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Charte des recrutés locaux : la montagne a accouché d’une souris! 

20 décembre 2020

Au Comité technique ministériel de ce 16 décembre, était présenté le projet de « Charte des agents de recrutement local », soumis pour avis formel. La CFDT-MAE, comme d’autres organisations syndicales, a voté contre et vous explique pourquoi. 

Si nous avons été « moteur » pour la mise en place d’une telle Charte, en l’absence de texte normatif, revendication encore exprimée récemment devant le Ministre, l’exercice ambitieux que nous appelions de nos vœux ne s’est pas réalisé : l’administration ne l’a tout simplement pas souhaité.  

Dès février 2018, nous avions alerté sur le fait que le texte proposé était très en retrait par rapport aux attentes. Nous avions suggéré une méthode de travail, des bases et une trame. 

Nous souhaitions que cette Charte affirme les principes fondamentaux de la relation de travail, qu’elle définisse un socle de garanties, des seuils en-dessous desquels il n’était pas admissible de descendre.  

Il nous paraissait prépondérant que des droits et des protections, à la hauteur des légitimes exigences de l’employeur public, devaient y figurer. Que la gestion prévisionnelle des emplois des effectifs et des compétences (GPEEC) devait y trouver toute sa place. Et il nous semblait fondamental que nos collègues recrutés locaux soient associés à l’exercice. 

Nous n’avons pas été entendus. Les groupes de travail qui ont amené à ce texte n’ont pas suivi le chemin tant espéré ; le Département en porte, à notre sens, toute la responsabilité.  

Clairement, cette Charte manque d’ambition. Elle n’apporte pas d’avancée sociale, elle n’est pas assez contraignante et continue de faire la part belle à des droits locaux qui, dans certains pays, restent en-deçà des recommandations de l’Organisation internationale du Travail.  

Enfin, elle prend soin d’omettre les principes élémentaires de consultation, pour avis, des représentants du personnel tels qu’ils sont définis par l’accord-cadre sur la commission consultative locale, ce qui est à l’opposé de notre vision du dialogue social. 

De toute évidence, « la montagne a accouché d’une souris » dont nous ne voulons pas et ce n’est donc pas un hasard si l’avis formel a été négatif. 

La CFDT-MAE continuera à porter haut et avec détermination les préoccupations de nos camarades de recrutement local : dans un ministère qui se veut exemplaire, la justice sociale commence aussi par eux. 

Thèmes : accord-cadre, avis formel, CCL, Charte, charte des ADL, Comité technique ministériel, Commission consultative locale, CTM, Dialogue social, Droit local, GPEEC, méthode de travail, OIT, Organisation internationale du travail, recrutement local, Recrutés locaux, représentants du personnel, revendications

Dialogue social dans les postes : quel permanent est en charge de votre zone ?

6 novembre 2020

Afin de faciliter le travail de nos élus en CTPE et CCL et de répondre aux diverses questions de nos adhérents isolés en matière de dialogue social, chaque permanent CFDT-MAE est chef de file sur une zone géographique (il est accompagné d’un binôme en cas d’absence).

Vous en retrouverez la carte (au format PDF) en cliquant ici et en voici le détail :

Amérique du nord : Linda HERBRON (binôme en cas d’absence : Carole BARBIER)

Amérique du sud : Franck LAVAL (binôme en cas d’absence : Jean-Louis DURIS)

Europe du nord : Edwige Dominique JANIN (binôme en cas d’absence : Yannick RIO)

Europe du sud : Yannick RIO (binôme en cas d’absence : Edwige Dominique JANIN)

ANMO : Claude DELARBOULAS (binôme en cas d’absence : Jacqueline BAISSET)

Afrique subsaharienne : Jacqueline BAISSET (binôme en cas d’absence : Claude DELARBOULAS)

Asie : Jean-Louis DURIS (binôme en cas d’absence : Franck LAVAL)

Thèmes : CCL, CTPE, Dialogue social, DSP, Postes à l'étranger

IGAE – L’inspection générale des Affaires étrangères, vers plus de transparence

16 octobre 2020

Le 7 octobre dernier, les organisations syndicales ont été invitées à une réunion animée par Mme Maryse BOSSIERE, Inspectrice générale des Affaires étrangères, et première femme à occuper ce poste, dans le but de faire un point sur les missions et les méthodes de l’inspection générale des Affaires étrangères (IGAE).

