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Conseil syndical des 6 et 7 mars 2017

4 avril 2017

Sont présents Patrice Servantie, Denise Dariosecq  Agboké Kossi Moumouni, Thibaut Penduff, Stéphane Basse, Rodolphe Paulin, Nathalie Berthy Thierry Franquin, Franck Laval (président de séance), conseillers syndicaux, Sihem Aidel, Yves Courant, Lionel Gardille (secrétaire de séance 2è jour) et Thierry Duboc (secrétaire de séance 1er jour), permanents syndicaux, ainsi que Thierry Foulon et Claire Lefebvre, invités. Wilfrid Rouyer (secrétaire de section Nantes). Sont excusés et représentés Anne Colomb (pouvoir donné à Patrice), Arnaud Le Masson (Nathalie), Dorra Mazghouni (Rodolphe), Jean-Louis Duris (Franck), Nadine Monchau (Thibaut), Vanessa Reznik (Thierry F), Patrick Devautour (Denise) et Roméo Madjilem Koibe (Kossi)

 

Organisation

Lettre de mission de Lionel Gardille

Le conseil syndical valide à l’unanimité et sans réserve le projet de lettre de mission de Lionel.

Congrès de la fédération Interco à Brest

Le conseil désigne à l’unanimité Denise, Sihem, Stéphane, Lionel et Thierry F pour représenter notre syndicat au congrès fédéral Interco de Brest (juin 2017) et provisionne 2 000 € pour les frais de congrès. Thierry D, conseiller fédéral, participera également au congrès ès qualité et invité par la fédération. Le conseil syndical sera informé en temps réel des textes de congrès et débattra par mail sur d’éventuels projets d’intervention sur le rapport d’activité ou d’amendements à la résolution d’orientation.

 

Action revendicative

Avenir des corps de catégorie C

Thierry Foulon a effectué pour le compte de la section nantaise un examen des effectifs du corps depuis 10 ans. Il a utilisé les données des bilans sociaux depuis 2008 et un rapport parlementaire en 2007. Les effectifs sont globalement en baisse : – 20% entre 2007 et 2015, à comparer aux effectifs globaux (-13 %), catégorie A (+2 %), catégorie B (-0,6 %), CDD et VI (-20 %). L’absence de concours en 2017 pourrait faire chuter les effectifs de 25 % sur la période 2007-2018. Il faudrait faire une cartographie sur les effectifs dans les postes, sur les remplacements des postes d’adjoints de chancellerie par des contrats de RL, un état des lieux sur l’externalisation.

Le conseil syndical est d’avis de « mettre le problème sur la table du CTM ; les agents du MAE ne sont pas suffisamment informés de cette tendance lourde ; quelle montée en gamme pour des agents C qui effectuent souvent des fonctions de B, voire d’encadrement, notamment en poste ; au prochain bilan social il faudra demander un focus sur les tendances lourdes. »

RIFSEEP – cat C au SCEC

Claire énonce quelques chiffres assez symptomatiques sur les différences entre services pour ce qui est du nombre d’adjoints au groupe 1 du RIFSEEP :

  • SCEC : 275 agents C -> 22 au groupe 1, soit 8 %
  • DFAE : 67 -> 8, soit 12 % [commentaire du CS, la DFAE ne s’est pas battue !]
  • DAGN : 32 %, CSRH 89 %, DAF 89 %, DRH 63 %, DSI 22 %, SSD 35 %, DIL 95 % (sic)

Au SCEC 3 formatrices de catégorie C à temps plein sont passées au groupe 1 sur la grille 2017. 48 agents C qui exercent des fonctions de « rédacteur », 2 agents qui transcrivent les registres déposés (Syrie, Libye, Erbil, Sarajevo…) et neuf officiers d’état-civil et/ou « greffiers » ne sont pas classés au groupe 1 du RIFSEEP.

Le CS approuve le principe d’une action pour plus d’équité en matière de RIFSEEP des agents C en se concentrant sur le SCEC et la SDV « sans enlever quoi que ce soit aux autres directions ».

