CFDT

Affaires étrangères

  • Accueil
    • Nos publications 2025
    • Nos publications 2024
    • Nos publications 2021-2023
    • Lettre du Syndicat (LDS)
  • Nous connaître
    • Qui sommes-nous ?
      • Histoire de la CFDT-MAE
      • Histoire du syndicalisme
      • Histoire de la CFDT
        • La CFDT en 21 dates
        • Marylise Léon présente la CFDT et son action
      • Les amiantés du Tripode
    • Pourquoi adhérer à la CFDT ?
      • Rejoignez la CFDT-MAE !
    • Nous contacter
    • Nos résultats
    • Nos enquêtes et Webinaires
  • Nos revendications
    • Parcours, emplois et métiers
      • Parcours professionnels
        • Affectations
        • Conditions d’expatriation
        • Evaluation et promotion
        • Formation professionnelle
        • Retraite
      • Qualité de vie au travail
        • Management
        • Temps de travail
          • Télétravail
          • Semaine de/en 4 jours
          • Charte du temps
          • Sujétions en poste
        • Santé au travail
          • Risques au travail
            • Prévention des risques
            • Risques RPS
            • Risques physiques
          • Discriminations
        • Congés et CET
          • Congé menstruel
      • Métiers et filières
        • Métiers diplomatiques et consulaires
        • Métiers culturels et de coopération
        • Métiers de la filière SIC
      • Rémunération
        • En Centrale
        • A l’étranger
      • GPEEC
    • Titulaires et contractuels
      • Agents titulaires
        • Catégorie A+
          • AE
          • CAEMP
        • Catégorie A
          • ASS
          • ASIC
          • SAE
        • Catégorie B
          • SCH
          • SESIC
        • Catégorie C
          • ADJACH
          • ADJTECCH
      • Agents contractuels
      • Agents de droit local
    • Egalité professionnelle
    • Questions immobilières
      • Sites en France
      • Emprises à l’étranger
    • Réformes en cours
      • Etats généraux 2022-2023
  • Dialogue social
    • CSA, formations spécialisées
      • CSAM
      • CSAC
      • Formations spécialisées
        • Ministérielle
        • Centrale
        • Nantaise
        • Etranger
    • CSAPE et CCL
      • 700 élus CFDT à l’étranger
      • Formations syndicales
      • Missions à l’étranger
      • Responsables de zone
    • CAP et CCP 2025 : vos élus
      • Promotions 2024-2025
      • CAP des ASS
    • Autres instances
      • CAS
      • Réunions informelles
  • Syndicat
    • Nos instances
      • Commission exécutive
      • Conseil syndical
      • Commissaire aux comptes
      • Permanence syndicale
    • Nos sections
      • En France
      • A l’étranger
    • Nos congrès
      • 11ème congrès (2022)
    • Nos textes
      • Règlement intérieur
      • Statuts du syndicat
    • Nos comptes
  • Adhérer
  • Français
    • Français
    • English
    • हिन्दी
    • Русский

La fin de l’année approche ; connais-tu le don de jours de repos ?

19 novembre 2020

En cette période de crise sanitaire et après plusieurs mois difficilement travaillés sur un mode nouveau (télétravail notamment), peut-être te reste-t-il des jours de congés ? Sais-tu que tu peux en faire don à des collègues ?

La CFDT-MAE fait le point

Le décret n° 2015-580 du 28 mai 2015 modifié permet à un agent public civil le don de jours de repos. Ce don est anonyme et les jours alimentent un compte commun spécifique. Les jours donnés sont attribués à tout agent public relevant du MEAE qui en ferait la demande :

  • Soit parce qu’il assume la charge d’un enfant de moins de vingt ans atteint d’une maladie, d’un handicap ou victime d’un accident ;
  • Soit parce qu’il vient en aide à un proche (au titre de l’article L3142-16 du code du travail) en perte d’autonomie ou présentant un handicap.

Combien et comment donner ?

Concrètement, tu peux donner tes CA au-delà de 20 jours (la règlementation impose à tout agent de poser au moins 20 jours dans l’année), tes RTT (sans limite) et tes jours de CET (sans limite).

Le don se matérialise par un formulaire (Diplonet<Rubrique DiploRH<Formulaires RH puis Congés) que tu remplis et fais signer par ton supérieur hiérarchique. Il doit être transmis ensuite au CSRH (cet.csrh@diplomatie.gouv.fr) qui indiquera à ton gestionnaire Sagha/Sagaie les jours à décompter.

Comment en bénéficier ?

Tout agent public du MEAE qui souhaite bénéficier de jours supplémentaires, dans le cadre des limites posées par le décret de 2015, peut en faire la demande au moyen du formulaire dédié (Diplonet<Rubrique DiploRH<Formulaires RH puis Congés). Ta demande et tes pièces justificatives doivent être transmises sous plus fermé confidentiel au CSRH (cellule CET) et en aucun cas par mail.

La décision d’attribution de jours est prise de façon collégiale par RH1B et le CSRH. Tu reçois une réponse sous un délai maximum de 15 jours via le CSRH (qui informera également ton gestionnaire Sagha/Sagaie).

N’hésites pas à nous contacter en cas de difficulté à cfdt.mae@diplomatie.gouv.fr

Thèmes : ARTT, CET, compte épargne temps, congés

Compte rendu de la réunion COVID du vendredi 12 juin 2020 

21 juin 2020

Recensements :

10 nouveaux cas déclarés cette semaine : 4 à Paris (anciens cas déclarés récemment), 1 à Tel–Aviv, 1 à Bangui, 1 au Gabon, 1 à Bagdad, 1 à Djibouti et 1 au Caire. 

Soit au 11 juin au soir : 
292 cas recensés : 238 cas possibles et 54 testés COVID +.
Cela concerne 219 agents du MEAE et assimilés, 65 ADL et 8 VI ou stagiaires.
Ont été testé COVID + : 13 ADL et 39 agents titulaires et assimilés.
2 décès d’agents (1 titulaire et 1 ADL) et 2 décès chez nos opérateurs.
80,5% des cas en Europe, suivi de l’Afrique avec 12,7% des cas.
2 cas confirmés en Arabie saoudite (et non 1 comme communiqué la semaine passée) 

Positions administratives en administration centrale  :

Au 11 juin :
Présents 48%, travail à domicile 27%, ASA 19%, autres 5%.
251 agents bloqués en France ou pays tiers, dont 119 en appel spécial.
111 agents précédemment bloqués ont pu rejoindre leur poste.
12 agents ont bénéficié d’une aide du fonds de secours de la DPS et 2 dossiers à l’étude. Une quinzaine d’autres sont en cours de montage. 

 Actualisation des pays ayant mis en place un allègement du PCA :

  •  57 ambassades et 6 représentations permanentes ont entamé un allégement graduel et progressif de leur PCA. Plusieurs consulats généraux également.  Ces postes se situent majoritairement en Europe (UE et EUC), en Afrique et en Asie. 
  • 2 ambassades planifient un allégement pour les semaines à venir (Algérie, Guinée équatoriale). 
  • Il est à noter que deux postes ont décidé, après un allègement initial, de renforcer à nouveau leur PCA : il s’agit de nos ambassades au Botswana et au Surinam. 
  • Quatre postes ont procédé à une levée intégrale de leur PCA : nos ambassades en Birmanie, à Sainte-Lucie, en Serbie et au Tadjikistan. 

 Point de la médecine de prévention : 

Pour le moment, il est recensé peu de cas en Amérique latine malgré l’avancée localement de la pandémie. En Afrique, beaucoup de cas sont signalés même si la pandémie s’avère moins forte qu’on ne le craignait initialement. En Centrale, beaucoup de cas nouveaux ont été inclus même si en réalité, cela concerne bien souvent des anciens cas qui nous sont signalés maintenant avec la reprise du travail. Les dispositifs de prévention mis en œuvre en administration centrale semblent agir pour limiter le risque de contagiosité. Par contre, de nouveau cas sont signalés régulièrement à l’étranger, ce qui s’explique peut-être aussi par l’accès plus facile désormais au test, avec plus de cas positifs et moins de cas suspects. Les écarts constatés entre le résultat biologique du test et celui clinique des symptômes restent de mise, avec parfois des tests négatifs alors que les symptômes sont bel et bien présents.

 

1. ADMINISTRATION CENTRALE 

Aménagement des locaux :

L’administration a mené une large campagne d’information et de communication sur le COVID-19 et la prévention du virus, via un affichage fourni dans tous les locaux, et plus particulièrement dans les espaces partagés (ascenseurs, couloirs, salles de réunions, espaces de pause, …). Des dispositifs préventifs et de protection ont été mis en œuvre a tous les niveaux, comme prévu par le plan de reprise d’activité (PRA). Des mesures spécifiques ont été adoptées pour les conducteurs et les transports en voiture, comme précisé à la page 10 – chapitre 7 du guide élaboré par la médecine de prévention. Une grille d’évaluation du risque COVID est également à la disposition des chefs de service.  

Difficultés pour les agents liées à la garde d’enfants : 

Des mesures ont été prises avec des positions spéciales créées dans Sagha (FRATDPRA/FRATDCOV/FRAASACOV) pour tenir compte des différentes situations. La position de l’agent est décidée par le chef de service et est révocable, en fonction des besoins du service. Pour les agents n’ayant pas de solution de garde en juillet et en août, ces positions temporaires restent actives jusqu’au 21 juin, puis elles seront revues, selon les annonces du gouvernement. A la demande : amélioration de la communication, sur ces différentes positions, envers les chefs de services et les gestionnaires SAGHA, l’administration répond que cela a été fait et figure dans Diplonet, et que les agents ne doivent pas hésiter à solliciter la DRH si cela n’est pas appliqué. 

Recours aux vélos comme moyen de transport :

Demande accrue de location de vélo et de prise en charge du forfait vélo cumulable avec le remboursement des transports en commun : le formulaire à cet effet est disponible en ligne sur Diplonet. Des nouvelles places de parking pour vélos vont être créées à Convention et de nouvelles annonces seront publiées prochainement par l’administration sur Diplonet concernant l‘utilisation du vélo. 