La CFDT-MAE a volontiers répondu à cet appel et s’est rendue à cette rencontre avec le plus grand intérêt, car la parole de l’IGAE est rare et cette initiative d’autant plus appréciée.

Nous y avons vu un signe d’ouverture, qui va dans le sens des évolutions sociétales récentes vers plus de transparence.

Les grandes missions de l’IGAE nous ont été présentées : contrôler, conseiller et, depuis peu, enquêter sur les cas de présomptions de harcèlement au sein de l’administration centrale, des missions diplomatiques et des postes consulaires mais aussi au sein des établissements publics de droit français sous tutelle du département (instituts français, lycées et écoles français, Agence Française de Développement, etc…).  Elle est amenée à pratiquer des inspections planifiées, des audits mais aussi des contrôles inopinés suite au signalement d’une situation problématique.

La CFDT-MAE a demandé à l’IGAE de pouvoir être informée du planning annuel des missions de l’Inspection, ce qui nous a été refusé en raison du caractère confidentiel de ce planning, l’Inspection souhaitant conserver un effet de surprise à ses missions. En revanche, elle nous a invités à lui faire remonter, dès l’annonce officielle de la venue d’une mission d’inspection, les situations problématiques, reconnaissant ainsi les organisations syndicales comme l’un des canaux d’alerte de l’IGAE.

Nous appelons donc l’ensemble de nos adhérents, de nos représentants au sein du réseau diplomatique, consulaire et culturel, élus en CTPE et CCL ainsi que les collègues isolés, à nous signaler, les situations problématiques qui n’auront pas pu être résolues localement, dans le cadre du dialogue social de proximité.

La nouveauté est que l’IGAE invite désormais les organisations syndicales à lui signaler les cas qui n’auront pas trouvé de solution auprès de la DRH.

Nous n’avons pas manqué d’interpeller l’IGAE à l’occasion de notre rencontre sur la nécessité de veiller à ce que les chefs de poste appliquent, avec la plus grande bienveillance, les modalités d’exercice du travail et la gestion du personnel dans le cadre de la crise sanitaire car la CFDT a été saisie de nombreux dysfonctionnements dans nos ambassades.

La crise que nous vivons est une source de stress et de souffrance chez de nombreux collègues et elle a un impact dans leur vie professionnelle comme dans leur vie personnelle.

Il est important que l’administration et les chefs de poste comprennent que cette crise s’inscrit dans la durée. Nous attendons donc de l’administration qu’elle ménage nos collègues qui très souvent assument des responsabilités exceptionnelles. Notre réseau diplomatique, consulaire et culturel était déjà en sous-effectif, et de nombreux agents doivent désormais régulièrement remplacer un, deux, trois, voire même parfois quatre collègues et beaucoup doivent en parallèle jongler avec les contraintes familiales causées par le coronavirus.  De nombreux collègues ne peuvent plus scolariser leurs enfants en raison de la fermeture des établissements scolaires. La situation sanitaire, les quarantaines, le problème des congés, sont devenus un véritable casse-tête.

La CFDT-MAE exhorte l’administration à aider les chefs de poste et leurs équipes à traverser la crise sanitaire et à ne pas se limiter à envoyer l’inspection constater les dégâts une fois que la crise sera passée.

Thèmes : CCL, CTPE, DSP, IGAE, inspection

Promotions : vos élus CFDT ne seront plus consultés en CAP !

30 août 2020

La loi de transformation de la fonction publique a redéfini les compétences des commissions administratives paritaires (CAP) en supprimant notamment, et malgré l’opposition des organisations représentatives des personnels, leurs attributions pour ce qui est des avancements et des promotions qui prendront effet à partir du 1er janvier 2021.  

