CFDT

Affaires étrangères

  • Accueil
    • Nos publications 2025
    • Nos publications 2024
    • Nos publications 2021-2023
    • Lettre du Syndicat (LDS)
  • Nous connaître
    • Qui sommes-nous ?
      • Histoire de la CFDT-MAE
      • Histoire du syndicalisme
      • Histoire de la CFDT
        • La CFDT en 21 dates
        • Marylise Léon présente la CFDT et son action
      • Les amiantés du Tripode
    • Pourquoi adhérer à la CFDT ?
      • Rejoignez la CFDT-MAE !
    • Nous contacter
    • Nos résultats
    • Nos enquêtes et Webinaires
  • Nos revendications
    • Parcours, emplois et métiers
      • Parcours professionnels
        • Affectations
        • Conditions d’expatriation
        • Evaluation et promotion
        • Formation professionnelle
        • Retraite
      • Qualité de vie au travail
        • Management
        • Temps de travail
          • Télétravail
          • Semaine de/en 4 jours
          • Charte du temps
          • Sujétions en poste
        • Santé au travail
          • Risques au travail
            • Prévention des risques
            • Risques RPS
            • Risques physiques
          • Discriminations
        • Congés et CET
          • Congé menstruel
      • Métiers et filières
        • Métiers diplomatiques et consulaires
        • Métiers culturels et de coopération
        • Métiers de la filière SIC
      • Rémunération
        • En Centrale
        • A l’étranger
      • GPEEC
    • Titulaires et contractuels
      • Agents titulaires
        • Catégorie A+
          • AE
          • CAEMP
        • Catégorie A
          • ASS
          • ASIC
          • SAE
        • Catégorie B
          • SCH
          • SESIC
        • Catégorie C
          • ADJACH
          • ADJTECCH
      • Agents contractuels
      • Agents de droit local
    • Egalité professionnelle
    • Questions immobilières
      • Sites en France
      • Emprises à l’étranger
    • Réformes en cours
      • Etats généraux 2022-2023
  • Dialogue social
    • CSA, formations spécialisées
      • CSAM
      • CSAC
      • Formations spécialisées
        • Ministérielle
        • Centrale
        • Nantaise
        • Etranger
    • CSAPE et CCL
      • 700 élus CFDT à l’étranger
      • Formations syndicales
      • Missions à l’étranger
      • Responsables de zone
    • CAP et CCP 2025 : vos élus
      • Promotions 2024-2025
      • CAP des ASS
    • Autres instances
      • CAS
      • Réunions informelles
  • Syndicat
    • Nos instances
      • Commission exécutive
      • Conseil syndical
      • Commissaire aux comptes
      • Permanence syndicale
    • Nos sections
      • En France
      • A l’étranger
    • Nos congrès
      • 11ème congrès (2022)
    • Nos textes
      • Règlement intérieur
      • Statuts du syndicat
    • Nos comptes
  • Adhérer
  • Français
    • Français
    • English
    • हिन्दी
    • Русский

Concours Sauvadet

CTM des 28 et 29 juin 2017 – Loi Sauvadet : une occasion manquée par notre administration

8 août 2017

A nouveau, la CFDT regrette l’occasion ratée par l’administration de titulariser, via le recrutement réservé de la loi Sauvadet, un nombre conséquent d’agents contractuels de ce ministère, de les titulariser sur leurs missions pérennes, en particulier dans le champ du développement, de l’économie et de la culture.

