La CFDT-MAE se bat depuis des années en faveur d’une campagne de revalorisation de l’IFSE des gestionnaires consulaires qui exercent des fonctions exigeant une haute technicité et une expertise singulière. En effet ces derniers devraient être requalifiés comme gestionnaires consulaires spécialisés afin de leur permettre de percevoir la prime du groupe 1 de la cartographie des emplois, qui est la prime la plus haute.
Les fonctions des agents du département Exploitation, du bureau de l’accueil et du courrier et du CTIV ont incontestablement évolué vers une expertise et des responsabilités à la hausse, or il n’a pas été procédé au réexamen de la situation indemnitaire de ces agents alors que l’approfondissement des savoir-faire comme la diversification des compétences pratiques constituent des éléments à prendre en compte, au même titre qu’un accroissement des responsabilités.
La cartographie des emplois des agents de catégorie C en administration centrale est établie selon la nature des fonctions et des sujétions. L’appartenance à un groupe répertorié dans cette cartographie n’est donc nullement définie par une ligne budgétaire pourtant c’est bien l’absence de moyen financier qui nous est systématiquement opposé comme argument pour ne pas procéder à une revalorisation.
Avec 6,76 milliards d’euros, en hausse de plus de 293 millions d’euros par rapport à l’année 2023, le budget du ministère des Affaires étrangères doit permettre de financer la revalorisation de l’Indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise (l’IFSE) de nos collègues du département exploitation, du bureau de l’accueil et du courrier du SCEC et du CTIV afin que leur prime soit enfin mise en adéquation avec le niveau d’expertise qu’ils détiennent.
Nous demandons qu’il soit procédé dès à présent à une revalorisation de l’IFSE de nos collègues du SCEC et du CTIV et que la hausse du budget du ministère soit consacrée en partie à traduire la reconnaissance du Département envers ces agents dotés d’une expertise et d’une technicité reconnues.