Un calendrier sur 2 années : 2020-2021 

Dès lors, vos représentants élus dans ces CAP ne seront plus consultés pour avis et ne pourront plus dans ce cadre formel soumettre à l’administration des propositions sur ces sujets. 

  • Ainsi les changements de grade (exemple : adjointe administrative principale de 2ème classe de chancellerie à adjointe administrative principale de 1ère classe de chancellerie) ne seront plus abordés dès la CAP d’automne 2020 car les prochains avancements de ce type seront prononcés au titre de l’année 2021 ; 
  • Toutefois, lors des CAP d’automne 2020, et pour la dernière fois, les changements de corps – exemple de C en B (vers SCH et SESIC) ou de B en A (vers SAE et ASIC) – seront abordés car les promotions s’effectuent au titre de l’année 2020 ; 
  • A noter toutefois que les promotions en CAE, qui prennent effet au titre de l’année n+1, donc en 2021, ne pourront plus être examinées par la CAP d’automne 2020 ; 
  • La CAP des ministres plénipotentiaires n’était, quant à elle, pas compétente en ces matières.   

La CFDT-MAE dénonce une régression déplorable du dialogue social 

La CFDT-MAE n’a pas cessé de s’opposer à cette loi de transformation de la fonction publique porteuse de mesures qui, comme celle-ci, marquent une régression déplorable du dialogue social et ouvrent la porte à l’arbitraire. 

Les représentants CFDT élus en CAP restent à votre écoute et à votre disposition  

Il n’en demeure pas moins que vos représentants élus restent à votre disposition pour relayer vos préoccupations : n’hésitez pas à les contacter. Car la CFDT-MAE, en dépit de cette réforme regrettable, entend dans l’intérêt de tous maintenir un dialogue aussi riche que possible. 

En effet, les CAP continuent de connaître :  

  • En matière de recrutement, des refus de titularisation et des licenciements en cours de stage en cas d’insuffisance professionnelle ou de faute disciplinaire ; 
  • Des questions d’ordre individuel relatives au licenciement du fonctionnaire mis en disponibilité après refus de trois postes qui lui sont proposés en vue de sa réintégration et au licenciement pour insuffisance professionnelle ; 
  • Des décisions refusant le bénéfice des congés de formation syndicale et de congé pour suivre une formation en matière d’hygiène et de sécurité ;   
  • En matière disciplinaire : de l’examen des propositions de sanction des deuxième, troisième et quatrième groupes. 

A la demande du fonctionnaire intéressé, elles sont saisies :  

  • Des décisions individuelles relatives à la disponibilité ; 
  • Des décisions refusant l’autorisation d’accomplir un service à temps partiel, des litiges d’ordre individuel relatifs aux conditions d’exercice du temps partiel et des décisions refusant des autorisations d’absence pour suivre une action de préparation à un concours administratif ou une action de formation continue ; 
  • Des décisions refusant l’acceptation de sa démission ; 
  • Des décisions relatives à la révision du compte rendu de l’entretien professionnel ; 
  • Des décisions refusant une demande de mobilisation du compte personnel de formation ; 
  • Des décisions refusant une demande initiale ou de renouvellement de télétravail formulée par un fonctionnaire en application de l’article 5 du décret n° 2016-151 du 11 février 2016 relatif aux conditions et modalités de mise en œuvre du télétravail dans la fonction publique et la magistrature ; 
  • Des décisions refusant une demande de congés au titre du compte épargne-temps. 

Pour plus de détails sur les attributions des CAP, nous vous invitons à consulter l’article 25 du décret n° 82-451 du 28 mai 1982 relatif aux commissions administratives paritaires, tel que modifié par le décret n° 2019-1265 du 29 novembre 2019 – article 28. 

Pour plus de détails sur les nouvelles lignes directrices de gestion (LDG) en matière de promotion et de valorisation des parcours, vous pouvez cliquer sur le lien Diplonet (uniquement accessible à partir d’Eole). 

Thèmes : CAP, CCL, Dialogue social, Promotions

Dialogue social dans les postes : l’avenir est au CSA de proximité !

