On se rappelle que le Dr Kouchner avait bien failli tuer les dispensaires au moment du déménagement à Convention, début 2009, et qu’une forte mobilisation intersyndicale avait permis de sauver ces centres de santé qui sont partie intégrante de la politique sociale du MAE.
Depuis, les syndicats qui administrent l’association des œuvres sociales ADOS et donc les deux dispensaires, au quai d’Orsay et rue de la Convention, (lire article) ne cessent de réclamer une clarification des rôles entre l’association, dont les administrateurs sont bénévoles, et la délégation pour la politique sociale (DPS).
Les administrateurs CFDT ont fait des propositions de clarification, l’Inspection générale a travaillé sur la question mais on attend toujours les conclusions de cet audit qui nous avaient été promises pour …janvier 2013 !
Alors que le bureau de l’ADOS est intervenu au début de l’été pour alerter le DRH sur la gravité de la situation, notamment en ce qui concerne les centres de santé, le flou sur les responsabilités persiste. Tout ceci ne fait qu’aviver les inquiétudes sur la véritable situation financière des centres de santé.
Un conseil d’administration extraordinaire de l’ADOS sera convoqué dès le mois de septembre pour proposer des solutions pratiques et efficaces pour sortir de cette situation qui s’éternise, en espérant que d’ici là le rapport d’audit de l’Inspection – Arlésienne ou rapport au bois dormant ? – sera sorti de l’ombre.