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Dialogue social dans les postes, le bilan à mi-mandat est globalement positif – 3 mars 2017

24 mars 2017

Le comité de suivi du dialogue social dans les postes examine le bilan 2016 et les perspectives 2017. La CFDT est représentée par Rodolphe Paulin et Thierry Duboc.

Le dispositif est maintenant consolidé

L’excellent document de séance préparé par le bureau du dialogue social fait un point complet sur la fréquence de réunion des instances en 2016 et les thématiques abordées en comité technique de proximité à l’étranger (CTPE) et en commission consultative locale (CCL).

Au 31 décembre 2016, tous les postes ont mis en place des instances. Hors postes à effectifs réduits (moins de 20 agents pour le CTPE), y compris les postes de présence diplomatique, 150 postes sont dotés d’un CTPE et 165 postes sont dotés d’une CCL. Le rythme de deux réunions par an de chacune des deux instances a été respecté à 95 % en 2016 contre 75 % en 2015. La quinzaine de postes qui n’a pas atteint cet objectif « fait l’objet d’un suivi approprié » par la DRH…

Des mesures correctrices ont été mises en place, telles que l’inscription des réunions de dialogue social à l’agenda du poste, l’organisation de réunions CTPE et CCL distinctes, des réunions programmées plus tôt dans le semestre pour pouvoir reporter une réunion dans le même semestre.

La CFDT partage l’analyse et les mesures correctrices qui ont été mises en place mais demande des explications sur la qualité du dialogue social dans les postes à effectifs réduits – seulement 59 % des CTPE attendus et 63% des CCL attendues. L’administration répond que cette irrégularité des réunions est due à la réforme des structures survenue en 2016.

Une large palette de sujets abordés

L’analyse thématique effectuée par RH1 fait ressortir les principaux thèmes abordés :

  • En CTPE, par ordre décroissant : organisation et conditions de travail (dans 145 CTPE sur 150), conditions d’emploi des recrutés locaux (138), hygiène, sécurité et conditions de travail (138), conditions de vie locales (99), aménagement des locaux (88), formation et qualification professionnelle (81), évolutions technologiques et méthodes de travail (29), égalité professionnelle, parité, lutte contre les discriminations (9) ;
  • En CCL, recrutements (90 sur 165), salaires-coût-vie-logement (85), reclassements (78), évaluation (77), fins de contrat (73), mérite (55) et de manière plus marginale, frais de transport, mutations internes, heures supplémentaires et sanctions disciplinaires.

La CFDT salue une bien meilleure prise en compte des questions HSCT  et signale que 100% des postes ont évoqué les questions HSCT pour le début de l’année 2017. Cependant, nous alertons l’administration sur la charge de travail très importante qui va découler du traitement des questions HSCT à la suite de déploiement des outils HSCT. Nous espérons que l’administration sera en mesure de fournir aux postes les moyens nécessaires pour traiter ces problématiques.

Encore du flou sur les compétences respectives des deux instances

La CFDT regrette en revanche que trop de sujets qui ne concernent pas la CCL soient pourtant abordés en réunion. Nous sommes opposés à la solution suggérée aux postes par l’administration, qui est d’aborder des thématiques CTPE en « questions diverses » de la CCL pour un poste qui ne disposerait pas d’un CTPE.  La CFDT propose que le poste aborde ces questions sous le format d’un groupe de travail.

RH1 répond que des rappels sont faits régulièrement sur les compétences des CTPE (questions générales et vocation interministérielle) et CCL (questions individuelles des RL et vocation ministérielle). A la demande de la CFDT, l’administration affirme que l’Inspection organise en amont de chaque mission des réunions dans lesquelles le dialogue social du poste est abordé et que l’Inspection rencontre systématiquement les représentants du personnel lors de ses missions.

Par ailleurs, la CFDT rappelle que les questions individuelles, qui doivent être traitées en CCL et sous le sceau de la confidentialité, comme pour les CAP et CCP, ne peuvent en aucun cas être discutées en « groupe de travail » informel. Un consensus se dessine entre l’administration et les OS sur ce point.