Complément indemnitaire annuel (CIA) : 

Le paiement du CIA a pris du retard mais sera bien versé. Le CIA a été revalorisé jusqu’à 1 200 euros pour les agents de catégorie C. Le montant proposé doit être communiqué au moment de l’entretien FANEV. 

Distribution de masques : 

6 masques en tissu par agent, lavables 20 fois, sont en cours de distribution à Paris et à Nantes. 

2. ETRANGER 

Prise en charge de frais de quatorzaine :  

Les frais de quarantaine sont pris en charge pour les agents et leur ayants droits s’il s’agit d’un voyage avec billet payé par l’administration (remboursement sur le budget du poste pour les agents du MEAE et les agents des ministères dont le budget de fonctionnement a été transféré sur le programme 105). Dans le cas d’un voyage pour prise de fonction, alors ces frais sont pris en charge par DAF/3/VEM. Si des tests sont exigés par les autorités locales dans le cadre d’un voyage dans les mêmes conditions, ils sont également pris en charge par l’administration. Pour plus d’informations, voir la Brève 57 de la DAF précisant les conditions de remboursement. A la demande que l’accès au test soit facilité pour les agents avant un départ en poste, afin d’éviter les tests à l’arrivée par les autorités locales, l’administration se dit prête à le faire si cela peut éviter des quatorzaines éventuelles. 

Soutien aux établissements à autonomie financière (EAF) :  

Il y a eu un redéploiement de crédits au sein du programme 185 pour soutenir les EAF et une autorisation d’utilisation des fonds de roulement de manière différenciée et proportionnée. Le besoin des EAF est estimé à environ 2,5 millions d’euros, estimation qu’il conviendra de préciser par la suite, l’exercice de mi–gestion étant en cours. L’administration est mobilisée afin d’assurer la pérennité du réseau. Les responsables d’enveloppe (COCAC) ont parfois été amenés à augmenter la dotation de fonctionnement des EAF dont l’équilibre était menacé. 

En Égypte, le choix de rémunérer les vacataires sans activité à 100% en mars/avril, puis à 80% en mai/juin, puis plus du tout dès juillet s’explique par la situation financière tendue de l’Institut français d’Égypte. La proposition de créer un fonds de solidarité en soutien aux vacataires est gérée par les agents eux-mêmes et non par l’IF. Un CTPE est prévu dans le poste le 14 juin, mais l’administration justifie ce choix des vacataires versus les ADL par le fait que ces derniers sont rémunérés à la prestation et sont sans activité depuis le début du confinement. Cette position fait controverse pour les organisations syndicales, puisque les agents du réseau sont sous tutelle de l’Etat et que la situation financière des instituts ne devrait pas servir de justification à des décisions salariales négatives. Les agents ont un contrat avec l’EAF ce qui représente un engagement juridique dont la contrepartie financière devrait avoir été prévue au budget de l’Institut et un engagement moral vis-à-vis de ses salariés qui ne sont pas responsables de cette crise.  

Régularisation des salaires non perçus pendant la crise :  

  • Sénégal : la suspension de la prime de transport des ADL sera régularisée sur la paie de juin. 
  • Chili : les agents sont toujours confinés et l’ensemble des ADL ont reçu leur traitement mais pas la prime de transport de mai et juin. Le poste a été invité à régulariser cela sur la paie de juillet. Cependant, dès juillet, le gouvernement chilien imposant une prime de connexion avec le télétravail, les agents ne pourront pas cumuler les deux primes.  
  • L’Institut français d’Espagne : les autorités espagnoles ont imposé des modifications du droit local impactant les ADL. Certains agents n’avaient pas signé leur nouveau contrat et l’IFE était ainsi dans l’impossibilité de leur verser leur rémunération. A ce jour, seuls deux agents qui n’ont pas souhaité signer leur nouveau contrat sont encore concernés. Par ailleurs, l’IF a demandé à bénéficier du dispositif de chômage partiel pour certains agents. Dans les faits, les agents continuent une activité partielle et l’IF paie le travail réalisé tandis que le gouvernement espagnol complète le reste. 

Exercice coût-vie : 

L’exercice est en cours même s’il est fait sans réunion en présentiel cette année. Les taux seront confirmés comme les années précédentes vers la fin juin. Il y a eu une concertation avec la DGM pour encourager la convergence entre les postes et le réseau culturel et de coopération. La sous-direction du réseau a diffusé des consignes pour encourager les chefs d’établissement à appliquer le coût-vie, mais la décision finale leur revient selon le budget des EAF. 

Situation des agents B et C multi-casquettes et fatigue des équipes : 

L’attention de l’administration a été à nouveau attirée sur la situation tendue des agents dans les postes, notamment les agents B et C dans les services consulaires et les SGA, où l’on retrouve une plus grande part de recrutés locaux. Les agents titulaires doivent depuis trois mois faire face à cette crise tout en remplaçant parfois 2 ou 3 agents mis en ASACOV et sans accès aux outils de mobilité. L’administration affirme suivre la situation des SGA de près et avoir conscience de la lourde charge de travail. Un travail de dédoublement de postes B double ou triple casquette est en cours (Doha, Khartoum…) et elle encourage les solutions novatrices, comme le binômat et le redéploiement des agents des différents services de l’ambassade (économique, culturel, chancellerie…) vers les consulats et les services en tension à titre ponctuel, tout en précisant que cela reste une prérogative des chefs de poste. 

Situation dans les postes :  

  • Egypte : Un agent a été testé positif au COVID le 2 juin. Le personnel de la résidence a été testé mais les agents continuent de venir travailler car aucune consigne n’a été communiquée. Un CTPE est prévu le 14 juin mais les agents s’inquiètent du manque de précautions prises suite à ce premier cas et de l’absence de communication envers l’ensemble des agents. La DRH vient seulement d’être informée de ce nouveau cas et n’a pas encore reçu de NDI du poste (au 12 juin). En effet, elle déplore parfois le retard des postes et souhaite être informée au plus tôt pour accompagner les mesures à mettre en œuvre. 
  • Tel-Aviv : Un cas positif a été déclaré. Le consulat est fermé jusqu’au 22 juin et des tests sont en cours. 

Agents en dehors de leur pays d’affectation : 

A l’étranger, le télétravail n’est pas possible, et bien que l’administration ait conscience que certains postes ont demandé à des agents de travailler à distance au début de la crise lorsque les règles n’étaient pas connues de tous, le travail demandé était en dehors du cadre légal car les seules positions possibles pour les agents coincés en dehors de leur pays d’affectation sont l’appel spécial ou les congés. 

Situation des agents A et B en rupture d’établissement :  

Le ministre a appelé à la flexibilité mais dans la pratique la règle prime sur la souplesse puisque les agents doivent revenir au poste pour faire leur rupture après avoir pris leurs congés d’été. Pour l’administration, la souplesse est possible mais dans le cadre de l’arrêté et l’on ne peut donc s’émanciper du principe de la dégressivité de l’IRE. 

3. MOUVEMENT  

Point sur la transparence complémentaire :  

La grande majorité des postes en transparence complémentaire (TC2) ont été fléchés et les agents informés. Le mouvement de l’été se fera selon la reprise des vols commerciaux et des conditions locales. L’achat des billets d’avion, qui a lieu en majorité en juin habituellement, interviendra plus tard, vers juillet, selon l’évolution des consignes relatives aux quarantaines imposées. Une NDI a été envoyée aux postes pour organiser les rotations de l’été selon la réalité locale, au cas par cas. Une troisième transparence C sera publiée prochainement (une quinzaine de postes a priori), ainsi qu’une transparence complémentaire B, le 29 juin, après les résultats du concours. 

Recrutement externe : 

L’administration a été interrogée sur l’affectation d’agents externes sur un poste d’agent C au Congo et sur un poste d’agent B à Los Angeles. La DRH affirme ne pas avoir d’information pour Los Angeles et énormément de vacances en AC et à l’étranger sur les postes d’agents C, d’où le recours au recrutement externe. 

4. POINTS TRANSVERSAUX 

Prime Covid : 

Le décret 2020-570 relatif au versement d’une prime exceptionnelle aux agents « ayant été soumis à des sujétions exceptionnelles dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de COVID-19 pour assurer la continuité des services publics ». Cette prime est modulable selon trois taux (taux 1 : 330 euros, taux 2 : 660 euros, taux 3 : 1 000 euros), notamment en fonction de la durée de mobilisation des agents. Elle sera décernée sur proposition des chef.fes de poste ou de service en suivant les instructions communiquées par le SG. A ce stade, l’examen des propositions est en cours et le versement est prévu en juillet, voire en août. En Centrale, la priorité est donnée aux agents du CDCS, en incluant les agents normalement affectés dans d’autres services mais étant intervenus en renfort au CDCS pendant la crise. 

Versement sur le Compte Épargne-Temps (CET) :  

Cela représente environ 11 000 jours. Une communication sera publiée sur Diplonet à ce sujet prochainement. Aucune dérogation n’est possible pour la prise des congés 2020 hors dépôt sur le CET.  

Ordonnance 2020-430 relative à la prise de jours de RTT ou de congés dans la fonction publique : 

L’ordonnance a été appliquée suivant les consignes de la DGAFP mais dans un esprit de bienveillance, selon l’administration, afin de limiter l’impact sur les agents et sans vouloir imposer de congés. Ces mesures ont fait que les congés retirés sont en moyenne, à ce jour, de 5,73 jours au lieu de 10 jours maximum comme prévu par l’ordonnance.  

 

Prochaines réunions : CHSCT-M et IDF les 25 et 26 juin (selon modalités à définir post-22 juin) et réunion COVID-19 le 3 juillet. 

Thèmes : ASA, congés, covid-19, Rémunération, Santé, Santé au travail, Transparence

Compte rendu de la réunion COVID du vendredi 29 mai 2020

9 juin 2020

En introduction, quelques mots de la DGA : la France se déconfine, les écoles et collèges rouvrent… et notre ministère poursuit son PRA à Paris, à Nantes et dans les postes, en fonction de l’état sanitaire des pays. 

