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Pouvoir d'achat

Qui va pouvoir bénéficier de la « prime de pouvoir d’achat exceptionnelle » versée en 2023 ?

16 août 2023

Comme la CFDT-MAE l’avait signalé dans son précédent article consacré aux mesures gouvernementales de revalorisation de la rémunération des agents publics, jugées trop peu à la hauteur et décevantes, une prime exceptionnelle sera accordée, d’ici la fin de l’année 2023, à certains collègues du MEAE sur la base de la rémunération brute qu’ils ont perçue entre le 1er juillet 2022 et le 30 juin 2023.  

  • Qui est concerné ?

Cette prime variable de pouvoir d’achat de 240 euros à 720 euros nets (300 à 800 euros bruts), non reconductible, qui sera versée d’ici la fin de l’année, concerne uniquement les agents dont la rémunération, primes incluses, est inférieure ou égale à 3 250 euros bruts mensuels.

  • Quel est le montant de la prime ?

Le Décret n° 2023-702 du 31 juillet 2023 portant création d’une prime de pouvoir d’achat exceptionnelle, publié au JORF le 1er août dernier, prévoit le barème suivant :

Rémunération brute mensuelleMontants de la prime  
Inférieure ou égale à 1 975 €800 €
Supérieure à 1 975 € et inférieure ou égale à 2 275 €700 €
Supérieure à 2 275 € et inférieure ou égale à 2 430 €600 €
Supérieure à 2 430 € et inférieure ou égale à 2 570 €500 €
Supérieure à 2 570 € et inférieure ou égale à 2 690 €400 €
Supérieure à 2 690 € et inférieure ou égale à 2 800 €350 €
Supérieure à 2 800 € et inférieure ou égale à 3 250 €300 €

Pour mémoire, cette prime forfaitaire, versée en une seule fois par le ministère qui emploie et rémunère l’agent à la date du 30 juin 2023, est cumulable avec toutes les autres primes et indemnités éventuellement perçues.

Thèmes : agents publics, Pouvoir d'achat, Primes

La CFDT-MAE s’adresse à la nouvelle Ministre – Rencontre informelle du 7 juin

9 juin 2022

Madame la Ministre,

Monsieur le Secrétaire général,

Mesdames et Messieurs les Directrices et Directeurs,

Chers collègues,

Vous le savez, votre nomination à la tête de ce ministère intervient dans un contexte particulièrement difficile et anxiogène pour tous les agents du MEAE.

Un contexte marqué par une crise sanitaire mondiale qui a épuisé nos collègues, celui d’une guerre en Europe entre la Russie et l’Ukraine qui impacte fortement nos personnels et pour lesquels notre organisation revendique un accompagnement renforcé, enfin, celui d’une série de réformes et de mesures non voulues et combattues dans les instances et sur le terrain par la CFDT-MAE, issues de la loi de transformation de la Fonction Publique et de l’ordonnance réformant l’encadrement supérieur de la FPE.

Outre le travail d’accompagnement quotidien de ses militants et adhérents affectés en France et à l’étranger, la CFDT-MAE est actuellement mobilisée et engagée sur plusieurs grands chantiers et en particulier les suivants :

