17 lors du Xème congrès de 2016). Quelques déceptions pour certains mais beaucoup de joie pour la plupart dont beaucoup vont entamer leur 1ère mandature au sein de cette instance. Félicitations à eux et bonne route au nouveau conseil syndical !

Le bilan de l’action de l’équipe sortante ainsi que le rapport financier ont été jugés positifs à 96%, par l’ensemble des délégués, et le congrès s’est conclu avec un vote également favorable à 96% pour la résolution d’orientation générale 2022-2026.

Forte de la confiance renouvelée de ses adhérents, la CFDT-MAE poursuivra son action en faveur d’un syndicalisme d’intérêt général et démocratique, porteur de progrès social et d’émancipation pour tous.

Thèmes : adhérents, adhésion, ADL, Agent contractuel, agents de l'état, agents titulaires, Congrès, militants, Recrutés locaux, Section Nantes, Section Paris, Section syndicale, syndicalisation, Syndicat

Combattre l’extrême droite

14 avril 2022

La CFDT n’a pas pour habitude d’exprimer sa préférence politique ni de donner des instructions de vote, sauf lorsqu’il s’agit de faire barrage à l’extrême droite.

A la veille du deuxième tour de l’élection présidentielle, la CFDT-MAE appelle à se mobiliser pour faire le choix de la démocratie, refuser le racisme et les discriminations sous toutes ses formes et défendre les valeurs de la République.

Cet appel ne vaut ni approbation du bilan du président sortant ni adhésion à son programme.

https://www.cfdt.fr/portail/presse/communiques-de-presse/la-cfdt-appelle-a-battre-le-rassemblement-national-srv1_1230636

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Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

NOS 5 PRECEDENTS ARTICLES

La CFDT-MAE établit un état des lieux édifiant et exige des mesures concrètes pour réduire la charge de travail des agents du SCEC !

Déclaration de la CFDT-MAE sur la prévention des risques professionnels à l’étranger – FS Ministérielle du 15 mai 2025

Jeannette Laot, figure historique de la CFDT et pionnière du féminisme dans le syndicalisme, s’est éteinte le 14 mai dernier

Le combat contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie continue !

Visas en Chine : la CFDT-MAE prend acte de la réponse du Ministre et ne baissera pas les bras !

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