Il existe encore des marges de progression

La CFDT souligne la mauvaise prise en compte des questions relatives aux établissements à autonomie financière (EAF) dans les deux instances, notamment les questions HSCT et la gestion des personnels (recrutement, sanction, licenciement, etc.). A notre demande de formation pour les encadrants des EAF, l’administration répond qu’un « module de formation DSP sera mis en place ».

Nous dénonçons le fait que trop de CCL ne jouent qu’un rôle de chambre d’enregistrement  pour les questions individuelles notamment le fait que des recrutements et des licenciements interviennent parfois avant la tenue de la CCL, qui est informée a posteriori alors qu’elle devrait être saisie pour avis. Les possibilités de reclassement d’agents en fin de contrat dans d’autres services français ne sont pas ou peu prises en compte lors de la programmation des effectifs. La CFDT insiste sur le fait que le licenciement d’un recruté local pour raison disciplinaire ne peut en aucun cas être prononcé sans que la CCL ait été consultée. Les agents doivent pouvoir se défendre et faire l’objet d’une procédure contradictoire.

L’administration et les OS conviennent :

  • d’une part qu’en cas de désaccord sur la rédaction du procès-verbal, le représentant du personnel désigné comme secrétaire-adjoint de séance peut ne pas signer le PV et/ou formuler des observations et/ou ne pas l’approuver lors de la séance suivante ;
  • d’autre part que l’adoption du règlement intérieur RL doit faire l’objet d’un vote en CTPE et non pas en CCL (vice de forme) ; des instructions seront données en ce sens.

La DGM fait preuve de bonne volonté

Le représentant de la direction générale de la mondialisation de la culture, de l’enseignement et du développement international (DGM)   indique que « le management et le dialogue social sont totalement pris en compte et martelés » lors des séminaires des nouveaux partants, lors des rencontres des secrétaires généraux et lors de la formation des directeurs d’institut français (IF) et que ces thématiques sont prioritaires. La DGM indique travailler elle aussi en amont et au retour des missions de l’Inspection générale sur les questions de dialogue social. Le vademecum des conseillers de coopération et d’action culturelle (COCAC) et des directeurs d’institut français, accessible en ligne, a été « modernisé, actualisé et simplifié ». Il rappelle notamment les règles du dialogue social.

Concernant la demande, par les OS, d’accès à la liste des agents du réseau culturel (6 000 agents dont 4 000 RL), un courriel formel sera adressé à tous les IF pour qu’ils fassent remonter la liste de leurs agents.

Le point de vue de l’ISST

L’inspecteur santé et sécurité au travail constate que,  localement, les élus ne comprennent pas toujours leur rôle en matière HSCT et que les procès-verbaux de CTPE restent assez pauvres. Il souhaite que les OS fassent, comme lui, de la communication et de la formation pour soutenir les élus dans la mise en place des mesures santé et sécurité au travail et du document unique.  Il note que les établissements à autonomie financière (EAF) – mais aussi les établissements de l’AEFE –  sont plutôt volontaires pour ces actions.

Commentaire : sur ces points, la CFDT a pris toute sa responsabilité et propose à ses élus de l’étranger, dans le cadre de missions syndicales ou en visio conférence, des formations au DSP incluant un volet sur le traitement des questions HSCT en poste. Par ailleurs, la section Paris de la CFDT propose à ses adhérents une formation sur le DSP avant leur départ en poste.

L’information des agents est en progrès

L’administration nous informe qu’elle va éditer très prochainement une plaquette sur le DSP et que celle-ci « sera destinée principalement aux postes » afin d’informer les nouveaux agents. La CFDT accueille favorablement cette initiative – qu’elle a elle-même mise en place depuis plusieurs années en direction de ses élus – Guide de l’élu –  mais s’interroge sur la pertinence d’une diffusion restreinte et propose une diffusion à l’ensemble des agents nouvellement affectés et de tous les personnels en poste.

Quelles suites données aux revendications de la CFDT ?