  • Le  télétravail de droit commun en administration centrale et à l’étranger pour toutes les catégories de personnel, sans distinction ;
  • La situation de nos collègues en Ukraine et en Russie, tous statuts confondus, de retour en France ou continuant d’exercer leurs fonctions sur le terrain ;
  • L’égalité professionnelle entre les Femmes et les Hommes. N’hésitons-pas à prendre exemple sur d’autres ministères, comme celui de la Justice, qui a un temps d’avance sur la question : un accord a été négocié avec les OS représentatives et l’administration ;
  • La négociation d’un accord cadre qui définirait un socle de droits pour nos collègues ADL, notamment en ce qui concerne la rémunération, la protection sociale (santé, retraite, chômage) et le droit de grève. Le texte présenté par notre administration, lors d’un précédent CTM, marquait par certains points une régression sociale pour nos collègues ADL, ce qui n’était pas acceptable pour notre organisation syndicale qui a voté contre. Dans un grand nombre de pays, trop souvent, nos collègues ADL ne sont pas traités à la hauteur de leur contribution à la défense des intérêts français ;
  • La question du pouvoir d’achat, qui est au cœur de nos préoccupations : l’annonce par le gouvernement de l’augmentation du point d’indice, va dans le bon sens, nous l’attendions depuis 2017, mais cette question reste une promesse de campagne, nous serons mobilisés, ici et au niveau national pour que cette promesse se traduise concrètement, à plus forte raison dans ce contexte d’inflation galopante et de la hausse des prix de l’énergie ;
  • Les EP2022 et la solution du vote électronique qui n’est à ce jour pas aboutie, et la nouvelle parue/publiée il y a quelques jours dans un article du Monde de dysfonctionnements techniques et informatiques ayant empêché de nombreux citoyens de voter en ligne aux élections législatives 2022 n’est pas de nature à rassurer. A l’étranger, pendant plusieurs jours, les électeurs titulaires d’une adresse personnelle de messagerie « yahoo » n’ont pu recevoir leur code de confirmation pour valider leur vote du 1er tour des élections législatives. Tout ceci est bien inquiétant.

Enfin, pour conclure, nous vous remercions de ce temps démocratique et de cette rencontre et nous espérons qu’ils seront prolongés par un dialogue social de qualité sur la durée.

La CFDT-MAE est un syndicat réformiste, elle a su démontrer maintes fois son sens du dialogue, elle n’a pas pour habitude de jouer la politique de la chaise vide, et nous attendons l’amorce d’un authentique dialogue au sein de notre ministère, synonyme de progrès social pour tous. Le dialogue social est le meilleur moyen de faire avancer les sujets lorsqu’il s’inscrit dans une véritable logique de négociation et non plus de simple consultation ou d’information.

La CFDT-MAE est certes, par la force de ses propositions, une organisation syndicale qui recherche le dialogue mais elle n’hésitera pas, comme elle l’a déjà fait pour la réforme de la haute fonction publique, à affirmer avec la plus grande détermination son opposition, chaque fois que la situation lui semble contraire à l’intérêt des agents et de leurs métiers.

Madame la Ministre, au nom de la CFDT-MAE, je vous remercie./.

Thèmes : ADL, égalité professionnelle, Pouvoir d'achat, Réforme, Russie, Télétravail, Ukraine, vote électronique

Tous en grève le 22 mai !

11 mai 2018

A la veille du prochain rendez-vous salarial de la mi-juin, le moment est venu de peser dans la négociation. La CFDT-MAE appelle à se mobiliser et à manifester avec les autres organisations syndicales de la fonction publique.

Face à un gouvernement qui ne voit dans les agents publics qu’une contrainte budgétaire, la CFDT y voit une richesse et réaffirme sa vision : oui, le service public doit exister et oui, il doit être accessible à tous.

Le gouvernement doit nous entendre : il est hors de question que soient supprimés les 120 000 postes prévus, hors de question qu’on les remplace par des contrats précaires, hors de question qu’on remette en cause le statut des fonctionnaires, première étape de la privatisation des services publics.

Pour que la fonction publique demeure en France cette force de cohésion sociale à laquelle nous tenons, nos revendications sont claires :

  • un vrai dialogue social
  • des perspectives dans l’évolution des carrières
  • la défense du pouvoir d’achat

Venez manifester le 22 mai. Pour nous faire entendre, pour peser dans les discussions en cours, pour peser aussi dans celles qui auront lieu bientôt dans le cadre du Comité Action Publique 2022, l’échéance qui décidera de notre futur.

Lire le communiqué d’Interco.

