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Archives pour 2013

Alerte sur la déclaration des IR

11 juillet 2013

Nombreux ont été les adhérents qui nous ont contactés pour nous alerter des nouvelles dispositions mises en place par Bercy dans la déclaration d’impôts 2012. En effet, il faut désormais y indiquer les sommes perçues en indemnités de résidence dans la déclaration complémentaire 2042 CK qui figureront ensuite dans le revenu fiscal de référence sur l’avis d’imposition.

L’effet immédiat de cette mesure adoptée en catimini, c’est la pénalisation quasi immédiate des agents de retour de poste, particulièrement ceux qui ont des enfants, puisqu’avec un revenu fiscal de référence gonflé des indemnités de résidence, le quotient familial le devient aussi et toute prestation sociale leur sera de ce fait refusée pendant deux années.

Pour rappel, c’est l’avis d’imposition N-2 qui est pris en compte pour la constitution des dossiers (demandes de logement social notamment). En outre, les tarifs les plus élevés seront appliqués pour les crèches, les garderies et la restauration scolaire. Interpellée, l’administration nous a indiqué ne pas avoir été avertie de cette nouvelle disposition et avoir saisi la Direction Générale des Finances Publiques pour avoir des explications. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés de ce qu’il en ressort.

Thèmes : Indemnité de résidence, Rémunération

Congrès extraordinaire CFDT-MAE à Bierville (91) du 1er au 3 juillet 2013

5 juillet 2013

40 délégués, porteurs de 590 mandats, ont participé au IXème congrès du syndicat CFDT-MAE.

Toutes les modifications statutaires proposées ont été votées à l’unanimité, notamment l’augmentation (de 15 à 17) du nombre de conseillers syndicaux titulaires et la mise à jour des attributions du conseil syndical pour se conformer aux obligations légales en matière de transparence des comptes des organisations syndicales.

Le congrès a voté la motion d’actualité suivante : «Le congrès mandate le conseil syndical pour élaborer des propositions visant à améliorer l’efficacité, l’indépendance et la transparence de l’inspection générale des affaires étrangères».

Sont élus au conseil syndical : Nathalie Berthy, Bertrand Caillaud, Anne Colomb, Denise Dariosecq, Antoine Derr, Thierry Duboc, Jean-Louis Duris, Jean-Luc Lavaud, Arnaud Le Masson, Virginie Liang, Raphaëlle Lijour, Nadine Monchau, Bogdan Mytrowitch, Brigitte de Oliveira, Franck Ristori, Thibaut Penduff et Marthe Sadas, titulaires, ainsi que Brigitte Avril, Bruno De Courrèges, Patrick Devautour et Isabelle Voisin de Marguerye, suppléants.

Sont élus à la commission exécutive :

– Nathalie Berthy, secrétaire générale, chargée de l’action revendicative et du dialogue social à l’administration centrale,
– Nadine Monchau, trésorière, chargée du réseau des sections à l’étranger, du dialogue social dans les postes et de la formation syndicale,
– Bertrand Caillaud, secrétaire général adjoint, chargé de l’organisation, du fonctionnement et du droit syndical,
– Thierry Duboc, secrétaire général adjoint, chargé des élections et des relations avec les structures CFDT,
– Anne Colomb, commissaire exécutive, chargée de l’action juridique,
– Denise Dariosecq, commissaire exécutive, chargée des questions d’hygiène, de sécurité et de conditions de travail,
– Virginie Liang, commissaire exécutive, chargée de la communication et du site internet,
– Arnaud Le Masson, commissaire exécutif, chargé du suivi des CAP et CCP.

Thèmes : Congrès, CS

Assemblée générale de la section CFDT-MAE de Paris (19 juin 2013)

5 juillet 2013

L’AG de la section CFDT-MAE de Paris, composée d’une vingtaine d’adhérents, s’est réunie le mercredi 19 juin 2013 à 12h30, dans les locaux du site de Convention, afin de rappeler les enjeux du congrès extraordinaire de Bierville (91) et pour désigner les délégués porteurs de mandats, comme l’avait fait la section nantaise quelques jours auparavant.

Les 16 délégués parisiens porteront les mandats des 210 adhérents parisiens à jour de leur cotisation. Chaque délégué de la section Paris peut être porteur d’au moins 15 mandats. Les membres présents à l’assemblée générale ou représentés donnent leur accord à cette procédure et désignent Nathalie BERTHY, Martine CHAUSSIN, Catherine CHAUVEAU, Anne COLOMB, Bruno de COURREGES, Denise DARIOSECQ, Thierry DUBOC, Nicolas FRELOT, Sophia GRAY, Evelyne LE BIHAN, Raphaëlle LIJOUR, Nadine MONCHAU, Bogdan MYTROWYTCH, Nelly PICCOT, Philippe YVON et Jean-Pierre FARJON.

