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Santé au travail

Les amiantés du Tripode à Nantes : un long combat vieux de près d’un demi-siècle !

5 mars 2025

Invitée par l’association « solidarité Tripode » et par l’intersyndicale du Tripode dont elle est membre, la CFDT du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a répondu tout de suite présente pour participer à la réunion conviviale et commémorative, organisée à Nantes ce 27 février, à l’occasion de l’anniversaire des 20 ans de l’implosion de la tour dite du « Tripode ». 

  • Un long combat vieux de près d’un demi-siècle

Pour mémoire, il s’agit d’une longue lutte intersyndicale pour faire reconnaître le préjudice subi par les quelque 1 800 amiantés du bâtiment administratif du Tripode, agents de l’Insee, du Trésor public et du ministère des Affaires étrangères, tous exposés à l’amiante, entre 1972 et 1993, dans les 18 étages de cette tour de l’île de Nantes, évacuée grâce à la mobilisation des personnels, puis désamiantée et finalement démolie en 2005.

Une mobilisation qui n’a jamais cessé d’exister

Si, dès les années 1970, le thème de l’amiante commence à émerger parmi les personnels et les syndicats, il n’est pas systématiquement abordé dans les instances formelles et informelles de dialogue social, car il demeure un enjeu modéré de mobilisation et sans qu’une réelle unité syndicale ne se dégage sur cette question.

Néanmoins, dans les années 1980, avec la dégradation rapide du bâti, les positions finissent par converger parmi les organisations syndicales pour dénoncer le danger de l’amiante et exiger la réfection des plafonds où se concentrent les flocages d’amiante. Dès lors, la pression intersyndicale ira crescendo et bénéficiera de la création d’un comité d’hygiène et de sécurité (CHS) départemental inter-administration aux prérogatives plus étendues.

La bataille intersyndicale n’est pas terminée

Ainsi confrontés à l’amiante (ce sont finalement près de 350 tonnes d’amiante qui seront retirées du bâtiment juste avant sa destruction), ces agents publics, à l’espérance de vie raccourcie de 2 à 6 ans, décident d’unir leur force et leurs savoirs collectifs pour faire reconnaître leur exposition à ce cancérigène et l’origine professionnelle de leur maladie. C’est ainsi que plus de 45 maladies sont aujourd’hui reconnues par l’administration comme imputables à l’exposition à l’amiante comme les cancers broncho-pulmonaires, des ovaires, du larynx et de la plèvre, le redouté mésothéliome pleural ainsi que l’asbestose appelée également amiantose.

Et malgré les victoires acquises, outre l’évacuation du bâtiment amianté Tripode en 1992-93 qui a débuté 5 ans avant l’interdiction officielle de l’amiante en France, telles que le suivi médical par scanner, la réalisation d’une étude épidémiologique sérieuse, l’imputabilité des maladies à l’exposition à l’amiante, la reconnaissance et l’indemnisation du préjudice d’anxiété, la bataille intersyndicale est loin d’être terminée.

  • Des militants exemplaires salués par la CFDT-MAE

La CFDT-MAE représentée par son secrétaire général, Thierry Franquin et par Carole Barbier, secrétaire générale adjointe et secrétaire de la section nantaise, ont souhaité remercier et apporter leur soutien à deux figures emblématiques de cette lutte : Francis Judas, trésorier de l’association « solidarité Tripode » et ancien agent de l’INSEE et Gervaise Delaunay, jeune retraitée nantaise du MEAE, pour leur implication et leur engagement sans faille au sein du collectif. Ces deux militants qui siègent, par ailleurs, au comité semestriel de pilotage (COPIL) du Tripode des ministères de l’Économie et des Finances et de l’Europe et des Affaires étrangères : Francis en tant qu’expert pour la CGT et Gervaise comme représentante du personnel pour la CFDT-MAE.

============= Carole – Gervaise (au 3ème rang) – et Thierry =============

Une intervention remarquée au 50 ans de la CFDT-MAE

A la pointe du combat depuis de très nombreuses années, Francis et Gervaise avaient eu la gentillesse, le 30 mai 2024, lors de la 1ère journée consacrée au 50ème anniversaire de la création de la CFDT au MEAE, d’accepter notre invitation à partager leur savoir et leur regard sur l’histoire de ce combat collectif, de manière passionnante et émouvante, au grand plaisir de la quarantaine de militants présents pour l’évènement. Tous deux avaient tenu à souligner le rôle plutôt bienveillant et facilitateur du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères sur ce dossier.

