Suite aux interventions de plusieurs collègues mécontents des décisions du service social à leur encontre, le Conseil d’Administration de l’Association des Oeuvres sociales (ADOS) a interpellé la Directrice des Ressources humaines (lire le courrier en le téléchargeant ci-dessous).
L’organisation des relations entre l’ADOS (dont la responsabilité est dévolue aux représentants du personnel) et les services de la Mission pour l’Action sociale s’articule autour des statuts de l’association et de la convention d’objectifs passée avec le ministère. L’évolution de ces relations tend vers un renforcement des responsabilités du conseil d’administration dans la prise de décision et l’organisation des activités de l’ADOS. Cette tendance, voulue par l’administration et les représentants du personnel, répond aux recommandations de la Cour des Comptes visant à éloigner le spectre de la gestion de fait.
Pourtant, certains automatismes ont la vie dure, et bien souvent les services sociaux de la DRH oublient de se concerter avec les administrateurs et prennent unilatéralement des décisions qui modifient les conditions d’obtention des prestations, au détriment des agents, et à l’encontre des règles de fonctionnement de l’ADOS. Une situation inacceptable, qui ne peut perdurer, les agents ainsi touchés devant être réintégrés dans leurs droits).
La CFDT-MAE, qui préside actuellement l’ADOS, souhaite que la place du Conseil d’Administration dans la gestion de l’activité de l’ADOS soit pleinement respectée. Elle s’engage dans le projet de rénovation des grilles de quotient familial et des prestations décidé par le CA, dans le cadre du groupe de travail qui doit rassembler les services de l’administration et l’ensemble des représentants du personnel. Les résultats de ces travaux donneront lieu à des propositions qui seront présentées au Comité d’Action sociale du ministère et se traduiront concrètement dans le budget de l’association et sa demande de subvention.