Une avancée concrète pour les agents !
La CFDT-MAE a été entendue et se félicite de la publication sur Diplonet par les services de la DRH de la liste des postes vacants d’adjoints administratifs de chancellerie, à l’administration centrale, à la date du 28 octobre 2024.
Notre organisation syndicale avait appelé l’administration à l’occasion des dernières réunions du CSAC à rendre plus visibles les postes qui restent à pourvoir dans les services parisiens et nantais en dehors du mouvement annuel de la Transparence. Nous avions demandé que ces postes soient publiés sur l’intranet sous la forme d’un appel à candidatures afin de faciliter l’accès des agents à l’information.
Retrouvez ici nos dernières interventions à ce sujet :
CSAC du 9 octobre 2024 :
LA CFDT-MAE rappelle qu’elle peut comprendre le recours à des agents contractuels dans des directions comme la DIL ou la DNUM, voire dans certains emplois à la DGM dès lors que les compétences demandées pour assurer les fonctions sont spécifiques. Elle ne peut en revanche pas l’admettre lorsqu’il s’agit de fonctions traditionnellement attribuées à des agents titulaires, comme des assistants ou des rédacteurs. Comme nous l’avions déjà demandé lors du précédent CSAC, en mars 2024, les postes à pourvoir devraient d’abord faire l’objet d’une publicité sur Diplonet avant de se résoudre à publier une annonce pour recruter en externe.
Ainsi, la CFDT-MAE déplore qu’un poste d’agent de catégorie C dans les services nantais ait été publié en externe au mois de juillet pour un recrutement en septembre sans même que ce poste n’ait fait l’objet d’un appel à candidatures en interne, alors que dans le même temps, on observe davantage d’agents souhaitant exercer leur métier à Nantes. Il s’agit d’un calendrier de recrutement déraisonnable et de nature à dissuader tout agent titulaire de se porter candidat sur ce poste.
A ce jour, ce poste n’est toujours pas pourvu alors qu’une publicité adéquate en interne aurait sans doute permis d’identifier un agent mobilisable rapidement.
CSAC du 28 mars 2024 :
La CFDT-MAE regrette l’absence de bilan retraçant les postes de titulaires vacants dans l’ensemble des services.
Existe-t-il une cartographie des postes vacants et non pourvus ? Certains services sont-ils plus touchés que d’autres ? Existe-t-il une cartographie des vacataires ?
Sachant que la DRH a recours au recrutement de contractuels sur emploi permanent « pour les postes qui n’ont pas pu être pourvus par un agent titulaire par PARCOURH », il est essentiel de s’interroger sur l’ensemble des raisons qui aboutissent à un vivier insuffisant de titulaires en administration centrale.
La CFDT-MAE demande que les postes vacants en administration centrale, qu’il s’agisse de créations ou de postes difficiles à pourvoir, fassent systématiquement l’objet d’une communication spécifique, comme cela a été le cas dernièrement pour les postes vacants de catégorie C à la RP après du Conseil de l’Europe à Strasbourg.
En effet, si les postes sont publiés uniquement sur l’application Transparence, les agents qui ne sont pas dans une démarche d’inscription ou de recherche sur la Transparence ne les verront pas.
Par extension, la CFDT-MAE revendique la mise en place d’une politique souple, digne d’une « Diplomatie agile », en ce qui concerne la mobilité des agents entre services. La DRH devrait également être plus pragmatique sur les mouvements de personnels et les temps d’affectation et rassurer les agents qui hésitent à candidater car ils ne souhaitent pas augmenter leur temps de séjour en Centrale en faisant un séjour « 2+2 » ou en se mettant en situation d’être retenus par leur futur chef de service lorsqu’ils souhaiteront postuler pour un poste à l’étranger.
La CFDT-MAE s’inquiète du nombre de postes vacants, au 1er janvier 2024, par exemple à la DNUM ou au CSRH. Elle souhaite rappeler à ce sujet que si certains postes posent problème pour trouver preneurs, c’est aussi parce qu’ils n’offrent pas de perspectives intéressantes. Pourtant, il existe des possibilités de rendre attractif certains postes, notamment par une meilleure prise en compte, par la DRH, de l’affectation des agents au sein d’un service en le valorisant dans le cadre de leurs parcours professionnels actuels et à venir.