CFDT

Affaires étrangères

  • Accueil
    • Nos publications 2025
    • Nos publications 2024
    • Nos publications 2021-2023
    • Lettre du Syndicat (LDS)
  • Nous connaître
    • Qui sommes-nous ?
      • Histoire de la CFDT-MAE
      • Histoire du syndicalisme
      • Histoire de la CFDT
        • La CFDT en 21 dates
        • Marylise Léon présente la CFDT et son action
      • Les amiantés du Tripode
    • Pourquoi adhérer à la CFDT ?
      • Rejoignez la CFDT-MAE !
    • Nous contacter
    • Nos résultats
    • Nos enquêtes et Webinaires
  • Nos revendications
    • Parcours, emplois et métiers
      • Parcours professionnels
        • Affectations
        • Conditions d’expatriation
        • Evaluation et promotion
        • Formation professionnelle
        • Retraite
      • Qualité de vie au travail
        • Management
        • Temps de travail
          • Télétravail
          • Semaine de/en 4 jours
          • Charte du temps
          • Sujétions en poste
        • Santé au travail
          • Risques au travail
            • Prévention des risques
            • Risques RPS
            • Risques physiques
          • Discriminations
        • Congés et CET
          • Congé menstruel
      • Métiers et filières
        • Métiers diplomatiques et consulaires
        • Métiers culturels et de coopération
        • Métiers de la filière SIC
      • Rémunération
        • En Centrale
        • A l’étranger
      • GPEEC
    • Titulaires et contractuels
      • Agents titulaires
        • Catégorie A+
          • AE
          • CAEMP
        • Catégorie A
          • ASS
          • ASIC
          • SAE
        • Catégorie B
          • SCH
          • SESIC
        • Catégorie C
          • ADJACH
          • ADJTECCH
      • Agents contractuels
      • Agents de droit local
    • Egalité professionnelle
    • Questions immobilières
      • Sites en France
      • Emprises à l’étranger
    • Réformes en cours
      • Etats généraux 2022-2023
  • Dialogue social
    • CSA, formations spécialisées
      • CSAM
      • CSAC
      • Formations spécialisées
        • Ministérielle
        • Centrale
        • Nantaise
        • Etranger
    • CSAPE et CCL
      • 700 élus CFDT à l’étranger
      • Formations syndicales
      • Missions à l’étranger
      • Responsables de zone
    • CAP et CCP 2025 : vos élus
      • Promotions 2024-2025
      • CAP des ASS
    • Autres instances
      • CAS
      • Réunions informelles
  • Syndicat
    • Nos instances
      • Commission exécutive
      • Conseil syndical
      • Commissaire aux comptes
      • Permanence syndicale
    • Nos sections
      • En France
      • A l’étranger
    • Nos congrès
      • 11ème congrès (2022)
    • Nos textes
      • Règlement intérieur
      • Statuts du syndicat
    • Nos comptes
  • Adhérer
  • Français
    • Français
    • English
    • हिन्दी
    • Русский

Création d’une nouvelle agence de la coopération française et de la cohésion sociale : la CFDT écrit au Premier ministre.

24 janvier 2017

Les syndicats CFDT-SGEN, CFDT-CULTURE et CFDT-SYNAMI  ont réagi au rapport de Thierry Lepaon, qui prévoit de remplacer notamment le Centre international d’études pédagogiques  (créé en 1945) par une « Agence de la langue française et de la cohésion sociale ». Le MAEDI, où siège la Mission de la langue française et de l’éducation ainsi que la Sous-direction du développement humain, n’est jamais cité dans le rapport, alors qu’il est un partenaire important du CIEP, dont le conseil d’administration est traditionnellement présidé par une personnalité du Département.

Lire le courrier

Plateforme participative pour les adhérents CFDT

24 janvier 2017

 

Depuis son congrès confédéral de Marseille en 2014, l la CFDT a lancé un chantier d’évolution de son organisation. A ce titre, le bureau national confédéral a décidé d’ouvrir une plateforme participative aux adhérents entre février et mars 2017.