Pour un service public de qualité 
 
La CFDT-MAE appelle à se mobiliser et à manifester avec les autres organisations syndicales de la fonction publique
ce mardi 22 mai

Départ de la place de la République à 14 h 00

Parcours : Place de la République (Boulevard du Temple, Boulevard Filles du calvaire, Boulevard Beaumarchais) –  Place de la Bastille (Rue de Lyon, Boulevard Diderot) – Place de la Nation

Rendez-vous CFDT à 13 h 00 à l’angle du boulevard Voltaire et de la place de la République (les sorties de métro seront certainement fermées sur la place de la République).

 

 

 

Thèmes : Agent contractuel, agents de l'état, agents titulaires, Conditions de travail, Dialogue social, Grève, Pouvoir d'achat

Heure mensuelle d’information : tour d’horizon des grands enjeux pour la fonction publique

8 avril 2014

Le 10 mars 2014, la section CFDT-MAE de Paris a organisé une heure mensuelle d’information, ouverte à l’ensemble des agents, sur le site de Convention. Cette réunion a été animée par Brigitte Jumel, Secrétaire générale de l’Union des Fédérations de Fonctionnaires et Assimilés de la CFDT (UFFA-CFDT). Brigitte Jumel rappelle que la CFDT est la deuxième organisation syndicale représentative des 5 millions d’agents des trois fonctions publiques (Etat, hospitalière et territoriale) avec 20% des suffrages, après la CGT et devant FO. Elle revient sur les bouleversements qu’a connus la fonction publique ces dernières années.

Entre 2007 et 2012, la Révision générale des politiques publiques (RGPP) était fondée sur le non remplacement d’un départ à la retraite sur deux, sur le gel de la valeur du point d’indice et sur l’introduction de la Prime de Fonction et de Résultat (PFR) avec une part importante réservée au mérite, laissant ainsi penser qu’il y a des fonctionnaires qui travaillent mal.

 

2012-2014, des attentes fortes et quelques débuts de réponses

En 2012, les agents de la fonction publique ont majoritairement donné leurs suffrages à la gauche et en attendaient beaucoup : la fin de la RGPP, des suppressions de postes et du gel du point d’indice. Sur les deux premiers points, si on peut être d’accord avec l’objectif gouvernemental de maintien global des effectifs de la fonction publique, la définition de ministères prioritaires qui voient leurs effectifs augmenter continue de faire peser sur les autres ministères, dont le MAE, des suppressions d’emplois à un rythme soutenu. S’agissant du point d’indice, il continue d’être gelé et le pouvoir d’achat des fonctionnaires se dégrade dans des proportions que ne compense pas la Garantie individuelle de pouvoir d’achat (GIPA).

C’est pourquoi la CFDT a interpellé la ministre de la Fonction Publique sur trois objectifs : redonner le sens des missions de service public par le dialogue social, rendre une visibilité sur les rémunérations (l’évolution du point d’indice étant une condition nécessaire) et agir contre la dégradation des conditions de travail, qu’accentue l’évolution de la demande des usagers.

Sur le pouvoir d’achat on n’a eu pour toute réponse qu’une valse hésitation avec de vagues promesses pour 2015. Néanmoins, certaines mesures positives peuvent être signalées :

. mesures d’urgence et nouvelle grille en catégorie C et pour le bas de la catégorie B, même si le rattrapage est insuffisant,
. suppression de l’échelon fonctionnel des catégorie C,
. suppression de la PFR ; mais la question de la rémunération des 100 000 agents qui la touchaient reste posée et le régime indemnitaire RIFSEEP ne nous convient pas non plus,
. abrogation de la journée de carence, qui était une revendication partagée par toutes les organisations syndicales,
. signature en mars 2013 de l’accord sur l’égalité professionnelle entre hommes et femmes et plus récemment d’un accord sur la prévention des risques psycho-sociaux et la santé au travail.

 

Pas de dialogue social par Presse interposée

En réponse à une question sur l’épisode du « gel des avancements », prôné par certains membres de la majorité actuelle (gaffe ou ballon d’essai ?) Brigitte Jumel rappelle que le président Sarkozy en avait parlé tout en disant qu’il ne le ferait pas (« je ne baisserai pas le salaire des fonctionnaires ») mais qu’en fait le pouvoir d’achat des agents publics est déjà en baisse et les ratios de promotion interne en chute libre.