Pour l’avenir : 

– il y a eu beaucoup d’efforts pour le retour des Français et cela a été très visible, la qualité des agents a été reconnue et il faut profiter de cette visibilité pour obtenir des moyens supplémentaires, 

– il y a eu des problèmes informatiques : il faut donc tout faire pour limiter la fracture numérique. 

Pour le mouvement : 

– celui-ci se poursuit,
– le ministère a été très présent sur l’interministériel notamment pour essayer de limiter les effets des quatorzaines. 

Recensements 

1 nouveau cas déclaré positif au Chili chez une ADL. 

Soit au 28 mai au soir :  280 cas recensés : 236 cas possibles et 44 testés COVID +. Cela concerne 212 agents du MEAE et assimilés, 62 ADL et 6 VI ou stagiaires. Ont été testé COVID +: 10 ADL et 34 agents titulaires et assimilés. 

Positions administratives en administration centrale 

Moyenne de la semaine du 25 au 29 mai 2020 :
– Présents : 32,70%
– Travail à domicile : 37,87 %
– ASA : 23,84 %
– Autres : 5,61 %
 

I – LES POSTES  

  1. Actualisation de la liste des pays qui ont demandé une sortie du PCA, avec indication du stade de procédure : analyse des conditions locales, tenue d’un CTPE ou d’une réunion de l’ensemble des agents s’il n’y a pas de CTPE institué dans le poste en raison du faible nombre d’agents, analyse de l’administration centrale, de la médecine de prévention, «feu vert» de l’administration centrale. En effet, la CFDT est conduite à reposer la question de la manière dont les postes doivent sortir du PCA … car on sent de la confusion dans les postes.
    • l’accord de l’administration est-il requis ? Oui et non car à la lecture des PV des CTPE extraordinaires qui sont de plus en plus nombreux, dans aucun on ne lit cette obligation d’accord de la centrale. La nécessité de l’accord de l’administration centrale a été confirmée en réunion COVID, sans pour autant figurer semble-t-il dans la NDI relative au sujet. 
    • certains postes passent du PCA au PRA directement sans passer par la case «dialogue social».

NB : Le PV du CTPE d’Ukraine est bien fait et le chef de poste a très bien mis en avant les priorités du poste dans le cadre du PRA dont le premier critère est «l’état sanitaire du pays»… 

 Actualisation des pays ayant mis en place un allègement du PCA 

– 41 ambassades et 4 représentations permanentes ont commencé un allègement graduel et progressif de leur PCA (contre 29 il y a une semaine). Plusieurs consulats généraux également. Ces postes se situent majoritairement en Europe (UE et EUC), en Afrique et en Asie. 

– 5 ambassades planifient un allègement pour les semaines à venir. 

 DUE : 
– En cours d’allègement : Allemagne, Andorre, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, Grèce, Italie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Monaco, Norvège, Slovénie et RPUE.
– Allègement planifié : Royaume-Uni et Roumanie. 

 EUC : 
– En cours d’allègement : Azerbaïdjan, Géorgie, Kosovo, Moldavie, Monténégro, Serbie.
– Allègement planifié : Kirghizstan. 

 ANMO : 
-En cours d’allègement : Iran, Liban, Libye, Maroc, Tunisie.
– Allègement planifié : aucun poste. 

 Asie :
– En cours d’allègement : Australie, Cambodge, Corée du Sud, Fidji, Japon, Laos, Malaisie, Nouvelle-Zélande.
– Allègement planifié : Singapour 

 DAOI : 
– En cours d’allègement : Botswana, Burkina-Faso, Cameroun, Congo, Djibouti, Éthiopie.
– Allégement planifié : Rwanda 

 Amérique :
– Canada (ambassade et CG).
 Dans chacun des cas, la décision du poste a été justifiée par l’assouplissement des mesures réglementaires par les autorités locales dans le contexte d’une amélioration de la situation sanitaire. 

La correspondance des postes mentionne dans la plupart des cas le dialogue social qui accompagne ces décisions. 

 Cameroun : pour faire suite à la remarque précédente, la CFDT a interrogé de nouveau à propos du Cameroun et sur le fait que, malgré une crise sanitaire qui n’y est pas contrôlée, la levée du PCA dans ce pays n’a pas alerté l’administration centrale, d’autant plus que le ministre camerounais de la santé lui-même s’alarme et «estime que le Cameroun entre dans une phase compliquée de la pandémie» …  

Où en est-on après le recadrage de l’administration centrale ? En effet, la note de service signée par le chef de poste le 13 mai 2020 donne à penser qu’un rappel à l’ordre a produit des effets et a été diffusé aux agents. Dès lors qu’une prise en compte adaptée de la situation réelle a eu lieu, ce pays figure-t-il toujours parmi ceux qui seraient sur la voie d’une sortie de PCA vers un PRA ?  

Sur la question du Cameroun, la DGA souligne qu’il s’agit d’un allègement du PCA et non pas de la sortie du PCA. 

 

  1. Certains postes ne font pas preuve (ou n’ont pas fait preuve) de transparence dans la gestion de la COVID.
    •  BURKINA : Il a été indiqué lors de précédentes réunions que la sortie du PCA devait être précédée d’un dialogue social formel. A-t-il eu lieu ? Si oui, à quelle date car sauf erreur, il n’y a pas de trace de cette étape. Il est exact que le poste du Burkina a envoyé une NDI très détaillée sur la levée progressive du PCA du poste. Une réunion de dialogue social est prévue le 17 juin. 
    •  ARABIE SAOUDITE : Il nous revient qu’il y avait deux cas COVID confirmés vendredi 22 mai, et un troisième agent en attente des résultats de son test. Aucune communication n’a été faite dans le poste. 

Pour ce poste un CTPE devait avoir lieu le 3 juin. L’administration est informée du fait qu’un ADL a bien été détecté COVID. 

Sur le dialogue social dans les postes à ce jour 116 réunions dont :  

            * 72 CTPE (14 postes ont organisé 2 CTPE et 4 postes en ont organisé 3). 

            * 21 réunions d’information des représentants du personnel. 

            * 23 réunions d’informations de tous les agents.  

  1. Les multi casquettes sans binôme : La CFDT revient sur la question posée lors de la précédente réunion et relative à la situation tendue des B dans les SGA, dans les services consulaires durant la gestion de cette crise. Beaucoup ont dû se charger des tâches de 2 ou 3 agents placés en ASACOV car les ADL étaient sans accès aux applications/outils de mobilité : quelles solutions alors que des agents sont au bord de l’épuisement ? La question reste sans réponse.
  1. Retours sur le réseau culturel :

La CFDT aimerait avoir des retours précis sur la manière dont est gérée la crise dans le réseau culturel. De certains postes, il nous revient que des COCAC adoptent des attitudes qui témoignent de traitements différenciés des agents :  

  • suppression de la prime de transport des recrutés locaux pendant la crise (Dakar) 
  • sollicitations des ADL pour consentir à des réductions de salaires, faute de quoi l’IF se séparerait de vacataires (Egypte). 

 La CFDT demande à l’administration la liste des EAF dans lesquels le salaire des ADL a été baissé, ainsi que les primes de transport, puisque plusieurs retours concordants, venant de postes différents, nous ont été faits.  

Une NDI en date du 1er mai a été envoyée aux COCAC directeurs pour leur rappeler les instructions. 

A savoir : 

  • être en cohérence avec le PCA du poste même si des adaptations sont possibles, 
  • procéder à une convergence des traitements entre les ADL du réseau culturel et ceux des consulats/Chancellerie, notamment sur le maintien des salaires dans leur totalité, 
  • rester en dialogue permanent entre Paris et les postes. 

 Pour ce qui concerne Dakar et la suppression de la prime de transport, une correction sur les salaires de juin et les retenus opérées sur les salaires d’avril et de mai seront reversées. 

La DGM demande aux organisations syndicales de lui faire remonter toutes les anomalies dont elle n’aurait pas connaissance afin qu’elle puisse directement intervenir. 

 II – ADMINISTRATION CENTRALE 

 Organisation du nettoyage des salles de réunion entre chaque réunion l’administration préconise que les salles de réunion soient nettoyées par les participants aux réunions eux-mêmes. 

 Sur les CAD, l’administration nous a indiqué que ces services seraient dotés des équipements nécessaires or, pour certains d’entre eux, l’information ne semble pas être passée au niveau des chefs de service. La DIL a apporté une attention particulière à ces services. 

 Sur les masques :  

– Convention : 120 000.
– Chatillon : 500 000 (gère le stock et distribue selon les besoins).
– Interministériel : 67 320 masques en tissus (1 paquet par agent). 

Les visières ont été livrées à la DIL qui se charge de la distribution. 

Au 25 mai, 150 vitres sont arrivées et sont en cours d’installation. 

Marquage au sol : effectué. 

Concernant l’utilisation des sèche-mains : ils ne sont pas interdits mais l’administration va tout de même installer des essuie-mains dans les toilettes. 

 Les formations linguistiques intensives (stages thématiques et renforcement linguistique) auront lieu à distance, la proposition de réserver les salles de cours inutilisées au moins jusqu’en octobre pour des réunions et les équiper pour des visioconférences est accueillie favorablement. Le nombre de participants dans ces salles sera réduit en raison des règles de distanciation physique. 

La DRH rappelle que les règles à appliquer pour l’utilisation éventuelle du forfait FRAPRA dans Sagha ont été clairement explicitées dans une publication sur Diplonet. Ce motif génère un forfait horaire journalier, indépendamment de la durée de présence sur le lieu de travail mais il ne permet pas de générer des heures supplémentaires récupérables. Les agents doivent néanmoins badger pour être couverts pendant leur trajet et leur durée de travail. 

A Nantes  

Au 25 mai 340 agents travaillaient sur site soit 31% de l’effectif global ; au 2 juin 397 agents travailleront sur site soit 36% de l’effectif global. 

Les stages IFAAC ont repris le 25 mai (22 stagiaires en 3 groupes dans un premier temps) et sont programmés jusqu’au 7 août. Les stagiaires non nantais sont logés en hôtel, les mesures barrières sont en place. 