Les revendications portées par la CFDT depuis plusieurs années ont, pour la plupart, été entendues par l’administration et suivies d’effets :

  • Meilleure prise en compte du reclassement des agents dans le cadre d’un licenciement,
  • Avancement de la programmation des effectifs,
  • Mise en place de formations en direction des encadrants notamment ceux des EAF,
  • Amélioration du suivi des situations particulières soulevées dans les procès-verbaux de CTPE et de CCL,
  • Consultation systématique des représentants du personnel en CTPE lors de la mise en place d’un texte nouveau (règlement intérieur, contrat-type),
  • Suppression du traitement des cas individuels en format groupe de travail.

Nous restons mobilisés sur les revendications suivantes :

  • Création d’un texte normatif pour la CCL,
  • Mise en ligne des règlements intérieurs des recrutés locaux pour chaque poste,
  • Recours systématique à la CCL pour toutes les situations individuelles (recrutement, discipline, licenciement, …)

En conclusion, l’amélioration du dialogue social dans les postes est indéniable si l’on se réfère à la fréquence des réunions, aux thématiques abordées et à l’implication de l’administration centrale. Pourtant, nous constatons que dans certains postes et pour nos adhérents, cette amélioration reste perfectible, sans doute par manque de moyens (financiers et de personnels) pour les postes comme pour l’administration centrale. L’administration doit se doter de moyens supplémentaires pour que les sujets abordés dans les instances de dialogue social fassent l’objet d’un suivi et de mesures adaptées.

A la demande de la section nantaise de la CFDT-MAE, l’administration s’engage à réduire le délai d’obtention des passeports de service ou diplomatiques pour les agents Nantais !

22 mars 2017

Dans la perspective des mouvements de l’été 2017, la section nantaise de la CFDT-MAE avait écrit à la DRH pour lui faire part des difficultés rencontrées par les agents en poste à Nantes pour l’obtention de leurs passeports de service ou diplomatiques et des visas éventuels (en pièce jointe).

Dans un courrier daté du 13 mars (en pièce jointe également), la DRH nous a répondu que les listes des agents de toutes catégories affectés à l’étranger à l’été seront désormais transmises au bureau CMV en février/mars et que les mouvements intervenus ultérieurement feront l’objet de listes supplémentaires. Le bureau CMV informera ensuite chaque agent, par message électronique, de le procédure à suivre pour l’obtention de son passeport.

L’administration ajoute, que l’arrêté  de nomination de l’agent qui devait être joint au dossier de demande de passeport, et qui ne pouvait être établi qu’après avis de la commission administrative paritaire compétente est remplacé par le courriel formel d’affectation tout en ajoutant que cette mesure dérogatoire  ne concernera que les agents qui seront mutés à l’été. Au vu de ce qui précède les demandes éventuelles de visa pourront également être anticipées.

La CFDT-MAE ne peut que se réjouir de cette simplification administrative qui devrait permettre aux agents nantais, d’une part, de réduire le stress lié aux formalités de départ et d’autre part,  d’éviter des déplacements à Paris, à leur charge, pour gagner du temps. Cette simplification annoncée devrait également profiter aux collègues parisiens. N’hésitez pas toutefois à nous faire remonter les difficultés que vous rencontreriez dans l’obtention de vos titres de voyage dans le cadre défini par la DRH.

Thèmes : Expatriation, passeports

Adhérents 2017, droits des femmes, DGM, comité d’action sociale : la LDS de mars est en ligne !

21 mars 2017

Le numéro 275 (mars 2017) de la Lettre du Syndicat CFDT-MAE est en ligne !

Au sommaire :

  • Adhérent CFDT-MAE, qui es-tu ?
  • 40è journée internationale du droit des femmes,
  • Métiers de la coopération et de l’influence : filière d’avenir ?
  • Comité d’action sociale : restauration parisienne, action sociale au bénéfice des RL, CAF de Nantes,
  • Vie des sections.

Lisez et… faites-lire !