26 juillet 2020

Le vendredi 10 juillet 2020 à 10 heures s’est réuni le comité de suivi du dialogue social dans les postes auquel notre organisation syndicale a participé activement. 

Initialement prévue en avril, l’administration a souhaité tenir la réunion de ce comité, en conformité avec l’accord-cadre de 2014 sur le dialogue social, avant la coupure estivale. L’administration explique que le dialogue social dans les postes est une priorité pour elle qui est portée tout au long de l’année. 

Le bureau du dialogue social (RH1D) assure un travail continu pour relancer les postes sur le rythme des instances (2 CCL et 2 CTPE par an) et sur le suivi des remontées des procès-verbaux afin de les exploiter. 

L’administration rappelle que le dialogue social est très important pour l’information des services à la Centrale sur la vie dans les postes et indique qu’elle appelle l’attention des chefs de poste, des n°2 et des SGA sur cette dimension. 

Le bureau du dialogue social répond localement aux représentants du personnel (RP) pour contribuer à ce que le dialogue social en poste soit quantitatif et de qualité. 

  • Point sur le bilan 2019 

Le rythme de réunions, 2 par an pour chaque instance, est dans l’ensemble respecté, à quelques exceptions près suivies par l’administration. 

Les thèmes abordés en CTPE d’après le contenu des procès-verbaux 

– Les questions d’ordre général ; 

– Les questions d’organisation ; 

– Les conditions d’emploi des ADL : il est rappelé que les représentants du personnel doivent être informés de la programmation des effectifs du poste ; 

– Les questions CHSCT (examen du DUERP) ; 

– Le règlement intérieur (RI). 

Les thèmes abordés en CCL 

Les questions d’ordre individuel même s’il est constaté que des sujets d’ordre généraux sont abordés dans certains postes. 

L’administration relève qu’en raison de la spécificité du MEAE, les instances sont largement renouvelées au bout de 4 ans, et souligne les difficultés pour les postes à remplacer les représentants du personnel.  

Transmission des PV, régularité des contenus, tenue des instances 

Le bureau du dialogue social signale quelques difficultés dans les délais de transmission des procès-verbaux. Leur relecture est effectuée par le bureau du dialogue social, en suivant une grille d’analyse dont disposent aussi les postes. 

Le bureau du dialogue social s’assure de la régularité des contenus des procès-verbaux et alerte l’administration si nécessaire. RH1D reconnait que la mise en place des documents uniques d’évaluation des risques professionnels (DUERP) est à améliorer. 

RH3 est en copie systématique pour le suivi de la situation des ADL. 

RH1D travaille avec RH4 et intervient dans le cadre de certaines formations : chefs de postes, n°2 et SGA. 

L’administration indique également que dans le cadre de la pandémie elle a toujours eu le souci d’informer les représentants du personnel. Les postes ont eu des instructions pour tenir des réunions formelles et l’administration a été informée de la tenue de réunions informelles d’information. 

Le bureau du dialogue social signale les difficultés pour tenir les réunions formelles dans le rythme normal avec la crise et il rappelle que des dispositions ont été prises pour assouplir la tenue des réunions. 

  • Les objectifs pour 2020 

Concernant les objectifs 2020 le bureau du dialogue social va insister sur les procédures à mettre en place pour aider les postes.  

– Une importante documentation sur le dialogue social dans les postes est disponible sur Diplonet et la FAQ est nourrie régulièrement ; 

– RH1D a rédigé un vade-mecum à l’attention des agents notamment pour ceux qui ont été tirés au sort et ne peuvent donc pas se tourner vers leur syndicat. Il devra être disponible dès la rentrée et sera envoyé aux organisations syndicales pour recueillir leurs avis. 

Valoriser les fonctions de représentants des personnels 

Le bureau du dialogue social est soucieux de valoriser les fonctions de représentants des personnels (RP). 

Un projet de règlement intérieur pour les petits postes sera à valider, dans le cadre de la loi de transformation de la Fonction publique (cf. dernière partie de la réunion). 