Volontaires internationaux dans les services visas

L’accroissement du nombre de VI dans les services des visas est dû à la politique d’attractivité impulsée par le ministre Fabius. Actuellement, la demande de visas est en baisse (terrorisme, etc.). Quelle est la pertinence de VI tombés du nid sur des emplois qui nécessitent une vraie expertise, notamment sur la fraude documentaire ? Notre pôle juridique étudiera les chances d’un contentieux.

«Chronique du sexisme au quotidien »

Franck attire l’attention du CS sur la com/l’affichage parité H/F du MAE sur diplonet et sur les réseaux sociaux à l’approche du 8 mars. Claire estime qu’au-delà de ces belles intentions, on constate « peu de changement concret » et dénonce des discriminations qui perdurent au quotidien pour les collègues femmes, auxquelles on pose des questions qui ne sont jamais posées aux collègues hommes : « Avez-vous des enfants ? Souhaitez-vous avoir des enfants ?… »

Après en avoir débattu, le CS convient que la défense des droits des femmes ne s’arrête pas après le 8 mars, qu’il y a encore des propos sexistes dans les services, qu’il faut libérer la parole et sensibiliser chacun/chacune à dénoncer des comportements inadmissibles, un mail d’appel à témoignages sera adressé aux adhérents, que nous devons tirer parti de l’affichage obligatoire sur la prévention des risques de violences sexuelles et sexistes, que des HMI pourraient être organisés, que la CFDT devrait promouvoir la formation « genre et développement et que nous pouvons nous appuyer sur la labellisation AFNOR car il existe un volet discrimination H/F.

Télétravail à l’étranger : le loup dans la bergerie ? 

Le CS, après avoir débattu de la sécurisation des postes de travail Itinéo, de l’intérêt du télétravail dans les mégapoles où la question des temps de transport est la même qu’à Paris, de la dimension HSCT et de l’objectif de conciliation vie professionnelle-vie personnelle à l’étranger, est d’avis de consulter les adhérents afin de déterminer s’il faut demander une expérimentation.

Licenciements à Alger

Les procédures formelles de licenciement (DSP / CCL) n’ont pas été respectées à Alger. Le CS valide la prise de rendez-vous à l’IGAE de façon urgente ainsi que l’envoi d’un courrier à la DGA sollicitant la suspension des décisions de licenciements pour non-respect des procédures formelles./.

Affectations

Manque de communication entre RH2B et les agents ayant candidaté pour des postes en transparence complémentaire, qui ne reçoivent aucune réponse, même négative, à leurs candidatures.  Les SESIC rencontrent des difficultés similaires, mais pour la transparence initiale. Le CS valide l’envoi d’un courrier sur ce sujet, afin d’améliorer les procédures et la communication sur le mouvement. Il rappelle également le principe d’élaboration d’un barème, validé lors de notre dernier congrès.

 

Trésorerie et syndicalisation

Statistiques sur les adhérents

48 % d’hommes et 52 % de femmes, 65 % à l’étranger et 15 % à Nantes, 30 % d’agents ont entre 50 et 59 ans, 104 agents A, 161 B 321 C et seulement 54 agents contractuels. Bon taux de syndicalisation en C (10 %).

Budget 2017

Accord du CS et vote d’une provision de 600 € pour une mission de Kossi au Bénin pour réactiver la section. Le CS valide la provision de 5 000 € pour notre congrès de 2020 et 10 000 € pour les élections de 2018./.

Thèmes : CS

La CFDT-MAE recrute ! – 24 mars 2017

31 mars 2017

La CFDT recherche de nouveaux permanents, à Nantes et à Paris.

Nous avons besoin de compétences tant sur des profils administratifs pour la gestion interne du syndicat (préparation des instances du syndicat, comptabilité, site Web, gestion du fichier des adhérents) que pour suivre des dossiers revendicatifs thématiques (primes Centrale, rémunération étranger, affectations et carrières des agents), l’animation de nos élus et de nos sections à l’étranger, l’accueil et la défense de nos adhérents, les instances formelles ministérielles (CTM, CTAC, CHSCT) ou les groupes de travail spécifiques dans le cadre du dialogue social (dont le dialogue social en poste à l’étranger : CTPE, CCL).

Ces postes sont accessibles quelle que soit votre catégorie (A, B ou C) ; une affectation à une permanence syndicale est considérée comme une affectation « centrale » par la DRH et soumise aux mêmes règles de séjour que les autres. Vous continuerez à percevoir votre traitement indiciaire ainsi que les primes RIFSEEP correspondant à votre grade tout en bénéficiant des mêmes droits en termes de congés et de journées d’ARTT.