 

Thèmes : adhérents, conseil syndical, DGM, droits des femmes, féminisme, LDS, restauration, Section Nantes

Elections législatives 2017 : pas de vote électronique pour les Français de l’étranger et des précisions, enfin, sur les modalités de récupération pour les agents mobilisés en poste – 14 mars 2017

20 mars 2017

La directrice générale de l’administration préside une « réunion d’information sur le non-recours au vote électronique pour les élections législatives ». Le chef du service des Français à l’étranger est présent. La CFDT est représentée par Thierry Duboc.

Matthias Fekl, secrétaire d’Etat chargé du commerce extérieur, de la promotion du tourisme et des Français de l’étranger, s’est adressé le 6 mars à l’Assemblée des Français de l’étranger  et a annoncé la décision du gouvernement de ne pas recourir au vote électronique pour les élections législatives de juin 2017 pour les électeurs inscrits dans les onze circonscriptions électorales à l’étranger.

 

Avis négatif de l’Agence nationale de sécurité des services d’information

L’administration rappelle que cette décision de suspendre le vote électronique pour les prochaines législatives – sans l’exclure pour 2020 – a été prise suite à un avis de l’ANSSI pour des raisons sécuritaires dont la presse s’est largement faite l’écho.  « La loi prévoit que le vote électronique n’est organisé que si la sécurité est assurée. Les menaces sont nouvelles par rapport à la situation qui prévalait en 2012. Aucun grand pays de l’UE n’a recours au vote électronique. Les Pays-Bas, qui le pratiquaient, ont renoncé. Pour l’Estonie  et la Suisse,  il s’agit de votes nationaux voire cantonaux sans le problème des liaisons internet avec 150 pays. »

Cette mesure n’aura  pas de conséquence, à ce stade, sur un éventuel vote électronique pour les élections professionnelles de décembre 2018, sur lesquelles la DRH continue de travailler.

 

Des mesures de compensation

Le représentant de la DFAE détaille les « mesures de compensation » :

  • favoriser le vote par procuration (VPC), pour lequel la DFAE avait fait très peu de publicité jusqu’ici, – avec plus de tournées consulaires et des moyens financiers aux postes. Les surcoûts éventuels seront pris en charge à 90 % par le MININT ; [commentaire d’un militant en poste : après avoir été découragé faute d’avoir pu être écarté, le VPC est désormais mis en avant pour compenser la suspension du vote électronique. Or, le VPC est non fiable pour des raisons postales –  le courrier ne marche bien que dans quelques pays de l’OCDE – mais aussi de complexité : deux électeurs sur trois ne comprennent rien au process et on ne compte plus les enveloppes écartées car non-conformes. Il faut un BV spécial, un stockage la veille, un enregistrement en amont, c’est le cauchemar !]
  • plus de bureaux de votes (BV) : au moins un par site où se seront tenues les élections présidentielles [commentaire : obtenue de haute lutte, la modularité des BV, c’est-à-dire différencier enfin le nombre de BV pour la présidentielle de celui pour les législatives, où la participation est dérisoire, se retrouve par terre. Pour compenser la suspension du vote électronique, on demande aux postes, dans une urgence absolue, de monter pour juin bien plus de BV que prévu. L’effort surhumain de 2012 est donc à renouveler.]

 

  • prolongation jusqu’au 14 avril du délai pour que les Français de l’étranger puissent opter pour le vote par correspondance.

 

Récupérations en poste : dialogue social obligatoire

La CFDT qui est déjà intervenue une première fois en comité technique ministériel puis par courrier demande si l’administration a enfin validé le dispositif d’indemnisation et/ou de récupération pour les agents mobilisés les dimanches d’élection en poste, par exemple en appliquant les mesures prises en 2012 par Pierre Sellal, secrétaire général à l’époque.