————————–

L’objectif de participons.cfdt.fr,  qui est déjà ouverte aux syndicats, est de concevoir des pistes de solutions pour faire évoluer le fonctionnement et la structuration de la CFDT dans la perspective du congrès de Rennes 2018.

 

Voir  la lettre de Vincent Bergé.

participons.cfdt.fr.

La commission restauration réunie en urgence pour ramener le calme dans les cantines parisiennes – 18 janvier 2017

24 janvier 2017

 

Le 11 janvier dernier, la section CFDT-MAE de Paris a adressé à ses adhérents le message suivant :

(…) Depuis le début de cette année, la société Elior  a pris la suite de la société Eurest  pour le marché de restauration collective sur les sites de Convention, du Quai d’Orsay et de la Courneuve.

Les premiers retours de nos militants, plutôt mauvais, sont confirmés par l’administration elle-même qui vient d’écrire aux organisations syndicales : « Nous sommes conscients des différents dysfonctionnements rencontrés dans les restaurants dans le cadre de la mise en place du nouveau marché. Nous vous proposons de nous réunir avec la société Elior le mercredi 18 janvier à 15.30»

Pour préparer utilement cette rencontre, nous souhaitons recueillir l’avis de nos adhérents. Merci donc de bien vouloir nous faire parvenir tes commentaires sur la qualité des mets et du service si tu as déjà eu l’occasion de prendre des repas dans l’un des trois restaurants administratifs précités.(…) »

Les 11 et 12 janvier, 25 collègues ont répondu, souvent de manière très circonstanciée, à ce sondage. Qu’ils en soient ici remerciés.

La Délégation pour la politique sociale et la société Elior ont répondu à la plupart des préoccupations exprimées par nos adhérents lors de la commission restauration du 18 janvier.

 

La qualité des mets semble être en progression

Pour trois adhérents CFDT qui trouvent que la qualité a baissé depuis le changement de titulaire du marché (« légumes insipides »,  « salade verte pas fraîche » , « il manque une viande blanche », « trop de surgelé, on se croirait chez Picard ») sept, au contraire, estiment que c’est meilleur voire « c’est bien meilleur et très largement ». Une amélioration, ces derniers jours, est pointée par deux adhérents.

Elior indique que la part des produits surgelés a beaucoup diminué au profit du frais.

 

Diminution du choix, surtout après 12h30

La diminution du choix est pointée dans huit réponses : « moins de choix », « choix très limité », « le constat est qu’il y a moins de choix mais que c’est meilleur » [commentaire : en effet « une offre réduite chaque jour mais plus qualitative » figure parmi les objectifs assignés à Elior dans le cadre du nouveau marché]

Surtout, beaucoup d’adhérents déplorent que le choix diminue drastiquement à partir de 12h30 : « ceci aggrave le problème de file d’attente en début de service », « presque plus de choix après 13 h. Depuis le début du mois faute de choix je n’aurai mangé que des grillades mal cuites, des frites grasses, du riz sec et de la galette des rois », « jamais de soupe après 13 h », « les rédacteurs sont allés déjeuner à la cantine à 13h. Ils sont remontés aussitôt car il n’y avait plus rien à manger. Certains sont donc sortis déjeuner à l’extérieur, d’autres ont acheté à manger et mangé dans les bureaux », « la publicité du prestataire sur ses objectifs de limitation des gaspillages en devient assez énervante ; moins de gaspillage, c’est bien, mais si nous pouvions avoir de quoi manger sur toute l’amplitude des deux heures d’ouverture, ce serait mieux et permettrait aussi de cibler hors de l’heure de pointe ».

Elior explique qu’au démarrage il avait une estimation du nombre de convives – donc de matières premières à commander – inférieur à la réalité. « Il y aura quelques réglages à faire au niveau du réassort ».

 

Qu’est-ce qu’on mange à midi ? Vivement l’affichage dynamique sur grand écran et l’appli Time Chef !

