Après s’être étonnée de la création du ministère délégué à la Francophonie et du ministère délégué des Français de l’étranger, la CFDT constate que rien n’arrête la course effrénée pour trouver des locaux à la ministre déléguée des Français de l’étranger et à son staff (lire “Malaise sur le site de la rue de la Convention et interrogations sur le devenir du MAE “). D’abord fléchés sur le site Invalides, c’est finalement sur le site convention déjà plein comme un œuf qu’ils seront installés. Les agents de la DGM et des autres services concernés vont donc vivre un été formidable, à faire des cartons et à pratiquer un vaste jeu de chaises musicales.
Les agents parisiens de Convention en congés actuellement découvriront à leur retour qu’ils ont été déménagés pendant l’été et qu’ils se retrouvent dans des espaces de plus en plus exigus. Le site de convention prévu à l’origine pour un travail en espace ouvert avec des salles de réunion mutualisées et des espaces fermés permettant de recevoir des visiteurs ou de passer des appels téléphoniques, se transforme avec la pression démographique en un énorme open-space, ou les salles de réunions mutualisées et les espaces fermés disparaissent pour laisser la place à des open-spaces surchargés. Quant aux travaux d’aménagement demandés par les services pour essayer d’améliorer l’ordinaire il leur est répondu qu’il n’y a plus d’argent. Ce qui n’est pas le cas des travaux demandés par la ministre des français de l’étranger réalisés immédiatement pour lui permettre à son retour de congés de trouver des locaux bien aménagés.
Ces cafouillages immobiliers en disent long sur la méthode et ne laissent pas d’inquiéter le syndicat CFDT-MAE. Là où il faudrait un travail d’explication et de concertation avec les personnels concernés ou leurs représentants, surtout s’agissant de leurs conditions de travail, les décisions sont prises de manière unilatérale.
Les sacrifices, les restructurations, les décisions venues d’en-haut sans même faire semblant de se conformer aux règles élémentaires du dialogue social, est-ce donc cela la «fin de la RGPP» ?