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Administration centrale

Travailler jusqu’à 22h au MEAE : la ligne rouge a été franchie ! (CSAC du 10/04/2025)

10 avril 2025

A la suite du rejet du règlement intérieur (RI) de la DFAE au comité social d’administration centrale du 27 mars dernier, un CSAC extraordinaire s’est tenu le jeudi 10 avril afin de soumettre au vote une nouvelle version du RI proposée par l’administration. Nous vous invitons à prendre connaissance de l’intervention de notre élue CFDT-MAE en séance :

Monsieur le Président du CSAC,

Lors de notre première rencontre à Nantes, nous vous avons indiqué que la force de la CFDT-MAE réside dans son refus de céder à la démagogie et dans sa capacité à développer la recherche du compromis, à se confronter à des intérêts divergents de façon constructive en portant des contre-propositions. Elle n’hésite pas à affirmer, avec la plus grande détermination, son opposition, chaque fois que la situation lui semble contraire à l’intérêt des agents du ministère et de leurs métiers.

Pour la CFDT, le rehaussement du travail de 20h à 22h dans les services de l’administration centrale constitue une ligne rouge que vous avez franchie au mépris des règles de la Charte du temps.

Fixer à 22h une borne horaire maximale pour les agents à Paris et à Nantes n’est pas acceptable et est révélateur d’une politique hors-sol, déconnectée des réalités et des contraintes de la vie quotidienne des agents.

C’est pour ces raisons que la CFDT-MAE milite en faveur de bornes horaires maximales de travail, entre 6h et 20h, aussi bien à Paris qu’à Nantes.

Lors du CSAC du 27 mars dernier, le CFDT a été la seule organisation syndicale à voter CONTRE le projet de règlement intérieur d’administration centrale instituant une borne horaire maximale fixée à 22h pour tous les services de l’administration centrale du ministère. En l’absence d’opposition des autres syndicats le texte est passé et cette mesure entrera en vigueur d’ici quelques semaines.

Lors de ce même CSAC, la CFDT et l’ensemble des organisations syndicales ont voté CONTRE le projet de règlement intérieur des services de la DFAE. Grâce à cette opposition unitaire, l’administration a été contrainte de reconvoquer un CSAC extraordinaire et de revoir sa copie !

  • Une nouvelle version réécrite du projet de règlement intérieur de la DFAE nous est donc présentée aujourd’hui. A la lecture de ce texte, la CFDT constate qu’elle a été entendue sur plusieurs points :

D’abord, nous avions dénoncé en mars la non-conformité de la version précédente du projet de règlement intérieur de la DFAE avec la règlementation en vigueur en matière de temps de travail, fixée en France à 35h hebdomadaires : un règlement intérieur ne peut pas contenir des dispositions contraires à la loi. L’article concernant le pôle Service France Consulaire a donc été révisé et les dispositions changées pour se conformer à ce que prévoit la réglementation.

En outre, nous avions revendiqué une série de contreparties au profit des agents du pôle Service France Consulaire. Deux d’entre elles, ont été prises en compte : la prise en charge du trajet en taxi des agents de la brigade du soir et une pause pour le dîner de 45 minutes minimum.

Néanmoins, en dépit de ce qui a été fait depuis nos interventions au CSAC du 27 mars, nous déplorons que l’administration ait refusé de consentir à la solution de compromis, réaliste et clé en main, conciliant les objectifs de réponse téléphonique jusqu’à 22h, que la CFDT a proposée pour permettre aux agents du pôle Service France Consulaire de ne pas travailler après 20h. Puisque 90% des appels des usagers sont traités par une société privée, c’est-à-dire le call center de niveau 1, rien ne s’oppose à contourner les appels vers le prestataire de 20h à 22h, libérant ainsi nos collègues de France Consulaire sur ces horaires tardifs.

  • La CFDT est profondément attachée à la qualité du service rendu aux usagers mais cela ne doit pas se faire au détriment de la qualité des conditions de travail des agents du ministère.

Travailler après 20h perturbe l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée, et peut entrainer des problèmes de santé, des difficultés relationnelles et une diminution de la motivation au travail. Travailler tard le soir peut augmenter les risques d’accidents en raison de la fatigue et du stress. La fatigue et la diminution de la concentration peuvent entrainer des erreurs qui seraient imputées aux agents. L’impact sur la vie familiale est négatif notamment pour les agents qui ont des enfants ou des proches qui ont besoin de leurs présences (aidants familiaux). Le travail après 20h entraine par ailleurs des coûts supplémentaires pour le ministère (tels que les coûts de sécurité et autres). Travailler après 20h peut avoir un impact négatif sur la motivation et la satisfaction et entrainer une augmentation du turnover dans l’équipe.

