La CFDT écrit au directeur général de l’administration pour lui demander de maintenir un centre d’examen à Nantes pour les épreuves du concours interne de secrétaire de chancellerie
« Monsieur le Directeur Général,
L’arrêté du 2 avril 2015 relatif à l’organisation du concours de secrétaire de chancellerie au titre de l’année 2016 précise que « les épreuves écrites d’admissibilité se dérouleront les 13 et 14 octobre 2015 à Paris exclusivement », contrairement aux années précédentes où un centre d’examen était ouvert à Nantes pour les épreuves du concours interne.
Ce centre d’examen nantais accueille chaque année une centaine de candidats, pour la moitié environ des agents de catégorie C en fonction dans les différents services nantais et pour lesquels ce concours interne de secrétaire de chancellerie constitue la voie de promotion naturelle vers la catégorie B.
Devoir se rendre une journée à Paris avec un départ à l’aube, voire la veille, sera très pénalisant pour un certain nombre d’agents, notamment (mais pas seulement) pour nos collègues parents célibataires confrontés au problème de la garde d’enfant ou à ceux concernés par le handicap et qui, de ce fait, renonceront à se présenter à un concours qu’ils préparent souvent depuis plusieurs années.
En ces temps de disette budgétaire qui se rappellent souvent à nous, la possibilité de se présenter à Nantes au concours interne de secrétaire de chancellerie n’est pas une dépense supplémentaire pour l’administration. Au contraire, les coûts d’organisation (principalement location d’une salle de l’école nationale de la marine marchande et frais de logistique des sujets et copies) sont inférieurs à la prise en charge des frais de transport et de restauration, éventuellement d’hébergement, des agents nantais qui devraient se rendre une journée à Paris.
Compte tenu du nombre d’agents concernés, la CFDT considère que ce centre d’examen doit être maintenu pour permettre à tous les agents nantais de concourir dans de bonnes conditions et vous remercie de l’examen bienveillant que vous voudrez bien accorder à cette demande.
Nous vous prions d’agréer… »