  • L’administration se trompe en refusant de titulariser les agents

La CFDT-MAE répète à chaque CTM, à chaque CCP, que l’administration se trompe en refusant de titulariser ses agents dans les métiers qu’ils exercent. Des agents du réseau culturel et de coopération ou de la DGM en Centrale, qui se succèdent dans leurs missions, dans le réseau et à la DGM, auraient vocation à pouvoir être titularisés sur la base de leurs compétences et de leur expérience, après examen professionnel ou concours « Sauvadet ». Au lieu de quoi, l’administration obtient l’ouverture d’une dizaine de postes de secrétaire des affaires étrangères (SAE) généralistes nécessitant d’autres formations universitaires et linguistiques. Ces recrutements (5 postes sont prévus pour 2018) n’ont pour conséquence que de contrarier les candidats aux autres modes de recrutement internes (jeunes CDD de type « Sciences Po » ou les secrétaires de chancellerie) qui voient les rares places ouvertes au concours interne se réduire d’autant…

  • La CFDT-MAE demande que la loi soit appliquée dans l’esprit prévu par le législateur

Certes la loi Sauvadet a permis quelques cédéisations et l’organisation de concours réservés – pour quelques rares agents sur les centaines éligibles (350 agents en 2018 et 450 en 2014 en catégorie A) – aux personnels sous un statut très précaire (i.e. ceux qui ne sont ni en CDI, ni fonctionnaires d’autres administrations détachés sur contrats). Mais l’objectif politique, exprimé par la loi, celui de résorber la précarité dans la fonction publique, n’est pas atteint par les modalités de mise en œuvre de la loi, telles que choisies par l’administration. Socialement inacceptable, le procédé ne convient à personne. Car le problème, que nous avons soulevé en GPEEC  et réaffirmé au CTM, est bien celui d’emplois pérennes, certes spécialisés (mais le ministère en compte bien d’autres), pourvus par des contrats « kleenex » qui se succèdent les uns aux autres, sans que l’expérience acquise ne soit conservée, sans que les agents concernés ne puissent s’investir durablement. Si l’administration se félicite de recruter ainsi des agents performants au profil pointu, puis de les remplacer avant que leur mission n’atteigne 6 années consécutives (les recrutements en CDD en Centrale se font désormais pour une durée de 12 mois), la CFDT l’interroge sur la logique adoptée et sur le respect de la loi. Il est difficile de comprendre une logique double, qui voudrait que les uns bénéficient, sur des emplois pérennes, d’un recrutement durable (titulaires et CDI) et que les autres, sur des emplois qui eux aussi répondent à un besoin pérenne, soient adaptables et jetables à loisir, sous prétexte de flexibilité et de modernité.

La CFDT-MAE continuera donc à demander que la loi soit sincèrement appliquée et adaptée à la réalité : les contractuels ont vocation à être titularisés sur leurs métiers, qui sont principalement les métiers de la diplomatie culturelle et du développement. Cette bataille-là reste à gagner.

  • La cédéisation telle que pratiquée n’est pas une solution

L’octroi d’un CDI (après CDD) n’intervient, essentiellement, qu’en cas de besoin permanent de l’administration pour lequel il n’existe pas de corps de fonctionnaires susceptibles d’assurer les fonctions correspondantes ou lorsque la nature des fonctions ou les besoins des services le justifient. Il est trop rarement fait usage de cette possibilité par l’administration.

Des cédéisations cosmétiques : limitées à une dizaine chaque année (11 en 2016 et 11 en 2017), les transformations de contrat de durée déterminée en durée indéterminée portent, principalement, sur un nombre restreint de fonctions (formateurs linguistiques, cuisiniers, intendants, chefs de projet DSI). Ce résultat symbolique est la résultante d’une procédure de cédéisation qui porte en elle-même ses propres contradictions, comme le concède l’administration lors du CTM.

Certes, les situations sont différentes selon que l’on parle des agents de catégorie A, ou des agents B ou C, mais comment concilier d’un côté :

–           le besoin permanent de « ressources spécialisées » qui est identifié par l’administration avant de recruter un contractuel ;

–           et « son employabilité » examinée au moment de sa cédéisation, qui repose sur une polyvalence qui devra alors permettre au ministère d’offrir un « parcours professionnel » à l’agent concerné, tout au long de sa carrière ?

Cette contradiction n’est pas résolue, et ne peut l’être, via les trop rares cédéisations.

Thèmes : Agent contractuel, CDD, CDI, Concours Sauvadet, GPEEC, Sauvadet

Recrutements Sauvadet : la montagne accouche d’un souriceau !