  • Pour toutes ces raisons, nous renouvelons notre revendication de revoir à la baisse, soit à 20h au lieu de 22h, l’horaire maximal de la réponse téléphonique obligatoire pour nos collègues du pôle France Consulaire.

Par ailleurs, nous souhaitons souligner que cet horaire de fin de service excessif fixé à 22h ne peut être justifié par les nécessités de service puisqu’il existe une solution alternative*, celle que nous proposons et qui garantit la continuité de l’activité du service entre 20h et 22h.

La DFAE nous a démontré au cours de cette instance qu’elle n’avait aucune visibilité sur la volumétrie des appels téléphoniques entre 20h et 22h. Pourquoi, malgré cette inconnue, l’administration a choisi de modifier le règlement intérieur des services de la DFAE et par effet de ricochet le règlement intérieur de l’ensemble des services de l’administration centrale du Ministère ?

Cette méthode de raisonnement  consistant à tirer vers le bas les conditions de travail de tous les agents de l’administration centrale, pour expérimenter et évaluer la pertinence d’une réponse téléphonique entre 20h et 22h, est, de notre point de vue, contraire au bon sens. La CFDT ne comprend pas pourquoi sa proposition de recourir au prestataire pour cette expérimentation n’a pas été prise en compte.

La CFDT aurait pu revoir sa position, cependant, en l’absence d’avancée significatives et de contreparties concrètes, la CFDT votera à nouveau CONTRE ce projet de règlement intérieur des services de la DFAE.

* Le pôle est organisé en deux parties : un call-center situé à Laval et un pôle administratif ici à Nantes. Les appels de nos compatriotes expatriés arrivent au call-center qui comprend une soixantaine de téléconseillers qui effectuent une réponse de premier niveau. Ce call-center de niveau 1 répond aux questions courantes, seuls les appels demandant une expertise consulaire ou ceux à caractère d’urgence sont transmis ici à Nantes au pôle SFC, qui constitue donc le niveau 2 du dispositif. Le niveau 2 traite les appels et les emails le plus souvent en différé. Il y a donc un décalage entre le contact de l’usager avec le niveau 1 et le retour qu’il reçoit du niveau 2.

Les consulats continuent de recevoir et traiter des sollicitations de nos compatriotes lorsque SFC et le call-center de niveau 1 sont fermés. Il n’est en effet pas possible de répondre au téléphone à l’ensemble des français expatriés sur tous les fuseaux horaires depuis la France, sauf à faire travailler des personnels jour et nuit, 7j/7 et 24h/24. C’est pourquoi la France a des consulats à l’étranger et c’est bien leur raison d’être.

Aujourd’hui, le service fonctionne de 9h à 17h et couvre 62% des français inscrits au Registre et notamment les plus grosses communautés françaises, qui se trouvent en Europe et couvre également sans problème l’Afrique ainsi que le Moyen-Orient puisque par exemple, à l’ouverture du service à 9h le matin, il est 12h (midi) à Dubaï et à Port-Louis. D’abord parce que cela nécessiterait de modifier par ricochet le règlement intérieur d’administration centrale en impactant les conditions de travail des 1200 agents nantais pour satisfaire aux besoins d’un pôle de 30 personnes. Enfin cette plage horaire ne permettra de toute façon pas de couvrir complètement la journée dans l’ensemble du réseau et sur tous les fuseaux horaires.

Pour la CFDT, il y a une autre organisation possible que ce qui nous est présenté. Voici ce que nous proposons et qui pourrait constituer une solution de compromis dans le cadre de l’intégration des continents américain et asiatique.

La CFDT propose donc de limiter la présence des agents de France Consulaire à Nantes de niveau 2 à la plage 7h-20h, soit une réduction de 2h seulement par rapport à ce qui est envisagé par la DFAE. Nous resterions ainsi dans les bornes horaires du règlement intérieur d’Administration Centrale.

Le nouveau marché prévoyant une extension des horaires du call-center de 7h à 22h dès l’intégration des futurs pays d’Amérique et d’Asie la DFAE à, en réalité, d’ores et déjà l’assurance que le prestataire assurera une réponse systématique aux usagers sur les appels de niveau 1 de 20h à 22h. Lorsque France Consulaire ouvrira à 7h à Nantes, il sera 15h à Tokyo et lorsqu’il fermera à 20h, il sera 15h à New-York ou à Montréal mais le call-center leur répondra jusqu’à 17h. Les collègues opérant au niveau 2 pourront rappeler le cas échéant à la demande du niveau 1 les usagers d’Amérique du Nord dès leur arrivée le lendemain à 7h. Nos compatriotes posant une question relevant du niveau 2, plus complexe que la moyenne, ne s’attendent pas à avoir une réponse immédiate. N’oublions pas non plus que de nombreux usagers contactent SFC par email et n’attendent donc pas une réponse dans la minute. Une astreinte pourra être mise en place et confiée à un encadrant nantais entre 20h et 22h.

