Y aurait-il un texte qui dirait que les mères ou pères de famille ont la priorité en ce qui concerne le choix de leurs congés lorsqu’elles ou ils ont des enfants en âge scolaire ?
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Affaires étrangères
Y aurait-il un texte qui dirait que les mères ou pères de famille ont la priorité en ce qui concerne le choix de leurs congés lorsqu’elles ou ils ont des enfants en âge scolaire ?
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L’assemblée générale de la section CFDT-MAE de Nantes , outre le renouvellement de son bureau et la désignation de ses candidats au conseil syndical et de ses délégués au congrès de Bierville, a planché sur des propositions d’amendement aux statuts du syndicat et au projet de résolution d’orientation (format des postes, secrétaires de chancellerie, accessibilité des bâtiments, indemnités de résidence, coût-vie des recrutés locaux…).
Lire le procès verbal de l’Assemblée Générale nantaise dans l’espace adhérent.
Le décret du 3 septembre 2014 donnant compétence en matière de santé sécurité au travail aux comités techniques de proximité à l’étranger (CTPE) a constitué une importante avancée dans la pleine reconnaissance de ces questions dans les réseaux diplomatique, consulaire et culturel.
La CFDT, dans le dialogue social avec l’administration, s’emploie à ce que cette avancée juridique soit suivie de mesures concrètes favorables à la diffusion de la culture de prévention des risques dans les postes.
Le CHSCT ministériel réuni le 15 décembre 2015 en a largement traité. En plus de la priorité aux questions de sécurité et des moyens importants qui lui sont alloués (moyens matériels et formation), la CFDT en retient en particulier les éléments d’avancée suivants :
Des outils et une formation indispensables
Les postes seront destinataires dans les prochaines semaines des outils mis en place par l’inspecteur santé sécurité (ISST) qui ont été validés à l’unanimité : document unique type d’évaluation des risques, méthode d’évaluation des risques, registre santé sécurité, registre des dangers graves et imminents.
Ces outils seront accompagnés d’un memento pédagogique destiné à une meilleure appropriation par les postes. Nota Bene : La CFDT met à jour en parallèle le Guide pratique pour ses élus afin qu’ils jouent tout leur rôle sur place dans ces matières.
En ce qui concerne la formation réglementaire des élus en CTPE pour la partie « hygiène, sécurité et conditions de travail (HSCT)°» de leur mandat, La CFDT a invité l’administration à explorer toutes les possibilités de formation à distance (visioconférences, e-learning, transmission de documents et de fiches). La CFDT a également demandé la sanctuarisation du temps de formation HSCT à l’étranger (5 jours CHSCT + 2 jours RPS sur le temps de travail) afin que les élus, quelle que soit leur affectation dans le poste, soient libérés des obligations de service pendant cette formation à distance.
Par ailleurs, la CFDT a souligné l’importance de la formation des chefs de poste en ces matières, qui sont responsables pénalement au sens de l’article 11 bis A de la loi n° 83-634, pour « des faits non intentionnels commis dans l’exercice des fonctions s’il est établi qu’ils n’ont pas accompli les diligences normales compte tenu de leurs compétences, du pouvoir et des moyens dont ils disposaient ainsi que des difficultés propres aux missions que la loi leur confie ».
La CFDT a insisté également sur l’information et la formation des responsables, y compris dans les EAF.
En ce qui concerne le registre santé et sécurité au travail, la CFDT a recommandé une bonne communication afin que tous les agents y aient un réel accès. En effet, il convient de surmonter l’actuelle réticence de certains d’entre eux à inscrire leurs remarques sur ce registre, motivée par la crainte de mesures de rétorsion de la part de la hiérarchie, par une diffusion de la culture de prévention qui doit être comprise comme consensuelle, participative et d’intérêt commun en vue d’assurer la sécurité au travail de tous.
La vigilance reste d’actualité en ce qui concerne le risque amiante
Le programme 2016 de prévention prévoit le maintien de l’effort au regard de certains risques spécifiques, dont l’amiante.
La vigilance est d’autant plus nécessaire que les réglementations face à ce risque ne sont pas aussi contraignantes dans tous les pays. Le risque concerne aussi les archives en provenance des postes, qui ont pu être en contact avec des bâtiments amiantés.
