Dans son discours d’ouverture des Journées du Réseau 2015, le secrétaire général du Quai d’Orsay insiste, entre autres, sur la valorisation des emplois de recrutement local dans le réseau culturel et de coopération.
Cette notion de revalorisation des emplois de recrutement local est reprise ensuite par le directeur des programmes et du réseau de la direction générale de la mondialisation, du développement et des partenariats (DGM) lors de son intervention sur « le rôle du COCAC : animation et interactions ».
Enfin un représentant de l’inspection générale des affaires étrangères tire de ses quatre années d’inspection dans le réseau quelques idées fortes : le conseiller de coopération et d’action culturelle (COCAC) doit être un gestionnaire d’équipe. Il est responsable de la gestion des recrutés locaux. Cette gestion doit se faire en parfaite harmonie avec le service commun de gestion de l’ambassade (SCG) pour tout ce qui concerne le règlement intérieur des recrutés locaux, les salaires , la protection sociale… mais aussi le dialogue social.
Pour l’inspecteur, les trois qualités dont doivent faire preuve les COCAC peuvent se résumer ainsi :
1/ Leur capacité à gérer une équipe,
2/ Leur implication dans la gestion de l’Institut,
3/ La vision globale et stratégique qu’ils souhaitent donner à l’IF.
En une matinée et avec trois intervenants différents, un sujet revient : « les recrutés locaux ».
La CFDT-MAE apprécie que, sur le principe, la gestion, le dialogue social et les conditions de travail de nos collègues expatriés et RL soient réellement pris en compte.
Mais l’exemple tunisien, à cet égard, ne nous incite pas à l’optimisme !