30 mai 2014

27 agents titularisés ne réduisent pas la précarité au MAEDI !

La CFDT est la seule organisation syndicale à être intervenue lors du CTM du 14 mai pour déplorer les résultats plus que décevants des recrutements réservés organisés au Département, au regard de l’objectif de la loi que nous avons rappelé : réduire la précarité.

En effet, sur les 45 postes ouverts au titre de 2013 et 2014, tous niveaux de recrutement confondus, seuls 27 agents sont finalement reçus, ce qui représente 5,05% des 535 contractuels remplissant les conditions d’éligibilité. Après ces recrutements, la précarité reste donc globalement la même au MAEDI, au contraire de l’esprit de la loi Sauvadet qui s’inspire du protocole d’accord signé par 6 centrales syndicales, dont la CFDT. Les contractuels en CDI ne représentent que 302 ETP. Les personnels précaires en CDD (en administration centrale et à l’étranger) et les experts techniques internationaux (ETI) restent extrêmement nombreux. Après déduction des titulaires détachés sur contrat, ils représentent 970 ETP !

La CFDT a relayé l’incompréhension et l’amertume des agents concernés et donné son analyse de la situation.

 

Peu d’agents se sont présentés aux épreuves

La faiblesse du nombre de postes offerts pour un si grand nombre de contractuels précaires, ainsi que l’architecture bloquante des catégories d’emploi du MAE avec des plafonds séparés pour les titulaires/CDI d’un côté, les CDD de l’autre, limitent à eux seuls la lutte contre la précarité.

Il est donc à la fois incompréhensible et inacceptable qu’à l’intérieur de ces limites, tout n’ait pas été fait pour que les postes ouverts soient tous pourvus : avec 27 reçus sur 45 postes ouverts, c’est 40% de postes non pourvus ! Seul le recrutement des ASIC (attachés des systèmes d’information et de communication) a bien fonctionné.

La loi Sauvadet prévoit d’organiser des recrutements « réservés » centrés sur la vérification des acquis professionnels puisqu’il s’agit d’agents qui travaillent déjà, et donnent a priori satisfaction puisque leur contrat a été renouvelé.

Sur les très petits contingents de collègues concernés par les recrutements de niveau B et C, pour lesquels on constate que peu d’entre eux se sont présentés, les situations individuelles expliquent sans doute l’intérêt limité qu’ils ont vu au changement de statut.

Mais s’agissant du concours réservé de secrétaire des affaires étrangères (SAE), auquel pouvaient prétendre 452 agents, dont 84 seulement se sont inscrits, 68 se sont inscrits à la préparation des épreuves, et 66 se sont présentés, il y a de quoi s’interroger (même en imaginant qu’un grand nombre des CDI employés depuis longtemps n’aient pas souhaité se présenter).

 

La CFDT demande l’application loyale de la loi et la poursuite des recrutements réservés

Comme elle l’avait fait au CTM de novembre 2013, la CFDT a une nouvelle fois fait part de son incompréhension, s’agissant de la non-prise en compte des profils des agents concernés (employés majoritairement dans le réseau culturel et de coopération) dans le choix des épreuves du concours et a interpellé l’administration :

– Pourquoi le MAEDI, qui a un besoin permanent d’agents de qualité dans le réseau culturel et de coopération, n’a-t-il pas profité de la loi Sauvadet pour le recrutement de titulaires ayant fait leurs preuves dans ce domaine ? Il était possible d’adapter les épreuves à ces profils qui sont nécessaires au MAEDI et l’enrichissent.

– Pourquoi avoir donné un tel poids aux langues étrangères, et singulièrement à l’anglais, s’agissant d’agents recrutés puis renouvelés en CDD ou CDI, sur la base d’un CV convenant à leurs fonctions ? La CFDT avait mis en garde contre ce poids de l’anglais, inutile d’autant plus qu’il est toujours possible à un agent de se former dans une langue, alors que la transmission de compétences et d’expérience est moins facile et plus longue.