Une demi-douzaine de commentaires négatifs : « menu pas visible », « le bio est mal identifié », « le manque d’affichage aggrave les embouteillages », « signalétique pas claire », « toujours pas d’affichage dynamique pour connaître la composition des plats, le nombre des calories, les différents labels et le pourcentage de bio »…

Réponse Elior : un affichage dynamique sur grand écran permettra bientôt de connaître « l’ensemble de la prestation », les labels, les provenances, les allergènes. Une application pour smartphones et tablettes (facultative) donnera des infos sur les menus, les produits, la fréquentation en temps réel, le rechargement des badges par carte bancaire, des enquêtes flash,… On pourra liker 😉 😉

 

Grande marge de progression au niveau du service

Certains estiment que « le personnel est toujours aussi sympa mais pas assez nombreux » ou « s’inquiète pour les conditions de travail du personnel, pas assez nombreux » quand d’autres dénoncent « le personnel qui ne sait jamais répondre » et « l’inorganisation patente du leader européen de la restauration administrative Elior !!! » et d’autres, enfin, philosophent : « On mange mal mais avec le sourire.»

Beaucoup regrettent le manque de plateaux, d’assiettes, de coupelles pour les desserts et fromages et de couverts (recours à de la vaisselle en plastique), « la vaisselle n’est pas bien lavée, les bols à soupe notamment ».

L’attente interminable aux stands et en caisse est soulignée par presque tous les camarades ayant répondu au sondage. Pour les stands « la panique », « parcours du combattant », « double queue devant chaque buffet », « une expérience qui pourrait être ajoutée au stage pour les départs en poste difficile ! », « embouteillage, on a rebroussé chemin » et aux caisses « vingt minutes pour accéder aux caisses », « 20 minutes de plus qu’Eurest sur les sept premiers repas », « problèmes informatiques et caisses en panne », « pas assez d’employés en caisse », « les dames doivent inscrire le contenu de nos plateaux au crayon sur une feuille »,  « certains collègues ont renoncé », « j’attendrai des nouvelles d’une éventuelle amélioration avant de retourner à la cantine »…

Elior annonce qu’il va acheter « un complément de vaisselle », sous-entendu Eurest n’a pas été fair play sur le stock de coupelles et de petites cuillères…

La DPS dénonce le comportement – heureusement très minoritaire – de collègues qui s’en sont pris au personnel des restaurants (violences verbales ayant entraîné beaucoup de mauvais stress et quelques visites à l’infirmerie). Elior ajoute que « c’est difficile à encaisser par les équipes quand elles sont prises à partie ». La CFDT s’associe évidemment à cet appel au calme.

 

Tarification : tout sera parfaitement résolu avant la fin du mois

Beaucoup d’incompréhensions sur la nouvelle formule à trois composants, mise en œuvre en même temps que la modification des tarifs : « deux légumes = deux composants ? », « on ne paye jamais deux fois la même chose », « incompréhensible », « avec entrée, plat et dessert on nous compte 4 éléments, ce qui rend le prix plus cher », « tickets pas disponibles », « la facturation sans ticket nous empêche de savoir ce que nous réglons », « caractère aléatoire de la facturation », «  subvention du MAE pas prise en compte », « tarifs différents de ceux publiés sur Diplonet »…

Sur les trois ou quatre composants, Elior avoue humblement que cette innovation « n’a pas été forcément comprise par les personnels des restaurants eux-mêmes ; deux légumes en accompagnement, c’est un seul composant. »

On apprend lors de cette commission de restauration qu’Eurest – qui semble vouloir contester l’attribution du marché à son concurrent Elior, – n’a pas été coopératif (sic) et que le MAEDI et le nouveau prestataire travaillent à un état des lieux… Elior, qui a dû racheter le fichier des usagers – pourtant propriété du MAEDI ! – estime que « ça ne se passe jamais comme ça »…

« A présent le système d’encaissement fonctionne. Le paramétrage des subventions sera régularisé à partir du 19 janvier. On reprendra tout l’historique et le rattrapage des subventions non appliquées. En février on renouvelle tout le parc des caisses sur les trois sites. Tout sera parfaitement résolu avant la fin du mois ».