Au nom de la CFDT-MAE, nous vous demandons de revoir le présent projet de règlement intérieur de la DFAE et de prévoir une ouverture du pôle Service France Consulaire de 7h à 20h, ce qui constituerait pour nous une solution de compromis dans la mesure où la réponse téléphonique serait assurée par le prestataire de 20h à 22h.

Thèmes : Administration centrale, CSAC, Dialogue social, Nantes, règlement intérieur

Une nouvelle édition de qualité pour l’assemblée générale de rentrée de la section parisienne ! 17 octobre 2023

26 octobre 2023

L’assemblée générale de la section CFDT-MAE de Paris s’est réunie dans la salle Clergier au Quai d’Orsay, le 17 octobre dernier, en présence d’une petite vingtaine d’adhérents de toutes catégories (A, B et C) et de tous statuts (titulaires et contractuels).

Le format convivial de l’assemblée, réunie à nouveau au Quai d’Orsay autour de Paul Marinière, le secrétaire de section, aura permis de favoriser les échanges entre adhérents et les membres du bureau sortant.

  • Remerciements pour l’action du secrétaire

Le secrétaire a rappelé brièvement l’activité de la section en 2022-2023 et a conclu son intervention en rappelant le besoin de remplacer les membres du bureau sortant partis à l’étranger ou engagés désormais dans d’autres projets professionnels.

Invité à prendre la parole, le secrétaire général de la CFDT-MAE a remercié Paul pour ses mots de bienvenue et pour le travail effectué au cours de la précédente mandature. Il a souligné qu’il était important, en effet, d’inciter les adhérents parisiens à militer activement au bureau afin de faire vivre la section.

  • Présentation du rôle de la section Paris et appel à candidatures

Depuis 2005, la CFDT-MAE est le syndicat le plus représentatif du ministère et notre organisation compte, au 17 octobre 2023, 1 030 adhérents à jour de leur cotisation (ce qui représente 8% des personnels sous plafond d’emplois et plus de 6% des effectifs totaux du MEAE, collègues RL du réseau culturel compris).

Le secrétaire général a évoqué brièvement l’existence des deux sections CFDT-MAE à l’administration centrale, une à Nantes et l’autre à Paris ainsi que la présence, au sein du réseau à l’étranger, d’une bonne vingtaine de sections (notamment en Europe et en Afrique). Il a souligné qu’avec 185 adhérents, la section Paris demeurait la plus importante, bien qu’elle pâtisse de la répartition de ses membres entre cinq sites franciliens et que le « turn over » des agents y soit rapide.

La section syndicale est la structure de base du syndicat

Puis, il a rappelé que la section avait besoin de relais – adhérents ou militants – dans les services pour son bon fonctionnement et il a invité les adhérents présents à se porter candidats à l’élection du bureau et au poste de secrétaire adjoint de section.

Un syndicalisme de proximité

Le secrétaire général de la CFDT-MAE est intervenu en précisant que le syndicat était preneur de retours de la vie dans les services et que ces échanges d’information devaient se faire d’abord au niveau de la section, ce qui permettait ensuite au syndicat de construire des actions revendicatives et des stratégies pour les atteindre. Il paraît essentiel que les adhérents – et les sympathisants qui sont aussi les bienvenus dans ces réunions – fassent remonter leur vécu, leurs interrogations et les problèmes qu’ils rencontrent au quotidien.

  • Ethique professionnelle et engagement au sein de la section

Le secrétaire général a tenu à affirmer qu’il n’était absolument pas obligatoire, pour les adhérents de la section, d’évoquer des sujets liés aux fonctions qu’ils occupent à partir du moment où cela pouvait les placer dans une position inconfortable, et qu’il était parfaitement possible de s’investir sur des thématiques plus transverses telles que l’égalité professionnelle, la diversité, le handicap, la lutte contre les discriminations ou tout autre thématique qui les intéressait. Les réunions de la section sont aussi des lieux d’échange permettant aux responsables et aux permanents parisiens de donner aux adhérents de l’information sur le dialogue social en cours : réunions et groupes de travail thématiques, comités sociaux d’administration centrale (CSAC) et ministériel (CSAM) et comités d’action sociale (CAS) notamment.

Les sujets de revendication parisiens

Il a ensuite poursuivi en rappelant deux sujets centraux d’attention et de vigilance pour les sites parisiens pour l’année à venir : l’organisation des JO et Paralympiques de juillet à septembre et leur impact sur le fonctionnement des services et les congés des agents ainsi que les nouveaux projets d’open spaces qui se poursuivent au MEAE et qui devraient aboutir, à terme, à leur transformation en flex offices.