A cet égard, la CFDT a relevé que le 5 août 2015, le ministère de la Culture et de la communication avait pris une circulaire pour se conformer à la circulaire du ministère chargé de la Fonction publique du 28 juillet de la même année, relative aux dispositions applicables en matière de prévention du risque d’exposition à l’amiante dans la fonction publique. La CFDT demande que le Département, qui gère ses propres archives, prenne une circulaire analogue à celle du ministère chargé de la Culture. Il convient en effet non seulement de prendre en compte les bâtiments mais également les archives qu’ils abritent afin de cerner au mieux le risque et de compléter ainsi les mesures existantes, tant en matière de prévention du risque amiante dans le cadre de l’exercice des missions relatives aux archives que dans la surveillance médicale et du suivi post-exposition.
Par ailleurs, la CFDT, qui note que l’Administration a décidé la mise en place de 5 jours de congés supplémentaires pour les collègues reconnus victimes de l’amiante à Nantes (Tripode), a demandé comment cette décision serait appliquée pour les collègues en poste à l’étranger. L’administration a répondu qu’un courrier formel (CF) avait été adressé aux postes et que les agents concernés avaient dû recevoir un courrier indiquant qu’ils sont classés en catégorie intermédiaire. L’administration recherche toutefois une solution plus simple (200 agents seraient concernés).
La prise en compte des questions santé sécurité à l’étranger reste perfectible
La CFDT a présenté à l’administration une synthèse des problèmes qu’elle a relevés, à la lecture des CR de réunions de CTPE, et qui sont des points de vigilance pour améliorer le dialogue social dans les postes en matière SST, en particulier :
En conclusion, la CFDT a souligné le grand besoin des postes en matière de pédagogie pour maîtriser l’exercice.
L’administration a indiqué avoir noté les exemples cités et son intention de regarder de près ces situations (en particulier elle s’est déclarée d’accord sur le fait qu’il ne fallait pas envoyer de VI dans les zones dangereuses). Elle prend également en compte le rappel à la responsabilité des chefs de postes diplomatiques et consulaires.
En ce qui concerne les petits postes (moins de 12 agents) qui n’ont pas de CTPE, la CFDT a interrogé l’administration quant à la base réglementaire des actions SST (ni texte normatif pour ce qui est des questions HSCT ni représentants du personnel élus). Selon l’administration, il faut rester pragmatique : les petits postes sont censés tenir une assemblée générale (AG). Il faudra vérifier si cela est fait et quels sont les effets de ces AG.
Les postes à forte pollution atmosphérique font courir des risques aux êtres en devenir
Le médecin de prévention indique qu’il s’est appuyé sur les critères de qualité de l’air et les statistiques internationales pour retenir une dizaine de villes qui se trouvent principalement en Chine, Inde, Népal, Mongolie, Indonésie, ainsi que Singapour, Kuala Lumpur, Santiago du Chili, Mexico, Ankara.
Sur les êtres en devenir (fœtus, jeunes enfants) la pollution a un impact avéré. Il est également déconseillé aux adultes souffrant de pathologie cardiaque ou pulmonaire de séjourner dans ces villes. Le conseil est de soumettre les partants à des EFR (épreuves fonctionnelles respiratoires) dont les résultats, en tant que de besoin, conduiront à réorienter les intéressés vers un pneumologue. Les EFR pourront être effectuées également lors du séjour, sur place si possible, la procédure étant soumise au volontariat.
En conclusion, un CHSCT riche et des questions à suivre de près par nos élus dans les CTPE.
La sous-directrice des personnels, accompagnée de plusieurs chefs de bureau et affectataires RH2, présente aux organisations syndicales un point de situation sur le mouvement 2016 des personnels titulaires A, B et C, sur les méthodes de travail de la DRH, ainsi qu’un bilan intermédiaire du mouvement. Vanessa REZNIK, Rodolphe PAULIN, Stéphane BASSE et Caroline GRELIER représentent la CFDT.
Un mouvement mieux anticipé
La réunion sur le mouvement présente un point de situation sur le mouvement en cours des personnels titulaires A, B et C, sur les méthodes de travail de la DRH, ainsi qu’un bilan intermédiaire du mouvement. L’administration a pris 3 semaines d’avance cette année, comparé à l’an dernier, et espère obtenir tous les retours des chefs de postes sur les candidatures proposées à l’issue de la Transparence initiale fin janvier.
La DRH indique que la Transparence initiale 2017 sera ouverte uniquement aux agents non dérogatoires afin de désengorger le mouvement.