La DGA indique qu’un courriel formel d’instructions sera adressé aux postes avant la fin de la semaine :

  • les recrutés locaux qui seront mobilisés les dimanches d’élection bénéficieront d’indemnisation ou de récupération en fonction du droit local ;
  • pour les expatriés, un jour de récupération au minimum sera accordé par dimanche travaillé, plus un jour minimum – et jusqu’à deux jours supplémentaires à l’appréciation du chef de poste après dialogue social par week-end de scrutin en cas de dépassement d’horaires : travail le samedi, dépouillement tard le soir, déplacements en province, etc.
  • les postes recevront aussi instruction d’organiser les scrutins en réunions de dialogue social. Le syndicat Solidaires [qui n’a aucun élu en poste, ndr] jugeant que l’étape du dialogue social est superfétatoire, la DGA rappelle qu’au contraire il s’agit d’un moment essentiel et que les procès-verbaux devront être envoyés à l’administration centrale pour vérification de leur conformité aux instructions ;
  • les postes consulaires seront invités à fermer un jour la semaine qui suivra chacun des deuxièmes tours pour que les agents puissent commencer à prendre leurs journées de récupération ;
  • enfin le Département rappellera aux postes que les agents ne doivent pas se voir refuser des congés pendant plusieurs mois sous prétexte de l’organisation des élections.

A l’administration centrale, le dispositif sera identique à celui de 2012, à savoir, une indemnité (78 €) ou un jour de récupération par dimanche travaillé et le doublement de la prime ou de la récupération pour le travail de nuit./.

Une nouvelle question dans la FAQ

20 mars 2017

Q : A ma demande de congé de formation, le chef du service commun de gestion me répond : « Votre contrat de droit local ne prévoit pas de droit à congé formation en tant que tel. En revanche, vous avez la possibilité de solliciter un congé sans solde ». Je m’étonne de ne pouvoir bénéficier d’un congé-formation comme indiqué sur Diplonet, lequel pose le principe de ce bénéfice de manière bien générale.

 

R : Lire la réponse dans la FAQ de l’espace adhérent

Comptes 2016

20 mars 2017

Le Conseil syndical, réuni à Nantes les 6 et 7 mars 2017, a approuvé les comptes arrêtés par la Commission exécutive. Conformément à la loi n°2008-789 du 20 août 2008  portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail  et le décret n°2009-1665 du 28 décembre 2009 relatif à l’établissement, à la certification et à la publicité des comptes des syndicats professionnels de salariés ou d’employeurs et de leurs unions et des associations de salariés ou d’employeurs mentionnés à l’article L. 2135-1 du code du travail, les comptes du syndicat CFDT-MAE ont été publiés sur le site de la Direction de l’information légale et administrative.

 

L’exercice 2016, qui présente un résultat bénéficiaire de 7411,36 euros,  a été marqué par le Xème Congrès de la CFDT-MAE, qui s’est tenu du 27 au 29 juin 2016 et qui a rassemblé des adhérents issus de tous les horizons géographiques, professionnels et statutaires.

Compte de résultat, bilan financier et annexes 2016

Consultez l’historique des comptes dans l’Espace adhérents.

40ème édition de la journée internationale des droits des femmes : la CFDT-MAE reste mobilisée

17 mars 2017

Le 8 mars dernier s’est tenue la 40e édition de la journée internationale des droits des femmes. Cette journée est aussi l’occasion de rappeler les débuts des luttes menées sur les continents européen et américain au siècle dernier: le 28 février 1909, une « Journée nationale de la femme » est célébrée aux États-Unis à l’appel du Parti socialiste américain et en 1910, à la suite d’une proposition de Clara Zetkin (femme politique allemande), l’Internationale socialiste des femmes célèbre le 19 mars 1911 la première « Journée internationale des femmes » et revendique le droit de vote des femmes, le droit au travail et la fin des discriminations au travail.

C´est toutefois seulement en 1977 que les Nations unies officialisent la journée, invitant tous les pays à célébrer une journée en faveur des droits des femmes.

 

La CFDT est une organisation syndicale féministe*

La CFDT a depuis les années 1970 milité pour les droits des femmes : en 1979, elle publie un ouvrage « Travailleuses : Combat pour une libération » qui est le premier de l’organisation syndicale sur le thème de l’égalité professionnelle. Sa secrétaire nationale, Jeannette Laot, adhère au MLAC (Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception) ce qui est validé par le Bureau national de la CFDT. Cette décision constituera un véritable tournant idéologique pour la CFDT qui, rappelons-le, était encore quelques années plus tôt, une organisation chrétienne (CFTC).