Ce qui est choquant, en réalité, c’est lorsqu’on apprend les choses par la Presse comme cela a été le cas le jour-même avec l’annonce par la ministre de la FP dans « Le Parisien », de mesures concernant le fonds de solidarité ou le rabotage des plus hauts salaires.

 

Le rapport Pêcheur pointe un système de gestion à bout de souffle

Brigitte Jumel évoque le rapport Pêcheur sur l’avenir de la fonction publique qu’il faut prendre « comme un rapport facile à lire » et qui comporte des éléments « qui vont bien à la CFDT » :

. le dialogue social ne fonctionne pas bien. Trop de décisions sont prises de manière unilatérale alors que des éléments de la vie quotidienne pourraient faire l’objet de discussions et d’accords ;
. le système de gestion est à bout de souffle et le classement en trois catégories ne fonctionne pas. En catégorie C, par exemple, se côtoient des agents recrutés sans concours et des agents qualifiés et diplômés d’Etat comme les aides-soignantes ; la catégorie B est mal positionnée et la catégorie A est une nébuleuse de statuts particuliers qui vont du « petit A » au A+ qui termine en hors échelle G…
. le gel de la valeur du point d’indice ne peut pas constituer une politique salariale sur le long terme ;
. la fonction publique de carrière n’est pas archaïque (elle est présente à des degrés divers dans 22 pays de l’Union européenne) et elle doit être protégée car le statut est un facteur de stabilité. Cette fonction publique de carrière doit s’adapter aux évolutions et le statut, loin de constituer une rigidité, est un facteur d’adaptabilité et de mobilité.

 

Vers une négociation globale sur les parcours professionnels, les statuts et les primes

Brigitte Jumel conclut la réunion en exposant à grands traits les négociations qui s’ouvriront en mai prochain entre la ministre de la fonction publique et les organisations syndicales :

1/ parcours professionnels : il s’agit d’améliorer la gestion en prenant en compte l’évolution des missions et des besoins du service public en adoptant une vision prospective de l’emploi public et en mettant plus de moyens pour développer la formation continue ;

2/ architecture statutaire et grilles : la réflexion doit porter sur le type de fonctions exercées, sur les niveaux de recrutement et sur la place des diplômes requis pour se présenter aux concours : il n’existe que 10 points d’écart entre la catégorie C (recrutement sans diplôme) et la catégorie B (baccalauréat) ;

3/ régimes indemnitaires : le rapport Pêcheur a dénoncé la place disproportionnée que prennent les primes : 23 % en moyenne et de très forts écarts entre les catégories. Les régimes indemnitaires sont peu transparents, pas harmonisés et constituent des freins à la mobilité. La CFDT estime qu’une part importante de l’indemnitaire doit regagner la part indiciaire du traitement.

L’heure mensuelle d’information se termine par une série de questions-réponses sur l’avenir statutaire des travailleurs sociaux et des corps positionnés entre les catégories A et B, sur l’axe 3 de la loi Sauvadet (gestion des agents contractuels) et sur la nouvelle bonification indiciaire (qui n’est « pas remise en cause »).

Thèmes : Dialogue social, HMI, Parcours professionnels, Pouvoir d'achat, Rapport Pêcheur, UFFA

Réunion de la section CFDT-MAE à Paris (18 mars 2014)

31 mars 2014

La réunion, animée par Nathalie Berthy, secrétaire générale du syndicat et Hervé Goudal, secrétaire de la section Paris, est l’occasion d’évoquer avec une dizaine d’adhérents et de sympathisants leurs préoccupations en termes de carrière, de pouvoir d’achat et d’affectations.