A noter que les arbitrages de la programmation des effectifs ont lieu en janvier, contre mars l’année dernière.
Un contexte toujours aussi contraint
Les demandes de départ en poste sont toujours supérieures aux offres, à l’exception des SESIC :
– SAE/CAE : 263 candidats pour 147 postes en Transparence initiale (postes les plus demandés : Québec, New-York, Bangkok, Barcelone, Miami, Londres, Bruxelles, Washington)
– ASIC : 18 candidats pour 9 postes en Transparence initiale
– SESIC : seul mouvement où le nombre de postes est supérieur au nombre de demandes : 23 candidats pour 30 postes en Transparence initiale.
– SCH : 130 candidats pour 71 postes en Transparence initiale. Les postes les plus demandés sont : Athènes, Rome, Bangkok, Vientiane, Singapour, Londres, Berlin.
– ADJCH : 499 candidatures pour 452 postes en Transparence initiale (mais la DRH indique avoir travaillé sur la base de 377 postes, conséquence de mouvements internes, demandes de maintien ou suppression d’ETP). 17 agents dérogatoires ont été fléchés sur des postes pour lesquels la DRH avait pas ou peu de candidatures, notamment en Afrique subsaharienne. Les postes les plus demandés restent New-York, Barcelone, Bangkok, Montréal, la Havane, Madrid. 85 agents ont été invités à élargir leurs vœux avant l’appel à candidatures.
La DRH indique que les demandes se concentrent sur l’Amérique du Nord et l’Europe. Elle précise que 69 postes chez les ADJCH ont reçu 0 ou 1 candidature, l’Afrique étant particulièrement frappée par une pénurie de candidatures.
Des règles floues qui entraînent frustration et incompréhension
En l’absence de règles bien définies, beaucoup d’agents A primo-partants ont été laissés de côté cette année. Inscrits sur la transparence 2016, ils ont appris fin décembre qu’ils ne partiraient pas après 3 ans en administration centrale. La CFDT a adressé un courrier à la DRH, contestant cette manière de procéder, resté à l’heure actuelle sans réponse.
La DRH indique ne pas souhaiter revoir sa politique de 4ème année accordée aux agents en poste, ce qui permettrait une plus grande fluidité du mouvement, convaincue qu’elle correspond à un besoin profond et justifié des agents. En revanche, elle dit s’interroger sérieusement sur la possibilité de réduire le nombre de places aux concours.
Devant l’insistance de l’ensemble des organisations syndicales sur plus de transparence et sur des règles écrites et claires quant aux méthodes d’affectation (en reprenant éventuellement comme modèle le système à points de mise à l’Education nationale), la DRH réagit vivement, estimant que des règles « gravées dans le marbre » empêcheront ensuite toute marge de manœuvre, au détriment des agents : manque de transparence évident ou volonté de préserver les agents confrontés à d’éventuelles situations personnelles difficiles ?
Afin de s’assurer que les critères fixés par la DRH se vérifient dans les faits, la CFDT demande que des informations supplémentaires soient ajoutées aux tableaux d’affectation transmis par la DRH aux représentants du personnel dans le cadre des CAP. La DRH dit ne pas être contre, mais cette requête, déjà formulée, n’a pour l’instant jamais été suivie d’effet…
La section CFDT-MAE de Paris organise le jeudi 11 février 2016 de 13 h à 14 h au Quai d’Orsay (salle René Cassin – 1er étage) une heure mensuelle d’information (HMI) sur le harcèlement moral.
Cette HMI est prévue par le droit syndical. Déclarée auprès de l’administration par la section CFDT-MAE de Paris, elle vaut autorisation d’absence et est ouverte à tous.
Cette réunion est destinée à recueillir les demandes des organisations syndicales pour compléter le projet d’ordre du jour du prochain CTAC qui se tiendra le 24 mars 2016 à Nantes. Il s’agira du 3ème CTAC et du 2ème à Nantes. La CFDT est représentée par Thierry Duboc, Yves Courant et Rodolphe Paulin.
La CFTC ouvre le feu en revendiquant la possibilité de pouvoir accéder aux verbatim des comités techniques, comme c’était le cas dans un passé pas si lointain. Le ton monte rapidement – « Vous pouvez nous envoyer balader si vous voulez mais ce n’est pas très convivial ». Après avoir longuement traîné les pieds, l’administration finit par donner un accord de principe mais reste floue sur les modalités.