La CFDT estime que la politique qu’a suivie l’administration, en s’inspirant, pour ce concours réservé, non de l’esprit de la loi Sauvadet mais de l’esprit qui prévaut pour l’organisation des concours classiques de SAE, a conduit à l’échec, en décourageant les agents à s’inscrire ou à suivre les préparations, puis en éliminant des candidats qui ont pourtant eu de bons, voire de très bons résultats dans les épreuves importantes.

 

La CFDT met en garde l’administration sur la tentation qui pourrait être la sienne de ne pas ouvrir d’autres sessions de recrutements réservés, au vu de ces médiocres résultats. Considérant que ces résultats s’expliquent par le mauvais profilage des épreuves par rapport aux profils des agents concernés, elle réclame l’application loyale de la loi et la poursuite des recrutements, comme le permet la loi Sauvadet jusqu’en 2016, en les adaptant davantage aux candidats potentiels.

Le président du CTM nous a indiqué qu’il apporterait une réponse à nos questions après qu’un bilan précis des recrutements aura été effectué par l’administration.

Thèmes : Agent contractuel, CDD, CDI, Concours Sauvadet, précarité

  • CFDT-MAE : Qui sommes-nous ?
  • Nos instances
  • Nous contacter
  • Adhérer à la CFDT-MAE
  • Devenir permanent syndical
  • Rejoignez-nous 1/2 journée ou 1 journée par semaine en 2025

Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

NOS 5 PRECEDENTS ARTICLES

Nos collègues de l’IFAAC méritent une meilleure prime ! (CSAC du 27/03/2025)

Revalorisation des formatrices et formateurs du SCEC

Vers un meilleur accompagnement des agents de retour en centrale (CSAC du 27/03/2025)

Qu’est-ce que la prime spéciale d’installation (PSI) ? (CSAC du 27/03/2025)

Faciliter la formation des agents et proposer des sessions de type « réagir en cas d’attaque terroriste »(CSAC du 27/03/2025)

Navigation des articles

Articles plus anciens

> Toutes nos publications

Les 5 articles les plus lus

  • Liste complémentaire 2024 du concours d’Orient des Administrateurs de l’État : des collègues de grande valeur laissés sur le carreau ?1444vues
  • Affectations à l’étranger : mais où est la « Transparence » ? La CFDT-MAE interpelle pour vous l’administration…1033vues
  • L’expatriation familiale des agents du MEAE va-t-elle disparaître ?996vues
  • La CFDT s’oppose au travail jusqu’à 22h à Nantes ! (CSAC – 27/03/2025)740vues
  • La CFDT-MAE demande la hausse immédiate des IRE de tous les contractuels de droit public du réseau diplomatique et consulaire !603vues

Archives

Liens utiles

  • CFDT Fédération Interco
  • CFDT Fonctions publiques
  • CFDT Confédération
  • SGEN-CFDT de l’étranger
  • Les amiantes du Tripode
  • Assemblée des Français à l’Etranger
  • Le Sénat au service des français à l’étranger
  • Les députés de l’étranger

Mots-clés

ADL Affectations Agent contractuel agents de l'état agents titulaires Amiante ASIC CAP Catégorie A Catégorie B Catégorie C CCL Congrès covid-19 CTAC CTM Dialogue social DSP Débats Elections Expatriation Formation GPEEC Grève Handicap Immobilier LDS Nantes Postes à l'étranger Promotions Recrutés locaux Retraite RGPP rifseep Rémunération réseau Réseau consulaire réseau culturel Santé au travail Sauvadet SCEC Section Nantes SESIC Temps de travail Télétravail

Contact

  • Courriel : cfdt.mae@diplomatie.gouv.fr
  • A Paris :
    57 bd des Invalides
    75007 Paris
  • Appelez nous au 01 53 69 37 00
  • A Nantes :
    11 rue de la Maison Blanche
    44100 Nantes
  • Venir nous voir

Suivez-nous

  • Twitter