Les conséquences des jeux olympiques pour les agents parisiens

Le secrétaire de section a rappelé la teneur de la réunion d’information de l’administration du 27 septembre dernier à destination des organisations syndicales à propos de l’impact des Jeux 2024 sur l’organisation et le fonctionnement du Ministère. En particulier, une mobilisation forte des agents sera attendue, soit du fait de leurs fonctions dans les directions impactées (directions géographiques, protocole, DCP, DGM, CDCS), soit comme agent de liaison volontaire. Les congés devront être pris très en amont ou après les Jeux et un recours accru au télétravail sera prévu durant l’été afin de limiter le recours des agents aux transports en commun. L’accès à tous les sites parisiens dont le Quai d’Orsay, situé dans la zone des compétitions, devrait être maintenu. S’agissant des prises de fonctions, elles seront maintenues au 1er septembre, sauf cas exceptionnel. Une note de la Secrétaire générale devait détailler le dispositif mais elle n’a pas été communiquée aux organisations syndicales.

  • Des échanges nombreux et de grande qualité

Pendant plus d’une heure, les questions, interventions et commentaires des participants à l’assemblée générale se sont succédés sur de nombreux sujets intéressant les agents franciliens et notamment ceux affectés  sur le site du Quai d’Orsay : l’impact des travaux et notamment la rénovation de « l’aile des archives », les ascenseurs, la cantine prévue en 2028 dans le cadre du projet ERA, la problématique des frigos connectés (accessibilité et surfacturation), la gestion des déchets et le manque de recyclage, la vétusté des locaux et le besoin de disposer d’un centre de soins sur place. L’amélioration de l’aménagement des bureaux à Convention a été également discutée ainsi que la nécessité de renforcer le recours à la formation, en particulier lors de prises de fonctions en administration centrale ; ainsi que les annonces effectuées en termes d’ETP (700 ETP) qui ne sont pas assortis des personnels nécessaires pour réaliser les recrutements, et les risques sécuritaires pour les sites parisiens.

Tous ces points seront portés par la CFDT lors du prochain CSAC et feront l’objet d’un futur compte rendu aux adhérents.

  • CSAC du 9 novembre et CSAM des 29 et 30 novembre

Le SG de la CFDT-MAE a rappelé l’existence d’un point d’information sur les jeux olympiques au prochain CSAC et a souligné que la présence d’adhérents pour représenter la CFDT-MAE au sein des diverses instances de dialogue social (CSAM et CSAC notamment) étaient fortement valorisée par notre syndicat et que toute candidature motivée serait accueillie avec le plus grand intérêt. Il s’agit d’être porte-parole pour faire remonter les besoins et formuler des propositions de façon à apporter un progrès social pour tous.

Conseil syndical à Nantes spécial 50ième anniversaire

Enfin, le secrétaire général a signalé que le prochain conseil syndical à Nantes, prévu en mai 2024, serait l’occasion de fêter avec convivialité les 50 ans de la CFDT-MAE en compagnie des militants présents et des représentants de la section parisienne qui seront invités pour l’occasion.

  • Election du nouveau bureau

Se sont présentés et ont été élus comme membres du bureau (par ordre alphabétique) : Etienne ABOBI, Florence CHAMBON, Thierry FRANQUIN, Xavier-Alexandre KEDDAR,  Paul MARINIÈRE, Nadine MONCHAU, Emmanuel MOURIEZ, Isabelle RICHARD et Fatoumata WAGUE.

Le bureau réuni en séance, le mardi 24 octobre, a renouvelé à l’unanimité le mandat de Paul MARINIÈRE, en tant que secrétaire de section, et élu pour la 1ère fois Etienne ABOBI dans les fonctions de secrétaire adjoint. Félicitations à eux deux !

Thèmes : Administration centrale, Assemblée générale, Section Paris

« Crise sanitaire » : où sont les perspectives ? la CFDT-MAE fait le point au CTM du 16 décembre

18 décembre 2020

A l’occasion du comité technique ministériel de ce 16 décembre, la CFDT a réagi au « bilan de la gestion de la crise sanitaire et perspectives dans le réseau et en administration centrale » présenté par la DGA.

Voici le compte-rendu de notre intervention :

La CFDT-MAE a bien conscience de la difficulté de dresser un premier bilan dans la mesure où la crise se poursuit et, selon les endroits, connaît même de nouvelles flambées.

DES AGENTS FATIGUÉS, UN LIEN SOCIAL DISTENDU

Les impacts sur notre réseau et sur ses structures sont énormes ; les conséquences pour les agents, pour l’ensemble des collègues en administration centrale et à l’étranger dans nos différentes structures sont extrêmement préoccupants : les organismes sont fatigués et usés.