Formations en visioconférence avec les postes 

L’inspecteur santé sécurité au travail (ISST) indique que sont organisées de plus en plus régulièrement des formations en visioconférence avec les postes, auxquelles participent à la fois les représentants du personnel et représentants de l’administration. Les organisations syndicales (OS) peuvent informer leurs représentants pour qu’ils n’hésitent pas à solliciter l’ISST. 

La CFDT a déjà sollicité l’ISST qui a participé à la dernière formation organisée à Paris pour des élus locaux en novembre 2019. 

L’ISST constate que dans les procès-verbaux, les représentants du personnel semblent parfois réticents à intervenir sur l’hygiène, la sécurité et les conditions de travail (HSCT). 

  • Interventions de la CFDT-MAE et réponses de l’administration 

Transmission des PV 

La CFDT insiste sur la transmission des PV par les postes qui peut être assez longue, ce qui est préjudiciable surtout en ce qui concernent les questions HSCT. Mais elle pose surtout la question des PV non signés par les élus et se demande si les notes rédigées par les élus sur les raisons de cette non-signature sont bien jointes au PV. 

Réponse de l’administration :  

Sur la question des refus de signer un procès-verbal : l’administration est la disposition du SGA et des représentants du personnel afin d’aider à parvenir à un consensus de part et d’autre. 

Quand cela n’est pas possible, l’administration s’appuie sur la circulaire de la DGAFP applicable sur les comités techniques (CT) en France : lorsque le secrétaire adjoint refuse de signer, il importe que le procès-verbal signale le refus de signer et il faut faire figurer si possible les motifs de ce refus. S’il y a vraiment une impasse, le conseil est de faire une observation et que le PV remonte le plus rapidement possible au bureau du dialogue social, afin qu’il en soit informé.  

S’il y a des observations des représentants du personnel cela ne peut pas être intégrer au procès-verbal mais lors de l’approbation de la réunion qui suivra. Les représentants du personnel peuvent faire consigner à ce moment des observations sur le procès-verbal de la réunion précédente. 

Le représentant du personnel en cas de situation de blocage avec l’administration doit faire remonter via les OS soit directement au bureau du dialogue social. 

Les pièces jointes des procès-verbaux doivent être communiquées. 

Discrimination syndicale 

Notre syndicat aborde ensuite la question de la discrimination syndicale et fait remarquer qu’il n’est pas acceptable qu’un Président de séance reproche aux représentants du personnel de prendre conseils auprès de son syndicat. 

Réponse de l’administration :  

Sur les situations de discriminations alléguées de représentant du personnel il va de soi que le droit syndical doit s’appliquer de façon sereine et le bureau du dialogue social le rappelle en amont et en aval lors d’une saisie de cas concret du bureau du dialogue social. 

Les établissements à autonomie financière (EAF) 

Pour les EAF, la CFDT rappelle une nouvelle fois l’importance de la formation des COCAC et des directeurs délégués des instituts français. Cette remarque est d’autant plus importante qu’à la lecture des premières constatations faites par le déontologue (après 6 mois de fonctionnement des cellules d’écoute) on trouve en 2ème place les tensions générées au sein des IF. 

Précisions apportées par l’ISST : 

–Concernant les EAF globalement la participation est positive : il y a plus de participation et de meilleure qualité ; toutefois il faut rappeler qu’à chaque situation particulière il faut apporter une réponse particulière. Il faut coordonner la règlementation française et la règlementation locale. 

–La formation dans les EAF se faisait et ne se fait plus. L’ISST prendra l’attache de la DGM pour voir si cela peut être fait de nouveau. 

Référents DUERP dans les postes 

La CFDT insiste aussi sur l’importance d’avoir des référents DUERP dans les postes, formés, afin de permettre une meilleure appréhension de ces sujets et permettrait ainsi une meilleure synergie avec les RP. 

Précisions apportées par l’ISST : 

–Depuis un an l’accompagnement est fait systématiquement par l’ISST avec les postes sur les DUERP, tant avec l’administration que les représentants du personnel ; 

–Le DUERP implique la désignation d’un référent. L’ISST essaie de s’appliquer à ce qu’un acteur soit de plus en plus systématiquement désigné ; 

–Il assure aussi faire des retours aux postes concernant les différents registres. 

