Nous aurions préféré que les développements des applications soient traités dans les points des métiers. La CFDT-MAE souhaite revenir d’abord sur quelques points propres à la DNUM.
Et la transition est facile : quid des nominations d’agent de la DNUM dans les directions métiers pour faire évoluer les outils des métiers ? C’est un vieux sujet qui nous semble avancer trop doucement pour accompagner la nécessaire transformation numérique de ce ministère.
A propos des ASIC, nous souhaitons attirer l’attention de l’administration sur les affectations d’agents extérieur au Département sur des postes d’encadrement. Nous pouvons comprendre cet apport extérieur, à petite dose, mais la multiplication de cette situation deviendrait incompréhensible et incomprise par ceux qui ont su faire fonctionner un outil avec peu de moyens matériels, partout et tout le temps.
Avec peu de moyens et bien trop peu d’ETP. La pénurie de chefs de projet est un irritant majeur au bon fonctionnement de la DNUM.
La CFDT-MAE parle souvent à raison des triples casquettes en poste. A la DNUM, les chefs de projet sont pratiquement tous multi-casquettes. Hyper-casquettes ? Ils suivent en même temps trois, quatre, cinq ou plus projets informatiques.
Il y a bien les prestataires de service qui développent ; qu’il faut aussi administrer, recruter, encadrer, commander, payer, … La prestation a longtemps été vue comme la solution magique pour compenser le manque de titulaires. Et cela ne fonctionne pas car un prestataire qui n’est pas bien encadré, par un titulaire, n’est pas efficace.
Nous voyons le réarmement de la DNUM arriver. C’est heureux mais tardif, c’est déjà beaucoup et pourtant cela reste insuffisant même s’il vaut mieux tard que jamais. Et cette avancée ne va pas sans danger. L’application des critères salariaux de la DINUM (direction interministérielle du numérique) aux CDD pose la question des CDIsation qui créeraient des situations d’injustice où les chefs de bureau, toutes primes comprises, gagneraient moins, voire beaucoup moins, que les techniciens qu’ils encadrent.
Et pourtant nous défendons les recrutements pérennes. Le recrutement de CDD tournants tous les quatre ans sur des postes pourtant pérennes est à la fois :
- insupportable pour les collègues concernés qui ne peuvent pas se projeter dans l’avenir,
- du gaspillage pour le Département qui doit réintégrer tous les quatre ans de nouveaux agents.
Nous ne disons pas qu’il ne faut jamais recruter de CDD. Nous disons qu’il faut réserver ce mode recrutement aux besoins ponctuels de spécialistes.
Il n’y a donc qu’une solution, que la CFDT-MAE répète depuis toujours : les concours. Il faut ouvrir les concours et pourquoi pas un tous les ans ? D’autant que le corps vieillit et que le besoin de renouvellement, en plus des besoins de croissance, est important.
C’est le gage de recrutements justes et pérennes de collègues investis dans leurs fonctions qui pourront construire des carrières épanouissantes.
En parlant des carrières à la DNUM, vous ne m’en voudrez pas de rappeler la satisfaction de la CFDT-MAE quant à la reconnaissance, financière, en termes de groupe d’IRE, des fonctions d’adjoint au chef de CRASIC qui est une très bonne chose.
Il faut maintenant la mettre en œuvre. La CFDT-MAE rappelle qu’elle ne comprendrait pas que les adjoints, actuellement en poste, qui remplissent bien leurs fonctions, jusqu’à présent bénévolement et merci à eux, ne bénéficient pas dès cette année d’un reclassement.
A propos du centre enterré et de ses conditions de travail
Il aura donc fallu la perspective d’une mission extérieure – de l’Union européenne – pour que les travaux de remise en fonctionnement de la climatisation du centre enterré soient entrepris.
Entretemps, ce sont des agents qui souffrent pour que nos communications fonctionnent. Au-delà des remerciements attendus, toujours attendus, nous ne pouvons qu’espérer une prise en compte sincère et rapide. Cela n’a pas été le cas.
J’en profite pour demander ce qu’il en est des quatre jours de congé pour travail dans ce centre enterré et vieillissant. Nous attendons la confirmation que cette bonification, pourtant minimale, soit maintenue aussi longtemps que le centre enterré le sera lui-même.
Finalement, nous souhaiterions avoir des précisions sur les outils numériques suivants :
- Quid de la suppression des téléphones fixes au profil de softphones sur les ordinateurs Éole ?
- Envisagez-vous le partage des imprimantes des agents du SCEC ?
- Quid de l’intelligence artificielle en général ? C’est un sujet transverse qui revient plus ou moins explicitement, notamment dans la presse. On voit bien les outils bureautiques grand public intégrant de plus en plus d’IA. C’est aussi une des recommandations du rapport Hermellin même si vous nous avez dit hier que cette recommandation ne serait pas retenue.
- Quid de la mise à disposition de moyens des ADL permettant le télétravail ?