Le document qui nous est proposé aujourd’hui est très riche d’informations, très factuel, mais il s’agit en fait plus d’un catalogue que d’un véritable bilan et on aurait souhaité y trouver une analyse plus qualitative et plus structurée, qui permettrait de déboucher sur des perspectives pour la suite quant à la gestion de cette crise.

Bien qu’annoncées dans le titre du point en discussion, ces perspectives font en effet défaut.

Le syndicat CFDT-MAE a déjà alerté le ministre et son administration sur les difficultés pesantes que vivent les agents, tant à titre personnel et familial que dans l’exercice de leurs missions. Plusieurs ont déjà « craqué » ; de nombreux autres sont en souffrance.

Il est temps de réagir face au drame humain qui s’annonce.

La distanciation physique s’est avérée indispensable pour affronter la pandémie, certes ;  mais elle se traduit également par une véritable déstructuration sociale.

Le télétravail et l’organisation en brigades ont permis de maintenir l’accomplissement de nos missions, mais ces mesures ont aussi accentué la perte de lien social (et syndical) que ressentent de nombreux collègues.

T.I.C. : AUCUNE LEÇON TIRÉE DE LA PREMIÈRE VAGUE

Alors que nous devons affronter une « deuxième vague », la CFDT-MAE s’étonne que les moyens adaptés pour permettre le télétravail ne soient pas suffisamment mobilisés, notamment parce que l’on continue de refuser ou de limiter drastiquement la dotation en outils de mobilité fiables et sécurisés à nos collègues recrutés locaux, qui représentent pourtant 60% des agents du Département à l’étranger.

Nous pouvons comprendre qu’en mars dernier nous ayons été collectivement pris de court. Il ne nous semble par contre pas acceptable que nous revivions, quelques mois plus tard, les mêmes scènes ou presque, dans l’urgence, d’achats d’ordinateurs, de tablettes et de téléphones portables pour le déploiement de Smartéos, de lignes dédiées et de Portaléo.

Dans un souci de bien faire, les agents de droit local ont d’abord été laissés chez eux sans possibilité de travail à distance car ils n’avaient plus accès à leur environnement bureautique. Puis, rapidement, les instructions aidant, ils ont été rappelés en présentiel. Bien équipés, ils auraient pu travailler à distance, en toute quiétude.

Nos camarades recrutés locaux n’ont toujours pas droit, sauf dans les très petits postes, à un laptop Itinéo, seul outil qui permet de travailler de chez soi comme si on était au bureau. Ils n’ont pas non plus la possibilité de travailler en mode dégradé avec un Token ou un Smartéo, ceux-ci ne leur étant accordés qu’au compte-goutte et après dérogation.

Quand ils exercent leurs fonctions au sein du poste, ils ont accès aux logiciels et aux fichiers de données sans problème. Pourquoi en irait-il autrement pour leur permettre de travailler à distance ? Comment un comptable local pourrait-il travailler de chez lui sans accès au logiciel permettant de passer les dépenses et de régler les factures ? Comment un secrétariat général d’ambassade pourrait-il fonctionner sans que les gestionnaires administratifs et les intendants techniques et de résidence aient accès à leur boîte aux lettres professionnelle ?

Tout ceci est au mieux illogique, au pire vexant.

PRIMES ET DISTINCTIONS HONORIFIQUES : LES INCOHÉRENCES

Pour entrer plus avant dans le détail de la note qui nous est proposée, la CFDT-MAE regrette que les décorations honorifiques aient été octroyées quasi-exclusivement aux agents ayant participé au rapatriement de nos ressortissants.

Dans de nombreux cas, nos postes et nos services d’administration centrale ont pu faire face à leurs missions essentielles grâce à l’engagement de leurs personnels malgré les difficultés auxquelles ils furent exposés. Au moment d’accorder ces récompenses, la CFDT-MAE demande donc que soient plus largement pris en compte les mérites de l’ensemble des agents, à l’étranger comme à l’administration centrale, qui se sont mobilisés et continuent de se mobiliser pour faire face.

Plus encore que pour les décorations, le syndicat CFDT-MAE regrette que l’attribution des primes COVID ait été elle aussi très, voire trop parcimonieuse. Seuls 10% de l’enveloppe ont été utilisés : c’est très insuffisant.

Nous regrettons de surcroît que la répartition de ces primes ait tendu au catégoriel : plus le grade s’élève, plus la prime monte !

Enfin, nous déplorons que les agents de droit local des EAF en aient été exclus. Le fait qu’ils ne sont pas sous plafond d’emplois ne peut pas justifier cette discrimination.

EAF : UNE TROISIÈME VAGUE EN PLAN SOCIAL ?