Le Congrès de Bierville est le premier congrès extraordinaire du genre et se déroulera les 1er, 2 et 3 juillet prochains dans le sud de l’Essonne. Le lieu est symbolique et permet de rassembler les congressistes dans un centre de formation CFDT, indépendant de leur lieu de travail ou de leurs occupations habituelles. Il rassemble aussi bien des adhérents parisiens et nantais que des militants et responsables de section de l’étranger, dont une bonne proportion de recrutés locaux. Il n’y aura pas lieu de voter sur les orientations du syndicat, qui ont été actées lors du Congrès de janvier 2012 (au centre international Kellermann à Paris). Par contre, nous devons procéder au « toilettage » des statuts du syndicat, ce qui répond à une obligation légale (transparence financière des syndicats).

Le rythme des congrès est normalement de 3 ans et permet de renouveler le Conseil syndical, de se prononcer sur l’activité du syndicat et de valider les comptes. Mais compte tenu du « turn over » des permanents et de la nécessité d’intégrer les nouveaux permanents, il est apparu nécessaire de renouveler le conseil syndical sans attendre la tenue du prochain congrès ordinaire, qui devrait se dérouler après le « big bang » électoral de fin 2014, soit début 2015.

Puis l’AG revient sur l’actualité revendicative du moment.

Le Comité technique ministériel « de rattrapage » du 14 juin dernier qui s’est déroulé Galerie de la Paix au Quai d’Orsay devait émettre un nouvel avis sur les tableaux de vocation des secrétaires de chancellerie (SCH), des secrétaires des affaires étrangères (SAE) et des conseillers des affaires étrangères (CAE). Les organisations syndicales du MAE ont rejeté à l’unanimité, pour la seconde fois, les trois arrêtés, estimant que les concessions faites par l’administration étaient insuffisantes. La CFDT a annoncé qu’elle contestera ces textes pour excès de pouvoir dès qu’ils auront été publiés.

Par ailleurs, le syndicat CFDT-MAE a proposé de réaliser de réelles économies en indemnités de chômage en renouvelant les contrats ou en cédéisant les agents contractuels actuellement en CDD plutôt que de multiplier les indemnisations chômage par du recrutement de courte durée et en faisant en sorte que les cabinets ministériels soient composés d’agents publics plutôt que de contrats précaires.

Le syndicat a également profité du CTM pour prendre une initiative afin de mettre en place un comité technique et d’un CHSCT de proximité à Paris. Ces deux instances, calquées sur celles existant déjà à Nantes depuis 20 ans, permettront d’alléger les ordres du jour donc la durée des CTM. Elles seront composées d’agents parisiens et l’ordre du jour portera sur des questions parisiennes liées à l’immobilier, au temps de travail, aux cantines, à la cartographie des emplois (PFR), à la prévention des risques professionnels… La CFDT, en liaison avec la CGT et les organisations syndicales qui souhaitent un approfondissement du dialogue social de proximité, va provoquer la tenue d’un CTM fin septembre pour démontrer l’utilité du dialogue social dans les services parisiens.

Thèmes : Assemblée générale, CFDT-MAE, Congrès, Dialogue social

Comptes 2012

27 juin 2013

Conformément à la loi n° 2008-789 du 20 août 2008 portant « rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail », et du décret n° 2009 – 1665 du 28 décembre 2009, la CFDT-MAE joue la transparence et vous donne dorénavant la possibilité de consulter ses comptes en ligne.

Les comptes du syndicat ont été approuvés par le Conseil Syndical du 20 juin 2013.

Téléchargez ci-dessous les comptes de bilan, de résultat ainsi que les pièces annexes.

Bilan 2012
Compte de résultat 2012
Annexe simplifiée

Thèmes : Bilan comptable, CFDT-MAE, Compte de résultat

Grande conférence sociale pour l’emploi 20 et 21 juin 2013

26 juin 2013

Intervention de Laurent Berger Secrétaire général de la CFDT

Monsieur le Président, Monsieur le Premier Ministre, Mesdames et Messieurs les ministres,

Cette nouvelle conférence sociale revêt, pour la CFDT, une grande importance dans le contexte économique et social fortement dégradé que connait notre pays. De tous les territoires, de tous les secteurs professionnels, remontent l’inquiétude et le désarroi des salariés, par la voix des militants CFDT sur le terrain. 2013 est une année particulièrement difficile. La croissance est absente et les perspectives de relance de l’activité sont encore très incertaines. Les restructurations d’entreprises se poursuivent dans la plupart des secteurs de l’industrie, de l’agroalimentaire, des services. La précarité s’accroit de manière préoccupante et les chiffres du chômage s’aggravent de mois en mois.

