Six ans après la fausse bonne idée raffarinienne de la “journée de solidarité”, mise en place précipitamment pour faire oublier la gestion désastreuse de la canicule de 2003, cette usine à gaz continue à polluer les relations sociales !
Les collègues du MAEE en poste à l’étranger ayant contribué localement à la journée de solidarité se voyaient à nouveau débité d’une journée l’année de leur retour à l’administration centrale. La DRH a d’abord refusé de prendre en compte cette situation injuste en bricolant l’usine à gaz, comme en témoignent ses explications alambiquées …
“Il convient de considérer les choses de façon globale. Ainsi, un agent ayant effectué deux fois la journée de solidarité en 2008 n’aura pas à effectuer cette journée l’année de son prochain départ en poste ; à l’inverse, un agent n’ayant pas effectué la journée en 2008 devra l’accomplir deux fois l’année de son retour en centrale. La situation s’équilibrera donc pour les agents, à moyen terme. La durée maximale de travail sur un an de 1607 heures a été établie sur la base des 50 années à venir (sic !). Ceci doit conduire à relativiser le déséquilibre conjoncturel de la journée de solidarité constaté cette année.”
La DRH a finalement décider de restituer à une collègue cette fameuse journée de trop.
Nous ne pouvons donc que conseiller à ceux qui sont dans ce cas (année 2008) de faire une demande de restitution auprès de l’administration. Quant à ceux qui, rentrant de poste en 2008, sont passés entre les gouttes, espérons que la DRH ne s’amusera pas à venir leur réclamer la restitution d’une journée de solidarité…