Si vous avez envie de défendre vos convictions, que vous aimez travailler en autonomie tout en participant à un projet collectif, venez nous rejoindre dès le 1er septembre 2017 !

Dès lors que votre que votre candidature est validée par nos soins, c’est le syndicat qui effectue les démarches d’affectation auprès de l’administration.

N’hésitez pas à passer nous voir ou à envoyer votre candidature ou vos demandes de renseignements à l’adresse suivante : cfdt.mae@diplomatie.gouv.fr

 

Conditions pour postuler : être fonctionnaire titulaire ou agent contractuel en CDI et être adhérent CFDT à jour de ses cotisations au moment du dépôt de la candidature.

Catégorie C / RIFSEEP / SCEC – Un effet de zoom qui laisse perplexe !

30 mars 2017

La CFDT-MAE a déjà eu l’occasion d’évoquer l’inégalité en matière de primes RIFSEEP (Régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel), au sein de la DFAE, entre les agents du service central de l’état civil et leurs collègues parisiens.

Le comité technique d’administration centrale (CTAC) qui s’est tenu à Nantes ce 28 mars a été pour nous l’occasion de creuser beaucoup plus les chiffres et d’obtenir un effet de zoom qui laisse encore plus perplexe.

Une répartition du groupe 1 très inégale au sein du MAEDI

La sous-direction de la politique des ressources humaines (RH1) a rappelé lors du CTAC que 30% des agents de catégorie C du MAEDI seraient sur un emploi recensé au groupe 1 du RIFSEEP, en d’autres termes au « taux supérieur ». Cette moyenne serait largement supérieure à celle du reste de la fonction publique puisque la DGAFP (Direction générale de l’administration et de la fonction publique) aurait prévu que le taux moyen devait se situer entre 10% et 20%.

Cependant, si l’on prend le temps de croiser la cartographie RIFSEEP 2017 et l’annuaire Diplonet, on constate que, selon les directions, ce taux varie très fortement. En effet, si la DGA (hors DRH et DAF) et SSD tournent en effet autour de 30%, certains services semblent avoir su se réserver la part du lion : 63% pour la DRH, 89% pour le CSRH et la DAF et 95% pour la DIL.

Face à ces pourcentages exceptionnels, la DFAE dans son ensemble est à 9% et le service central de l’état civil, si on l’isole à 8% : 22 agents seulement sont concernés sur un total de 275. Il semble clair à de nombreux adhérents ou collègues que « vu de Paris », la palette des métiers exercés au sein du service central d’état civil demeure méconnue et/ou ignorée tant par la DRH que par les gestionnaires de programme et que la délocalisation nantaise n’aide pas à leur prise en considération.

Des fonctions de responsabilités inconnues ailleurs

Cette situation est en elle-même inacceptable et il nous paraît essentiel de creuser quelque peu la question. Il importe à la CFDT-MAE de souligner à quel point certains agents C du SCEC exercent des fonctions de responsabilités inconnues dans d’autres directions et dans d’autres administrations, et que cette situation doit impérativement être prise en compte.

77 agents sont, à Nantes, sur des fonctions de « rédaction » d’état civil (rédaction des actes dont ils sont eux-mêmes signataires et donc responsables). Parmi eux, 49 agents de catégorie C qui, lors de leur affectation, ont reçu un arrêté les nommant rédacteurs, puis ont, avec le passage au RIFSEEP, été rétrogradés au rang de simples officiers d’état civil, alors que leurs 28 camarades de catégorie B, qui font exactement le même travail, demeuraient dans la qualification de rédacteur.

Au-delà de cette première responsabilité de rédaction et de signature d’actes d’état civil (sans révision ni intervention hiérarchique), certains agents ont une responsabilité directe en matière de nationalité française : c’est le cas dans les reconstitutions d’actes, qui requièrent une expertise de haut vol, mais aussi des transcriptions dans les registres consulaires déposés au SCEC, comme le Kosovo, Taïwan, la Syrie ou encore l’Irak.

