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Commission thématique logement : situation toujours tendue à Paris – 1er juin 2017

3 août 2017

 Yves Courant et Stéphane Basse représentent la CFDT dans cette « commission thématique », qui est un groupe de travail informel placé auprès du comité d’action sociale du MAE chargé  de préparer les questions relatives au logement social à Paris et à Nantes en amont des réunions de ce CAS.

La délégation pour la politique sociale (DPS) présente un état des lieux sur la situation du logement à Paris et à Nantes et une présentation de l’usufruit locatif social.

Il faut retenir que le pôle logement de Nantes peut satisfaire à toutes les demandes des agents qui le sollicitent car il y a peu de différence entre le marché immobilier locatif traditionnel et le milieu locatif social. La problématique est différente à Paris, où l’offre est inférieure  à la demande : 157 demandes au 15 mai 2017 pour 56 logements à proposer. La DPS n’exclut pas que l’offre augmente. En effet, des bénéficiaires de logement social pourraient être amenés à les libérer avec les prochaines transparences. Par ailleurs malgré l’engagement sur l’honneur d’agents bénéficiaires de logements sociaux, ces derniers, alors qu’ils ont été affectés à l’étranger, ne les ont pas rendus.

La  DPS souhaite mieux connaître ses besoins en logement avant d’effectuer des réservations coûteuses (50 à 60 000 €) ce qui l’a conduite à réaliser une étude sur le profil du demandeur de logement social parisien et une analyse sur les motifs de refus.

De ces études il ressort que la DPS doit adapter son parc immobilier à la structure familiale des agents qui demandent un logement social. La DPS (qui dépend de la DRH) n’avait pas prévu que la suppression du concours de catégorie C en 2017, dont le vivier est traditionnellement demandeur de T1 ou petit T2, risquait de lui faire perdre quelques logements.

La DPS recommande aux OS d’inviter les agents à les contacter directement. En effet, il est impératif que le pôle logement valide les dossiers créés sur www.demande-logement-social.gouv.fr. La DPS signale que la plupart des dossiers arrivent incomplets, ce qui entraine un lourd travail de gestion. A cet effet la DPS a récemment publié sur Diplonet une lettre d’information  ( INFODRH n°50 -Logement -parution fin mai 2017).

Thèmes : logement

Guide des parcours professionnels : un document bienvenu mais quelques zones d’ombres à éclaircir – 31 mai 2017

2 août 2017

La DRH présente un projet de Guide du parcours professionnel des agents titulaires et des agents en CDI, (Projet – Guide du parcours) annoncé dans le cadre du MAEDI 21.

La DRH  met l’accent sur  la création du pôle parcours, dont la CFDT a favorablement accueilli la création

Elle explique que ce guide répond à un besoin de visibilité du parcours. Elle estime que la création du pôle parcours, qui compte à ce jour trois agents, est un succès et que les nombreuses sollicitations adressées à ce pôle montrent qu’il répond à un véritable besoin des agents. Le Guide du parcours regroupe des éléments jusqu’alors épars et donne de la visibilité aux agents sur les parcours envisageables, ce qui leur permet de développer une stratégie afin de développer une ou plusieurs expertises. Il s’agit de construire des parcours progressifs, corollaire de l’allongement des carrières. Il s’agit également de valoriser tant les parcours diversifiés que les parcours d’experts et les profils de gestion. Le document est perfectible, c’est un document de gestion, qui  a été conçu « plus comme un document d’orientation que de direction, ce qui d’ailleurs a été relevé par la Cour des Comptes » et qui, en tant que de besoin, a vocation à appeler des réactions écrites de la part des organisations syndicales.

La CFDT approuve mais rappelle qu’il reste des marges d’amélioration pour la transparence des affectations

La CFDT salue la qualité du document, la place faite à la diversité des parcours envisageables, l’importance de la formation, dont la responsabilité n’incombe pas seulement à RH4, mais également aux structures d’accueil (encadrants et prédécesseurs, ces derniers pour ce qui est du passage de relais, en raison du stress occasionné en cas de carence), et la nécessité d’un caractère progressif de parcours. Elle rappelle que des modalités pourraient être trouvées sur une meilleure concertation en matière  d’affectations, car toutes les CAP ne sont pas consultées en amont sur les affectations impliquant un changement de résidence.

La nécessaire articulation formation / affectations

Sur la formation, l’administration souligne les efforts qui ont été faits, et approuve la remarque aux termes de laquelle la formation incombe également au service dans lequel l’agent est affecté. En plus des maîtres de stage, la DRH fait appel à un vivier de tuteurs extérieurs au service d’affectation.

Sur les affectations, il est rappelé que le départ en poste n’est pas un droit, que les affectations ne font pas l’objet d’une cogestion.

Sur l’adéquation de la formation aux affectations, l’administration rappelle que la scolarité à l’IFAAC s’effectue sur deux ans, ce qui est plus gérable pour l’agent et le service, et que la deuxième année peut comprendre des modules plus ciblés en raison de l’affectation à l’étranger que recevra l’agent. En particulier pour les catégories C, l’affectation, connue dès novembre de l’année précédant le départ, détermine les formations à suivre en raison des fonctions qui seront exercées à titre principal (fonction 1), auxquelles pourront s’ajouter des formations nécessaires pour les fonctions du binôme (fonction 2). S’agissant des agents qui ont eu des difficultés, l’administration leur demande de suivre les formations nécessaires et, si nécessaire, envoie un missionnaire de renfort.

Le tuilage est certes souhaitable, mais se heurte à des problèmes budgétaires.

Sur l’aspect polyvalence/spécialité/expertise, l’administration a pris conscience de la nécessité de ces derniers et étudie l’opportunité de demander des postes d’experts, ce qu’elle n’a pas fait jusqu’à présent.

 

Des temps de séjour qui tendraient vers quatre ans  

Sur le temps de séjour, l’allongement à quatre ans  n’est que l’effet mécanique de la réponse positive de l’administration à des demandes de maintien pour une quatrième année au terme des trois ans, dans le cadre d’un cycle du type « deux postes à l’étranger, un poste en centrale ». Une hypothèse de travail, à expertiser en raison de ses incidences sur la gestion des services concernés, serait pour l’étranger de tendre vers quatre ans avec possibilité de demander à partir au bout de trois ans.

L’administration retient, parmi les compléments à apporter au guide la nécessité de faire apparaître plus explicitement les contraintes personnelles des agents et de développer les passages relatifs à l’évaluation.

En conclusion, la DRH retient de ce premier échange de vues que le document est jugé utile, que certains points nécessitent d’être plus largement développés (équilibre vie professionnelle/personnelle, formation, qui incombe certes à RH4 mais également aux structures d’accueil, évaluation notamment). Un point d’étape sera présenté au comité technique ministériel des 28 et 29 juin 2017.

La CFDT-MAE au 13ème congrès de la fédération Interco : le soleil Orange se leva sur Brest

1 août 2017

Le syndicat CFDT-MAE avait envoyé une délégation complète de six délégués au 13ème congrès de la fédération Interco-CFDT, qui s’est déroulé à Brest, chef-lieu du Finistère, du 26 au 30 juin dernier.

Rapport d’activité 2013-2017

Yves Letourneux, SGA sortant, expose le rapport d’activité du mandat. Le cap des 70 000 adhérents a été dépassé en 2016. 10 ans de progression continue, mais attention au risque d’inversion de la courbe, la progression est de plus en plus faible !

La vigueur des actions européennes et plus largement internationales de la fédération, notamment avec la Tunisie, avec un hommage à notre camarade Stélios Tsiakkaros, bientôt en retraite, qui a donné tant d’énergie à cette dimension essentielle de l’action cédétiste.

Mais aussi le protocole parcours professionnels, carrières et rémunérations (PPCR), l’accord sur la formation professionnelle, le compte personnel d’activité, le compte personnel formation, l’expérimentation sur le droit à la reconversion, le socle revendicatif pour les contractuels, les rythmes scolaires, l’expérimentation responsabilité sociétale des organisations….

Représentativité : encore 10 organisations syndicales représentées au niveau central, c’est beaucoup trop ; une démocratie sociale qui peine à se mettre en place cf le PPCR appliqué malgré le refus des OS conservatrices – CGT, FO, Solidaires ; 2ème place de la CFDT confirmée aux élections de 2014 (+0,4%).

Reste le renouvellement militant, une conviction et un combat permanents ! Le renouvellement serein de notre secrétaire générale en cours de mandat prouve que c’est possible !

La CFDT-MAE à la tribune du congrès

Thierry Franquin,  secrétaire général, candidat au conseil fédéral et porteur de mandats est monté à la tribune lors des interventions des syndicats. Il a rappelé que la CFDT-MAE était un syndicat national « et également international, puisque les trois quarts de ses électeurs travaillent à l’étranger » et que « parmi ces derniers, plus de la moitié sont des agents recrutés par les ambassades, consulats et instituts français, soumis au droit local du travail, ce qui influe sur la structure même de notre organisation et notre manière de fonctionner. »

Il a ensuite souligné que la CFDT-MAE entretenait « des liens étroits et anciens avec la fédération : sur les deux dernières mandatures, le syndicat a été présent au sein du conseil fédéral et je souhaite perpétuer cette tradition en me présentant également à ce conseil. »

Puis Thierry a insisté sur

. « notre ancrage profond dans un syndicalisme d’adhérents – premier syndicat du MEAE en termes de représentativité (38%), nous comptons plus de 1 300 adhérents, soit un taux de syndicalisation supérieur à 8 % »

.  « le dialogue social à l’étranger, enjeu majeur pour lequel « nous avons mis en place une stratégie de développement » comprenant « des missions de formation pour nos élus au sein des emprises françaises à l’étranger » et « à Paris et à Nantes, des formations pour les futurs encadrants également adhérents CFDT, chargés d’animer le dialogue social à l’étranger. »

. « la communication web et le site INTERCOnnectés : parce que beaucoup de nos adhérents et de nos militants travaillent à l’étranger, nous attachons une grande importance à la communication web (site Internet, Facebook, Twitter). Nous avons été très sensibles à la création du site participatif « Interconnectés », espace d’échanges entre syndicats mais aussi avec la fédération. »

En conclusion il a souligné « le travail réalisé par la fédération tel qu’il apparaît dans le rapport d’activité et le rapport financier 2013- 2017, que nous voterons sans réserve. »

Résolution d’orientation

La secrétaire générale de la fédération, Claire Le Calonnec, a présenté la résolution, qui avait suscité 298 amendements, dont 157 ont été retenus et 5 proposés en débat.

On en retiendra que la CFDT revendique d’avoir une opinion sur ce qui se passe dans la société… et de l’exprimer ! La défense des services publics a toute sa place dans notre résolution car, au-delà même des agents qui l’incarnent et des citoyens qu’ils protègent, il s’agit de préserver un atout et une richesse pour notre pays ! Si la modernisation n’est pas un gros mot pour Interco, il faut être vigilant pour que dématérialisation ne se conjugue pas avec déshumanisation et que se mette en place une véritable complémentarité entre les services de l’Etat et ceux des collectivités ! De plus si nous sommes pour la défense du statut, socle commun aux agents de la Fonction Publique, nous ne sommes pas par principe opposés à l’existence de délégations de service public contrôlées et évaluées. Par contre les partenariats public-privé (PPP) doivent être vigoureusement combattus car ils sont structurellement perdant/gagnant en défaveur de la puissance publique et du contribuable.

Cinq amendements ont été soumis à débat.

  • Le premier, rejeté à 68,92% dont la CFDT-MAE, proposait de supprimer la notion de « marginalisation des petites organisations » : « la biodiversité ce n’est pas la syndicodiversité ;  convaincre c’est d’abord vaincre» nous dira José Porceddu pour la fédération.
  • Le deuxième mettait en avant le développement d’« un syndicalisme de services complémentaires à l’action revendicative ». Donner un plus aux adhérents : comment ne pas y être favorable ? Adopté à 81,34% dont notre syndicat.
  • L’amendement suivant, qui visait à supprimer la notion de « sympathisant » est rejeté à 65 %.
  • Un quatrième amendement propose de ne pas inscrire dans nos divers statuts la limitation à trois mandats internes sur une même responsabilité. La fédération plaide pour la mise en place progressive d’un dispositif clair qui oblige à organiser et anticiper. L’amendement est rejeté à 59,23%, dont notre syndicat.
  • Le dernier amendement vise à élaborer une convention collective nationale des services publics. Cet amendement est jugé contradictoire avec la position fédérale sur le statut des fonctionnaires et rejeté à 86 %.

A l’issue des débats la résolution est approuvée par 88 % des mandats exprimés, dont ceux de notre syndicat.

La CFDT-MAE représentée au conseil fédéral sur la durée

L’élection des 38 conseillers fédéraux (29 dans le collège des syndicats et 9 dans le collège du secrétariat national) a vu l’accession, avec 84,71 % de notre secrétaire général Thierry Franquin au « parlement » du syndicat pour la période 2017-2021. Il succède ainsi à Patrice Servantie, Arnaud le Masson et Thierry Duboc, conseiller fédéral sortant.

Les autres moments forts de ce congrès ont été

  • l’évocation filmée de la coopération entre la CFDT et l’UGTT tunisienne, notamment à travers la convention entre Interco 93 et leurs homologues municipaux tunisiens de Gafsa, qui a permis de mesurer l’importance et la profondeur de ces liens qui concourent au processus de démocratisation d’un côté et à la promotion de valeurs partagées et d’ouverture de nos horizons de l’autre…
  • L’intervention de Rosa Pavanelli, SG de l’ISP (Internationale des Services Publics), a fait un brillant plaidoyer pour le renforcement de l’action internationale et en faveur d’une gouvernance mondiale : les paradis fiscaux recueillent annuellement plus de 20 Mds$ alors que l’éradication de la très grande pauvreté ne nécessiterait qu’environ 3 Mds$ par an !
  • La présentation de ses travaux par le Groupe Renouvellement militant – on ne dit plus renouvellement générationnel – qui a présenté une saynète : « Martine adhère au syndicat » qui a parfaitement résumé la problématique : il s’avère que la question du renouvellement nécessite une approche construite et continue. « Repérer », « accompagner », « former », « valoriser » et « faire reconnaître » sont les notions que la Fédération va reprendre dans une expérimentation et une « Charte fédérale du renouvellement militant »./.

CTM des 28 et 29 juin 2017 – recrutés locaux : la CFDT-MAE revendique des avancées supplémentaires !

31 juillet 2017

Dans le cadre du CTM des 28 et 29 juin dernier, la CFDT-MAE est intervenue, en séance, afin de revendiquer les points suivants pour l’ensemble des collègues recrutés locaux – y compris ceux des établissements à autonomie financière (EAF) du réseau culturel et de coopération – trop souvent oubliés.

En préambule, la CFDT rappelle que la question du concours interne de catégorie C a fait l’objet d’un traitement à part et qu’elle est force de proposition en la matière.

  • Mesures coût-vie : attention au décrochage !

La CFDT se félicite de l’arrêt du retranchement du taux de l’inflation en France dans le calcul du coût-vie. En Effet, cette mesure signe l’arrêt d’une injustice vis à vis des recrutés locaux. Néanmoins, de nombreux pays continuent de traverser une crise économique, comme la Tunisie et l’Egypte où il y a dépréciation de la monnaie locale par l’organisme monétaire central du pays. On constate également une application différente du coût-vie dans d’autres organismes français à l’étranger, notamment à l’AEFE.

Pour ce qui est de l’application de la mesure coût-vie, il y a décrochage entre l’année N et N-1 en termes de pouvoir d’achat, certes, rattrapé mais trop tardivement par la mesure coût-vie. Le recruté local est le premier touché par ces crises économiques avec toutes les conséquences financières et sociales qui en découlent. Les agents de droit local cotisant aux caisses de sécurité sociales françaises sont victimes, eux, d’une double peine.

La CFDT demande donc l’élargissement des mesures préventives compensatoires exceptionnelles, permettant ainsi une prise en compte réelle et conforme aux différents contextes économiques.

  • Cadre salarial : pas de projections à moyen et long termes

La CFDT-MAE, qui a toujours préconisé l’harmonisation et la contractualisation là où cela était nécessaire, constate que la mise en place du Cadre salarial dans certains postes n’a pas été précédée de projections salariales à moyen et long termes.

Cela a eu pour effet, pour un certain nombre d’agents, une baisse de rémunération sur le long terme, et donc, une incidence sur l’assiette de cotisations sociales de retraite des agents, ce qui a impacté ou qui impactera le montant de leurs pensions.

Pour prémunir les 14% des agents encore rémunérés sur la base d’une grille salariale, la CFDT-MAE demande à l’administration qu’elle garantisse, a minima, aux agents lors du passage éventuel au cadre salarial, leur niveau de rémunération tel qu’il aurait été sur le long terme s’ils étaient restés à la grille salariale.

  • L’évaluation annuelle des RL n’est pas facultative

La CFDT rappelle l’importance de l’évaluation annuelle des recrutés locaux. Ces évaluations sont une assurance pour l’agent recruté localement et la garantie de son évolution au sein de la structure. De ces évaluations, découle l’actualisation de la fiche de poste de l’agent, les éventuelles promotions et les formations qui doivent s’ensuivre. Ce mécanisme contribue ainsi à une bonne visibilité sur la carrière, côté agent comme côté employeur.

A ce jour, nous constatons que ces évaluations ne sont pas faites de manière régulière en poste, voire pas du tout. Ces carences continueront de subsister faute de suivi et de contrôle.

Notre organisation syndicale rappelle son inquiétude vis à vis de cette situation.

Comme le dit clairement le guide du recrutement local,

“L’évaluation des agents est réalisée une fois par an. La campagne est engagée en même temps que celle des agents expatriés et se termine, si possible, au mois de septembre de sorte que les fiches d’évaluation soient disponibles au moment de l’envoi des projets de budget de rémunération du personnel de droit local pour appuyer les demandes de revalorisations individuelles de salaires au mérite.”

  • Les cotisations sociales de retraite des RL sont sous-évaluées

Le syndicat CFDT-MAE appelle l’attention du Département sur les cotisations sociales de retraite assises sur les rémunérations des agents de recrutement local, en fonction au sein de notre réseau diplomatique, consulaire et culturel, rappelées dans la note de séance. La CFDT-MAE confirme qu’un certain nombre d’agents recrutés locaux du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, à l’approche de leur retraite, sont informés qu’une partie des cotisations sociales de retraite n’a pas été versée par leur employeur ou qu’elle a été sous-déclarée.

Les cas les plus fréquents concernent des agents pour lesquels les cotisations sociales ont été calculées et payées sur une partie seulement de leur parcours professionnel au sein du Département et/ou en référence à un grade inférieur de la grille salariale du poste ou de l’institut. La conséquence directe est que des collègues recrutés locaux qui ont déjà pris leur retraite, ou qui vont le faire prochainement, perçoivent ou percevront des sommes bien inférieures à celles qui leur sont ou leur seront dues.

Le Département n’a, jusqu’à ce jour, pas pris conscience de l’ampleur du problème et il ne régularise ces situations, comme le rappelle la note de séance, qu’au cas par cas et sur signalement ponctuel de certains postes. Il n’est pas acceptable que persistent des situations irrégulières et socialement dommageables qui trouvent leur source dans un comportement fautif de l’administration.

En conséquence, la CFDT-MAE demande que le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères recense sans délai, dans l’ensemble du réseau, les postes et instituts qui ne se sont pas ou qui ne se sont qu’incomplètement acquittés de leurs obligations en matière de cotisations sociales de retraite, afin que des instructions soient données sans tarder aux postes et aux instituts défaillants, de procéder aux régularisations nécessaires.

  • Les nouveaux contrats ne sont pas des avenants

Ce point fait écho à un courrier que la CFDT-MAE a adressé dernièrement à la DGAM concernant la mise en place de nouveaux contrats de travail au Burkina Faso.

– Sur le fait de recourir à un nouveau contrat de travail – dit consolidé – dans le cas de mesures nouvelles concernant l’agent, plutôt que de recourir à la mise en place d’avenant au contrat de travail, la CFDT-MAE ne partage pas le point de vue de l’administration qui a fait marche arrière sur cette question.

– Jusqu’à présent, la pratique suivie par les postes et rappelée dans le guide du recrutement local était que : « toute mesure nouvelle doit faire l’objet d’un avenant au contrat signé par les deux parties. »

– Nous relevons que l’administration a décidé de modifier cette procédure et le guide du recrutement local, de manière unilatérale, sans consultation des organisations syndicales ou la tenue du groupe de travail sur les recrutés locaux.

– Pour la CFDT-MAE, toute mesure nouvelle doit faire l’objet de la signature d’un avenant et non d’un nouveau contrat de travail, ceci afin de protéger les intérêts de l’agent par la conservation de ses droits acquis.

– De plus, nous nous interrogeons sur la pertinence de mettre deux procédures distinctes entre, d’une part, les EAF et d’autre part, le réseau diplomatique et consulaire comme le confirme la note de séance. En effet, il est indiqué pour les EAF que le recours à un nouveau contrat de travail ne se justifiait que pour une refonte totale des documents contractuels…et que les autres modifications des contrats s’effectuaient par voie d’avenant, comme par exemple le reclassement de l’agent.

– En conséquence, la CFDT-MAE demande à l’administration, à l’heure du MAEDI 21 et de l’harmonisation des procédures, de revoir sa position sur le recours trop fréquent à de nouveaux contrats de travail et s’interroge sur l’intérêt pour l’administration de mettre en place des procédures RH distinctes au sein du réseau à l’étranger.

  • Le suivi des collègues recrutés locaux par les services RH

Pour la CFDT-MAE, les services de ressources humaines des recrutés locaux, au sein de la DGM ou de la DRH, sont sous dimensionnés et ne peuvent faire face aux obligations qui sont les leurs. A titre d’exemple, à la suite d’une demande formulée, il y a un an, par la CFDT-MAE, le Département a communiqué aux organisations syndicales, un relevé des conditions d’emploi des recrutés locaux. Ce relevé nous indique, entre autre, que la moitié des postes n’a toujours pas de règlement intérieur alors que tous devraient s’en être dotés, depuis des années. Cela montre que l’administration n’est pas en capacité d’assurer son travail de contrôle et de veille, et que la gestion déconcentrée trouve ici, ses limites.

De plus, nos élus et nos adhérents, nous font part régulièrement que les délais de traitements entre les postes et l’administration centrale sont perfectibles.

En conséquence, la CFDT-MAE demande à l’administration de donner aux services RH les moyens humains nécessaires afin que ces services puissent faire face à leurs missions de plus en plus lourdes.

Thèmes : Coût-Vie, CTM, Recrutés locaux

Emplois à l’étranger des secrétaires de chancellerie et des secrétaires des affaires étrangères : les nouveaux tableaux des vocations sont disponibles !

28 juillet 2017

Suite à la parution au JORF, le 11 juillet dernier, des deux arrêtés définissant les vocations des secrétaires de chancellerie (arrêté du 3 juillet 2017 ) et des secrétaires des affaires étrangères (arrêté du 3 juillet 2017), la CFDT-MAE souhaite revenir sur son vote favorable sur ces deux textes, présentés, pour avis, au dernier comité technique ministériel (CTM) des 28 et 29 juin.

Rappel du principe :

Les emplois ouverts à l’étranger aux secrétaires des affaires étrangères (SAE) et aux secrétaires de chancellerie (SCH) sont précisés, pour chaque corps, par un tableau de vocations. Les emplois sont répartis, pour les SAE, en trois filières distinctes : « diplomatique » (conseiller et secrétaire d’ambassade, coordonnateur d’administration générale), « consulaire » (consul général adjoint, consul adjoint) et « chef de poste consulaire » (consul général, consul). Pour les SCH il existe deux filières : « diplomatique » (coordonnateur d’administration générale, secrétaire et attaché de presse, spécialiste des systèmes d’information) et « consulaire » (consul adjoint, vice-consul). Chaque emploi est divisé en plusieurs classes, la 1ère classe ou la hors classe étant la plus élevée.

Ce classement varie selon la zone d’affectation : à grade et échelon identiques, un agent affecté dans un pays de la zone A, où les risques et les sujétions sont plus importants, pourra accéder à des emplois de vocations plus élevés que dans les autres zones. De même, à grade et échelon identiques, un agent affecté dans un pays de la zone B – pays réputés à risques – pourra accéder à des emplois de vocations plus élevés qu’en zone C.

  • Effet du protocole PPCR sur les échelons des agents

Dès la publication du décret no 2016-581 du 11 mai 2016 précisant, pour le corps des secrétaires de chancellerie (SCH), les modalités pratiques de reclassement des agents des trois grades, la CFDT constate le reclassement à un échelon inférieur – pour 9 échelons sur 13 – des SCH de classe normale et de classe supérieure et pour 10 échelons sur 11 des SCH de classe exceptionnelle. Pour les secrétaires des affaires étrangères (SAE), c’est le décret no 2017-593 du 21 avril 2017 modifiant le décret 69-222 du 6 mars 1969 relatif au statut particulier des agents diplomatiques et consulaires qui reclasse à un échelon inférieur – pour 10 échelons sur 12 – les SAE du grade de base et pour 9 échelons sur 10 les SAE principaux.

  • Impact du reclassement sur les emplois de vocation

L’emploi diplomatique ou consulaire des secrétaires des affaires étrangères et des secrétaires de chancellerie étant fixé, à l’intérieur de chaque zone A, B ou C (cf. arrêté du 16 décembre 2016) par leur grade et leur échelon, la CFDT s’inquiète du classement et du niveau de rémunération de ces agents titulaires A et B qui partiront à l’étranger, à partir de l’été 2017, l’emploi de vocation servant à déterminer le groupe et donc le montant versé d’indemnité de résidence à l’étranger (IRE).

  • La CFDT appelle l’attention de la DRH aux CTM

Nous signalons à la direction des ressources humaines, lors des CTM de novembre 2016 et février 2017, l’impact direct négatif de la mise en œuvre, à compter du 1er janvier 2017, de la partie réforme statutaire du protocole PPCR (parcours professionnels, carrières et rémunérations) sur les emplois dits « de vocation », à l’étranger, du corps des secrétaires de chancellerie et du corps des secrétaires des affaires étrangères et, par conséquent, la nécessaire adaptation des textes alors en vigueur.

  • La CFDT identifie 119 situations défavorables en emploi de vocation

La CFDT-MAE identifie alors, sur la base des documents transmis par l’administration, 55 situations défavorables dans le tableau des vocations des SCH (12 en zone A, 21 en  B et 22 en C) et  64 défavorables dans celui des SAE (20 en zone A, 22 en B et 22 en C) où, compte tenu du déclassement des agents à un échelon inférieur suite à la mise en œuvre du PPCR au Ministère, la correspondance entre le grade et l’échelon et l’emploi de vocation à l’étranger ne se fait plus au même niveau.

  • Mars 2017, nos collègues de RH1 font le job !

Comme il s’y était engagé au CTM de février, le sous-directeur RH1 réunit les organisations syndicales pour une présentation des textes avant leur passage, pour avis, au CTM de juin 2017. En réponse à nos interrogations, il précise que les projets d’arrêté tiennent compte des effets négatifs induits par la mise en œuvre du PPCR et qu’il n’y aura donc aucun effet négatif pour les agents concernés par un départ à l’étranger, la date d’effet des arrêtés étant fixée au 1er janvier 2017.

Après étude des deux nouveaux textes par la CFDT, il apparaît que tout risque de perte en emploi de vocation pour les SCH et les SAE, suite à un reclassement à un échelon inférieur, est définitivement écarté, ce dont nous nous félicitons. Pour autant, cette révision des tableaux de vocation ne permet pas de revenir à la situation qui prévalait avant la publication des arrêtés du 18 juin 2013 défavorables aux agents, que la CFDT-MAE avait tenté de faire annuler. Le Conseil d’Etat n’avait, cependant, pas estimé que ces arrêtés contrevenaient au principe de sécurité juridique.

En exclusivité pour nos adhérents, nous vous proposons de télécharger, sur notre site, les nouveaux tableaux des vocations actualisés à partir des textes officiels, imprimables au format A4 ou A3, des secrétaires de chancellerie et des secrétaires des affaires étrangères.

CTM des 28 et 29 juin 2017 – La CFDT-MAE constate une amélioration globale du dialogue social à l’étranger

25 juillet 2017

Dans le cadre du CTM des 28 et 29 juin dernier, la CFDT-MAE est intervenue, en séance, pour souligner, avec honnêteté et rigueur, l’amélioration globale des conditions du dialogue social à l’étranger malgré, encore, ici et là, quelques situations qui demeurent inacceptables. Cette évolution positive est due à l’investissement des représentants locaux du personnel (RP) appuyés par le travail de coordination, d’accompagnement et de suivi des organisations syndicales et également des collègues chargés de ce dossier à l’administration centrale (RH1D).

La CFDT-MAE complète ce dispositif, à l’administration centrale, par des sessions de formation organisées en interne pour les partants en poste et, à l’étranger, par des missions spécifiques de formation de nos élus au sein des emprises françaises (Croatie et Serbie en 2016, Tunisie récemment).

  • Les cas individuels peuvent être évoqués dans la partie HSCT du CTPE

La CFDT-MAE souhaite évoquer le traitement des cas individuels qui, selon elle, doivent être traités en CTPE dans sa partie HSCT pour ce qui est des risques psycho-sociaux (RPS). Cela est prévu, d’ailleurs, dans le document unique d’évaluation des risques professionnels (le DUERP) qui doit être examiné lors de chaque CTPE. Cette demande d’éclaircissement fait suite au dernier CHSCT ministériel (CHSCT-M) dans lequel l’administration a semblé pour le moins réticente pour évoquer les cas individuels et a semblé préférer l’évocation de fonctions dans les cas de RPS.

Aussi, la CFDT-MAE demande à l’administration de confirmer que les cas individuels peuvent être évoqués dans la partie HSCT du CTPE.

  • Le délai de signature des PV des CTPE et des CCL est trop long

La CFDT-MAE reçoit beaucoup de retours négatifs des RP sur le délai de signature des procès-verbaux (PV) qui peut prendre, selon les cas, de deux à quatre mois. S’y ajoute à cela le délai de transmission du relevé des décisions prises en CTPE, qui est de deux mois et qui a pour conséquence que les RP ne peuvent effectivement disposer des documents avant la tenue de la prochaine réunion. Nous pensons que cette situation n’est pas bénéfique au dialogue social dans les postes (DSP).

Pourtant, le Décret n° 2011-184 du 15 février 2011 relatif aux comités techniques dans les administrations et les établissements publics de l’Etat, dans son article 41, précise que :

« Après chaque réunion, il est établi un procès-verbal comprenant le compte rendu des débats et le détail des votes. Ce document est signé par le président, contresigné par le secrétaire et le secrétaire adjoint et transmis dans le délai d’un mois aux membres du comité »

Aussi, la CFDT-MAE demande à l’administration de faire appliquer le délai d’un mois entre la tenue de la réunion et la signature du PV de CTPE et sa transmission. Par extension, nous demandons que le PV de la CCL fasse l’objet du même délai de traitement.

Thèmes : CTM, DSP

Nouveau régime indemnitaire des agents SIC à l’administration centrale à l’horizon 2018 – 9 juin 2017

24 juillet 2017

Le groupe de travail sur la filière des systèmes d’information et de communication est réuni pour faire un point d’étape sur l’adhésion des corps d’attachés (ASIC) et de secrétaires (SESIC) des systèmes d’information et de communication au régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel (RIFSEEP). La réunion est présidée par le sous-directeur de la politique des ressources humaines (RH1) ; la CFDT est représentée par Yves Courant.

L’administration présente, pour chacun des deux corps, une cartographie des postes de travail et un barème, qui ne sont à ce stade que des hypothèses de travail.

On s’achemine vers un point au comité technique ministériel d’automne pour une mise en application au 1er janvier 2018.

 

Les propositions de cartographie reposent sur quatre groupes de fonction pour les ASIC et deux pour les SESIC

Groupe de fonctions ASIC Fonctions occupées
Groupe 1 Directeur adjoint, chef de mission
Groupe 2 Chef de bureau, RSSI, directeur de projet
Groupe 3 Adjoint au chef de bureau, chef de secteur/pôle, chargé de mission
Groupe 4 Chef de projet, admin. Système et réseaux, spécialiste des systèmes d’info.

 

Groupe de fonctions SESIC Fonctions occupées
Groupe 1 Postes d’encadrement (chef de secteur) ou d’adjoint au chef de bureau ; les plus lourds et exigeants s’agissant de la technicité, de l’expertise ou de l’expérience ; comportant des sujétions particulières ou un degré d’exposition important (20 emplois)
Groupe 2 Tous les emplois que ne relèvent pas du groupe 1 (54 emplois)

 

Des barèmes qui intègrent les primes informatiques

L’hypothèse de barème RIFSEEP pour les ASIC est élaborée à partir du barème actuel des primes : les montants d’IFTS, de rendement et d’IFR sont fusionnés. L’intégration de la prime informatique se traduirait par l’ajout, pour chaque groupe du barème, du montant de la prime informatique plafond correspondant à la qualification programmeur de système d’exploitation, soit 522 € par mois. Ce nouveau barème conduirait à un gain indemnitaire pour l’ensemble des agents hormis quatre ASIC qui bénéficieraient d’une garantie indemnitaire de 20 € par mois correspondant à la prime de travaux dangereux mensualisée.

Pour les SESIC les hypothèses de construction du barème RIFSEEP sont :

– Mise en place de deux groupes d’indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise (IFSE) ;

– Correction des écarts de primes entre les trois grades du corps ;

– Différenciation entre le groupe 1 (montant actuel hors prime info. + prime info. plafonnée chef d’exploitation/PSE et le groupe 2 (montant actuel hors prime info. + prime info. plafonnée pupitreur/programmeur)

Ce nouveau barème correspondrait pour le groupe 2 à une augmentation d’environ 50 % par rapport au barème actuel, hors prime info, et de 70 % pour le groupe 1. La revalorisation serait moindre pour les agents percevant déjà une prime informatique. Huit agents percevant la prime PSE dont le poste est cartographié en groupe 2 se verraient attribuer une garantie indemnitaire.

L’administration insiste sur le coût du RIFSEEP pour la filière SIC (plus de 170.000 € pour les seuls SESIC), qui reste à discuter avec le ministère du budget…

 

La CFDT estime que l’administration peut mieux faire

La CFDT indique que le travail de cartographie n’est pas suffisamment précis. L’administration répond qu’il est difficile de mener une cartographie plus fine sans tomber dans un inventaire à la Prévert et qu’elle est obligée de s’appuyer sur CSRH Sirhius.

A notre question « Quid des examens pour l’obtention des qualifications informatiques toujours organisés par Bercy ? », l’administration déplore qu’il n’y ait toujours pas de réponse du guichet unique alors que notre administration a soulevé depuis longtemps. La contradiction entre maintien des examens et intégration des primes qualifiantes dans le RIFSEEP.

La CFDT remarque que le passage au RIFSEEP se traduira pour 16% des SESIC à l’AC par la mise en place d’une garantie indemnitaire, ce qui constituera un frein à la mobilité de ces agents. Se pose aussi la question des SESIC revenant en centrale et bénéficiaires de primes qualifiantes.

Globalement les organisations syndicales demandent une simulation plus fine en y incluant les primes actuelles.

 

Commentaire

En plaçant indifféremment des ASIC et des SESIC aux mêmes postes, donc aux mêmes responsabilités, la DRH semble assumer qu’un ASIC et un SESIC sont « interchangeables », et donc que la sujétion, l’expertise et l’engagement professionnel ne seraient pas « récompensés » au niveau indemnitaire, de la même façon pour un ASIC ou un SESIC, occupant pourtant les mêmes fonctions.

La CFDT aimerait comprendre quelles différences la DRH retient, entre un administrateur système/réseau ASIC et un administrateur système/réseau SESIC ou entre un chef de projet ASIC et un chef de projet SESIC ? A part la différence de corps et donc de salaire.

La cartographie grossière présentée aux OS par la DRH ne prend nullement en compte l’aspect sujétion, ni la spécificité de chaque poste. L’expertise n’est pas mise en avant, l’engagement professionnel non plus.

 

Thèmes : ASIC, Rémunération, SESIC

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