 

Commentaire d’un camarade nantais

…  auquel les sections CFDT-MAE de Paris et de Nantes souscrivent sans réserve : « Démonstration de ce qui doit être notre ligne : rien ne vaut la gestion associative. »./.

Amiante dans l’ex-Tripode de Nantes : « Je me dis : combien de temps ? Je suis un mort en sursis… »

23 janvier 2017

(Source : AFP, via « les amiantés du Tripode »)

« On ne se laissera pas enterrer » : douze ans après la destruction de la tour « Tripode » de Nantes, bourrée d’amiante, les agents de l’État qui y ont travaillé tentent toujours d' »arracher » la reconnaissance de leur exposition à cette fibre cancérigène, une « question de dignité ».

Immeuble de dix-huit étages inauguré en 1972 sur l’île Beaulieu à Nantes, le Tripode a vu défiler pendant vingt ans 1.800 fonctionnaires, issus de l’Insee, du Trésor public, du ministère des Affaires étrangères et d’un restaurant inter-administratif. Évacuée de ses occupants en 1993, délestée de 350 tonnes d’amiante, la tour sera rasée le 27 février 2005, laissant présager son classement rapide.

Une décennie plus tard, il n’en est toujours rien. Le ministère de la Fonction publique s’est bien engagé le 30 novembre à fournir une réponse « début 2017 ». Mais depuis, c’est « silence radio », constate Francis Judas, de l’intersyndicale CGT-CFDT-FO-Solidaires-Unsa des « amiantés du Tripode », « déterminés à ne pas se laisser enterrer une deuxième ou une troisième fois ».

« Nos ministres des Finances et des Affaires étrangères attendent visiblement qu’on montre les muscles, c’est ce qu’on va faire », promet M. Judas, aujourd’hui retraité, qui a passé 15 ans dans la tour farcie d’amiante comme agent de l’Insee.

– « Reconnaissance morale » –

Le 27 février, date anniversaire de la destruction du bâtiment un rassemblement des victimes et de leurs soutiens est prévu à l’arrêt de bus « Tripode ». Ils ont déjà acté de prolonger et de durcir leur mobilisation s’ils n’obtiennent pas de réponse le soir même.

Classer le Tripode en site amianté permettrait aux 20% des agents encore actifs -soit moins de 400 personnes- de bénéficier d’un départ en pré-retraite amiante. Le dispositif, en vigueur depuis 1999 dans le privé, devait être étendu dès 2015 aux fonctionnaires, mais l’arrêté ministériel n’a pas encore été pris.

« C’est une question de dignité, une reconnaissance morale par l’administration de sa vraie responsabilité dans ce désastre. Son refus dépasse l’entendement », tonne Pierric Onillon, délégué CFDT aux Finances publiques.

Interdit depuis 1997, l’amiante serait responsable chaque année de plus de 3.000 décès. Selon les autorités sanitaires, le matériau isolant pourrait provoquer jusqu’à 100.000 décès d’ici à 2025, les maladies pouvant survenir jusqu’à 40 ans après l’exposition.

En 2007, les fonctionnaires du Tripode avaient occupé le nouveau bâtiment de l’Insee pour obtenir des examens médicaux par scanners à la place de simples radios pulmonaires. « Ça fait 35 ans qu’on se bat et on n’est pas fatigués », assurait lundi un ex-agent lors d’une réunion d’information au ministère des Affaires étrangères.

– « Mort en sursis » –

Mais à l’heure où se joue le classement, l’intersyndicale accuse l’administration de « chercher à dissimuler l’ampleur de la catastrophe sanitaire ». Les griefs des élus syndicaux portent sur une étude de mortalité réalisée sous l’égide de l’Institut national de veille sanitaire, basée sur « 55 décès d’agents Tripode entre 2007 et 2012 ».