 

La CFDT a organisé le 8 mars dernier à Paris l’évènement Mix’Idées, contribuant à la diffusion d´une « culture de la mixité » qu´elle promeut depuis 2013.

Tables rondes et ateliers ont permis à toutes et tous de repartir avec de nouvelles idées d’action. Un rendez-vous qui a non seulement permis de faire le point sur les avancées mais également sur les efforts à fournir en matière d’égalité des sexes.

Plusieurs thématiques ont pu être abordées à l’occasion de cet évènement : l’exercice du temps partiel, les interruptions de carrière liées à la maternité ne jouant évidemment pas en faveur de l’égalité professionnelle. Et les chiffres le confirment, sans grande amélioration d’une année à l’autre. En France, les emplois à temps partiel sont occupés à 80% par des femmes. Ainsi, les femmes gagnent 26,7% de moins que les hommes (Insee), et touchent une retraite de 42% inférieure à celle des hommes. Enfin, la charge de la parentalité incombe encore majoritairement aux mères, alors qu’il faudrait encourager les pères à consacrer davantage de temps à leurs enfants pour que les mères puissent justement avoir un peu plus de temps, tout simplement.

Les violences sexistes, le harcèlement moral et sexuel ont également fait l’objet d’échanges nourris dans des stands dédiés, ainsi qu’à travers la projection de courts métrages internationaux relatant la condition féminine dans le monde. En effet, il reste sur ces sujets encore beaucoup à faire, tant le nombre de femmes victimes de ces agissements au quotidien sur le lieu de travail reste important (cf. guide de prévention des violences sexistes et sexuelles au travail).

Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, est intervenu en fin de journée pour clore l’évènement et rappeler que la CFDT est une « organisation résolument féministe » et qu’elle reste et restera toujours engagée dans le combat pour les droits des femmes. Il a rappelé que la parité passe aussi par le renouvellement intergénérationnel et la diversité et qu’il y a sur ce sujet, un réel enjeu pour l’avenir.

 

Et aux AE ?

Certes l’administration a évolué depuis quelques années sur l’égalité et la parité femmes-hommes au ministère, tant sur le recrutement que sur les promotions, mais des marges d’amélioration existent, notamment sur les nominations aux postes d’ambassadeurs, sur le temps de travail, le télétravail, la parentalité, tout comme la lutte contre le sexisme, le harcèlement moral et sexuel. La CFDT-MAE est pleinement engagée sur ces sujets et sa présence dans les instances de dialogue social (CTAC, CTM, CHSCT, CTPE) lui permet de rappeler ses revendications et de faire avancer ces dossiers. Elle plaide aussi pour une gouvernance où les femmes et les hommes décident à parité : ce n’est donc pas un sujet uniquement sur les femmes, mais sur la société toute entière, touchant autant les femmes que les hommes. Il ne s´agit en aucun cas de semer la division ou d´opposer les uns aux autres, au contraire.

Enfin, il convient de rappeler que l´administration a posé sa candidature auprès de l´AFNOR pour obtenir le Label « Egalité professionnelle femmes-hommes ». La CFDT-MAE pour sa part vient de lancer  une enquête sur « le sexisme au quotidien » sur son site internet, pour rappeler que la lutte continue aussi…sous toutes ses formes.

nb : le féminisme est un mouvement social qui a pour objet l’émancipation de la femme, l’extension de ses droits en vue d’égaliser de façon effective son statut avec celui de l’homme, en particulier dans le domaine juridique, politique, économique, social et culturel.

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Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

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La CFDT revendique l’IFSE majorée pour TOUS les agents du SCEC (CSAC 27/03/2025)

Nos collègues de l’IFAAC méritent une meilleure prime ! (CSAC du 27/03/2025)

Revalorisation des formatrices et formateurs du SCEC

Vers un meilleur accompagnement des agents de retour en centrale (CSAC du 27/03/2025)

Qu’est-ce que la prime spéciale d’installation (PSI) ? (CSAC du 27/03/2025)

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