Enfin, au service central d’état civil, 9 agents travaillent avec une double casquette d’officier d’état civil et de greffier (fonctions habituellement tenues par un agent de catégorie B au ministère de la Justice) : il s’agit de celles et ceux qui tiennent le répertoire civil (absence, tutelle, curatelle, régimes matrimoniaux) et le répertoire civil annexe.

Une révision indispensable

La CFDT-MAE souhaite donc que la DFAE et la DRH s’engagent à une remise à plat des postes éligibles au RIFSEEP au sein du service central d’état civil et que l’ensemble des ex-rédacteurs de cat. C et l’ensemble des agents à double casquette OEC et greffier soient désormais éligibles au groupe 1. Un tel reclassement, qui ne concernerait que 57 agents, porterait ainsi le pourcentage de primes majorées à moins de 30% au sein du service et ramènerait la DFAE aux alentours de 25% … un équilibre et une justice qui nous paraissent juste élémentaires !

En réponse, l’administration tente d’abord de relativiser l’enjeu du classement en groupe 1 « symbolique, il s’agit de 27 € bruts par mois » mais assure qu’elle « ne fait pas barrage : nous sommes disposés à recevoir vos propositions, en lien avec la DFAE. »… A suivre !

 

Thèmes : Catégorie C, DFAE, Nantes, Primes, rifseep, SCEC

Amiante Tripode – Refus de classement en site amianté par le Premier ministre – Déclaration de l’Intersyndicale.

28 mars 2017

A l’occasion de la venue à Nantes de la directrice générale de l’administration pour le comité technique d’administration centrale (CTAC), et après le refus du Premier ministre de classer l’ex-Tripode en site amianté qui a généré incompréhension et colère, l’Intersyndicale a organisé un rassemblement devant le ministère des Affaires étrangères à Nantes.

Vous trouverez ci-dessous la déclaration commune lue à cette occasion :

“L’Intersyndicale Amiante-Tripode a appelé aujourd’hui à un rassemblement symbolique devant le ministère des affaires étrangères et du développement international à l’occasion de ce Comité technique pour exiger une nouvelle fois le classement du Tripode en site amianté pour permettre enfin aux agents actifs concernés, de bénéficier d’un départ à la retraite anticipée.

Cette demande légitime vient d’être refusée par M. Cazeneuve, Premier ministre, au prétexte d’une interprétation discutable de la législation.

Pourtant, il y a bientôt 4 ans, M. Cazeneuve, alors ministre du Budget, annonçait son soutien au classement du tripode en site amianté

Que s’est-il passé depuis ?

Rien, ou pas grand-chose du côté des Premiers ministres successifs et des ministres des Affaires étrangères ;

Mais de notre côté, du côté des agents du Tripode entre 1972 et 1993, nous en avons vu des malades et des morts !

Nous avons aussi appris à l’automne 2016 par l’étude de mortalité arrêté au 31/12/2012, que les agents Tripode mouraient 6 ans plus jeunes que les agents des Finances publiques auxquels ils sont comparés.

Les études épidémiologiques arrachées par les salariés aux ministères démontrent l’impact catastrophique des flocages d’amiante sur la santé des anciens du Tripode. Comparés à d’autres salariés ayant des emplois similaires, ils cumulent une grave diminution d’années d’espérance de vie, un nombre de cancers bien supérieur, des difficultés respiratoires, des fibromes pulmonaires, etc.

Alors pourquoi ce refus de classement du Tripode en site amianté?

Nous ne le comprenons pas.

La seule chose que propose le Premier ministre est de mandater l’Inspection générale des Affaires sociales (IGAS) pour vérifier si les conditions d’exposition à l’amiante des agents dans le Tripode sont d’un niveau exceptionnel et comparable avec des agents ayant eu à manipuler ce matériau toxique.

Nous demandons à ce CTAC de se prononcer pour que le ministre des Affaires étrangères et du Développement international fasse en sorte :

–  que cette mission soit mise en place immédiatement ;

– que les éléments de preuve d’une exposition exceptionnelle (en particulier par l’usage massif et professionnel du papier contaminé par les flocages d’amiante) et des effets catastrophiques sur les agents soient présentés à cette mission ;

– que soit reconnu immédiatement par le ministre le caractère professionnel de l’exposition de tous les agents du Tripode.”