Nous lisons également qu’un tiers des EAF restent fragiles et que ces structures sont « sous étroite surveillance ». Que faut-il comprendre par « étroite surveillance » ? Cette situation pourrait-elle conduire à des licenciements ou fermetures d’établissements ?

Si tel est le cas, des pays ont-ils été dès à présent identifiés ? Dans l’affirmative, la CFDT-MAE souhaite obtenir une cartographie des pays et des emplois qui seraient menacés.

UNE ATTENTION TOUTE PARTICULIÈRE À PORTER AUX CONGÉS DE FIN D’ANNÉE

Nous terminerons en évoquant les inquiétudes légitimes des agents en fonction à l’étranger à l’approche des fêtes de fin d’année : pour certains, il sera totalement impossible de bénéficier de congés pour rentrer en France et retrouver leurs proches ; pour d’autres, ces congés se traduiront par des mesures de quarantaine pénalisantes qui, dans certains cas, seront imputées sur leurs droits à congés car ils ne peuvent pas être placés en télétravail.

Lors de notre dernière réunion, le ministre a demandé à l’administration de faire preuve de bienveillance à l’égard des agents se trouvant dans cette situation.

Nous répétons que les agents de ce ministère ont besoin de signaux forts de la part de leur administration ; leurs inquiétudes doivent être reconnues et prises en charge.

Thèmes : Administration centrale, congés, covid-19, crise sanitaire, CTM, Décorations, Département, dircriminations, distinctions honorifiques, EAF, gestion de crise, outils de mobilité, Portaléo, Postes à l'étranger, Primes, primes COVID, quarantaine, Recrutés locaux, réseau, Smartéo, Télétravail, Token

« Donne-moi ta montre, et je te donnerai l’heure ». Une comédie en 3 actes.

29 janvier 2019

Au moment où nos autorités semblent très temporairement temporiser sur le rythme et le calendrier de la réforme de l’Etat à laquelle nous sommes manifestement promis, il est peut-être utile de rappeler quelques vérités. L’histoire récente de notre ministère regorge en effet d’exemples très concrets de réformes  où les logiques budgétaires et technocratiques à très court terme l’ont très largement emporté sur les missions diplomatiques, consulaires, et de coopération. Et donc sur l’intérêt même de notre pays.

  • Une comédie bien rodée

Cette verticalité jacobine n’est pas nouvelle, notre ministère en sait quelque chose, mais elle s’est affinée depuis quelques années, selon une scénographie qui s’apparente à une comédie bien rodée :

– Acte I : on enlève les moyens en affirmant que les missions seront mécaniquement réduites à due proportion ;

– Acte II : les missions demeurent pour la plupart, bien évidemment ;

– Acte III : on officialise graduellement et subrepticement le rétablissement de ces missions mais pas les moyens, tout en alléguant de façon pavlovienne les miracles garantis du numérique et du pilotage en mode start-up.

Baisser de rideau. Applaudissements.

  • Les faux-semblants de cette comédie

Seulement voilà, les faux-semblants de cette comédie n’ont strictement rien de divertissant. On l’a déjà vu dans un passé récent avec l’avènement des fameux Consulats d’influence (PGS), précisément dépouillés de moyens d’influence. On le voit aujourd’hui avec les postes de présence diplomatique (PPD), qui en réalité se sont vu retirer les moyens de présence. On le verra demain avec le réseau DGM, dont le tour de variable d’ajustement est apparemment venu.

  • Notre réseau va-t-il devenir un club diplomatique mondain ?

Il faut le dire et le redire : décimé par les coups de rabot en ETP et masse salariale, réduit à mendier du sponsoring, mité par l’externalisation et le numérique consulaire, notre réseau court désormais le risque de devenir au mieux une tour de contrôle sans fenêtres, au pire un club diplomatique mondain aussi aimable qu’impuissant. A l’affût, le monde des start-up attend son heure, de moins en moins discrètement (« 72 start-up développent, au sein des ministères, des services publics selon des principes inédits », Le Monde, 24 janvier 2019).

  • Demander toujours plus à moins de monde

Dans l’immédiat, l’exigence de mobilisation des effectifs qui ont survécu aux décimations n’a jamais été aussi forte, au nom de ce qu’on appelle généralement « gains de productivité » (lesquels consistent à demander plus à moins de monde à rémunération inchangée). On le constate dans le consulaire de proximité – demeuré, lui, intact, voire en progression – la gestion unifiée sous la houlette des Secrétaires Généraux d’Ambassade (au prix de transferts ridicules d’emplois, les conditions de reprise des missions des Trésoreries ayant donné le la), la mobilisation – toujours plus urgente voire parfois vitale – en matière de démarches, notes et rapports de tout poil, l’organisation des visites ministérielles et présidentielles – là aussi, rien de changé, naturellement – etc.