L’IFAAC étudie la mise en place de certaines formations en visio. 

Un stock de 33 000 masques est disponible, ce qui assure une autonomie jusqu’à mi-juillet. 

Les guichets ont été équipés de plexiglass.  

Le prestataire en charge des installations de climatisation et de ventilation est au point et travaille sur les mesures de précautions à mettre en œuvre. 

Les ventilateurs individuels seront laissés en place dans les bureaux où 1 seule personne travaille. 

Une réunion extraordinaire du CHSCTS nantais aura lieu le 11 juin. 

 III – MOUVEMENT  

L’administration nous informe que 85,50% du mouvement est fait et que 602 arrêtés ont déjà été signés. 

Le sujet des ICR ( indemnités de changement de résidence) au vu de l’évolution des tarifs de transport et de la raréfaction de ces derniers en cette période de crise pour les déménagements à l’été de France à poste, de poste à poste ou de poste à France est de plus souvent évoqué : quid de l’avancement d’un ajustement des tarifs de l’ICR, en négociation avec les transporteurs ? (question évoquée lors de réunion du 16 avril 2020 avec DAF/VEM)  

La question de la prise en charge des quarantaines lors des retours de congé ou des arrivées en poste : une NDI aux postes serait utile pour expliquer clairement aux agents qu’en cas de quarantaine, la prise en charge hôtel est du ressort de l’administration (chambre et per-diem pour les repas) et que la prise de fonction ou la reprise d’activité est réalisée dès lors que l’agent pose son pied dans le pays de résidence. Un retour de l’administration est attendu sur ce point. 

Éléments fournis par la DAF 

 Quid de l’avancement d’un ajustement des tarifs de l’indemnité de changement de résidence, en négociation avec les transporteurs ?  

«De contacts avec la Fédération internationale des transporteurs internationaux (FIDI), il ressort que les sociétés de déménagement ne sont pas en mesure de présenter des grilles tarifaires compte tenu des aléas du fret aérien. La FIDI préconise le fret maritime dont le coût à ce stade devrait demeurer relativement stable (baisse du prix du pétrole). 

Les frais de déménagement sont couverts par l’Indemnité de Changement de Résidence (ICR) prévue par le décret n°86-416 du 12 mars 1986 fixant les conditions et modalités de prise en charge par l’État des frais de voyage et de changement de résidence à l’étranger ou entre la France et l’étranger des agents civils de l’État et des établissements publics de l’État à caractère administratif.  

L’ICR est une indemnité forfaitaire versée en deux temps : d’abord 80%, puis le solde des 20% sur présentation de factures acquittées et de tous documents justificatifs attestant d’opérations de déménagement et/ou de gardiennage atteignant au moins les deux tiers du montant total de l’indemnité.  

Seuls 16% des agents en moyenne sur les quatre dernières années ont demandé le versement du solde des 20% d’ICR. L’augmentation des coûts de fret aérien et maritime pourra être couverte par une demande accrue des agents de versement du solde des 20% prévus par la réglementation.  

À ce stade de la campagne des ICR, le bureau des voyages et missions a déjà ouvert 1 067 dossiers (à comparer à un total de 1 831 en 2019), dont 410 ou 38% ont été mis en paiement (pour la partie des 80%). Seuls deux agents se sont manifestés sur le caractère insuffisant de l’ICR.» (Fin de citation)  

 Sur les congés d’été 

L’administration assouplit la règle qu’elle avait fixée sur les congés (prise de congés au sein même du pays d’affectation, sans retour en France) et à partir du 28 mai, les agents pourront prendre leurs congés dans le pays qu’ils souhaitent. Pour les chefs de poste cette règle sera assouplie à partir du 2 juin. 

Possibilité de versement complémentaire pour les CET en 2020 (une 2ème campagne de versement va avoir lieu). 

 L’accompagnement des VI en rupture de contrat avant terme : qu’advient-il de leur prise en charge pour les mois “manquants”, nos VI n’étant pas responsables de la situation qu’on leur impose ? 

L’administration déclare que le seul accompagnement possible sera celui du retour à l’emploi, il n’y aura pas de reclassement systématique de ces VI même si quelques-uns ont pu retrouver un poste à l’étranger. 

 IV – Questions transversales : Prime COVID et dotations en ITINEOS 

1- L’administration a décrit l’économie de la prime COVID lors de la réunion du 25 mai, ses trois taux, ses critères d’attribution et son champ d’application (tous agents du MEAE, fonctionnaires, contractuels de droit public et agents de droit local). A-t-on des retours sur les fonctions que les chefs de service/chefs de poste ont souhaité identifier ?

L’administration nous confirme que cette prime, qui n’est pas fonctionnelle, mais versée aux agents particulièrement mobilisés pendant l’état d’urgence sanitaire déclaré en application de l’article 4 de la du 23 mars 2020 afin de tenir compte d’un surcroît de travail significatif durant cette période sera bien versée (une NDI a d’ailleurs été envoyée aux postes afin qu’ils fassent un retour à l’administration centrale rapidement). Le critère retenu par l’administration est le surcroît d’activité; cette prime n’est donc pas liée aux fonctions exercées par les agents.

L’administration confirme que les agents qui ont droit à bonifications de retraite pour services hors Europe continuent d’en bénéficier même pour les périodes pendant lesquelles ils ont été mis en ASA. 

 2- Éléments fournis par la DNUM

La DNUM pourrait-elle envisager une dotation en Itineos afin que chaque service puisse bénéficier de visio conférences si les salles équipées ne sont pas disponibles, puisque l’installation de caméras sur les postes fixes Eole semble problématique ? 

  • Il s’agît plus d’une question de disponibilité d’outils de visioconférence (terminal de visioconférence, Viseo sur Itineo) que de dotation en Itineos. Le recours à la visioconférence interne sous toutes ses formes a plus que doublé au cours du PCA et devrait en effet se poursuivre durant la phase de PRA et probablement au-delà.  
  • À l’occasion de la crise Covid, un grand nombre d’agents dotés d’Itineos ont installé Viseo, et plus de 200 agents supplémentaires ont été dotés d’Itineos, accroissant par la même le nombre d’agents qui, de retour dans les bureaux, pourront se connecter à des visioconférences en filaire ou par le WiFi du ministère (WAE), réduisant le nombre d’agents ayant besoin de se rendre en salles de visioconférence. 
  • La DNUM a examiné différentes options pour augmenter cette capacité, dont l’utilisation d’Itineos non-personnalisés ou l’équipement de stations fixes en caméras et haut-parleurs. Au-delà du fait que la demande d’Itineos personnalisés demeure forte malgré l’absence de nouveaux stocks à ce stade, des difficultés prévisibles dans l’usage d’Itineos ou de stations fixes destinées à la visioconférence (l’application Viseo reste attachée à des utilisateurs et non à des machines, pouvant générer des erreurs d’installation) nous ont amené à envisager pour l’instant une autre piste : l’installation d’équipements de visioconférence dans les petites salles de réunion encore non équipées ainsi que dans un certain nombre de bureaux. 

 La DNUM a-t-elle reçu de nouveaux ITINEO nouvelle génération pour équiper les agents ? Quelles seront les priorités pour l’attribution de ces outils ?   

  • Quelques unités des matériels disponibles sur le marché UGAP (Dell) ont été acquises avant le début du PCA pour tester la compatibilité de ces matériels avec Itineo V3 ; il s’avère que l’implémentation d’Itineo sur ces équipements va nécessiter du développement ; une commande massive de ces matériels n’interviendra donc qu’ultérieurement.  
  • Dans l’immédiat, nous nous concentrons sur l’acquisition de matériels compatibles avec la V3 (équipements Lenovo recyclés et reconditionnés avec de nouveaux disques durs). La V3 d’Itineo (fonctionnant avec Windows10) a été stabilisée et testée y compris durant le PCA, elle pourra donc être distribuée prochainement et progressivement aux utilisateurs disposant d’un équipement compatible. 
  • Il revient à la DNUM d’acquérir et gérer les équipements en fonction des budgets alloués, des priorités fixées en comité d’investissement éventuellement mises à jour suite au retour d’expérience du PCA et du PRA.  
  • Les priorités pour l’attribution des Itineo reviennent aux chefs de services qui, en liaison avec la DGAM et la DRH, sont mieux à même d’organiser le travail en présentiel et à distance en fonction de leurs missions, de la configuration de leurs bureaux, des contraintes et des demandes de leurs personnels, ainsi que des équipements disponibles.

Prochaines réunions COVID 19 : Vendredi 12 juin, vendredi 3 juillet 2020. 

Thèmes : congés, covid-19, Primes, Santé, Santé au travail, Télétravail

Compte rendu de la réunion COVID du vendredi 15 mai 2020

20 mai 2020

(NB : prochaine réunion : vendredi 5 juin 2020)

I – DONNÉES CHIFFRÉES

270 agents dont 233 sont possiblement touchés par COVID- 19, 37 avérés, 7 agents hospitalisés, 1 guéri, 2 décès.

Reprise d’activité à l’administration centrale :

  • ASA : 29,35% des agents
  • Présentiel : 24,39% (avec un taux plus important de présences à la DRH, 35 % et au Protocole autour de 35%) ; constat : proportions plus élevées d’agents dans les directions de gestion.
  • Télétravail / travail à distance : 41,01 %
  • Autres : 5,25 %

II – MESURES PRISES EN MATIÈRE DE SANTÉ DES AGENTS

Les agents vulnérables sont invités à rester chez eux. Pour un retour sur site, il faut contacter la médecine de prévention, après avis du médecin traitant.

A l’administration centrale, la DIL avait entrepris l’affichage dès avant le confinement, le travail a continué durant le PCA et aujourd’hui encore l’affichage sur les gestes barrières et le port du masque se poursuit, en complément des directives gouvernementales. Un traçage au sol est effectué. La DIL est chargée de la distribution de masques jetables (deux masques par jour et par agent) si les mesures de distance physique ne peuvent être assurées. Les gendarmes et les personnels SSIAP (Service sécurité incendie et assistance aux personnes) reçoivent des masques.