N’hésitez pas à visiter le site des “Amiantés du Tripode” ou à lire les derniers comptes-rendus de presse sur le sujet, ici, ici, là et là également !

Thèmes : Amiante, CTAC, Nantes, Tripode

Les critères d’« illégitimité » en transparence : le malaise chronique de certains corps du ministère.

27 mars 2017

L´administration vient d´adresser aux organisations syndicales les chiffres du mouvement 2017. Celui-ci se caractérise à ce stade par un contexte d´élection présidentielle et une tendance plus structurelle : les échéances électorales affectent le calendrier général des nominations des conseillers des affaires étrangères (CAE) et les temps de séjour en administration centrale pour les secrétaires de chancellerie (SCH) et les ASIC stagnent depuis quelques années à 4 ans (parfois 5 ans pour les ASIC). Si des progrès indéniables ont été réalisés, des marges d’améliorations sont encore possibles.

Un bilan en apparence très favorable pour tous les corps d’agents…

Pour les agents de catégorie A du Département (CAE/SAE et agents en CDI), le ratio des candidats considérés « légitimes » / postes s’établit à 1,008.

Le mouvement est compliqué cette année pour les CAE en raison de l’échéance électorale (beaucoup de postes de Consul général et de n°2 sont gelés). En revanche, le net progrès constaté dans le ratio témoigne d’une véritable volonté de bien servir cette catégorie d’agents : ce sont donc 257 agents considérés comme « légitimes » qui se sont inscrits sur la transparence initiale pour 255 postes offerts (dont 67 postes du réseau de coopération et d’action culturelle).

L´administration rappelle aussi que certains CAE sont candidats pour être chef de poste et d’autres effectueront leur mobilité statutaire, ce qui diminuera d’autant le nombre d’agents susceptibles d’être « déçus » par le mouvement qui reste in fine très gratifiant en offre de postes.

S’agissant des ASIC, le ratio candidats « légitimes » / postes est de 0,75. Il y aurait donc plus de postes que de candidats ! Le mouvement offre 8 postes pour 6 candidats qualifiés de « légitimes ».

S’agissant des agents de catégorie B titulaires du Département, le ratio candidats « légitimes » / postes s’établit à 0,979 pour les secrétaires de chancellerie.

Ratio là encore en apparence positif, car ce sont 95 candidats considérés « légitimes » qui ont candidaté pour 97 postes offerts en transparence initiale. Soit plus de postes offerts que de candidats.

L’administration semble donc acquise à la revendication de la CFDT-MAE, qui plaide depuis longtemps pour plus de postes offerts aux SCH dans les SCAC-EAF : ce sont 5 postes de SG-SGA qui ont été offerts aux SCH en Transparence initiale, ce qui est encourageant. L’administration souhaite aussi pérenniser le dispositif des PPD dans leur mouture actuelle en y affectant des agents de catégorie B. Enfin, 3 Bureaux de France, à Monterrey, Chiennai et Adelaïde, accueilleront des SCH.

Pour les SESIC, le ratio candidats « légitimes » / postes est de 1,1. Le mouvement a pris du retard cette année, mais ce sont 20 postes de SESIC qui ont été offerts en transparence initiale pour 22 candidats.

Pour les agents de catégorie C du Département, le ratio candidats « légitimes » / postes est de 0,94. Il y a donc plus de postes que d’agents candidats. Le nombre de candidats considérés « légitimes » s’élève à 295 agents pour 313 postes offerts (hors postes d’intendants) en transparence initiale. Le calendrier est bien respecté. Certains agents ayant effectué 2 ans en centrale ou ceux souhaitant effectuer un 3ème, voire un 4ème poste à l’étranger, pourront donc candidater à titre dérogatoire si tous les postes n’étaient pas pourvus.

…qui masque en fait des critères de « légitimité » à géométrie variable.

Les ratios très favorables – nombre de candidats / nombre de postes – pour tous les corps d´agents laissent supposer que la politique volontariste menée pour offrir davantage de postes et de perspectives aux agents finit par payer. La prudence invite toutefois à la mesure et celle-ci commande de révéler des écarts qui persistent encore.

