La réunion de concertation du 21 septembre est présidée par le sous-directeur RH1. Cette réunion est consacrée à l’examen par les organisations syndicales des actions déjà réalisées et à mettre en ouvre par l’administration au regard des objectifs ci-dessous, inscrits dans le plan triennal handicap, et sur d’éventuelles propositions de modifications et d’ajouts. L’administration insiste sur le caractère évolutif de ce document.
Assurer le suivi individualisé des agents en situation de handicap et favoriser la bonne intégration de l’agent dans le service d’affectation.
Les modifications proposées portent sur les points suivants :
– remplacement du terme «tuteur» par celui plus convivial et à connotation moins hiérarchique de «référent». Ce poste s’apparente à une fonction d’accompagnement basée sur le principe du bénévolat, destinée à faciliter l’intégration de l’agent handicapé sur son lieu de travail ;
– la nomination d’un référent pour l’agent handicapé ne se limitera pas au service dans lequel celui-ci est affecté mais sera étendue hors du service ;
– proposition de la mise en place d’une formation spécifique pour les référents ;
– remplacement du terme « auxiliaire de vie » par celui «d’assistant». Cette nouvelle dénomination semble en effet mieux adaptée au rôle dévolu à cet agent, ainsi que moins restrictive et pénalisante pour l’agent dans le cadre de son évolution de carrière.
Le profil de poste correspond à celui d’une fonction de secrétariat complétée d’une spécialité et employé à temps partiel (80%).
Offrir des conditions de travail et un environnement adapté :
Cet objectif ne fait pas l’objet de propositions complémentaires, l’administration ayant établi un catalogue d’actions à réaliser assez complet. Néanmoins l’accent est mis par plusieurs syndicats sur l’aspect non fonctionnel et inadapté de la plupart des immeubles du ministère, que ce soit à l’administration centrale ou dans la grande majorité des postes à l’étranger, ainsi que sur le coût exorbitant des travaux à réaliser pour la mise aux normes des divers bâtiments, dans un contexte de grande pénurie de crédits budgétaires.
Faciliter la progression dans le parcours professionnel :
S’agissant du développement du parcours professionnel des handicapés, il est demandé de prendre en compte une approche plus individualisée en matière de formation pour chaque agent handicapé et de faciliter leur mobilité vers des postes à l’étranger. Il est à noter le nombre faible d’agents en service à l’étranger : 47. Cette situation s’explique en partie, comme il est mentionné dans le point précédent, par le caractère inadapté et non fonctionnel de la plupart des bâtiments du MAE à l’étranger.
Promouvoir et développer la communication :
L’ensemble des organisations syndicales a demandé qu’il y ait plus de communications au sein du MAE pour sensibiliser les agents à la problématique du handicap. Il est également souhaité que l’administration participe au plus grand nombre possible de forums relatifs à l’emploi des handicapés, afin de faire mieux connaître le MAE, ainsi que les offres d’emploi qu’il est en mesure de proposer.
La réunion est l’occasion pour l’administration de rappeler la procédure de recrutement au MAE de personnes handicapées, qui se décline comme suit :
– publication de l’avis d’offre d’emploi au J.O. ;
– réception par l’administration des dossiers papiers des candidats ;
– première sélection des candidatures ;
– convocation des candidats sélectionnés à une épreuve écrite variable en fonction des catégories, et à une épreuve orale de langue pour les postes de catégorie A et B ;
– entretien avec une commission de recrutement constituée par des membres de la DRH et des personnes extérieures au MAE, ainsi qu’avec un psychologue (en complément de tests psychologiques)
– convocation à un entretien final par la DRH.
Le système de liste complémentaire pour le concours n’étant pas en vigueur à ce stade, il est demandé à l’administration de prendre en compte cette option. En conclusion, l’administration donne son accord aux demandes de modifications du document de travail sur le handicap et précise qu’il fera l’objet d’un avis formel lors du CTM des 7 et 8 novembre prochain. Elle s’engage également à prendre rapidement contact avec le Fonds pour l’Insertion des Personnes Handicapées (FIPH) pour signer la convention d’emploi avec cet organisme.
RH1 indique que le MAE a atteint en 2012 le seuil de 7,65% de taux d’emploi légal (taux d’emploi direct, majoré des dépenses en faveur des personnes handicapées), par rapport au taux de 6% imposé aux employeurs par la loi. Le calcul de ce taux d’emploi légal au MAE comprend les personnels titulaires, VI et recrutés locaux, soit 7.200 agents.
Enfin, le MAE a retenu cette année 2 candidats sur les 61 qui se sont présentés pour la catégorie A, 2 sur 48 pour la catégorie B, et 6 sur 273 pour la catégorie C.