Une prestation quotidienne de nettoyage des matériels communs est assurée.

Un document synthétique sur le PRA en administration centrale reprend l’ensemble des directives et instructions à respecter.

Des lingettes sont en cours d’acheminement et devraient être disponibles très rapidement. Dans tous les cas, le gel hydro-alcoolique est présent dès l’entrée des sites et il est rappelé qu’une fois à l’intérieur des bâtiments, le lavage des mains à l’eau et au savon est à privilégier par rapport au gel, disponible (totems) notamment à l’entrée des sites, des espaces de restauration et dans les lieux de circulation.

Pour les agents en contact avec des documents, notamment à la Courneuve, et plus particulièrement à la direction des Archives, le MEAE suit la politique des Archives nationales. Les Archives du Département ne devraient pas accueillir le public avant le 8 juin, voire plus tard, avec un élargissement progressif des plages horaires d’ouverture.

Pour les agents qui seront en contact avec le public, tout a été fait pour assurer leur protection (plexiglas …).

A partir de la réouverture, les ouvrages qui auront été consultés dans la journée seront stockés pour quelques jours dans un local séparé (les mêmes règles s’appliquent dans l’ensemble des bibliothèques et médiathèques).

La DIL a fait la revue des bureaux et donné des instructions pour la réorganisation de certains espaces de travail (réorganisation de l’espace de travail par modification de l’emplacement des meubles). Pour ceux, trop étroits, qui ne permettront pas une distance suffisante entre les agents, des séparations en plexiglas seront installées au fur et à mesure des livraisons.

Pour les open space, les modalités de travail relèvent du chef de service.

Le CDCS sera équipé dès la semaine prochaine de séparations entre les postes de travail.

L’expertise des systèmes de climatisation a conduit le prestataire chargé du maintien de l’installation (le mainteneur est la Sté IDEX) à s’orienter vers système d’air non recyclé, venant de l’extérieur. Il est rappelé qu’il ne faut pas ouvrir les fenêtres en cas de ventilation mécanique.

Pour le service «courrier» et les CAD : ces services ont été très rapidement équipés de masques, de gants et de gel.

Le port des masques est recommandé dans les couloirs dès lors que les mesures de distance physiques ne pourraient pas être assurées.

Pour les déplacements en transports en commun aux heures de pointe dans la région parisienne, l’attestation de l’employeur est nécessaire pour les salariés du secteur privé, mais pas pour les fonctionnaires et agents publics, pour lesquels le badge professionnel en tient lieu.

Les agents non pourvus de masques n’en recevront pas de la part de l’administration. Cette dernière, compte tenu de la réelle disponibilité générale de ces équipements de protection dans le commerce, n’en fournit que durant la journée de travail, à raison de deux masques jetables par jour (durée maximale d’utilisation efficace : 4 h), à jeter uniquement dans les poubelles dédiées signalées à l’entrée de chaque site.

Les agents qui travaillent de chez eux et utilisent pour ce faire leur abonnement personnel 4 G ne bénéficieront d’aucun défraiement.

S’agissant des modes de transport alternatifs, il est prévu un remboursement partiel pour les abonnements relatifs à la location de vélos, (voir la page d’accueil DIPLONET, et le bulletin interne d’actualités du 14 mai 2020).

A Nantes :

Le passage en mode PRA a pu être préparé en amont grâce à une présence, dès les deux dernières semaines du confinement de presque la moitié de l’équipe DAGN (services techniques notamment). La présence de l’atelier sur place permet des solutions «maisons» (totems notamment).

Les bâtiments Breil I et encore plus Breil IV se prêtent bien à une circulation distincte et à la gestion des flux. Mesures similaires à celles de Paris : gel hydro alcoolique et/ou fléchage des toilettes pour lavage eau/savon à l’entrée des bâtiments, rotations préétablies par service à la cantine, poubelles dédiées masques, un correspondant Covid par service etc.

  • La DAGN a fait l’acquisition de 90 visières pour les personnels ayant à être en contact avec visiteurs extérieurs (livraisons, secrétariat etc.). Le Dr MOREL rappelle que la visière ne remplace pas le masque : elle le complète.
  • Une plaquette PRA «adaptée Nantes» a été diffusée.
  • Affichage d’information effectué selon les consignes évoquées plus haut.
  • Les taux de reprise au CSRH sont supérieurs à 20% (de l’ordre de 30).
  • Problématiques CADN similaires à celle évoquées plus haut pour les archives.
  • Médecine de prévention + DPS : fonctionnent désormais à 50%.

A noter que dès la dernière semaine du «confinement», la DAGN a organisé une visite des locaux avec les membres du CHSCT.

A noter la présence du sous-directeur du SCEC à cette réunion.

III – PCA/PRA

Les directions de gestion ont vu leurs effectifs augmenter, contrairement aux directions politiques qui continuent à privilégier le télétravail ou le travail à distance.

A la DFAE, les instructions données sont celles de la poursuite du travail à distance pour ceux qui le peuvent mais une rotation est possible entre les agents pour ceux qui veulent/peuvent venir sur site.

L’information doit être faite par les chefs de service, qui ont été invités à contacter tous les agents sur lesquels ils ont autorité.

Sur les postes ayant été autorisés par le Département à mettre en œuvre un PCA allégé, il s’agit de savoir quelle a été pour chacun la procédure adoptée, en particulier sur les points suivants :

  • Qui prend l’initiative (instruction du Département, le poste de son propre mouvement ?) de l’évolution du PCA vers une mise sous PRA ?
  • Quel dialogue social, appréciation des conditions locales par rapport aux conditions en France, choix de la règle la plus contraignante, avis du CDCS, avis de la médecine de prévention notamment ?
  • L’administration rappelle que c’est aux chefs de poste de prendre l’initiative d’initier la levée des PCA.
    • Quelques règles sont cependant à respecter :
    • Avis des services sanitaires dans le poste sur la situation sanitaire locale, en lien avec la médecine de prévention, dialogue social formel,
    • Envoi d’une NDI à l’administration centrale, à laquelle il appartient de donner ou non son accord sur le PRA sollicité.

A la date du 13 mai, 19 ambassades ont demandé la levée de leur PCA : Allemagne, Azerbaïdjan, Cameroun, Corée du Sud, Danemark, Éthiopie, Estonie, Finlande, Fidji, Grèce, Iran, Italie, Libye, Luxembourg, Kossovo, Monaco, Norvège, Serbie, Tunisie.

5 vont alléger leur PCA : Australie, Botswana, Malaisie, Monténégro, Rwanda.

Un dialogue social formel préalable est indispensable avant la demande de levée du PCA. Le message a été adressé aux chefs de poste en ce sens, et un rappel a été fait lorsque le dialogue social a fait défaut.

Dès lors qu’un poste demande en urgence l’envoi de médicaments lorsque l’achat est impossible sur place, il doit signaler ladite urgence, faute de quoi l’envoi n’est pas effectué selon la procédure la plus rapide.

Sur la mise en œuvre d’un PRA ne respectant pas la stratégie du Département de privilégier autant que faire se peut le travail à distance (centrale DFAE) : les recommandations ont été émises par la DRH de sorte que le retour, progressif, doit se faire au moyen de rotation des équipes.

Pour ce qui est de la réception du public, l’ouverture est repoussée jusqu’en juin.

Les arrêts de travail ne peuvent être délivrés par la médecine de prévention, les agents vulnérables restent à domicile.

Le dispositif des ASA COVID est maintenu jusqu’au 1er juin inclus, date à laquelle on disposera de nouvelles instructions.

Les écoles accueillent de nouveau des élèves progressivement à mi-temps ; la situation sera gérée au jour le jour, les ASA seront accordées en tant que de besoin pour garde d’enfants de moins de 16 ans. Le présentiel ainsi que le travail à distance seront comptabilisés comme du temps de présence. Il se peut qu’après le 1er juin ce dispositif soit maintenu mais qu’un justificatif de l’école soit demandé.

Les chefs de service ont également latitude pour placer temporairement au forfait des agents qui, en raison d’horaires d’écoles restreints, ou de l’absence de périscolaire, ne pourraient pas (à quelques heures près, bien sûr) effectuer leurs horaires. Il se peut qu’après le 1er juin ce dispositif soit maintenu mais qu’un justificatif de l’école soit demandé.

Une souplesse toute particulière est conseillée aux chefs de services.

Sur le travail à distance des personnels sans ITINEOS mais pourvus de TOKENS ou de l’application PORTALEO ont été comptabilisés comme agents travaillant à distance (SCEC par exemple).

Depuis le 11 mai, le taux est de 20 % des effectifs. Environ 30 agents du SCEC continuent depuis lors à travailler à distance.

A l’inverse, il semble qu’il y ait encore des agents (volontaires) qui pourraient travailler à distance via Portaléo ou Token, mais qui sont considérés comme «non éligibles» et donc en ASA. L’administration ne propose pas de solution.

Sur la question des agents qui seraient volontaires pour revenir travailler, mais qui ont été maintenus en ASA, l’administration indique ne pas avoir le choix sur le plan réglementaire.

Sur la question des agents qui font du présentiel en rotation dans un bureau (à la journée ou à la semaine) et qui, lors de leur jours «non-présentiels» sont en ASA, l’administration fait la même réponse.

D’une manière générale, l’économie de la reprise de l’activité consulaire obéira aux règles suivantes :

  • Les activités reprendront par ordre de priorité en matière de documents d’identité et de documents nécessaires aux voyages, ainsi que pour les CNI dans des cas particuliers.
  • Au-delà, il y a un dialogue régulier avec les postes, avec l’objectif de donner priorité à la santé des agents, en matière de :
    1. soutien aux équipes pour informer sur les PRA : il s’agira d’expliquer aux compatriotes qu’ils devront attendre pour les affaires non urgentes ;
    2. reprise en présentiel, qui devra être limitée et  sur rendez-vous ;
    3. prises de congés, à encourager dès à présent, même si cela se révèle compliqué et doit être fractionné par demi-journées.