En effet, sont considérés « légitimes » pour recevoir une affectation à l’étranger, les candidats CAE/SAE qui auront effectué 3 ans en administration centrale et ceux postulant pour un 2d poste consécutif à l’étranger (poste à poste). Cette règle de gestion s’applique également aux agents de catégorie C et aux SESIC. Aussi et bien qu´ils ne soient pas concernés par le même exercice, il convient de rappeler que les agents contractuels, recrutés directement par le Département pour servir à l’étranger, sont « légitimes » pour une affectation à l´étranger après 3 ans de service en France.

Les critères varient dès lors qu’il s’agit des SCH et des ASIC du Département. Sont « légitimes » pour recevoir une affectation à l’étranger les candidats SCH et ASIC qui auront effectué 4 ans en administration centrale (parfois 5 pour les ASIC) ainsi que ceux des SCH postulant pour un 2d poste consécutif à l’étranger. Sur ce dernier point, aucun « poste à poste » ne semble avoir été accordé aux ASIC cette année, ce afin de permettre le roulement des agents de ce corps.

Les agents ayant effectué 3 ans sont, de fait, traités de façon « dérogatoire ». Cette tendance, qui n’est pas récente, semble s’ancrer dans la durée, sans que ne soit proposé à ce stade de solutions pérennes susceptibles d´endiguer le phénomène, ce qui donne  l’impression d’un système d’affectation à « deux vitesses ».

Enfin, que propose l’administration aux agents des SCH en termes de temps de séjours à l’administration centrale, un poste de 4 ans dans un même service ou un 2+2 ?

Commentaire :

Si le gros du bataillon d’agents affecté à l’étranger (CAE, SAE et agents C) obéit aux règles de gestion traditionnellement pratiquées en termes de temps de séjour à l’administration centrale, les SCH et les ASIC pâtissent manifestement d´un manque de solutions qui permettraient de contribuer à une meilleure harmonisation et maîtrise des affectations à l’étranger.

La CFDT-MAE salue donc la gestion du mouvement pour les CAE, SAE, SESIC et agents de catégorie C, mais elle reste encore soucieuse de celle conduite pour les SCH et ASIC.

Les secrétaires de chancellerie et les ASIC sont, année après année, recalés en termes de perspectives d’affectations au bout de 3 ans en centrale, laissant supposer, à tort, que leurs compétences, souvent perçues comme « techniques », sont mal ou encore peu appréciées dans nos postes.

Certes, si en effectifs physiques, ils pèsent peu, ils contribuent tout autant au bon fonctionnement de nos dispositifs à l´étranger. Ils représentent en effet 970 agents au total (au 31 décembre 2015). La charge marginale en catégorie d’emploi G2 de ces agents reste encore faible au regard de la totalité des emplois G2 et leur coût marginal rapporté à la masse salariale devrait permettre d´entrevoir des marges de manœuvre.

La CFDT-MAE estime donc qu’il est tout à fait possible de concevoir toutes choses égales par ailleurs une politique d’offre de postes à l’étranger qui soit plus volontariste pour ces agents, notamment par transformation ou par création. Cela permettrait aussi de mettre fin à la philosophie des « doubles » et « triples » casquettes pour les SCH, générateurs avec le recul de plus de difficultés et de risques que de réels bénéfices à moyen et long terme.

La CFDT-MAE plaide donc pour une meilleure harmonisation dans la gestion des affectations. Cela pourrait se traduire aussi par l´édiction de règles objectives, transparentes et opposables, communiquées clairement aux agents du Département avant leur inscription sur la transparence, de sorte qu´ils puissent aussi mieux se projeter, professionnellement et familialement.

Recrutés locaux en mission : pour l’administration c’est au pain sec et à l’eau !

27 mars 2017

Le 20 décembre 2016, la CFDT-MAE a interpellé la directrice générale de l’administration sur les conditions et modalités de règlement des frais occasionnés par les déplacements temporaires des personnels civils de l’Etat,  telles qu’encore appliquées dans certains postes, à nos collègues recrutés locaux des réseaux diplomatique, consulaire et  culturel.

En effet, par télégramme circulaire N° 60933 du 26 octobre 2006, l’administration a donné la possibilité au chef de poste d’appliquer un taux dérogatoire aux indemnités versées aux agents recrutés locaux, qui peuvent être ainsi défrayés de manière moins avantageuse que leurs collègues expatriés.