 

Gestion prévisionnelle des effectifs

Compte tenu des départs en retraite qui s’annoncent massifs dans les années qui viennent, les collègues souhaitent plus de visibilité sur la gestion prévisionnelle des emplois et des carrières (GPEEC). Certaines de ces informations devraient figurer dans le bilan social 2013 qui sera fourni comme chaque année aux organisations syndicales lors du comité technique ministériel des 14 et 15 mai.

 

Pouvoir d’achat

La poursuite du gel de la valeur du point d’indice entraine une baisse du pouvoir d’achat des fonctionnaires, notamment pour les agents des catégories C et B. Des explications sont données aux adhérents présents sur le mécanisme de réduction de la durée d’ancienneté dans les échelons pour faciliter l’avancement et sur la revalorisation de la grille indiciaire des agents C et des deux premiers échelons de la catégorie B, en deux temps: attribution, rétroactivement au 1er février 2014, de points d’indice majoré (de 1 à 27 points selon l’indice) puis, au 1er janvier 2015, attribution de 5 points d’indice à l’ensemble de la grille.

Un adhérent de catégorie B a constaté l’année dernière que la GIPA (garantie individuelle du pouvoir d’achat) ne lui était plus versée, sans qu’il en ait été informé. La CFDT s’enquerra du maintien de la GIPA et des critères d’attribution, et rappellera à la DRH la nécessité d’informer les agents des modifications relatives à leur rémunération.

 

Affectations

Un collègue nous rapporte que de nombreux agents C et B seraient sans affectation depuis des mois, voire des années. Il en résulterait une grande détresse. La CFDT interrogera la DRH sur la réalité de ces absences d’affectation.

Concernant la transparence, les adhérents présents souhaitent que l’attention de la DRH soit appelée sur les problèmes suivants, notamment par nos élus en CAP :

– le flou persiste sur les critères pris en compte par la DRH lors des propositions d’affectation. Les agents ont le sentiment que les affectataires ont une connaissance trop partielle de leur dossier et de leur CV ;
– l’accueil des agents par la DRH pourrait être amélioré : plusieurs adhérents se plaignent que l’accès à la DRH est difficile et que les conditions d’un dialogue véritable, qui implique une relation de confiance, ne sont pas réunies. L’on constate un décalage entre la manifestation de la volonté de dialogue de la DRH et l’absence de moyens humains pour instaurer ce dialogue. Une amélioration de l’accueil des agents passe sans doute par un renforcement des moyens humains à la DRH mais également par une meilleure formation de ceux de nos collègues affectés à la gestion des ressources humaines ;
– pour les agents de catégorie C, malgré la fonctionnalisation de la grille des indemnités de résidence intervenue en 2011, les conditions de travail se sont fortement dégradées à l’étranger et risquent de l’être encore davantage avec la mise en place des formats Postes de présence diplomatique à format très réduit (PPD-FTA)

Thèmes : Affectations, GPEEC, Pouvoir d'achat

Pouvoir d’achat des recrutés locaux : pas de revalorisation « en fonction des mécontentements » ! (25 octobre 2013)

7 novembre 2013

La délégation de l’administration est composée des sous-directrices RH1 et RH3 et d’un représentant de la DGM. La CFDT est représentée par Thierry Duboc et Anne Colomb. La réunion porte sur la formation, la révision des grilles de salaires et la protection sociale. Le point sur la formation professionnelle est vite expédié, l’administration nous ayant communiqué les documents à la dernière minute. Comme nous l’avons maintes fois répété, un dialogue social de qualité suppose que les organisations syndicales aient accès aux documents avant les réunions pour les préparer sérieusement.

Service minimum pour la révision des grilles de salaires

L’administration commente le résumé de la commission de révision des grilles de rémunérations qui a planché le 8 octobre dernier. Cette commission, présidée par le DRH, en présence de RH1, RH3, IGAE, DAF et des responsables des programmes LOLF, s’est prononcée sur les demandes adressées par les postes lorsque ceux-ci ont constaté « un décrochage entre les niveaux de rémunération prévus par le cadre salarial et ceux pratiqués sur le marché local du travail ».

