Le comité technique d’administration centrale du 12 octobre 2016 est l’occasion de faire un point sur la mise en œuvre du télétravail, à la demande de la CFDT.
Le télétravail est déjà une réalité au sein du ministère
L’administration détaille la mise en œuvre du télétravail à l’administration centrale : 80 agents, soit 34 A dont la moitié de femmes et la moitié de contractuels, 18 B dont 10 femmes et 29 C dont 21 femmes sont autorisés à travailler en télétravail (décompte au 23 septembre).
La pratique du télétravail ne soulève pas de difficultés majeures. Les demandes sont motivées le plus souvent par le temps de transport domicile-travail. La plupart des agents n’effectuent qu’un jour de télétravail par semaine. Tous les télétravailleurs ont été équipés d’un Itinéo et/ou d’un Token.
Trop longue gestation pour l’arrêté ministériel
Alors que le ministère des Finances, le ministère de l’Environnement et du logement et le ministère de l’Agriculture ont publié leurs arrêtés ministériel durant l’été dernier, le MAE souhaite visiblement prendre son temps, « observer » ce qui se passe dans les ministères précités, « continuer à prendre en compte les retours d’expérience au sein du ministère », organiser une nouvelle réunion de concertation au mois de décembre et attendre le printemps 2017 pour présenter l’arrêté ministériel au CTM.
Commentaire : La CFDT ne s’explique toujours pas ce qui empêche d’examiner ce projet d’arrêté dès le comité technique ministériel des 23 et 24 novembre 2016 alors que plusieurs réunions de concertation ont déjà permis de se mettre d’accord sur l’essentiel, que l’analyse des premiers retours d’expérience a déjà été effectuée et que la formulation du projet d’arrêté MAEDI est très proche de celle des ministères précités.
L’ASAM-UNSA estime que l’arrêté ministériel sur le télétravail ne devrait pas mentionner les postes à l’étranger. La CFDT rappelle que ce point a déjà été discuté et que l’administration et plusieurs OS souhaitent « ne rien s’interdire » en la matière.
La nécessaire sensibilisation de l’encadrement
En réponse aux questions des OS, le sous-directeur RH1 indique que les refus de la part de la hiérarchie sont rares.
La CFDT fait remarquer que les refus de télétravail – susceptibles de recours devant la CAP – ne sont pas toujours formalisés -, ni correctement justifiés, ni parfois même transmis à la DRH !
RH1 rappelle les efforts déployés pour sensibiliser l’encadrement : Lettre InfoDRH, courrier formel de sensibilisation envoyé à l’encadrement supérieur, rappelant les principes généraux du télétravail et la procédure. L’accent est mis auprès des encadrants sur l’organisation du travail, sur ce que le télétravail n’est pas, sur les conséquences possibles pour les collègues qui n’en bénéficient pas.