Est-ce vraiment cela l’avenir des agents et de cette maison ?

Et, surtout, est-ce bien tenable et est-ce bien raisonnable ?     

 

Thèmes : Administration centrale, Postes à l'étranger, Réforme

AP 2022 : c’est déjà demain !

8 novembre 2018

Fermez un instant les yeux et imaginez l’ambassade du futur :

– vous êtes diplomate de carrière ? Vous ne l’êtes plus. On fait désormais comme les Américains : on recrute au gré des gouvernements des managers formés dans les meilleures écoles de commerce.

– vous êtes titulaire de catégories B ou C ? Vous ne l’êtes plus non plus : le chef de poste a ramené son directeur des ressources humaines, son comptable, sa secrétaire particulière… le consulat ne répond plus depuis longtemps : on fait tout en ligne et les Français de passage n’ont qu’à prendre une assurance privée. Le culturel ? Voir Amazon ou Netflix.

– vous êtes contractuel : ah, là, vous l’êtes encore, mais votre contrat va bientôt se terminer et, c’est dommage, il n’est pas renouvelable.

– vous êtes recruté local ? Ah, vous, vous dépendez désormais d’une agence de recrutement privée.

Et d’ailleurs qui finance tout ça ? L’Etat français qui a renoncé à ses prérogatives ou une multinationale qui a des intérêts économiques dans la région ?

Vous voulez garder les yeux fermés ? Rendormez-vous et ne votez pas aux prochaines élections professionnelles.

Vous préférez rester les yeux ouverts ? Votez CFDT-MAE.

Pour une autre idée de nos métiers, du service public, et du rayonnement de la France dans le monde

Thèmes : Administration centrale, Catégorie A, Catégorie B, Catégorie C, postes, Postes à l'étranger

Grande enquête sur les agents de catégorie C : arrêtons le massacre !

2 novembre 2018

Les adjoints de chancellerie ont vu leurs conditions de travail et d’expatriation fortement se dégrader ces dernières années et doivent faire face à une terrible diminution de leurs effectifs. Devant ce constat alarmant, la CFDT-MAE a lancé au printemps dernier une grande enquête en ligne auprès de tous les agents de catégorie C et vous avez été plus de 700 à y répondre.

Forts de cette légitimité, nous avons relayé au plus haut niveau vos inquiétudes et vos revendications qui sont aussi les nôtres et remis en main propre, lors d’une rencontre bilatérale, un exemplaire de cette enquête à Mme Genetet, Députée des Français de l’étranger et rapporteure du budget des programmes 105 et 151 à l’Assemblée nationale.

Dans le prolongement de cette enquête et alors que les menaces du plan « Action Publique 2022 » se précisent, la CFDT-MAE a demandé l’ouverture d’un groupe de travail pour les agents C afin de préserver leurs emplois et reconnaître enfin leur rôle et leur valeur professionnelle au sein d’un Ministère qui ne pourrait pas fonctionner sans eux.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire le courrier envoyé à la Directrice générale de l’administration.

Thèmes : Administration centrale, Affectations, agents de l'état, agents titulaires, Catégorie C, Emploi, Expatriation, Poste à l'étranger, Rémunération, schéma d'emplois, Syndicat

Réduire les fonctions « support », ça veut dire quoi ?

27 septembre 2018

Lors de notre dernier rendez-vous avec le ministre (comité technique ministériel de mai dernier) nous l’avons interpellé à ce sujet : la CFDT craignait que le projet de réduction des fonctions support ne se solde en fait par un « jeu de dupes ». Mais pour beaucoup d’entre nous, tout cela n’est pas très parlant. Et d’abord, les fonctions « support », c’est quoi exactement ?

Ce sont les activités qui ne constituent pas le cœur de métier. Si on prend le cas du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, on a d’une part les fonctions « métier » qui sont véritablement celles dédiées au Département : les activités diplomatiques, l’administration des Français, les visas… Et d’autre part, les fonctions dites « support » parce qu’elles viennent justement supporter ces activités « métier » : gestion administrative et comptable, logistique, immobilier… etc…

Ce sont des termes de management qui ont commencé à s’appliquer dans les ministères français il y a une vingtaine d’années – les termes et les pratiques d’ailleurs, comme si les méthodes d’une entreprise soumise à des impératifs de rentabilité pouvaient s’appliquer au secteur public … Mais cela représentait un « avantage » : quand on parle de fonctions « support », cela évite de parler des êtres humains qui en sont chargés : le chauffeur, l’assistant, le traducteur, le gestionnaire… Cela doit être plus facile de « réduire des fonctions support » que de balader à droite à gauche, voire de licencier, des êtres humains qui travaillent pour l’Etat français depuis des années.

Un service public efficace… ou économe ?