  • Autres remarques de l’ISST et de l’administration 

– L’ISST explique que le réseau est étendu et que la question est posée depuis longtemps au niveau de l’administration pour essayer de remettre à plat la façon de travailler en matière de HSCT dans les postes. L’idée d’une nouvelle architecture a pris du retard mais c’est un sujet sur lequel il travaille. 

– Le bureau du dialogue social rappelle qu’avec le risque de reprise de la pandémie, il a été rappelé et demandé aux postes de tenir le calendrier des réunions et de les prévoir tôt dans le semestre. 

– Rappel du processus de validation des procès-verbaux : le secrétaire de séance transmet au secrétaire adjoint qui transmet aux représentants du personnel, et chacun transmet ses objections en amont de l’adoption du procès-verbal. 

– En raison de la crise, le dialogue social s’est souvent restreint à la gestion de la crise. A la rentrée il va falloir reprendre le rythme. Cependant, la tenue de ces réunions avec la pandémie a permis d’anticiper des difficultés. 

– Concernant l’évolution du périmètre des CCL, pour inclure les conditions d’emploi des CCL (point abordé par une organisation syndicale), l’administration souhaite que le format CTPE – Questions d’ordre général / CCL – questions d’ordre individuel soit maintenu. RH1D doit rappeler régulièrement les périmètres des instances.  

– Les OS remarquent que souvent en CCL les sujets dépassent les questions d’ordre individuel. 

– L’administration rappelle le formalisme du dialogue social dans le cadre « d’AP 2022 » et les chefs de poste ont bien rendu compte devant les CTPE des orientations envisagées. 

– Sur le sujet de la charge de travail des SGA et leur suivi du dialogue social, le point est bien noté par l’administration. Elle rappelle qu’un effort est fait sur 2020 et se poursuivra sur 2021 pour renforcer les SGA. L’administration rappelle qu’elle est là pour appuyer les SGA dans le cadre du dialogue social. 

  • Points soumis à la DRH dans les prochains mois et sujets de discussion à la rentrée 

– Les CTPE deviendront des Comités sociaux d’administration (CSA) de proximité, le futur décret aura une déclinaison à l’étranger. 

– En fonction des compétences des CSA, il pourra y avoir des ajustements sur celles des CCL. 

– Tout cela sera à revoir dans la rédaction du nouvel accord cadre, mais il reste encore du temps pour y travailler. 

– Projet de RI pour les CTPE des petits postes (pas d’élection) mais ou la DRH souhaite rendre le DSP plus formel en proposant à ces postes un RI. 

– Concernant les délais de relecture des PV : jusqu’à maintenant pas de délais imposés. Aujourd’hui, l’administration propose de recommander un délai de relecture de 4 semaines.  

– Désignation des nouveaux RP par les organisations syndicales notamment pour les changements à l’été. RH1D propose un délai de 30 jours pour que cette désignation soit faite. En l’absence de réponse : tirage au sort (il s’agit de la transposition du décret de 2011 sur les CT). 

– RH1D propose de fixer aux SGA des « dates butoirs » pour la transmission des PV : le 1er septembre et 1er mars. 

La CFDT-MAE a demandé d’essayer d’adapter ces dates en fonction des dates des CHSCT ministériels qui sont amenés à travailler sur ces PV. 

– RH1D a rédigé un vade-mecum à l’attention des RP à l’étranger (notamment pour ceux qui ont été tirés au sort et n’ont pas forcément de lien avec les OS), qui compile les textes avec des recommandations ; celui-ci est transmis aux OS, et RH1D leur demande de faire remonter les propositions de modification pour la rentrée afin qu’il soit diffusé dès la rentrée de septembre. 

