Les adhérents parisiens du syndicat CFDT-MAE se sont retrouvés le 9 mai pour parler d’action revendicative et d’organisation de la section.
Tout d’abord un débat s’est engagé à propos des majorations familiales, suite à une réunion de concertation avec l’administration. Les postes ont été avisés et il n’y a eu aucun retour. Il sera nécessaire de prendre en considération les agents en poste à l’étranger dont les enfants sont scolarisés en France. Dans ce cas, l’enfant reste en France pour suivre des études et est considéré comme étant à charge, ce qui lui ouvre des droits.
Il convient donc d’harmoniser le principe en demandant aux agents si leurs enfants se trouvent en poste ou en France et en veillant à l’application des majorations familiales (enfants entre 18 et 21 ans). Les majorations familiales appliquées à New-York sont très élevées par rapport à celles qui peuvent être servies à Bagdad ou à Dakar, ce qui est discriminatoire. Quand l’enfant se trouve en poste, l’effet d’aubaine joue. Tout est affaire de choix familial. Et, il est manifeste que le principe est intéressant pour les familles nombreuses. Il conviendra d’harmoniser le taux servi pour les agents dont les enfants sont restés en France sur la base d’un barème unique dont le montant sera à rechercher. Quelques éléments de réflexion sont apportés quand au coût du logement qui reste à charge, la gratuité de l’enseignement, bref à l’égalité de traitement des agents.
ll est décidé, en accord avec l’ensemble des permanents et des adhérents présents, de mettre en place un système plus régulier de réunions d’adhérents et de sympathisants CFDT-MAE. Les réunions auront lieu tous les 15 jours, en alternance à Convention et au quai d’Orsay (12h 30 /13 h30). Les adhérents reçoivent quotidiennement et régulièrement des informations et il paraît intéressant de leur fournir des explications sur l’origine des interventions et prises de position. De même, il est apparu nécessaire d’associer les sympathisants de manière à mieux les informer et ainsi les motiver à rejoindre le syndicat ou/et à s’impliquer davantage.
Puis le débat s’oriente vers la tenue du prochain comité technique ministériel, les 30 et 31 mai. Le principal sujet de préoccupation reste la RGPP. Devons-nous demander un moratoire ou l’arrêt total des suppressions de postes ? Le MAE a beaucoup donné. Les ministères doivent proposer d’ici la fin septembre 2012 leur plan de modernisation. Le réseau diplomatique ou le réseau consulaire sera-t-il préservé ? ou encore le réseau culturel ou l’assistance technique ? Vaut-il mieux privilégier le service public (consulats généraux) ou la grandeur de la France (ambassades). Il est manifeste que quand on ferme une ambassade, ce n’est pas innocent, on n’y revient pas. Un exemple est alors évoqué, celui du Cap Vert qui est devenu un modèle de développement et où la langue française a énormément progressé. Tout comme la Papouasie Nouvelle Guinée, pays où on vient de découvrir du pétrole… Il est spécifié que le syndicat SGEN étranger est en première ligne en ce qui concerne la dénonciation de la gratuité de la scolarité.
La question des permanences syndicales CFDT régulières sur le site de la Courneuve est à nouveau posée. Compte tenu des déménagements, les agents du MAE sur place sont environ une soixantaine. Il est établi, après discussion, qu’il est préférable de fixer des rendez-vous si besoin est. Une information sera, en conséquence, fournie par affichettes sur les différents sites et sur le site web du syndicat.