Pour la CFDT, l’urgence est là. L’emploi est la priorité. L’emploi doit mobiliser toutes les énergies ! Plus de 5 millions de personnes sont touchées par la privation d’emploi. Près de 2 millions d’entre elles s’enfoncent douloureusement dans le chômage de longue durée. Derrière la froideur de ces chiffres, ce sont des milliers d’hommes et de femmes, de jeunes et de seniors frappés par la pauvreté, qui se débattent au quotidien. Cette dégradation a sérieusement accru la fragilité de nos systèmes de protection sociale alors même que ceux-ci doivent faire face à un afflux croissant de personnes à protéger.

La France traverse une lourde épreuve. Les salariés sont lucides sur la gravité de la situation. Ils sont conscients des efforts à fournir mais ils attendent des solutions concrètes à leurs difficultés. Ils veulent des réponses justes et efficaces pour reprendre confiance dans le présent et croire de nouveau au futur. La réduction de l’endettement public reste une nécessité pour la CFDT, la France doit cesser d’hypothéquer son avenir. Mais le rythme des efforts budgétaires imposé aux populations est trop sévère et devient contreproductif quand il pénalise l’investissement social et aggrave les difficultés des plus fragiles. Un modèle basé, dans le secteur public comme dans le privé, sur la pression sur les salaires, la précarité de l’emploi, la détérioration des conditions de travail n’est ni soutenable socialement, ni porteur de développement économique durable. Ce modèle a fait la démonstration de son échec.

La concurrence sociale à laquelle se livrent certains de nos voisins européens est une impasse pour l’Europe. Avec l’ensemble des organisations syndicales européennes, au travers de la Confédération européenne des syndicats, la CFDT dénonce cette dérive de dumping social et fait de l’obtention d’un socle social européen, un levier décisif de la relance de la croissance européenne.

La France doit choisir et imprimer une nouvelle stratégie : celle de la coopération européenne et d’une économie de qualité : qualité des emplois et de la vie au travail qualité des produits et des services, qualité de la protection sociale, qualité des relations sociales et économiques.

La France a déjà fait le choix de la sécurisation de l’emploi avec l’accord du 11 janvier 2013 repris par la loi. Il apporte de nouvelles sécurités aux plus fragiles en luttant contre les CDD abusifs et le temps partiel contraint. Il encadre les négociations dans les entreprises en difficultés. Il améliore la capacité de réactivité des entreprises face aux aléas conjoncturels, tout en sécurisant les parcours professionnels.

Cette dynamique portée par le dialogue social doit être poursuivie et renforcée pour bâtir un avenir de qualité pour tous. Cet avenir se construit d’abord dans le présent. C’est le défi d’une mobilisation générale en faveur de l’emploi que lance aujourd’hui avec force la CFDT. Ce défi exige d’amplifier l’action dans quatre directions.

– Relancer la croissance, accélérer l’émergence d’un nouveau modèle de développement. C’est un impératif pour notre économie. Les travaux paritaires auxquels la CFDT a activement participé sur « les nouveaux leviers de la croissance » doivent utilement y contribuer au moment où se dessinent de nouvelles filières d’activités.

– Enrichir en emplois la croissance. C’est l’enjeu du pari innovant du contrat de génération que doivent soutenir les entreprises et des mesures de sécurisation de l’emploi qui doivent maintenant entrer rapidement dans les faits.

– Faire de la formation professionnelle, au travers du nouveau socle du compte personnel de formation, un droit pour tous de se qualifier et de progresser professionnellement. C’est un nouvel atout pour l’emploi et la compétitivité des entreprises. Il nous faut corriger le déficit d’accès à la formation de ceux qui en ont le plus besoin et en particulier les demandeurs d’emploi et les salariés les moins qualifiés. Car au travers de cette inégalité d’accès, c’est un énorme potentiel humain dont se prive aujourd’hui toute la société.

