Le syndicat CFDT-MAE demande que, conformément à l’article 5 du décret n° 2000-815 du 25 août 2000, soient précisées par décret les modalités de la rémunération des astreintes ou des interventions effectuées à l’occasion d’astreintes à l’étranger, en complément de l’arrêté du 25 février 2022 modifiant l’arrêté du 21 janvier 2002 fixant les taux de rémunération des astreintes et des interventions effectuées par certains agents du ministère des affaires étrangères. La liste des emplois concernés et les modalités d’organisation de ces astreintes devront faire l’objet d’une consultation du comité social d’administration ministériel.
Par ailleurs, pour la CFDT-MAE, la règle selon laquelle les éléments énumérés par l’article 2 du décret du 28 mars 1967 sont exclusifs de tout autre élément de rémunération des personnels de l’État et des établissements publics en service à l’étranger n’est pas une règle intangible.
En effet le décret n° 2011-920 du 1er août 2011 modifiant le décret n° 67-290 du 28 mars 1967 a introduit un élément supplémentaire de rémunération, celui de la prime individuelle de performance dans les articles 2 et 5 bis.
Ce décret est par conséquent un texte qui peut introduire des rémunérations supplémentaires en faveur de personnels de l’État et des établissements publics de l’État à caractère administratif en service à l’étranger.
Dans un contexte d’effectifs réduits et de surcharge de travail au ministère des Affaires étrangères, nous estimons qu’il est plus que temps d’organiser une concertation avec les organisations syndicales avec comme objectif de définir ensemble les dispositions d’un nouveau décret fixant les modalités de la rémunération des astreintes et des interventions effectuées à l’occasion d’astreintes dans les postes diplomatiques et consulaires.
Les astreintes et les interventions effectuées à l’étranger par nécessité de service constituent du temps de travail effectif qui doit être couvert par un supplément de rémunération ou bien, à minima, par des journées de récupération.