======= Francis et Gervaise interviennent au 50 ans de la CFDT-MAE =======

Un franc succès pour cette journée commémorative

C’est ainsi qu’une centaine de personnes s’est réunie, le jeudi 27 février 2025, salle Paul Bellamy à l’hôtel de ville de Nantes, afin de commémorer, jour pour jour, le 20ème anniversaire de la destruction de la tour ; un franc succès pour l’association « solidarité Tripode » qui a organisé la rencontre et mobilisé tous les militants et anciens du Tripode.

Des interventions de grande qualité…

L’intervention de la représentante de la mairie de Nantes, qui accueillait cette rencontre, a permis de mettre en relief l’importance de la lutte des « Tripode » dans le cadre de la santé au travail et les prises de parole des organisateurs ont notamment porté sur les difficultés rencontrées pour la mise en œuvre d’une 4ème étude épidémiologique digne de ce nom, la reconnaissance et le suivi des maladies professionnelles et l’établissement de normes au niveau national et européen.

D’autres oratrices et orateurs se sont succédé à l’estrade pour parler du travail d’Addeva, l’association départementale de défense des victimes de l’amiante de Loire-Atlantique (44), du recensement et de l’exploitation des archives du Tripode par le Centre d’histoire du travail (CHT) et de l’étude de ce combat intersyndical par les historiens et les sociologues du collectif « 350 tonnes et des poussières ».

…suivies d’un moment de convivialité

Cette rencontre a permis ensuite des échanges cordiaux et fraternels entre anciennes et anciens du Tripode et tous leurs soutiens : responsables et militants syndicaux, associatifs, chercheurs, journalistes, dessinateurs et auteurs de la BD « les amiantés du Tripode » et également historiens et sociologues. Ils ont ainsi pu aborder ensemble, de manière conviviale, les 20 années passées depuis la démolition du Tripode, un moment fort particulièrement émouvant pour nos collègues, aujourd’hui très souvent retraités mais dont une partie d’entre eux sont encore en activité, à l’image de la petite soixantaine d’agents toujours en fonctions au MEAE (ces derniers bénéficient depuis 2015, après une intervention syndicale, de 5 jours de congés supplémentaires).

* * *

Grâce à ses militants investis, et nous avons une pensée émue pour Claude Delarboulas, la CFDT-MAE suit depuis toujours le combat intersyndical et la mobilisation sans faille de ce collectif uni pour faire reconnaître le préjudice, les droits et les maladies professionnelles des anciens agents du Tripode, à la suite de leur exposition à l’amiante.

C’est l’histoire d’une solidarité exemplaire entre tous les amiantés du Tripode et d’une action collective de lutte et de soutien, déterminée, patiente et obstinée, face à l’indifférence d’un État employeur.

C’est aussi une formidable aventure humaine que les responsables de l’association « Solidarité Tripode » souhaitent voir reconnue et valorisée plutôt que de mettre en avant une vision uniquement morbide et tragique de toutes ces années de lutte. Un collectif dont la force s’est notamment traduite par sa capacité à faire évoluer les mentalités et les textes normatifs sur l’amiante, en particulier pour la fonction publique. Et c’est bien dans cet esprit-là que l’association Solidarité Tripode participera aux festivités prévues dans le cadre du 60ème anniversaire de l’implantation du MEAE à Nantes.

Thèmes : Amiante, Nantes, Santé au travail, Section Nantes, Tripode

Complémentaire Santé : la CFDT demande le respect de sa mise en œuvre au 1er janvier 2026 et le couplage avec le volet Prévoyance !

19 décembre 2024

Dans le cadre du CSAM, la CFDT-MAE est intervenue le 13 décembre dernier sur la protection sociale complémentaire (PSC) en insistant notamment sur le respect de sa date de mise en œuvre au Département et le nécessaire couplage des volets « Santé » (couverture obligatoire) et « Prévoyance » (facultative aujourd’hui).

  • La date d’entrée en vigueur de la réforme au MEAE au 1er janvier 2026, déjà reportée par deux fois, doit être absolument respectée

Pour la CFDT-MAE, après deux reports consécutifs, d’abord au 1er janvier 2025 puis, à nouveau, au 1er janvier 2026, de l’accord interministériel et donc de la prise en charge à 50% par l’employeur de la cotisation d’équilibre, les agents du MEAE et de l’AEFE ne doivent pas être davantage pénalisés.

