«La MMCG vous transmet à toutes fins utiles (sic) les documents suivants : quelques rappels synthétiques de la démarche de pilotage, les fiches de méthodologie des indicateurs, la Foire Aux Questions, les grilles de saisie par catégorie de postes à renseigner et à nous renvoyer par email à la fin de l’exercice, la note d’analyse des résultats des indicateurs de pilotage des postes.
Les indicateurs dont la périodicité est semestrielle sont à renseigner uniquement pour votre activité du 4ème trimestre 2011. Les indicateurs dont la périodicité est annuelle (à renseigner en fin d’année calendaire) sont également à renseigner pour votre activité de l’ensemble de l’année 2011. La périodicité semestrielle reprendra ses droits dès l’exercice du 1er semestre 2012» etc, etc.
La CFDT qui dénonce depuis des années cette inflation de questionnaires redondants, de reportings chronophages et de contrôles de gestion incessants infligés à des postes déjà mis à mal par la diminution des effectifs, demandera que le prochain comité technique ministériel ait à connaître du coût en ETP et en crédits budgétaires des structures de type MMCG. Deux réactions parmi d’autres de gestionnaires qui ne mâchent pas leurs mots :
“Notre réseau est tellement désoeuvré avec ses effectifs pléthoriques et ses crédits trop abondants, qu’on vient nous emmerder (il n’y a pas d’autres mots) avec cette guignolade déguisée en contrôle de gestion avec du langage techno-bidule insupportable. C’est une honte ! Dans nos postes, on colmate les brèches, on travaille de moins en moins bien car on n’a ni les moyens ni le temps nécessaire mais il semble admis qu’on doive de surcroît participer activement à ce genre de masturbation intellectuelle collective et y consacrer un temps que nous n’avons plus pour les missions essentielles, notamment dans notre réseau consulaire. A l’échelle du ministère, c’est un formidable gaspillage sans parler des emplois et des moyens de ces cellules de contrôle de gestion. Tout cela est indécent…”
“Ce truc est de la bêtise en barre. Ca ne sert à rien mais c’est très tendance et résulte de la tyrannie exercée par des cadres de la DGFIP dont on se sait plus quoi faire depuis la fusion Trésor-Impôts et qui singent des process (sic) issus des boîtes du secteur financier anglo-saxon qui, dès les premières secousses de la crise de 2008, se sont empressées de supprimer ces calembredaines”.
Comme disait l’autre, si tous les crétins du monde portaient des bérets blancs on dirait alors qu’il a neigé.