Sur les quinze dossiers présentés par les postes, deux ont été rejetés (Jordanie et Panama) et treize ont été étudiés : Mali, Tanzanie, Algérie, Israël + Jérusalem, Indonésie, Nouvelle-Zélande, Brésil, Argentine, Pérou, Macédoine, Ouzbékistan et Royaume-Uni. Les revalorisations seront appliquées avec effet rétroactif au 1er janvier 2013. Les ambassadeurs ont été informés et il leur appartient de « faire jouer le dialogue social ».

La CFDT fait remarquer qu’annoncer des bonnes ou des mauvaises nouvelles qui ne sont pas négociables, ce n’est pas du dialogue social ! Sur le fond et en prenant l’exemple d’Alger, la CFDT indique que la modestie de la mesure va se heurter à l’incompréhension des personnels. Idem pour la CGT qui mentionne le cas de Jérusalem et prévoit des conflits sociaux, localement.

« On ne revalorise pas les grilles en fonction des mécontentements »

L’administration précise qu’ « on ne revalorise pas les grilles en fonction des mécontentements » mais en application de critères objectifs, en particulier celui du décalage qui pourrait être observé par rapport à des États (Allemagne, Royaume-Uni, Espagne) avec lesquels on se compare pour ce qui est de la rémunération des recrutés locaux dans les missions diplomatiques bilatérales et les postes consulaires.

Pour ce qui est d’Alger, l’administration fait état de l’absence de décalage, sauf si on prend en compte l’Espagne, qui a adopté pour les services consulaires une politique de rémunération particulièrement avantageuse, et indique qu’un travail est en cours sur le toilettage des fonctions, qui constitue la deuxième étape de la discussion.

Une prime de transport pour les recrutés locaux ?

La FSU, ayant évoqué la possibilité de verser une prime de transport aux recrutés locaux, s’entend répondre qu’ « une telle mesure générale n’aurait pas de sens » et qu’il faut appliquer le droit local. La CGT fait valoir la responsabilité sociale du MAE-employeur et la CFDT déclare qu’une prime de transport « aurait du sens » dans les postes où ce poste de dépense pèse sur le pouvoir d’achat des RL. Le respect du droit local n’empêche aucunement d’adopter des mesures plus favorables.

Quinze pays sont encore dépourvus de toute protection sociale

La CFDT demande la liste des pays éligibles aux crédits médico-sociaux versés par la délégation à la politique sociale, qu’elle souhaite voir se raccourcir puisque les pays qui y figurent sont ceux où le système social est inexistant. L’administration promet de nous communiquer cette liste après compilation de l’utilisation des crédits en fin d’année, en précisant qu’il ne reste « que » 15 pays.

En fin de réunion, la CFDT tente d’en savoir un peu plus sur la masse salariale et les mesures catégorielles qui seront consacrés en 2014 à l’amélioration de la situation des recrutés locaux (coût-vie, revalorisation des grilles et cadres salariaux et protection sociale). En effet, après une année 2013 où l’encadrement supérieur a été particulièrement bien servi (relèvement des ratios de promotion interne pour les conseillers des affaires étrangères hors classe, création d’emplois fonctionnels de direction), il est temps de faire un effort plus substantiel pour les recrutés locaux, les agents de catégorie C et les volontaires internationaux. La sous-directrice RH1, en charge de la masse salariale, ayant quitté la réunion, la CFDT reviendra sur cette question essentielle lors du comité technique ministériel des 6 et 7 novembre 2013.

Thèmes : Grille des salaires, Pouvoir d'achat, Prime de transport, Protection sociale, Recrutés locaux, Rémunération

Section CFDT-MAE de Paris : actualité du dialogue social, CTM, rencontre avec le ministre, logement à Paris

18 juin 2012

La seconde réunion régulière de la section de Paris, proposée aux adhérents et sympathisants s’est tenue le 5 juin. L’ordre du jour porte sur le Comité Technique Ministériel des 30 et 31 mai, sur notre demande de rencontre avec le ministre et sur les questions de logement.