Ceci est d’autant plus impératif que la mise en place effective du dispositif pour les agents, compte tenu des délais de passation des marchés publics et de sélection de la meilleure offre de mutuelle, pourrait même être décalée de plusieurs mois après la date officielle d’entrée en vigueur (soit à la mi-2026).

Le manque à gagner pour les agents doit être compensé

Ainsi, pour la CFDT-MAE, comme pour 9 autres syndicats du MEAE et de l’AEFE, l’allongement du délai d’entrée en vigueur de l’accord doit désormais être compensé par une augmentation de la participation forfaitaire versée aux agents du MEAE, dont le montant, actuellement de 15€, doit être a minima porté à 30€.

En effet, doubler le forfait employeur ne constituerait qu’une simple mesure d’équité en faveur des agents du Département, par rapport aux autres agents de la fonction publique d’État dont beaucoup de ministères mettront en œuvre la réforme, dès le 1er janvier 2025, et bénéficieront ainsi d’une participation rehaussée de leur employeur.

La CFDT-MAE prend bonne note de la transmission à la DGAFP de notre courrier intersyndical adressé au Ministre.

Quid du référencement de la mutuelle jusqu’au 31 décembre 2025 ?

On sait déjà que le référencement de la mutuelle du MEAE se terminera le 31 décembre 2025 et ce, sans aucun report possible. Toutefois, à la suite du retrait du PLF 2025 dont un article prévoyait une nouvelle prolongation de l’offre de complémentaire référencée jusqu’au 31 décembre 2025, la CFDT-MAE s’est inquiétée des possibles conséquences négatives de cette situation pour les agents en matière de remboursement des dépenses de santé au cours de l’année 2025.

En réponse, la Déléguée à la Solidarité et à l’engagement nous a informés que la DGAFP avait été saisie et a confirmé qu’un éventuel décalage du versement de la contribution du Ministère à la Mutuelle des Affaires Étrangères et Européennes (MAEE), dans le cadre de ce référencement, n’aurait aucune incidence pour les agents.

Des enjeux techniques et informatiques sous-estimés

Le CSRH travaille actuellement sur la remise en place du précompte sur le bulletin de paie, pourtant arrêté en raison de l’application du règlement général de protection des données (RGPD). L’année de référence pour le calcul des cotisations étant l’année N-1, cela entraînera forcément des régularisations, qui sont généralement une source d’erreurs, et engendrera un surcroît de travail pour les collègues gestionnaires déjà très largement sollicités.

Comme d’autres organisations syndicales, la CFDT-MAE s’interroge donc sur la remise en place du précompte sur le bulletin de salaire des agents.

  • La CFDT-MAE est favorable à un couplage Santé/Prévoyance

Enfin, la CFDT-MAE constate d’emblée un manque d’attractivité et un coût important pour les agents de la couverture complémentaire facultative « Prévoyance » (de 20 à 80 euros voire beaucoup plus, en fonction des options choisies), dans les ministères qui mettent en œuvre la réforme au 1er janvier 2025, sans couplage des deux volets de l’accord.

Une mutualisation intergénérationnelle des risques et une solidarité financière entre les agents

A cet égard, notre syndicat appuie la CFDT Fonctions Publiques, ainsi que d’autres organisations syndicales représentatives, qui revendiquent un couplage du volet « santé » et du volet « prévoyance » à adhésion obligatoire avec une prise en charge pour moitié de l’employeur.

L’exemple à suivre du ministère de l’Économie et des Finances

En effet, à l’image de ce qui a été proposé, négocié et obtenu au ministère de l’Économie et des Finances, le couplage permet de rendre le contrat collectif de « Prévoyance » obligatoire, ce qui a pour conséquence de permettre une plus large protection complémentaire des agents et une meilleure prise en charge de l’employeur public des montants de cotisation réglés par les agents. Ainsi, une souscription facultative ne sera prise en charge qu’à hauteur de 7€ par le Ministère contre 50% de la cotisation d’équilibre en cas d’adhésion obligatoire.

* * *

En conclusion, la CFDT-MAE a demandé à l’administration, malgré le lancement planifié des appels d’offres au mois de décembre sous la forme de 2 lots séparés (Santé/Prévoyance) après la publication de l’accord ministériel (MEAE/AEFE) au JORF, de prévoir d’ores et déjà une nouvelle négociation visant à rendre obligatoire la couverture complémentaire « Prévoyance » comme cela est déjà le cas pour la couverture « Santé ».