L’administration indique qu’un nombre très limité de règlements intérieurs (RI) des services seront soumis au CTAC pour avis formel. L’administration informe que trois ou quatre directions seulement ont mis en place un RI. Plusieurs projets de RI ont été retournés par la DRH aux services car ils n’avaient pas été rédigés en concertation avec les agents. La DRH a relancé les directions, appuyée par le secrétaire général. Les plus fortes réticences proviennent des directions politiques
La CFDT déplore qu’on avance aussi lentement : moins d’une demi-douzaine de service en 18 mois ! Nous demandons que figure dans le dossier du CTAC les points de blocage et les directions ou services qui n’ont pas fait le travail demandé.
La CFDT demande qu’un point soit fait sur le suivi des premières mesures Charte du temps (notamment la mise en place d’indicateurs) depuis la première réunion du groupe de travail.
Nous demandons également qu’un point soit inscrit à l’ordre du jour sur le télétravail. L’administration précise que le décret interministériel sur le télétravail devrait paraitre en mars 2016. S’en suivra la diffusion d’un guide explicatif d’une centaine de pages et d’un arrêté ministériel.
Les OS demandent que la question du calcul du quotient familial (QF) des agents de retour de poste soit discutée à nouveau en CTAC. La CFDT rappelle que la perte financière pour les agents impactés par les mesures de calcul de la CAF nantaise est compensée par une nouvelle prestation sociale de la DPS mais celle-ci ne concerne qu’un nombre très limité d’agents et ne couvre que la prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE).
La CFDT, demande qu’un point d’étape soit fait sur le dispositif CANIBAL (sic), censé dévorer canettes et gobelets en plastique mais qui ne fonctionne pas.
Nous demandons aussi un premier bilan de la mise en place des bornes d’apport volontaire (BAV !) permettant de recycler le papier et, si l’expérience est concluante, l’extension du dispositif au site des Invalides.
La CFDT souhaite que figure à l’ordre du jour du CTAC un point sur le « criblage » des sous-traitants en vigueur au MAEDI dans le cadre du Plan Vigipirate. En effet des cas d’agents prestataires ou de livreurs ne pouvant accéder aux sites de restauration ont été signalés.
La CFDT demande aussi un point sur la règlementation et les modalités en cas d’utilisation d’un véhicule personnel pendant le temps de travail, pour se rendre d’un site à l’autre. En effet, il a été annoncé en CHSCT francilien que l’utilisation d’un véhicule personnel [vélo ou voiture mais quid des trottinettes ? ndr] est soumise à autorisation de l’administration sous peine de voir celle-ci refuser l’imputabilité au service en cas d’accident corporel./.
La CFDT a été saisie par plusieurs adhérents et sympathisants qui s’étaient porté volontaires pour travailler les samedis et dimanches lors de la COP 21 et se voyaient refuser le bénéfice de jours de récupération.
Nous avons posé la question au service RH compétent : « Le principe de telles récupérations, qui semblait aller de soi lorsque nous avons échangé sur ce sujet au comité technique d’administration centrale du 14 octobre dernier, est d’ailleurs rappelé dans une note au sujet du programme des « agents de liaison » des délégations étrangères. Il semble en fait que plusieurs services ou directions attendent des instructions à ce sujet avant de donner le feu vert à leurs gestionnaires Sagha. Le syndicat CFDT-MAE vous serait reconnaissant de bien vouloir lui confirmer que ces récupérations sont bien de droit et lui préciser, le cas échéant, les modalités particulières d’application (…). Dans l’hypothèse où tel ne serait pas le cas, nous souhaitons que cette question soit ajoutée au projet d’ordre du jour du prochain CTAC. »
La réponse de l’administration ne s’est pas faite attendre : «Le principe de la récupération des équipes mobilisées le samedi/dimanche lors de la tenue de la COP21 , tel qu’il avait été présenté au CTAC du 14 octobre 2015 est confirmé. Il n’a évidemment jamais été question de le remettre en cause. La DRH a communiqué au SG COP21, voilà plusieurs semaines, l’ensemble des éléments a/s du régime de récupération spécifique qui sera appliqué aux agents concernés, à savoir 1 jour de récupération pour une demi-journée travaillée, 2 jours de récupération pour chaque jour travaillé, les jours de repos compensateurs à prendre au cours du premier trimestre 2016 en principe). Ces éléments devraient être confirmés par une note émanant du Secrétariat général. »