Les messages qui s’imposaient ont été passés dans certains postes (Cameroun).

Pour les appels spéciaux : 128 agents dont 25 actuellement affectés en Chine. Ceux qui ont des difficultés financières ont pu s’adresser à la DPS qui gère le fonds de secours, 7 contractuels A y ont eu recours, 1 agent titulaire de catégorie C.

Le secours perdure tant que la situation n’est pas réglée. 12000 euros ont été versés lors du premier mois de fonctionnement de ce fonds (7 contractuels A et 1 titulaire C).

L’objectif est de retrouver un taux de 25 % de travail en présentiel fin mai, et de 50 % fin juin.

Il est confirmé que le CIA (complément indemnitaire annuel) sera bien versé fin juin.

Sur la prime exceptionnelle COVID 19, le décret n° 2020-570 du 14 mai 2020 relatif au versement d’une prime exceptionnelle à certains agents civils et militaires de la fonction publique de l’Etat et de la fonction publique territoriale soumis à des sujétions exceptionnelles pour assurer la continuité des services publics dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire déclaré pour faire face à l’épidémie de covid-19 a été publié au JORF du 15 mai 2020.

Ce texte prévoit trois taux : 330, 600 et 1000 euros. La prime pourra être versée aux agents de l’Etat « particulièrement mobilisés » lors de la crise sanitaire. Elle sera versée aux agents pour lesquels le COVID 19 a généré un surcroît de travail significatif. (cf. art.3 du décret qui dispose : «  Sont considérés comme particulièrement mobilisés au sens de l’article 1er les personnels pour lesquels l’exercice des fonctions a, en raison des sujétions exceptionnelles auxquelles ils ont été soumis pour assurer la continuité du fonctionnement des services, conduit à un surcroît significatif de travail, en présentiel ou en télétravail ou assimilé ». S’adressant aux agents de l’Etat, la prime peut donc être attribuée aux recrutés locaux.

Sur l’ordonnance «congés-ARTT», il est rappelé qu’une photo au 30 avril 2020 a été conservée du reliquat de congés 2019 qui aura disparu du compte SAGHA, la reconstitution de l’«avoir» sera donc possible.

Le dépôt possible de jours sur CET passe pour l’année 2020 de 10 à 20, et le plafond de jours pouvant être stockés sur le CET passe de 60 à 70. Un arrêté sera présenté en ce sens pour avis formel au CTM du 28 mai 2020.

IV – MOUVEMENTS

L’administration revient vers les OS avec des réponses plus précises sur l’impact des quarantaines pratiquées par certains pays (liste en constante évolution), sur le mouvement, les congés et les mutations, ces dernières étant gérées en vue de tenir le calendrier habituel (septembre).

La gestion des fins de baux locatifs des logements sociaux sera effectuée au cas par cas.

La question des congés annuels/rupture d’établissement sera gérée comme le prévoient le décret n°67-290 du 28 mars 1967 fixant les modalités de calcul des émoluments des personnels de l’Etat et des établissements publics de l’Etat à caractère administratif en service à l’étranger et le décret n°2002-1200 du 26 septembre 2002 fixant le régime de congés annuels des personnels de l’Etat et des établissements publics de l’Etat à caractère administratif en service à l’étranger.

Les visites médicales en cas de poste à poste peuvent être autorisées dans le pays de départ ; leur coût sera avancé par les agents et le remboursement par la DPS se fait actuellement sur la base tarif SS France – une négociation est en cours avec la DSFIP pour couvrir à frais réels (problématique du coût des examens notamment). Aucune assurance n’est cependant donnée quant à l’issue de cette négociation.

A la question posée de la dérogation de la règle des 25 jours de congés maximum lors d’un congé mutation, l’administration oppose un refus, dicté par les textes applicables et indique que la seule solution à son sens envisageable est que l’agent puise dans son CET.

A la question posée d’une dérogation à l’abattement de 50% de l’IRE en cas de congés rupture d’agents A et B dont le planning de congés se serait retrouvé chamboulé, elle apporte une réponse négative, pour les mêmes motifs.

Un quasi arrêt de la délivrance des passeports de service par MININT (puis un engorgement à la reprise) risque (si l’on y ajoute les délais de visas) de pénaliser nombre de collègues en départ. La délivrance de passeports diplomatiques aux agents de catégorie C a été suggérée. L’administration a fourni une réponse laconique et invoqué la réciprocité.

Les informations sur la reprise des vols, qui évoluent quotidiennement, sont diffusées par la Task Force, ainsi que la liste des pays qui pratiquent des restrictions à la circulation (leur nombre est cependant décroissant). 188 pays pratiquent des restrictions.

V – Autres items

La situation des triples casquettes qui nous envoient des messages alarmants. La CFDT y reviendra lors de la prochaine réunion.

La question du déficit de dialogue social dans le secteur culturel n’est pas close.

Thèmes : ARTT, ASA, congés, covid-19, Santé, Santé au travail, Télétravail

Compte rendu de la réunion PCA du vendredi 17 avril 2020

23 avril 2020

I – Ordonnance n° 2020-430 du 15 avril 2020 relative à la prise de jours de réduction du temps de travail ou de congés dans la fonction publique de l’Etat et la fonction publique territoriale au titre de la période d’urgence sanitaire – son application au MEAE

Cette ordonnance concerne les fonctionnaires et agents publics ; les recrutés locaux ne sont pas concernés.

1. Le dispositif

Pour les agents placés en autorisation spéciale d’absence (ASA) de confinement entre le 16 mars 2020 et le terme de l’état d’urgence sanitaire déclaré par la loi du 23 mars 2020 ou, si elle est antérieure, la date de reprise par l’agent de son service dans des conditions normales, la situation est traitée à l’article 1er du texte.

Les agents prennent dix jours de réduction du temps de travail ou de congés annuels au cours de cette période, dans les conditions suivantes :

1° Cinq jours de réduction du temps de travail entre le 16 mars 2020 et le 16 avril 2020,

2° Cinq autres jours de réduction du temps de travail ou de congés annuels entre le 17 avril 2020 et le terme de la période définie au premier alinéa.

Les agents qui ne disposent pas de cinq jours de réduction du temps de travail prennent au titre du 1° un ou plusieurs jours de congés annuels entre le 17 avril 2020 et le terme de la période définie au premier alinéa, dans la limite totale de six jours de congés annuels au titre du 1° et du 2°.

Le chef de service précise les dates des jours de réduction du temps de travail ou de congés annuels à prendre après le 17 avril en respectant un délai de prévenance d’au moins un jour franc.

Le nombre de jours de congés imposés est proratisé pour les agents exerçant leurs fonctions à temps partiel.

Pour les agents qui se trouvent en télétravail ou assimilé (c’est le cas du travail à distance) pendant la période allant du 17 avril à la reprise de leur activité dans des conditions normales, la situation est traitée à l’article 2 du texte. Le chef de service peut imposer à l’agent “pour tenir compte des nécessités de service”, de prendre 5 jours de RTT ou, à défaut, de congés annuels. Le nombre de jours de RTT et de jours de congés annuels pris volontairement par les agents pendant la période de confinement seront déduits de ceux qui pourront être imposés conformément aux dispositions prévues par l’ordonnance.

L’article 3 de l’ordonnance prévoit que les jours de réduction du temps de travail pris au titre des ASA de confinement et du travail à distance peuvent l’être parmi ceux épargnés sur le compte épargne-temps. Les jours de congés annuels imposés au titre de ces mêmes articles ne sont pas pris en compte pour l’attribution d’un ou de deux jours de congés annuels complémentaires au titre du fractionnement des congés annuels.

– Les jours pris volontairement viennent en déduction des jours imposés.

– Les congés déposés et validés sont maintenus. Les reliquats de congés 2019 peuvent être mobilisés et venir en déduction des jours imposés (sous réserve de décision à intervenir de la DGAFP, sur la validité de ces jours au-delà du 30 avril 2020).

L’article 4 du texte prévoit une proratisation. Il s’agit de prendre en compte la situation des agents publics qui ont été successivement durant la période en ASA, en télétravail et en activité normale sur site. Le nombre de jours de RTT et de congés annuels imposés sera ainsi “proratisé” en fonction du nombre de jours accomplis en autorisation spéciale d’absence, en activité normale, en télétravail ou assimilé, au cours de la période comprise entre 16 mars et la fin du confinement.

Enfin, l’article 5 de l’ordonnance prévoit que le chef de service peut réduire le nombre de jours de réduction de temps de travail ou de congés annuels imposés au titre des périodes d’ASA de confinement, du travail à distance, le cas échéant proratisés, pour tenir compte du nombre de jours pendant lesquels la personne a été placée en congés de maladie pendant la période définie au premier alinéa de l’article 1er (entre le 16 mars 2020 et le terme de l’état d’urgence sanitaire déclaré par la loi du 23 mars 2020 susvisée ou, si elle est antérieure, la date de reprise par l’agent de son service dans des conditions normales) et de l’article 2, (du 17 avril 2020 et le terme de l’état d’urgence sanitaire déclaré par la loi du 23 mars 2020 susvisée ou, si elle est antérieure, la date de reprise de l’agent dans des conditions normales).

Pour les agents qui ne sont pas au forfait, la question de savoir si les récupérations d’horaires variables (REHV) sont mobilisables pour répondre aux exigences posées par l’ordonnance ; la DRH reviendra sur ce point lors de la prochaine séance.

Mise en œuvre du dispositif au MEAE

La CFDT, comme l’ensemble des organisations syndicales, est indignée par ce dispositif injuste, élaboré sans concertation par le Gouvernement, en partie assorti d’effets rétroactifs, porteur d’injustices, et qui ne prend pas en compte la diversité des régimes horaires. Au surplus, le gouvernement considère que le travail à distance n’est pas une modalité de travail, ce qui va à l’encontre d’une politique publique affichée et promue.