Pour la CFDT-MAE, ce télégramme est d’une part discriminatoire et, d’autre part, contraire aux dispositions du décret n°2006-781 du 3 juillet 2006 fixant les conditions et les modalités de règlement des frais occasionnés par les déplacements temporaires des personnels civils de l’Etat.

En raison de cette double illégalité, la CFDT-MAE a demandé à la directrice générale de l’administration de prendre toutes les mesures nécessaires pour qu’il soit mis fin, dans les postes concernés, à l’application des dispositions contenues dans le télégramme n°60933 du 26 octobre 2006, qui prévoit un taux dérogatoire et discriminatoire lors du règlement des indemnités journalières de mission des agents de recrutement local, alors même que ces derniers sont fondés à bénéficier des mêmes conditions en la matière que leurs collègues expatriés.
Il va de soi que la CFDT, saisie de situations illégales, aidera ses adhérents à faire valoir leurs droits.

Retrouvez l’intégralité du courrier de la CFDT en pièce jointe.

Thèmes : ADL, frais de mission, RL

La CFDT interpelle les candidats à la présidentielle – 20 mars 2017

27 mars 2017

La CFDT a décidé d’interpeller les candidats sur les grands défis qui se présentent à nous, dans les années à venir. Libre de toute attache partisane, la CFDT s’engage dans ce débat d’idées pour porter sa vision du monde du travail et éclairer les travailleurs sur les grands enjeux de société. Afin de favoriser cette réflexion, elle a adressé 35 questions aux candidats dont les réponses seront publiées sur le site www.cfdt.fr.

Il nous a semblé intéressant, dans le cadre de notre champ professionnel, de vous présenter, ci-dessous, le questionnement de notre syndicat sur le sens de l’action publique et son avenir.

Redonner du sens à l’action publique

Notre pays est tiraillé entre deux approches de l’action publique. D’un côté une large majorité de Français refuse de voir diminuer les services publics, au contraire beaucoup aspirent à ce qu’ils investissent de nouveaux champs. D’un autre côté, les fonctions publiques et avec elles les agents sont régulièrement pointés du doigt. Certains leur reprochant tantôt leur manque d’efficacité, tantôt leur coût trop élevé. Utilisée par facilité, ou démagogie, cette vision purement comptable de l’action publique via les effectifs de fonctionnaires et contractuels ne permet aucune politique cohérente et mobilisatrice. Il est temps de poser clairement les objectifs de notre action publique. Il ne s’agit pas de nier les contraintes budgétaires mais de définir les services publics que nous voulons puis, en fonction de cela, d’organiser leurs moyens humains, financiers et matériels.

Cette réflexion ne peut être menée en faisant abstraction des mutations en cours, de l’émergence de besoins nouveaux et du développement du numérique qui tend à changer profondément les relations entre les usagers et les agents. Ces changements ne peuvent d’ailleurs se penser sans y associer les agents qui ont une vision concrète des réalités. Tout l’enjeu pour notre pays est d’améliorer la proximité et l’accessibilité de son action publique, allant vers plus d’égalité d’accès à ces services, plus de cohésion et d’inclusion sociale ainsi qu’un meilleur développement économique des territoires. Cette adaptation des services publics et la lisibilité de leur fonctionnement sont des conditions sine qua non du consentement par les citoyens à leur financement.

Le statut de la fonction publique répond bien à ces exigences de mutabilité des services publics. Toutefois, la réponse aux mutations en cours nécessite un changement d’approche en termes de ressources humaines avec une réelle gestion des emplois et compétences, mais aussi en termes d’organisation et de conditions du travail.

 

Questions

– Quelles propositions concrètes défendez-vous pour assurer la proximité des services publics sur tout le territoire et l’amélioration de l’accompagnement des usagers ?

– Êtes-vous prêt à donner toute sa place au dialogue social dans les fonctions publiques, notamment en termes d’organisation et de conditions du travail ?

– Comptez-vous mettre en place une politique RH dans les fonctions publiques qui accompagne le travail et la carrière des agents ? Si oui, sous quelle forme ?

 

Nous ne manquerons pas de vous tenir informés des réponses reçues par la CFDT à ces trois questions.

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