« Mais lors d’une réunion à Bercy, on nous explique qu’il y en a peut-être 138 car 83 personnes ont +disparu+ et on ne sait pas si elles sont mortes ou vivantes », affirme Francis Judas.

« Une escroquerie pour minimiser le nombre de décès », estime l’ex-délégué CGT, alors qu’un précédent rapport d’étape de cette même étude, rendu public en octobre par l’intersyndicale, avait mis en évidence que les agents du Tripode meurent en moyenne six ans plus tôt que des agents non exposés à l’amiante.

« Je me dis : combien de temps ? Je suis un mort en sursis », témoigne Franck Morice, toujours actif aux Finances et dont le voisin de bureau a été l’un des « premiers décédés » non ouvriers, d’un mésothéliome.

Au Tripode, l’amiante « dégoulinait tous les jours du plafond, ça tombait dans les tasses à café, sur les listings manuels », raconte-t-il.

Parallèlement à cette demande de reconnaissance, quelque 160 ex-agents du Tripode ont saisi le tribunal administratif de Nantes pour obtenir réparation de leur préjudice d’anxiété, en raison de leur « exposition massive à du flocage d’amiante dans des bureaux sans faux plafonds, un cas très rare », souligne leur avocat, François Lafforgue.

 

Thèmes : Amiante, Nantes

Les ambassadeurs ne sont pas au-dessus des lois !

23 janvier 2017

La CFDT-MAE salue le jugement emblématique par lequel un ancien ambassadeur auprès du Conseil de l’Europe, Paul Dahan, a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à 10. 000 euros d’amende avec sursis pour harcèlement moral sur une contractuelle.

Cette dernière s’était portée partie civile et M. Paul Dahan a été condamné en outre à lui verser 20. 000 euros de dommages et intérêts.

La CFDT-MAE a été la première organisation syndicale du MAE à s’emparer, dès 2006,  du sujet de la souffrance au travail, et elle ne cesse depuis lors d’agir pour que  notre administration tire toutes les conséquences des avancées législatives en la matière.

Thèmes : Ambassadeur, Harcèlement moral

Direction générale de la mondialisation : la CFDT prône la pérennité des emplois et des parcours pour les agents du Département

23 janvier 2017

Ce début d’année nous offre l’opportunité de revenir sur une demande de la CFDT-MAE – dans le cadre de l’actuelle réflexion GPEEC engagée par le ministère – de pérennisation des emplois dédiés à la tutelle des opérateurs de la direction générale de la mondialisation, de la culture, de l’enseignement et du développement international (DGM) d’une part, et de plus grande ouverture des postes du réseau culturel et de coopération aux agents du Département, d’autre part.

En effet, lors de la première journée du comité technique ministériel (CTM),  la CFDT, s’appuyant sur les conséquences induites par la réforme de l’organigramme de la DGM à l’administration centrale et de la mise en œuvre, pour l’étranger, du nouveau dispositif de l’expertise technique française, est intervenue en séance pour prôner une plus grande pérennité des emplois à l’administration centrale ainsi que la création d’une véritable filière culturelle et de coopération à l’étranger.

  • Pérennité des emplois à l’administration centrale

La CFDT estime nécessaire, puisque les opérateurs montent en puissance (en particulier Expertise France et l’AFD) et se voient déléguer de plus en plus de missions, de penser à un nouvel équilibre dans la répartition des effectifs de la DGM. En effet, les personnels chargés d’exercer la tutelle sont, pour le moins, très réduits alors qu’ils sont censés exercer un contrôle et un pilotage sur plusieurs dizaines voire plusieurs centaines d’agents en fonctions chez les différents opérateurs. Le métier « tutelle » a donc vocation à se développer durablement, et dès lors, la CFDT approuve la proposition de l’administration qui consiste à favoriser la mobilité des agents du MAEDI vers les opérateurs et celle des agents de ces derniers vers le MAEDI. Or, pour que cela prenne tout son sens, il ne faut pas faire reposer la réflexion sur des emplois précaires comme le sont les contrats à durée déterminée (CDD) mais, au contraire, sur des emplois stables de CDI ou de titulaires, permettant des parcours qui donnent aux intéressés le temps de revenir valoriser au MAEDI l’expérience acquise chez l’opérateur.