– Enfin, mettre en place un plan d’urgence pour l’emploi qui mobilise et responsabilise tous les acteurs C’est se donner collectivement les moyens et l’objectif d’offrir une solution active à chaque demandeur d’emploi et prioritairement aux jeunes et aux chômeurs de longue durée. Fixer le cap mobilisateur de notre nouveau modèle de développement, mener l’offensive sur l’emploi. Cela requiert l’engagement de toutes les forces du pays. Cela implique un nouveau renforcement de la démocratie sociale

La conférence sociale de 2012, ses modalités, la mise en ouvre de sa feuille de route ont confirmé le rôle constructif du dialogue social. De nouveaux jalons ont été posés dans le cadre de l’accord sur la sécurisation de l’emploi. Le premier cycle de la mesure de la représentativité a permis d’affirmer la légitimité des organisations syndicales au niveau national interprofessionnel, dans les branches professionnelles et dans les régions. Ces avancées significatives doivent être suivies d’une nouvelle étape. Pour la CFDT, elle doit porter sur quatre axes :

Le premier est celui de la poursuite de l’amélioration de la représentativité des organisations syndicales et professionnelles indispensable au développement du dialogue social. Il s’agit de :

– Mettre rapidement en place des règles concernant la représentativité des organisations patronales.
– Mettre en ouvre la représentation collective des salariés des TPE.
– Réduire le nombre de branches professionnelles et rationnaliser leur organisation au regard de leur dynamisme contractuel.

Le deuxième axe concerne le développement du dialogue social. Il nécessite de : – Mener une concertation entre les partenaires sociaux et les pouvoirs publics sur la rationalisation des lieux de concertation.
– De même, il est indispensable d’engager une réflexion sur les lieux pertinents et articulés de la négociation collective dans la Fonction publique d’Etat.

Le troisième axe porte sur les moyens syndicaux dans et hors de l’entreprise ainsi que dans la Fonction publique Il nécessite de lancer une réflexion qui permette de :

– Faciliter et reconnaître le parcours des militants
– Accéder à la formation syndicale et à la prise en charge de son financement.
– Améliorer l’utilisation des crédits d’heures de délégation (mutualisation, lien de l’élu avec son organisation) et du budget du fonctionnement du comité d’entreprise ·

Enfin, le quatrième et dernier axe vise le financement du dialogue social et du syndicalisme au regard de ses différentes missions et des moyens mobilisés. Le financement du syndicalisme résulte de décisions successives sans cohérence globale. Elles ont pour conséquences de fortes inégalités, des moyens inadaptés et une mise en cause récurrente de la légitimité de certains financements qui fragilise les organisations parties prenantes du dialogue social.

Pour la CFDT, les cotisations doivent être la ressource principale de toutes les organisations syndicales. Elles sont le gage de l’autonomie syndicale et de la qualité de la démocratie sociale. Aujourd’hui, l’ensemble des entreprises bénéficient directement ou indirectement du travail réalisé dans le cadre du dialogue social alors qu’une grande partie d’entre elles ne participent pas à son financement. De même, le service d’intérêt général rendu par le syndicalisme n’est pas reconnu à travers un financement sinon au travers de la participation à des institutions ou sous des formes juridiquement peu solides.

Aussi, pour progresser dans la transparence et la clarification du financement syndical, la CFDT avance trois pistes de réflexion :

– Favoriser l’aide à la syndicalisation des salariés sous forme d’abondement de l’entreprise.
– Mettre en place un groupe de travail tripartite pour définir ce qui relève d’un financement du dialogue social mutualisé par les entreprises et ce qui relève de missions d’intérêt général financées par la collectivité.
– Engager une réflexion sur une contribution minimum des entreprises au financement du dialogue social.

En cohérence avec l’ensemble de ces propositions, je tiens à rappeler l’attachement de la CFDT à la constitutionnalisation du dialogue social afin que la démocratie sociale puisse pleinement jouer son rôle dans la construction des transformations nécessaires et contribuer au progrès social de tous.

Voici, Monsieur le Président, les grandes priorités que la CFDT a souhaité porter à votre attention.

La conférence sociale abordera d’autres sujets essentiels pour la CFDT et l’ensemble des salariés : la réelle prise en compte de la qualité de vie au travail et de l’égalité professionnelle, l’avenir de notre protection sociale et en particulier de nos retraites, enfin l’enjeu d’une véritable progression de l’Europe sociale.

L’ampleur des défis à relever, la gravité de la situation, la fragilisation de notre cohésion sociale et démocratique engagent tous les acteurs à faire preuve de responsabilité, de cohérence et de justice. C’est dans cet esprit d’exigence constructive que la CFDT contribuera activement aux travaux de cette nouvelle conférence sociale.

Thèmes : Débats, Laurent Berger

Lettre du syndicat n°227

26 juin 2013

vignette Tunisie LDS n°227 – CTM

Edito. On parle enfin des recrutés locaux du réseau Culturel. Coût-vie des recrutés locaux en berne en 2013. Les fins de mois difficiles du MAE. Billet d’Humeur : ce fait s’est déroulé sur le site du Quai d’Orsay. