Nous venons de publier le Guide de l’élu CFDT dans les instances de dialogue social dans les postes. Destiné, en premier lieu, aux nombreux nouveaux élus CFDT chargés de représenter leurs collègues dans les CCP et CCL, ce guide devrait aussi intéresser les Chefs de poste et leurs collaborateurs chargés d’animer et de nourir le dialogue social. En effet, un dialogue constructif suppose reconnaissance et respect mutuel des deux parties et partage d’un langage commun. C’est un des objectifs de ce guide. Bonne lecture !
Archives pour 2009
Rémunération des recrutés locaux en 2010
La DRH a adressé aux chefs de poste et aux chefs de SAFU un télégramme au sujet de la préparation des budgets RL pour 2010. Ce télégramme passe complètement sous silence l’accord cadre sur le dialogue social dans les postes signé l’an dernier, qui prévoit la consultation des commissions consultatives locales (CCL) pour les revalorisations individuelles. Le fait qu’un groupe de travail a travaillé d’arrache-pied pour remanier de fond en comble le vademecum – guide de gestion des RL et y faire inscrire des droits nouveaux pour nos collègues recrutés locaux, a aussi été “oublié” par la DRH… La CFDT recommande aux élus du personnel en CCL de s’assurer auprès de leur chef de poste ou de leur chef de SAFU qu’une réunion de cette commission sera bien convoquée en septembre pour examiner les propositions d’avancement avant qu’elles soient adressées à la DRH, fin septembre.
Les grandes manoeuvres autour du projet d’agence culturelle continuent pendant l’été
Au moment où l’administration invite l’ensemble des personnels à répondre à un questionnaire sur le devenir du réseau culturel et de coopération, la CFDT présente son analyse et ses propositions.
L’Association des Oeuvres Sociales répond aux observations de la Cour des Comptes
La Cour des Comptes a adressé au secrétaire général du MAEE et au président de l’ADOS, en mai dernier, un “relevé d’observations provisoires”. La conclusion peu flatteuse de ce document – “association administrative à la gestion mal maîtrisée”, “structure sans réels moyens” – confirme le constat que font les administrateurs de l’association depuis la pseudo-réforme de 2006. L’imbrication persistante entre l’ADOS et la Mission pour l’action sociale (MAS) perpétue la gestion de fait et le flou dans les prises de décision.
Il est temps que l’ADOS dispose de ses propres moyens humains, distincts de ceux de la MAS, et de ses propres moyens budgétaires et logistiques “pour gérer directement l’ensemble des prestations sociales, qui constituent aujourd’hui comme hier une dimension fondamentale de notre pacte républicain auquel l’association reste, comme la Cour, particulièrement attachée.”
Lire le procès-verbal du dernier conseil d’administration de l’ADOS
Lire la réponse de l’ADOS au relevé d’observations provisoires de la Cour des Comptes
Six ans après la fausse bonne idée raffarinienne de la “journée de solidarité”, mise en place précipitamment pour faire oublier la gestion désastreuse de la canicule de 2003, cette usine à gaz continue à polluer les relations sociales !
Six ans après la fausse bonne idée raffarinienne de la “journée de solidarité”, mise en place précipitamment pour faire oublier la gestion désastreuse de la canicule de 2003, cette usine à gaz continue à polluer les relations sociales !
Les collègues du MAEE en poste à l’étranger ayant contribué localement à la journée de solidarité se voyaient à nouveau débité d’une journée l’année de leur retour à l’administration centrale. La DRH a d’abord refusé de prendre en compte cette situation injuste en bricolant l’usine à gaz, comme en témoignent ses explications alambiquées …
“Il convient de considérer les choses de façon globale. Ainsi, un agent ayant effectué deux fois la journée de solidarité en 2008 n’aura pas à effectuer cette journée l’année de son prochain départ en poste ; à l’inverse, un agent n’ayant pas effectué la journée en 2008 devra l’accomplir deux fois l’année de son retour en centrale. La situation s’équilibrera donc pour les agents, à moyen terme. La durée maximale de travail sur un an de 1607 heures a été établie sur la base des 50 années à venir (sic !). Ceci doit conduire à relativiser le déséquilibre conjoncturel de la journée de solidarité constaté cette année.”
La DRH a finalement décider de restituer à une collègue cette fameuse journée de trop.
Nous ne pouvons donc que conseiller à ceux qui sont dans ce cas (année 2008) de faire une demande de restitution auprès de l’administration. Quant à ceux qui, rentrant de poste en 2008, sont passés entre les gouttes, espérons que la DRH ne s’amusera pas à venir leur réclamer la restitution d’une journée de solidarité…
Réseau culturel : qui veut tuer son chien l’accuse de la rage !
Depuis plusieurs années les établissements à autonomie financière (EAF) reçoivent des subventions en constante diminution. Pour répondre à ces baisses de recettes, les EAF licencient. Et c’est le cercle vicieux, jusqu’au point de rupture : subvention en baisse, personnel insuffisant pour fonctionner correctement, réduction de la voilure pour les activités culturelles, baisse de recettes… Il ne reste plus ensuite qu’à fermer l’établissement ou le remettre au privé en lui souhaitant “bonne chance” ou plus exactement “bon débarras” !
Deux exemples récents :
Egypte : depuis quelques années le Centre d’Etudes et de Documentation Economique, Juridique et sociale (CEDEJ) du Caire voit fondre sa subvention et ses effectifs. Aujourd’hui, pour faire face aux difficultés structurelles qu’il rencontre, l’administration propose le déplacement surprise du CEDEJ et de ses agents à Alexandrie – sans autre analyse que la récupération d’un bâtiment inutilisé – et met fin sans autre forme de procès aux CDD des chercheurs, parfois avec quatre jours de préavis !
Lire la pétition adressée au chef de poste et au CNRS par le personnel du CEDEJ
Mexico : les mêmes causes produisent les mêmes effets : une subvention en diminution constante depuis des années doublée d’une mauvaise gestion non décelée par l’administration font que le Centre d’Etudes Mexicaines et CentrAméricaines (CEMCA) est en très mauvaise posture. Comme d’habitude, l’administration parle d’abord de licenciements plutôt que d’envisager le problème dans sa globalité et d’aborder l’indispensable re-financement de l’institut.
Lire le courrier adressé par l’intersyndicale CFDT-FO au chef de poste
Externalisation de la collecte des dossiers de demande de visa.
Après quatre années de mise en œuvre dans une quinzaine de postes, ce dispositif, qui n’a d’autre objectif que de détruire des emplois dans les postes diplomatiques et consulaires, est sur le point d’être étendu au recueil des données biométriques et d’être “industralisé”. La CFDT écrit au ministre pour lui rappeler son opposition au principe même de l’externalisation et le met en garde contre les risques encourus par l’Etat pour sa sécurité et par les particuliers pour leurs libertés individuelles.