Thèmes : CCL, CHSCT, CTPE, Dialogue social, HSCT

Calendrier des CAP et des CCP du 1er semestre 2019

11 avril 2019

Jeudi 28 mars

à 14h30

Adjoints techniques de chancellerie

(ADJTEC)

                   

Jeudi 11 avril

à 14h30

Adjoints administratifs de chancellerie

(ADJADM)

 

Mardi 16 avril

à 14h30

Secrétaires des affaires étrangères

(SAE)

 

Mardi 21 mai

à 14h30

Secrétaires de chancellerie

(SCH)

 

Jeudi 23 mai

à 14h30

Secrétaires des systèmes d’information et de communication

(SESIC)

 

Lundi 27 mai

à 14h00

CCP des agents contractuels CDD

et CDI (y compris ante Le Pors)

 

Mardi 28 mai

à 15h00

Conseillers des affaires étrangères

(CAE)

 

Jeudi 6 juin

à 14h30

Traducteurs

(TRAD)

 

Jeudi 13 juin

à 14h30

Attachés des systèmes d’information

et de communication

(ASIC)

Thèmes : CAP, CCL

Ils ont été représentants CFDT dans des postes… pourquoi pas vous ?

29 août 2018

Bientôt les élections : l’occasion de renouveler le CTPE et la CCL de votre poste. Vous seriez bien candidat… mais vous ne connaissez pas bien le fonctionnement de ces « machins-là » et leur rôle essentiel dans la vie des implantations de l’Etat français à l’étranger. Vous ne savez pas trop comment ça marche, le dialogue social en poste, ni en quoi ça consiste, être représentant… Nous avons interrogé plusieurs d’entre eux qui ont tenté l’aventure lors du précédent scrutin sous les couleurs de la CFDT. Certains étaient alors, comme vous, complètement novices en la matière : ils vous racontent leur expérience.

Être à l’écoute et convaincre les collègues de s’engager !

Avec un premier constat : oui, cela prend un peu de temps d’être représentant du personnel en poste. Notamment pour préparer des réunions qui, pour le CTPE ou la CCL, ont lieu au moins deux fois l’an. Si l’on veut avoir son mot à dire et ne pas simplement entériner un ordre du jour cousu main par le SCG, il faut donc battre le rappel en amont, identifier les questions qui devront être posées, entendre les avis de ceux dont on est le porte-parole : « il faut prendre le temps de se mettre à l’écoute des collègues et de leurs problèmes, voire de leur souffrance » raconte l’un d’eux, membre d’un CTPE depuis trois ans.

Mais les représentants ne sont pas seuls en cela. Il y a souvent avec eux une équipe, dont il est important qu’elle soit à la fois soudée et représentative de tous les services concernés. Ce qui n’est pas toujours facile à mettre en place : l’une des personnes interrogées se souvient des difficultés pour « avoir une liste équilibrée entre titulaires et ADL », une autre des moments passés à « convaincre les agents de se présenter, les convaincre que c’est dans leur intérêt de le faire… et dans leur intérêt d’aller voter ! ». Des moments pris sur un agenda souvent déjà chargé : « on ne peut pas forcément y consacrer tout le temps qu’on voudrait, on a aussi notre travail à faire »…

Est-ce difficile ?

Être représentant, est-ce vraiment difficile ?« Ce n’est pas le mot idoine, dit l’un d’eux, c’est un travail enrichissant, qui permet d’établir des ponts avec l’administration, et c’est aussi un challenge ! ». Une élue CFDT depuis 2009 se demande même « pourquoi, en France, être représentant du personnel est perçu comme quelque chose de négatif, alors que c’est une expérience intéressante ! ».

Mais tous n’ont pas le même enthousiasme. Pour l’un d’eux, au contraire, « ce n’est pas difficile, c’est simplement très inconfortable. Le conseil donne un avis et ne prend pas de décision, comme pour toute chose dans une ambassade, puisque c’est le chef de poste qui prend toutes les décisions. On se demande par moment pourquoi on se réunit puisque le conseil n’influence jamais les décisions de l’ambassadeur… un ambassadeur qui réunit le CTPE parce que cela lui est imposé par Paris… » Aïe, la vie n’est donc pas toujours rose dans le royaume merveilleux du dialogue social en poste. Ce que résume l’une de nos représentantes, qui qualifie une première expérience en CTPE et CCL de « très difficile » : « pas évident de défendre l’indéfendable ! »

« C’est difficile surtout », tranche un autre, « si les revendications n’aboutissent pas : le personnel est mécontent et crie à l’inaction du représentant ». Secrétaire d’une section CFDT, il précise aussi que le dialogue avec l’administration se complique « quand il s’agit de revendications d’ordre pécuniaire », ou que l’on discute « d’avantages non prévus dans le code du travail local ».