Thèmes : complémentaire santé, prévoyance, Protection sociale complémentaire, Santé, Santé au travail

La CFDT-MAE et 9 autres syndicats demandent le doublement de la participation financière du MEAE à la complémentaire santé !

28 novembre 2024

Dans le cadre de la mise en œuvre conjointe, au Département et à l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), de la protection sociale complémentaire, la CFDT-MAE a adressé ce jeudi 28 novembre, avec 9 autres fédérations et syndicats (au MEAE : Solidaires, CGT, FSU, CFTC, USASCC et APMAE ; à l’AEFE : FSU, UNSA éducation, fonction publique et SGEN-CFDT étranger), un courrier au Ministre.

Ce texte intersyndical revendique la hausse de la participation financière de l’employeur de 15 à 30 euros, à compter du 1er janvier 2025, dans le droit-fil de la demande effectuée par la secrétaire générale de la CFDT Fonction publique, en avril dernier, auprès de l’ancien Ministre de la fonction publique.

  • Depuis 2022, le Ministère verse une participation forfaitaire aux agents

En effet, depuis le 1er janvier 2022, l’État employeur participe financièrement à la protection sociale complémentaire des agents de la fonction publique d’État en matière de santé (maladie, accident, maternité…), sous la forme d’un remboursement forfaitaire mensuel de 15€ versé aux agents.

Or, dans la fonction publique d’État, il était prévu que la participation financière obligatoire des employeurs publics soit portée = à hauteur de la moitié de la cotisation d’équilibre du régime collectif de couverture santé = au 1er janvier 2024.

  • Le non-respect du calendrier de mise œuvre de l’accord interministériel du 26 février 2022 impacte financièrement les agents

Pour mémoire, en raison notamment de la particularité du panier de soins étranger et de l’éventuel couplage du volet « prévoyance » (incapacité de travail, inaptitude, invalidité et décès) au volet « santé », la mise en œuvre du nouveau régime, au sein de notre ministère, avait déjà été reportée, une 1ère fois, au 1er janvier 2025.

Ce report avait entraîné, de fait, le maintien du dispositif dérogatoire forfaitaire et avait différé d’autant l’obligation de l’employeur de prendre en charge 50% de la cotisation d’équilibre et de participer, pour le panier de soins « France », à hauteur de 5€ par mois à la garantie santé optionnelle choisie par les agents.

L’application de l’accord PSC est désormais repoussée au 1er janvier 2026

Le nouveau report au 1er janvier 2026, justifié par la complexité de la procédure de passation de marchés publics et par l’ajout de la couverture « prévoyance » à la couverture « santé » à l’accord ministériel (le précédent accord, signé le 7 mars 2024, ne comprenait que le volet santé), décale d’une année supplémentaire la prise en charge de l’employeur à hauteur de 50%, ce qui impacte financièrement les agents du Ministère.

  • Doubler la participation forfaitaire du MEAE permettrait de rétablir une équité de traitement avec les personnels d’autres ministères

Ainsi, doubler le forfait employeur ne constituerait qu’une simple mesure d’équité, en faveur des agents du Département et de l’AEFE – qui ne peuvent être tenus pour responsables de la situation – par rapport aux autres agents de la fonction publique d’État dont beaucoup bénéficieront d’une participation rehaussée de leur employeur, à compter du 1er janvier 2025 (notamment au ministère des Armées, de la Transition écologique, de l’Agriculture, de l’Intérieur, de la Justice, de la Culture, des services du Premier ministre, du Conseil d’État et de la Caisse des dépôts et des consignations).

En effet, dans l’attente d’une véritable prise en charge par l’employeur de la moitié environ du coût de la mutuelle dont l’offre santé sera retenue, cette revendication apparaît aujourd’hui indispensable afin que l’ensemble des personnels puisse bénéficier d’un meilleur accès aux soins.

* * *

Pour la CFDT-MAE, l’allongement du délai d’entrée en vigueur de l’accord doit désormais être compensé par une augmentation de la participation forfaitaire versée aux agents du MEAE, dont le montant, actuellement de 15€, doit être a minima porté à 30€.

Car au-delà de la situation budgétaire contrainte que certains voudraient nous imposer, cette avancée constituerait un signe fort pour les agents de droit public de l’État, qui se sentent stigmatisés et injustement accusés d’absentéisme lorsqu’ils se trouvent en congé de maladie.

Dans ce contexte malsain, qui repose sur des comparaisons trompeuses avec le secteur privé, la CFDT-MAE veillera à combattre les arguments fallacieux qui polluent actuellement le débat public et à ce que les intérêts des agents soient préservés dans le cadre de la mise en place de la protection sociale complémentaire au sein du Département.