Le recours aux ASA de confinement est souvent lié au manque de moyens matériels permettant dans des conditions correctes de travail à distance, auquel les agents d’ailleurs remédient en utilisant leurs outils personnels. On demande en conséquence que l’administration tire les conséquences de cette situation et donne instruction que les services et les postes procèdent à une lecture bienveillante de l’ordonnance. Il s’agira donc de considérer, dès lors que l’intéressé dépourvu d’outil de mobilité est en mesure de justifier d’un travail, de le considérer en situation de travail à distance.

Les exemples ne manquent pas de sollicitations, quelquefois excessives, des personnels en ASA de la part des chefs de service.

L’administration est disposée à mettre en œuvre une lecture bienveillante du texte.En effet, elle pourra considérer comme du travail à distance le travail effectué par l’agent doté d’instruments de mobilité, ITINEO, TOKEN et récemment PORTALEO. Il est loisible au chef de service, lorsqu’il y a travail effectif, et dès lors qu’il n’y a pas d’informations pour ce faire qui transitent via les connexions TOKEN ou PORTALEO, de considérer qu’il y a travail à distance, y compris lorsque l’agent assure la garde d’un enfant à son domicile. La volonté est clairement d’aller aussi loin que possible dans la reconnaissance du travail à distance, y compris en mode dégradé.

La CFDT-MAE a en outre demandé que les dispositifs optionnels pour les chefs de poste (articles 2 et 5) soient utilisés en faveur de l’agent.

L’administration précise que la mise en ASA de confinement sera pour les agents financièrement neutre, et que les primes sont maintenues.

3. Questions connexes

L’administration précise que les congés /ARTT pris à partir du 17 avril 2020 ne doivent pas donner lieu à des sollicitations professionnelles et sont utilisés comme du temps libre, lors duquel l’agent doit bénéficier du droit à la déconnexion.

En revanche, les agents en ASA de confinement ne sont pas en vacances. Dès lors qu’il y a du présentiel et un service fait (par exemple, les agents qui, en appel spécial en France, vont assurer un service au CDCS pour faire de la réponse téléphonique, prennent des récupérations qui ne sont pas comptabilisées comme ASA de confinement et ces jours sont hors champ de l’article 1er de l’ordonnance.

L’administration indique qu’à la date du 16 avril 2020 :

5,5 % des agents sont en congés, 1,22 % sont en congés maladie, 13% sont en présentiel (prestataires compris), 39 % sont en ASA et 41 % sont en travail à distance / télétravail.

II – Autres questions

1. Point au 16 avril 2020 :

256 cas recensés dont 32 cas confirmés COVID-19.

A l’étranger, sont principalement touchés le Royaume Uni et l’Espagne, en administration centrale, il y a 99 cas à Paris et 19 à Nantes. 6 patients sont hospitalisés.

2. GRH/ formation/dialogue social

L’attention de la DRH est appelée sur les postes gravement dysfonctionnels.Il y a quelques situations extrêmes, dont la CFDT-MAE rend compte au fil de l’eau, qui témoignent de l’absence de précautions élémentaires, d’instructions du Département clairement méconnues. Des recadrages sont effectivement en cours. La CFDT-MAE y reviendra lors de réunions plus formelles.

La CFDT-MAE remercie la DRH pour son intervention rapide lorsque des comportements déviants qui lui sont signalés. L’administration invite les représentants des personnels à relayer les dysfonctionnements dont ils auraient connaissance.

Sur le dialogue social, l’administration est d’accord sur le report du CTAC ainsi que sur celui du CHSCT IDF (NB : le 20 avril, l’administration décide de reporter également le CHSCT-M).

Pour ce qui est des CAP/CCP : un nouveau calendrier est proposé (mais il peut encore être modifié) sur les mois de mai/juin. Il ne devrait pas y avoir plus de 10 personnes en présentiel en salle GUT 132. Les RP en poste à l’étranger devraient pouvoir y participer en visioconférence.

La cellule de suivi avec les psychologues fait état d’une trentaine d’entretiens liés au COVID-19. Les psychologues seront invités à participer à la réunion de la semaine prochaine.

L’administration dispose de peu d’informations à ce stade sur la fin du confinement, même si les chefs de service sont déjà avertis qu’ils doivent y réfléchir.

Pour les formations et les concours à distance (Décret n° 2020-437 du 16 avril 2020 pris pour l’application des articles 5 et 6 de l’ordonnance n° 2020-351 du 27 mars 2020 relative à l’organisation des examens et concours pendant la crise sanitaire née de l’épidémie de covid-19, JORF du 17 avril 2020) : l’idée est de les mettre en œuvre même en décalé avant l’été.  RH4 travaille sur un nouveau calendrier.Les formations IFAAC et formation départ en poste : devraient pouvoir reprendre à partir du 25 mai mais cela va nécessiter une organisation logistique à laquelle il faut dès maintenant réfléchir.

Le mouvement et la transparence

Sur l’impact constaté de la crise sur les affectations prévues à la rentrée 2020

Le sous-directeur des personnels indique que la DRH « garde le cap », mais sans méconnaître l’incertitude liée à l’évolution de l’épidémie qui pèse sur le mouvement de la rentrée 2020. En conséquence le mouvement se fera au cas par cas et en l’absence de possibilité d’un départ pour une prise de fonctions début septembre, le départ sera reporté. Certaines zones déjà touchées aujourd’hui pourraient l’être moins en septembre mais il y aura probablement des incertitudes sur l’Afrique, ANMO. En attendant les affectations se poursuivent et il y a peu de désistements (2 B et 1 C à ce jour).

L’administration indique que les quatorzaines qui ne pourront pas être prises au domicile de l’agent seront prises en charge par l’administration du poste, pour éviter des différences de traitements entre les agents.

Les périodes d’éventuelles « quatorzaines » seront prises en compte dans la durée des contrats, même si la prise de fonctions est différée.

La transparence complémentaire est toujours en attente de la validation de la programmation des effectifs.

Le financement du mouvement

Pour les déménagements des agents, la DAF en lien avec VEM contacte les transporteurs (aériens et maritimes) afin de pouvoir adapter l’indemnité de changement de résidence (ICR) aux prix qui ne manqueront pas d’évoluer même si le transport maritime semble être moins touché que le transport aérien. De même, l’administration poursuit ses négociations avec Air France pour des tarifs préférentiels, puisque c’est la compagnie aérienne privilégiée (50 à 60 % des vols) de Paris vers l’étranger. La discussion devrait continuer pour élargir ces négociations aux postes, mais les discussions sont suspendues à cause de la crise.

3. Dispositions sur la santé et la sécurité au travail

A ce stade le matériel de protection existe en quantité suffisante.

Pour ce matériel, cela est suivi à la fois par la DAF et la DSD. Suite à la NDI envoyé, 82% des postes ont répondu.

– 40 postes n’ont pas de besoins spécifiques.

– 39 postes « fragiles » en Afrique ont fait l’objet d’un premier envoi. 70 postes sont concernés pour un second envoi et un troisième envoi pourra être fait pour compléter les besoins.

Sur un plan budgétaire :

– si l’achat de matériel a lieu sur place, il est financé sur le budget du poste après avis du médecin de prévention et du CDCS : la DAF autorise.

– le poste en Chine a pu faire parvenir à Paris 200 000 masques et 500 000 autres ont pu être commandés.

Pour l’administration centrale, 10 000 masques sont conservés notamment pour la période de déconfinement.

Le médecin de prévention précise que les médecins de prévention peuvent durant la période de crise prescrire et renouveler les arrêts de travail, mais l’ordonnance le prévoyant nécessite des décrets de mise en œuvre qui ne sont pas encore publiés.

La médecine de prévention n’a aucune vue sur la réalisation des tests de dépistage.Pour ce qui est de l’envoi de médicaments si l’achat n’est pas possible sur place, le médecin est réticent, la chaîne du froid pouvant être rompue en cas d’acheminement long.

La visite du CTD par la médecine de prévention a eu lieu, les agents seront dotés de masques.

Sur la Mutuelle des affaires étrangères, le DRH confirme que le COVID-19 est bien pris en charge pour :

– le traitement,

– le rapatriement.

A défaut, il faut s’adresser à InterMutuelle Assistance, et en en cas de non prise en charge par ce prestataire, l’Etat prend le relais (un cas signalé).

4. Rémunérations

Sur les recrutés locaux des trois réseaux, les questions suivantes se posent : quelles sollicitations, dans quelles conditions et limites : nous avons des remontées aux termes desquelles : “comme on est confinés, nous sommes corvéables”, quelle gratification salariale en cas de mise à contribution ? Il s’agit pour la CFDT-MAE d’une politique à mettre en œuvre au Département (cf. infra).La CFDT a réitéré sa demande d’un état de la solidité financière des EAF qui auront mis à contribution des agents.

Le champ d’application de la mesure relative à une prime exceptionnelle comprend les fonctionnaires et agents publics, donc concernera aussi les agents contractuels de droit public.

Focus sur gestion de la période pour les ADL (outre rémunérations, cf. supra).

La DGM confirme que même si les ADL sont en travail à distance, les horaires de travail doivent être respectés en lien avec les agents, dans le réseau culturel ;

S’agissant de la prime, sur laquelle nous avons à ce stade peu d’informations, il faudra effectivement regarder de plus près la situation financière des EAF (ne pas oublier les IFRE), regardée de près par la DGM.

La situation présente une grande diversité, en fonction :

– du contexte local,

– du fond de roulement (qui doit être égal à au moins 2 mois de réserve, et qui pourrait être utilisé, la possibilité de fongibilité à examiner),

– du report d’opérations d’investissement (hors travaux de sécurité).

Mais les EAF ne sont pas tous dans la même santé financière et l’harmonisation recherchée peut être difficile, d’où là aussi, une gestion très fine en « dentelles » …

Il sera donc possible de dresser un état de la situation par zone, mais pas uniforme au niveau mondial. Même situation pour les Alliances Françaises.

Il est clair que tous les collègues recrutés locaux qui ne sont pas en présentiel sont soit en ASA soit en travail à distance, qu’ils soient ou non pourvus d’outils de mobilité,Il faut qu’il soit clair que cela concerne les 3 réseaux : diplomatique, consulaire et culturel/coopération, car il nous revient des gestions différenciées.