Car c’est actuellement pour les réduire qu’on parle si souvent des fonctions « support ». C’est assez proche en fait d’un principe dont vous avez forcément entendu parler dans les couloirs de vos postes : la « mutualisation ». Et vous savez que cela consiste à mettre en commun les moyens des services, ces fameuses « fonctions support ».

L’idée de la mutualisation est au départ plutôt séduisante : qui s’opposerait dans l’absolu à l’idée de simplifier la gestion dans les postes, de la rendre plus efficace, plus économique… Economique : le mot est lancé et c’est là qu’on commence à se méfier. Parce que bien sûr, si l’on affiche pour la galerie l’idée d’un service publique plus performant, au fond, ce que l’on veut faire d’abord, c’est des économies. Et cette fois, derrière le chantier AP 2022 se profile une réforme encore plus assassine que celles qu’a connues notre ministère depuis 30 ans qu’on s’acharne contre lui, avec à la clé un bouleversement dans lequel il risque bien de perdre définitivement son âme.

Le plan gouvernemental Action publique 2022 a été lancé il y a un an par le Premier ministre, et son objectif est de « permettre une transformation ambitieuse de l’action publique », accessoirement de faire des milliards d’économie (à croire qu’on est plus moderne quand on est pauvre), et pour cela, de taper gaillardement dans son potentiel humain.

C’est déjà demain

Et ce n’est pas de la science-fiction, car nous y sommes déjà. Avec cette première phase au 1er janvier 2019 : le transfert des emplois correspondant aux fonctions « support » vers le ministère des affaires étrangères. C’est ainsi que le chauffeur de l’attaché de Défense, ou le traducteur de la mission économique seront à terme payés par l’ambassade. Ils ne vont pas vraiment changer d’employeur, puisque leur employeur sera toujours l’Etat français, mais ils ne seront plus payés par le même porte-monnaie. Et c’est l’ambassadeur désormais qui décidera de leur sort.

Lors d’une réunion de la DGA et des syndicats le 17 septembre dernier, on a parlé chiffres : ce sont 387 ETP qui devraient migrer en 2019 vers le ministère des affaires étrangères, dont 354 agents de droit local. Le recensement des emplois a commencé au printemps dernier, et, bien entendu, cela ne s’est pas toujours fait dans la joie et la bonne humeur. Les ministères concernés (Défense, Intérieur, Trésor, Justice, Douanes, etc…) n’avaient pas tous très envie de se séparer de leurs agents de droit local. Tandis qu’en face, les services communs de gestion des ambassades (SCG) que l’on a chargés de cet inventaire n’avaient pas vraiment que ça à faire.

Qu’en sera-t-il du statut des RL concernés ? Certains avaient un certain niveau de rémunération, un certain régime de congés, un certain type de contrat… jusqu’aux frais de mission qui pouvaient varier d’un ministère à l’autre. Tout cela demande à être « harmonisé », dans un sens comme dans l’autre : autrement dit il n’est pas question que celui qui a moins d’avantages travaille main dans la main avec des homologues qui en ont plus, ou à l’inverse, que celui qui a quelques privilèges les emporte avec lui dans ses bagages et fasse bande à part dans la nouvelle équipe. Mais il est inutile de vous faire un dessin : tout cela devra se négocier de façon très serrée pour que personne ne perde au change.

Au pas de course

Et le temps presse car AP 2022 n’attend pas : ce transfert doit entrer en vigueur au 1er janvier prochain… Bonne et joyeuse année pour les SCG : les emplois concernés par ce transfert doivent être prêts à basculer sur le P105 (le programme budgétaire consacré à « l‘action de la France en Europe et dans le monde »). Les agents ont-ils été mis au courant de ce qui va leur arriver ? « Il n’y a pas eu d’information systématique » reconnait la DRH, qui a dans l’idée que certains ministères n’ont peut-être pas pensé à prévenir leurs agents… Mais elle va demander que les ambassadeurs évoquent ces sujets en CTPE ou en CCL… Vous l’aurez compris : les dernières réunions de dialogue social de l’année auront une sacrée importance.

Cette réforme brutale suscite l’affolement dans les postes. On le comprend. D’autant plus qu’elle n’est que le prélude à des mesures encore plus violentes qui risquent bien de remettre en question les missions du Département. Prochaine étape : cap sur les fonctions « métier » ! On a beau nous confirmer en haut lieu « l’universalité du réseau de la France à l’étranger », comment faire sans les moyens de cette ambition, qui semble relever désormais plus de la nostalgie que de l’anticipation ?

Thèmes : Administration centrale, Administration publique, CFDT-MAE, CTM, Emploi, fonction publique, Ministre, Poste à l'étranger, Postes à l'étranger, schéma d'emplois, Travail à l'étranger

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