Thèmes : accord-cadre, agents publics, capital-décès, complémentaire santé, employeurs publics, prévoyance, Protection sociale complémentaire, PSC, Retraites, Santé, Santé au travail

La CFDT demande la mise en place d’un congé de santé gynécologique au MEAE (CSAM de juin 2024)

24 juin 2024

Au CSAM des 4 et 5 juillet 2023, la CFDT-MAE avait revendiqué l’ouverture d’une négociation sur la semaine de 4 jours et confirmé, devant le DGAM et la DRH, sa revendication portant sur la mise en place d’un congé menstruel facultatif et flexible pour les agentes du ministère que notre organisation avait présentée en amont du comité.

Le principe du congé menstruel

Vous le savez, le principe du congé menstruel est de pouvoir s’absenter du travail lorsque l’on souffre de règles douloureuses ou d’endométriose.

Ce nouveau droit ne peut être ni déduit des droits à congés annuels, ni des journées ARTT, ni des jours de récupération, ni même être posé comme une simple journée de télétravail.

Malgré l’accueil très positif réservé à notre revendication en juillet dernier et l’annonce par le DGAM de son souhait de consulter la DGAFP sur les possibilités de mise en œuvre d’un tel dispositif, un an plus tard, nous faisons le constat qu’à ce jour, aucune avancée n’a été réalisée.

La CFDT-MAE a mis à profit ce temps d’attente qui lui aura permis d’affuter sa revendication.

Mise en place d’un congé de santé gynécologique

Dans le cadre de ce nouveau CSAM, notre organisation demande par conséquent la mise en place d’un congé de santé gynécologique intégrant l’ensemble des états pathologiques telle l’endométriose pouvant avoir des traductions menstruelles mais aussi les symptômes incapacitants et ceux liés à la périménopause (ou préménopause) et à la ménopause auxquels une partie des agentes est confrontée.

Ce projet expérimental fera l’objet d’un bilan annuel

Une nouvelle autorisation spéciale d’absence de droit « ASA de santé gynécologique » ou de « congé de santé gynécologique » – sans jour de carence – pourrait être ainsi mise en place pour une expérimentation d’une durée d’une à deux années.

Durant la phase d’expérimentation, une enquête pourra être diffusée auprès des agentes pour ajuster le dispositif si nécessaire. À l’issue, une évaluation pourra dresser un bilan de l’application pour connaitre le niveau de sollicitation du dispositif, la satisfaction des agentes et les éventuelles difficultés rencontrées.

Une nécessaire évolution des mentalités pour améliorer les conditions de travail des agentes du Ministère

Ce projet vise à améliorer les conditions de travail des femmes et la prise en compte de leur santé. Il contribue ainsi à lever des tabous et participe à la nécessaire évolution des mentalités et, plus largement, alimente une réflexion sociétale.

La CFDT-MAE sera donc particulièrement vigilante sur les points suivants :

–          Ne pas stigmatiser les femmes qui entreront dans ce dispositif en insistant sur le caractère nécessairement volontaire de cette démarche – la santé gynécologique relève aussi de l’intimité de chaque agente et personne transgenre concernée ;

–          Insister sur la nécessité d’accompagner le déploiement de ce dispositif par une formation et une communication en direction des encadrants et des agent(e)s ;

–          Insister sur la nécessité de former les collègues qui gèrent l’application des absences et des congés sur la mise en place de ce nouveau dispositif.

* * *

Pour toutes ces raisons, la CFDT-MAE demande une nouvelle fois à l’administration l’ouverture d’une négociation, avec l’ensemble des organisations syndicales représentatives, pour aboutir enfin à un accord majoritaire sur ce congé de santé gynécologique.

Thèmes : Comité social d'administration (CSA), congés, droits des femmes, égalité femmes hommes, Santé au travail

COVID-19 (intervention de la CFDT au CSAC du 20 mars 2023)

4 avril 2023

La CFDT-MAE, au regard du suivi épidémiologique au Département et à la volonté de l’Administration de rester vigilante quant à la sécurité et la santé des agents et plus particulièrement celles des agents vulnérables de retour au bureau, aimerait connaître les motifs qui l’ont conduite, et ce sans communication préalable, à supprimer de nombreux  gels hydro alcoolique sur les sites nantais.

Elle souhaite également avoir des précisions sur la distribution de masques chirurgicaux et FFP2. Est-elle toujours d’actualité ?