Un comité technique ministériel tendu et à l’issue incertaine

Le CTM s’est révélé quelque peu spécial compte tenu de la nomination récente de Laurent Fabius. Si des orientations peuvent être fixées, il n’y a aucune visibilité et il faut donc attendre la tenue des élections législatives. Concernant le déroulement de ce comité, le constat est navrant avec un incident de séance dès le premier point à propos d’un vote relatif à l’approbation des procès-verbaux que la DGA ne souhaitait plus voir effectuer, ce qui a généré un climat assez tendu.

Le ministre a indiqué connaître les problématiques liées à la LOLF, la masse salariale et a ajouté s’être impliqué dans des négociations salariales. Il semble vouloir porter une attention spéciale à la problématique des agents contractuels et à la parité. Il semble prêt à faire quelques concessions mais il semble aussi préparer les esprits à poursuivre les suppressions d’emplois. Selon lui, des efforts sont encore à effectuer. Il a bien perçu pourtant que la RGPP a vraiment sapé les effectifs du ministère et que ce dernier est en danger. Pouvons-nous espérer qu’il va s’attacher à préserver les effectifs et monter au créneau ? Chacun sait que le gouvernement va s’employer à étoffer certaines administrations comme la Police, l’Education nationale… et qu’il est nécessaire de dégager des postes.

 

La CFDT demande à rencontrer le ministre

Parmi les nombreux sujets revendicatifs nous souhaitons sensibiliser M. Fabius sur les urgences suivantes :
– le pouvoir d’achat des recrutés locaux : avec la déduction de l’inflation française du taux FMI dans les postes, les postes ont réagi et montré, en règle générale, leur désapprobation,

– la mise en œuvre de la loi Sauvadet, qui doit permettre la résorption de la précarité par voie de titularisations et de cédéisations et offrir un cadre en matière de rémunération. Notre ministère se démarque par rapport aux autres administrations et fait figure de mauvais élève,
– la réforme du réseau culturel, sur laquelle le flou demeure,
– les Français à l’étranger et les visas, avec la demande du retour de ce secteur au MAE. Le décret publié au JO du 25 mai indique que le ministère de l’intérieur est responsable, conjointement avec le MAE, de la politique d’attribution des visas. Notre objectif est de voir ce décret corrigé et qu’enfin soit mise en œuvre une politique des visas partie prenante du réseau consulaire.

 

Pénurie de logements sociaux et flou sur la rue Huysmans

Il est difficile de comprendre l’attribution des logements sociaux par la Mission pour l’action sociale. Un comité d’action sociale devant se tenir à la fin du mois de juin, une intervention est prévue pour obtenir une clarification.

Le débat s’oriente vers la rue Huysmans (Paris VIème) où le gratin du MAE est logé à prix d’ami. Il s’agit d’un dossier sensible pour lequel l’administration ne fournit pas de réponses. Il serait pourtant intéressant de connaître la sociologie des occupants, de comparer les prix des loyers en fonction du prix du marché. La CFDT posera la question de la vente de cet immeuble ou de son recyclage en logements sociaux. Il en est de même pour la propriété de La Celle-Saint-Cloud qui se trouve être à l’usage personnel du ministre et qui génère des dépenses d’entretien non négligeables.

Thèmes : Immobilier, Pouvoir d'achat, Recrutés locaux, Rue Huysmans, Sauvadet

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La CFDT revendique l’IFSE majorée pour TOUS les agents du SCEC (CSAC 27/03/2025)

Nos collègues de l’IFAAC méritent une meilleure prime ! (CSAC du 27/03/2025)

Revalorisation des formatrices et formateurs du SCEC

Vers un meilleur accompagnement des agents de retour en centrale (CSAC du 27/03/2025)

Qu’est-ce que la prime spéciale d’installation (PSI) ? (CSAC du 27/03/2025)

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