  • Création d’une véritable filière culturelle à l’étranger

Compte tenu du recours massif aux experts extérieurs (contractuels « purs » ou fonctionnaires détachés sur contrat) ainsi que le constat de faible attractivité de la DGM à l’administration centrale, la CFDT se demande si un passage à la direction générale de la mondialisation à Paris constitue toujours le préalable indispensable au départ en poste dans ce réseau. Pour la CFDT, il conviendrait plutôt de prendre le problème dans l’autre sens et de « faire confiance aux secrétaires de chancellerie et aux secrétaires des affaires étrangères » ainsi qu’aux agents contractuels du Département et de bien les former à la coopération culturelle et à la gestion des établissements à autonomie financière (EAF). Les agents titulaires ou contractuels qui reviendraient de deux séjours à l’étranger pourraient constituer les prémices d’un vivier pérenne apte à se projeter, sur le long terme, dans cette filière et ainsi contribuer à remédier au faible attrait des fonctionnaires du Département pour une affectation en administration centrale dans le périmètre de la DGM.

Thèmes : CTM, DGM, GPEEC, Opérateurs

Dialogue social dans les postes : les organisations syndicales ne doivent pas devenir le prestataire de services de l’administration.

20 janvier 2017

Le comité technique ministériel (CTM) des 23 et 24 novembre 2016 fut pour notre syndicat, d’une part, le moment de rappeler les revendications très fortes qu’il porte tout au long de l’année lors des réunions de dialogue social et, d’autre part, le moment de saluer le travail pédagogique de l’administration centrale en direction des postes pour promouvoir le dialogue social.

La CFDT-MAE est intervenue principalement sur deux problématiques : le traitement de la remontée des informations contenues dans les procès-verbaux des comités techniques de proximité à l’étranger  (CTPE) et commission consultative locale (CCL), qui touchent quasiment l’ensemble des agents en poste y compris ceux travaillant dans des EAF,  et les règlements intérieurs des recrutés locaux.

Concernant le traitement des procès-verbaux, l’administration, qui nous confirme lors du CTM « lire l’ensemble des P.V. », n’est pas en mesure de traiter systématiquement les informations, souvent importantes, qui s’y trouvent. Elle avoue parfois être « aveugle » par rapport à certaines situations.

Par manque de moyens, l’administration n’intervient pas spontanément et ne réagit que lorsque le poste l’interpelle officiellement ou sur signalement des organisations syndicales.

La CFDT-MAE ne trouve pas cette manière de procéder satisfaisante  : l’administration ne doit pas attendre d’être saisie par un poste pour traiter les problématiques qui concernent la sécurité, les personnels,… Cette politique place le poste dans le rôle du pompier pyromane devant éteindre un feu qu’il a lui-même allumé.

Concernant les signalements effectués par les organisations syndicales, ces dernières ne peuvent en aucun cas se substituer aux compétences de l’administration et devenir son prestataire de services. Sur ce dernier point, la CFDT-MAE rappelle à l’administration qu’il n’est pas acceptable de ne pas traiter les problématiques soulevées dans les procès-verbaux de CTPE et de CCL et qu’elle doit s’en saisir rapidement et systématiquement sans attendre l’intervention des organisations syndicales.

Victime de son travail pédagogique et d’animation en direction des postes, l’administration se trouve aujourd’hui face à une quantité d’informations qu’elle ne semble pas en mesure de traiter. Il convient qu’elle mette en adéquation et avec célérité les moyens humains nécessaires en rapport avec les besoins constatés. Notre syndicat ne manquera pas l’occasion d’un prochain CTM pour rappeler à l’administration toute l’importance qu’il donne aux suites données aux procès-verbaux des instances de dialogue social en poste.