Enfin, elle propose, puisque désormais il nous faut vivre avec le virus, d’intégrer sur DIPLONET,  la rubrique «Covid-19- Infos Pratiques» dans celle de la «Médecine de prévention» et d’en faire la mise à jour en l’agrémentant notamment d’un point de situation.

Thèmes : covid-19, Dialogue social, Santé au travail

Le coronavirus épargne-t-il une catégorie de personnel ? 

30 octobre 2020

Billet d’humeur d’une agente parisienne. 

Alors que le MEAE a tardé à appliquer la circulaire de la Fonction Publique, du 1er septembre, signée par le Premier Ministre Castex et qui incitait à mettre en place la rotation des agents au bureau ainsi que celle du télétravail, certains collègues viennent au bureau avec la peur au ventre. 

Ce n’est pas seulement la possible contamination, lors de la présence sur site, qui inquiète mais aussi le fait d’emprunter les transports en commun bondés (le froid et la pluie ont eu raison d’une partie des cyclistes et des marcheurs), autre facteur de risque majeur. 

Quid des cantines parisiennes ? 

Les cantines parisiennes ont continué à entasser les agents (certes à la moitié de leur capacité mais la distance de 1,5 mètre ne peut être respectée) sans proposition alternative de paniers–repas à emporter comme c’était le cas en juin et en juillet derniers. 

Faut-il rappeler que la cantine du Quai, en sous-sol, manque cruellement d’aération ? 

Un grand nombre de réunions sont en présentiel  

Or je constate que l’on continue de programmer un grand nombre de réunions en présentiel alors que d’autres ministères sont passés en visioconférence (et en télétravail à plein temps) dès le mois de septembre. 

Non-respect des instructions de la part de certains de nos encadrants  

Mais le plus étonnant est le phénomène suivant : alors que la plupart des agents de ce ministère sont rigoureux dans l’application des consignes pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, j’ai participé durant tout le mois d’octobre à des réunions où nos encadrants retirent leurs masques au moment de prendre la parole ou bien pire, pour toute la durée de la réunion, au mépris des instructions, de la santé des participants (mais aussi de la leur), et de l’intérêt collectif. 

L’existence de ce phénomène a été corroborée par plusieurs collègues travaillant dans des directions  distinctes. 

Sont-ils hors d’atteinte de la Covid ?  

Au stade où en est la progression de l’épidémie (qualifiée d’« incontrôlable »), je ne comprends pas ce comportement. Tout se passe comme si la Covid-19 ne pouvait les atteindre et les contaminer.  

En notre qualité d’agents au service de l’Etat, ne devrions-nous pas être tous exemplaires ?  

Thèmes : covid-19, masques, Santé, Santé au travail, Télétravail

La circulaire Covid-19 pour la fonction publique d’État enfin diffusée   

6 septembre 2020

Annoncée par la ministre de la transformation et de la fonction publiques, Amélie de Montchalin, lors de sa rencontre avec les organisations syndicales de la Fonction publique de l’État le 26 août dernier, la circulaire du Premier ministre a été diffusée tard le mardi 1er septembre 2020.  

La circulaire enfin diffusée   

La circulaire, qui tient compte d’un certain nombre des observations et demandes formulées par les organisations syndicales, a été adressée tardivement à la CFDT-Fonctions publiques (l’Uffa).  

Port du masque, organisation du télétravail et situation des personnes vulnérables 

Port du masque, organisation du télétravail, situation des personnes vulnérables : les mesures essentielles sont rappelées et apportent des précisions en complément du protocole national élaboré par le ministère du travail. 

Outre ces trois points, la circulaire demande aux employeurs de la fonction publique de l’État « d’assurer un dialogue social constant » et un suivi sera organisé tous les quinze jours par la Ministre avec les organisations syndicales.  

Téléchargez la circulaire. 

Thèmes : covid-19, Dialogue social, Santé, Santé au travail

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Marylise Léon présente la CFDT

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La CFDT toujours premier syndicat de France !

La CFDT s’oppose au travail jusqu’à 22h à Nantes ! (CSAC – 27/03/2025)

La CFDT dit NON aux plages obligatoires de 7h à 22h à la DFAE ! (CSAC – 27/03/2025)

France Consulaire : des exigences élevées et aucune contrepartie ! (CSAC – 27/03/2025)

La CFDT revendique l’IFSE majorée pour TOUS les agents du SCEC (CSAC 27/03/2025)

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