Une caisse de résonance…

Car tous s’accordent sur un point : le représentant est un « tampon entre les représentants de l’administration et les agents », ou plutôt une « caisse de résonance »… Un rôle qui peut avoir des conséquences diverses : l’un a le sentiment « d’être plus respecté », une autre l’impression d’être devenue « le vilain petit canard !». Car ceux que l’on défend ne sont pas toujours reconnaissants : « Les collègues ne voient pas bien l’intérêt des messages que vous leur envoyez pour les interroger, pour rendre compte… ». Ou bien ils ne comprennent pas votre hiérarchie des priorités : « au moment de préparer les ordres du jour des réunions, chacun trouve sa question prioritaire et aimerait avoir une réponse immédiatement ».

« On essaie d’être un interlocuteur légitime » dit l’un, et ce n’est pas toujours facile répond l’autre : « certaines questions sont complexes et prennent nécessairement du temps, mais les agents n’en sont pas forcément conscients ». Sans compter qu’en face, le représentant de l’administration, lui, n’est pas toujours rompu à la pratique du dialogue social. On peut avoir affaire tour à tour avec un « ambassadeur qui ne supporte pas les avis contraires », et avec un premier conseiller « ouvert au dialogue et capable de prendre en compte l’histoire du poste et les opinions des uns ou des autres ». Devinez celui qui laisse le souvenir le plus cuisant…

Malgré les difficultés, la satisfaction d’agir et de prendre l’initiative…

Ils ont tous eu des moments de découragement, nos représentants : « quand nous n’avons pas pu éviter le licenciement d’un collègue », quand l’ambassadeur « a fait mine de ne pas être au courant » d’une situation de harcèlement qu’il connaissait pourtant, ou quand on s’entend dire « que de toute façon, ces commissions ne servent à rien ». Pourtant, la plupart d’entre eux persistent et signent : prêts à poursuivre l’expérience, ils se représentent aux prochaines élections. Malgré les difficultés qu’ils rencontrent, trouveraient-ils aussi quelques satisfactions ?

« La satisfaction d’agir », précise l’un d’eux, élu dans les deux derniers postes où il a été affecté : « au lieu de rester les bras ballants face à ce qui ne va pas, on peut prendre l’initiative et tenter de faire bouger les lignes ». On n’est d’ailleurs pas seul à batailler : le syndicat est là pour épauler les représentants, les informer, les conseiller, les soutenir. Il ne faut pas hésiter à l’interroger en cas de doute : ses permanents peuvent avoir l’idée qui vous permettra de sortir de l’impasse, ou le contact qui débloquera une situation. La CFDT-MAE organise aussi des missions à l’étranger qui sont l’occasion d’apporter sur le terrain son expertise ou de former ses élus.

…Et de faire avancer les choses !

Et puis il y a, par-dessus tout, la satisfaction des victoires que l’on remporte. Car n’en déplaise aux désabusés de naissance, on ne se démène pas pour rien : « une augmentation générale de la grille des salaires du poste », « la validation d’un nouveau système de congés », « l’obtention d’une autre semaine de congés payés »… « Chaque petite avancée donne motif à se réjouir ». « On vit de bons moments et parfois des moments difficiles ; on donne de son temps, de son énergie, mais au bout du compte, on s’enrichit au contact des autres », conclut une représentante qui sera candidate CFDT, cette année encore, lors du scrutin de décembre prochain. Parce qu’elle en est consciente : le dialogue social en poste, « en définitive, c’est une grande chance… ». Une chance de se faire entendre, une chance de changer les choses… une chance à saisir.

Thèmes : agents de l'état, CCL, CTPE, DSP, Elections

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