5. Point DNUM

PORTALEO (application fournissant un TOKEN virtuel) se déploie, à la satisfaction des utilisateurs 413 agents ont reçu le mode d’emploi à la date du 17 avril 2020, 249 l’utilisent.

Une instruction est en cours de rédaction pour le réseau diplomatique et consulaire (pm. depuis reçue par les postes), puisque cette application pourra être déployée à l’étranger.

Nota bene : la CFDT s’interroge sur les raisons pour lesquelles ce n’est qu’à « titre exceptionnel » que nos collègues recrutés locaux pourront bénéficier de Portaleo, alors qu’hors période Covid-19, la messagerie professionnelle constitue leur principal outil de travail !

Quant à l’extranet « Réseau 21 », une communication est disponible sur DIPLONET.
Nota bene : à ce stade, cet outil peine encore à convaincre…

6. Divers

Distribution paniers repas : Comment cette distribution est-elle organisée sur les sites n’hébergeant pas de cantine ?Les agents de certains sites doivent-ils aller les chercher en transports en commun (site Invalides) ?

Si tel est le cas, ELIOR ne pourrait-il pas déposer les repas (commandés la veille) à INV le jour de leur consommation ?

Pour les Invalides (une vingtaine d’agents sur site) : les agents ont souhaité s’organiser eux-mêmes et donc s’organisent : ceux qui viennent en transport individuel vont chercher le repas des collègues au Quai d’Orsay.

La DPS n’a pas eu de retour de problèmes rencontrés sur le site.

Thèmes : ARTT, ASA, congés, covid-19, Télétravail, Temps de travail

La CFDT-MAE demande à l’administration de mettre fin à la règle dite “des 5 mois” – 25 mars 2019.

26 mars 2019

Le syndicat CFDT-MAE a écrit le 25 mars à la Directrice générale de l’administration et de la modernisation pour que des instructions soient rapidement données aux postes afin que les agents du Département et leurs ayants droit puissent bénéficier – même s’il leur reste moins de 5 mois de service à effectuer – d’un droit à voyage avec billet(s) payé(s) par l’administration lorsqu’ils changent d’affectation à la fin de leur mission à l’étranger dès lors que la mutation ne résulte pas d’une initiative de leur part mais correspond à un départ résultant d’une durée “normale ” de séjour en poste (3 ou 4 ans) :

 

« Madame la Directrice générale,

 

Comme vous le savez, depuis juin 2017, la CFDT-MAE est intervenue à plusieurs reprises, lors des différents CTM, pour revendiquer l’abandon de la règle dite « des 5 mois », considérant qu’il s’agit d’une interprétation erronée de la règle de droit par l’administration.

Pour mémoire, le « temps de séjour » dans les postes correspond à la périodicité au terme de laquelle l’administration prend en charge les frais de voyage des agents et de leurs familles à l’occasion d’un congé annuel. Actuellement, c’est l’arrêté du 12 décembre 2018 fixant les temps de séjour ouvrant droit à la prise en charge des frais occasionnés par un voyage de congé annuel pour les personnels civils de l’Etat et des établissements publics administratifs en service à l’étranger qui détermine le temps de séjour dans les postes.

Cette règle dite « des 5 mois » s’appuie sur une interprétation – à notre sens défavorable aux agents – des dispositions du deuxième alinéa de l’article 34 du décret n° 86-416 du 12 mars 1986 fixant les conditions et modalités de prise en charge par l’Etat des frais de voyage et de changement de résidence à l’étranger ou entre la France et l’étranger des agents civils de l’Etat et des établissements publics de l’Etat à caractère administratif qui prévoient un délai de 5 mois entre la date du retour du dernier voyage de congé annuel et la date effective de rupture d’établissement afin de bénéficier de la prise en charge du dernier voyage par l’administration. Ces dispositions sont ainsi rédigées : « L’agent muté à sa demande et n’ayant pas accompli, à l’issue d’un congé annuel ayant donné lieu à prise en charge des frais de voyage, cinq mois de services…rembourse à l’administration le montant de la dernière prise en charge dont il a bénéficié à l’occasion de ses congés annuels. Les périodes de congés annuels ne sont pas prises en compte pour le décompte des cinq mois de services. ».

Pour rappel, il avait été mis fin à cette règle, par une circulaire de DAF/3/VEM à destination des postes, datée du 15 février 2010, qui précisait qu’une durée d’affectation de 3 ou 4 ans pouvait être considérée comme une « durée normale » et que « toute mutation qui interviendrait à l’issue de cette durée d’affectation ne sera plus considérée comme une mutation à la demande de l’agent. » Or, pour des raisons apparemment budgétaires, un retour en arrière à une lecture défavorable aux agents a été acté, le 15 juillet 2013, selon le même mode de communication.

La CFDT conteste ce retour en arrière qui consiste en une lecture des textes défavorable aux personnels expatriés du Ministère. En effet, l’accord formel de la DRH devant être obtenu par les agents pour prolonger leur séjour au-delà d’une troisième année, le refus de l’administration ou bien encore l’absence de demande de la part des intéressés ne peut conduire à considérer une durée de séjour de trois ans comme « anormale » et donc imputable aux agents.

Hors situations particulières (retours anticipés à l’initiative exclusive de l’agent par exemple), la CFDT considère que les personnels affectés à l’étranger – qui ne sont d’ailleurs pas autorisés par la DRH à postuler pour une cinquième année sur place, n’ont d’autre choix, finalement, que de demander un retour à la Centrale ou bien de formuler des vœux pour une nouvelle affectation à l’étranger. Ils ne peuvent donc pas être considérés comme à l’origine de leur mutation.

Cette situation paraît d’autant plus inique que d’autres administrations présentes à l’étranger, notamment les services économiques, n’appliquent pas cette règle lorsque l’agent est muté sur « décision de service » (mutations, réintégrations, fins de contrat par exemple). Or, depuis la mise en place des secrétariats généraux d’ambassade (SGA) et le transfert sur le programme 105 de la quasi-totalité des crédits de fonctionnement des ministères présents dans les postes, toutes les dépenses de voyage sont prélevées sur ce programme unique et, dès lors, un traitement différencié des agents en fonction de leur administration d’appartenance apparaît injuste et illogique, en plus d’être, pour ce qui est du traitement réservé aux agents qui jusqu’à la mise en œuvre de la réforme étaient gérés par le Département, instable. Tout ce qui précède ne fait que renforcer le caractère juridiquement contestable de cette règle dite “des 5 mois”. 

Il en résulte que pour l’ensemble des raisons exposées ci-dessus, la CFDT-MAE demande que des instructions soient rapidement données aux postes afin que les agents du Département et leurs ayants droit puissent bénéficier – même lorsqu’il leur reste moins de 5 mois de services à effectuer – d’un droit à voyage avec billet(s) payé(s) pris en charge par l’administration lorsqu’ils changent d’affectation à la fin de leur mission à l’étranger dès lors que la mutation ne résulte pas d’une initiative de leur part mais correspond à un départ résultant d’une durée “normale ” de séjour en poste.

En vous remerciant de l’attention que vous porterez à la présente lettre, je vous prie d’agréer, Madame la Directrice générale, l’expression de mon profond respect.”

Voir le courrier

 

Thèmes : 5 mois, congés

« Page précédente
  • CFDT-MAE : Qui sommes-nous ?
  • Nos instances
  • Nous contacter
  • Adhérer à la CFDT-MAE
  • Devenir permanent syndical
  • Rejoignez-nous 1/2 journée ou 1 journée par semaine en 2025

Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

NOS 5 PRECEDENTS ARTICLES

La CFDT revendique l’IFSE majorée pour TOUS les agents du SCEC (CSAC 27/03/2025)

Nos collègues de l’IFAAC méritent une meilleure prime ! (CSAC du 27/03/2025)

Revalorisation des formatrices et formateurs du SCEC

Vers un meilleur accompagnement des agents de retour en centrale (CSAC du 27/03/2025)

Qu’est-ce que la prime spéciale d’installation (PSI) ? (CSAC du 27/03/2025)

Navigation des articles

Articles plus anciens
Articles plus récents

> Toutes nos publications

Les 5 articles les plus lus

  • Liste complémentaire 2024 du concours d’Orient des Administrateurs de l’État : des collègues de grande valeur laissés sur le carreau ?1539vues
  • Affectations à l’étranger : mais où est la « Transparence » ? La CFDT-MAE interpelle pour vous l’administration…1038vues
  • L’expatriation familiale des agents du MEAE va-t-elle disparaître ?1002vues
  • La CFDT s’oppose au travail jusqu’à 22h à Nantes ! (CSAC – 27/03/2025)741vues
  • La CFDT-MAE demande la hausse immédiate des IRE de tous les contractuels de droit public du réseau diplomatique et consulaire !603vues

Archives

Liens utiles

  • CFDT Fédération Interco
  • CFDT Fonctions publiques
  • CFDT Confédération
  • SGEN-CFDT de l’étranger
  • Les amiantes du Tripode
  • Assemblée des Français à l’Etranger
  • Le Sénat au service des français à l’étranger
  • Les députés de l’étranger

Mots-clés

ADL Affectations Agent contractuel agents de l'état agents titulaires Amiante ASIC CAP Catégorie A Catégorie B Catégorie C CCL Congrès covid-19 CTAC CTM Dialogue social DSP Débats Elections Expatriation Formation GPEEC Grève Handicap Immobilier LDS Nantes Postes à l'étranger Promotions Recrutés locaux Retraite RGPP rifseep Rémunération réseau Réseau consulaire réseau culturel Santé au travail Sauvadet SCEC Section Nantes SESIC Temps de travail Télétravail

Contact

  • Courriel : cfdt.mae@diplomatie.gouv.fr
  • A Paris :
    57 bd des Invalides
    75007 Paris
  • Appelez nous au 01 53 69 37 00
  • A Nantes :
    11 rue de la Maison Blanche
    44100 Nantes
  • Venir nous voir

Suivez-nous

  • Twitter