Un autre point que la CFDT-MAE souhaitait aborder concernait la mise en place des règlements intérieurs des recrutés locaux. Nous avons relevé que des postes ne disposent toujours pas d’un tel règlement alors que cela est obligatoire et rappelé dans le guide du recrutement local (« Vademecum »)  en vigueur depuis des années et renégocié activement sous l’impulsion de la CFDT. Par ailleurs, la CFDT a demandé, dans un souci d’exemplarité et de transparence, que l’ensemble des règlements intérieurs, qu’ils concernent le réseau diplomatique, consulaire ou culturel, soient mis en ligne sur Diplonet. Cela parait une bonne pratique susceptible de contribuer à une meilleure information et une meilleure protection des personnels. Sur ce point, curieusement, l’administration ne semble pas disposée à faire œuvre de transparence, indiquant ne pas comprendre l’intérêt d’une telle procédure !

Thèmes : Dialogue social

« Page précédente
Page suivante »
  • CFDT-MAE : Qui sommes-nous ?
  • Nos instances
  • Nous contacter
  • Adhérer à la CFDT-MAE
  • Devenir permanent syndical
  • Rejoignez-nous 1/2 journée ou 1 journée par semaine en 2025

Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

NOS 5 PRECEDENTS ARTICLES

La CFDT toujours premier syndicat de France !

La CFDT s’oppose au travail jusqu’à 22h à Nantes ! (CSAC – 27/03/2025)

La CFDT dit NON aux plages obligatoires de 7h à 22h à la DFAE ! (CSAC – 27/03/2025)

France Consulaire : des exigences élevées et aucune contrepartie ! (CSAC – 27/03/2025)

La CFDT revendique l’IFSE majorée pour TOUS les agents du SCEC (CSAC 27/03/2025)

Navigation des articles

Articles plus anciens
Articles plus récents

> Toutes nos publications

Les 5 articles les plus lus

  • Liste complémentaire 2024 du concours d’Orient des Administrateurs de l’État : des collègues de grande valeur laissés sur le carreau ?1940vues
  • Affectations à l’étranger : mais où est la « Transparence » ? La CFDT-MAE interpelle pour vous l’administration…1067vues
  • L’expatriation familiale des agents du MEAE va-t-elle disparaître ?1024vues
  • La CFDT s’oppose au travail jusqu’à 22h à Nantes ! (CSAC – 27/03/2025)825vues
  • La CFDT-MAE demande la hausse immédiate des IRE de tous les contractuels de droit public du réseau diplomatique et consulaire !672vues

Archives

Liens utiles

  • CFDT Fédération Interco
  • CFDT Fonctions publiques
  • CFDT Confédération
  • SGEN-CFDT de l’étranger
  • Les amiantes du Tripode
  • Assemblée des Français à l’Etranger
  • Le Sénat au service des français à l’étranger
  • Les députés de l’étranger

Mots-clés

ADL Affectations Agent contractuel agents de l'état agents titulaires Amiante ASIC CAP Catégorie A Catégorie B Catégorie C CCL Congrès covid-19 CTAC CTM Dialogue social DSP Débats Elections Expatriation Formation GPEEC Grève Handicap Immobilier LDS Nantes Postes à l'étranger Promotions Recrutés locaux Retraite RGPP rifseep Rémunération réseau Réseau consulaire réseau culturel Santé au travail Sauvadet SCEC Section Nantes SESIC Temps de travail Télétravail

Contact

  • Courriel : cfdt.mae@diplomatie.gouv.fr
  • A Paris :
    57 bd des Invalides
    75007 Paris
  • Appelez nous au 01 53 69 37 00
  • A Nantes :
    11 rue de la Maison Blanche
    44100 Nantes
  • Venir nous voir

Suivez-nous

  • Twitter