Les effectifs sont préservés mais la charge de travail augmente
Sur 841 agents (48 % de femmes et 52 % d’hommes), 60 % exercent leurs fonctions à l’administration centrale et 40 % à l’étranger. La répartition par grade est la suivante : 59 stagiaires, 422 en classe normale, 171 en classe supérieure et 189 en classe exceptionnelle.
Le corps est épargné par les mesures de réduction d’emploi et progresse même légèrement (+ 15 agents par rapport à 2010). Cette « sanctuarisation » du corps des secrétaires de chancellerie doit être relativisée au regard de la charge de travail et des responsabilités toujours plus lourdes qui pèsent sur les collègues.
Mouvement 2011 : un peu plus de 90 postes à l’étranger (108 en 2008 et 101 en 2009) ont été pourvus pour plus d’une centaine de candidats. L’Asie du Sud-est, suivie de l’Europe et de l’Amérique du Nord restent les destinations les plus demandées, les postes en Afrique étant les moins recherchés. Le mouvement « centrale » a été plus important, avec 150 postes à pourvoir (environ 100 à Paris et 50 à Nantes).
Mouvement 2012 : à ce stade, 97 postes à l’étranger sont à pourvoir au mouvement 2012, pour 86 candidats, dont 41 sont déjà en poste et 45 en administration centrale. 77 postes sont prévus en administration centrale (47 à Paris et 30 à Nantes). Ces chiffres risquent bien évidemment d’évoluer au fil des mois.
Réforme statutaire : l’adhésion au nouvel espace statutaire (NES) est proche
Les textes réglementaires n’ont pas encore été publiés. Néanmoins, le principe d’une adhésion au 1er janvier 2012 est acquis et l’administration espère pouvoir effectuer les opérations de reclassement de l’ensemble des agents dans le nouveau corps avant l’été 2012, avec effet rétroactif au 1er janvier. Les réductions d’ancienneté acquises avant le 1er janvier 2012 seront transférées dans le nouveau corps. L’impact financier maximal, pour 15% des agents, s’élèvera à 80 euros par mois. Les 140 SCH susceptibles de partir en retraite en 2012 devront attendre début juillet, c’est-à-dire six mois après l’adhésion au NES, pour faire valoir leurs droits à pension civile et bénéficier du gain indiciaire.