La CFDT-MAE a pris note de la venue en novembre dernier de l’IGAE au SCEC dans le cadre de la revue des moyens humains et des méthodes à la DFAE.
La CFDT a dénoncé à de nombreuses reprises la surcharge de travail des collègues dans les services du SCEC et sait que de nombreux collègues auditionnés leur en ont fait part.
Or l’inspection, in fine, n’a pas « formulé de recommandations spécifiques quant à leur charge de travail ».
Cherche-t-elle ainsi à ne pas en reconnaître la réalité ou tout du moins du bout des lèvres ?
Par ailleurs, il nous revient que des postes de travail seraient en cours de suppression au SCEC, est ce que cela a un lien avec le passage de l’inspection ?
Facteur aggravant à cette surcharge, l’agent est désormais l’esclave du bon fonctionnement de son ordinateur et de ses applications métiers. Ces dysfonctionnements à répétition impactent de manière significative leurs journées de travail.
Quand c’est pas RECE, c’est SAGA. Quand c’est pas SAGA, c’est la connexion réseau. Quand c’est pas la connexion réseau, c’est Service Public etc.. C’est une histoire sans fin.
Après le flex-office, voici le flex-agent qui doit s’adapter au vu des évènements et rendre, malgré tout, de bonnes statistiques. Est-ce que c’est la nouvelle définition des « bonnes conditions de travail » qu’offre l’Administration ? Est-ce cela l’avenir qu’elle leur prépare?
La CFDT rappelle à nouveau qu’elle a de réelles craintes quant à l’impact de ces dysfonctionnements sur la motivation des agents à plus ou moins long terme. On fait appel « à leur compréhension», mais celle-ci a sans aucun doute des limites qu’il serait gravissime d’atteindre.
Il serait à ce titre certainement instructif de recueillir dans un tableau récapitulatif le nombre d’incidents informatiques impactant le SCEC sur une année entière.»
Concernant, la formation organisée en janvier sur la délivrance des actes sur RECE, la CFDT se réjouit qu’elle ait eu lieu en présentiel, ce qui reste un impératif pour les agents. Toutefois, elle se fait le relais de leur frustration de ne pas avoir pu passer à la pratique aussi rapidement que prévu suite à des problèmes informatiques. Toujours consciencieux, ils craignent d’en perdre rapidement le bénéfice. La CFDT en profite ici pour saluer la qualité du support de cours conçu par les formatrices SCEC en un mois et demi.
La CFDT souhaiterait savoir si le calendrier du déploiement du RECE a fait depuis l’objet d’une mise à jour et d’une diffusion récente. A-t-il été modifié notamment par une inversion des modules mis à jour des actes et création des actes ? Et pourquoi ?
A tout ceci, on se doit aussi d’évoquer la dématérialisation des dossiers des nouveaux naturalisés avec NATALI par la SDANF du Ministère de l’Intérieur (partenaire majeur du SCEC), les modifications d’organigramme du Département Établissement, le transfert de la gestion SAGHA des assistantes ressources d’ETA et EXP vers le Bureau des Affaires Générales, l’augmentation des demandes d’actes, le problème du renouvellement des cartes CERTIGNA, le transfert de la gestion de SAGHA – des assistances-ressources des 2 Départements du SCEC vers le BAG, etc…).
Cette semaine et d’ici la fin du mois, la Sous-Direction de l’État Civil avec l’évaluation quantitative et qualitative de la charge de travail engagée au SCEC afin, je cite «d’envisager, ensemble, l’avenir du SCEC à moyen terme », offre aux agents une nouvelle opportunité de s’exprimer mais force est de constater que le SCEC a déjà entamé un processus de transformation significative de son organisation.
La CFDT souhaite que l’exercice en cours vise à obtenir plus de moyens humains et matériels pour le SCEC et espère qu’il n’a pas pour seul objectif de changer les méthodes de travail pour améliorer la productivité des agents.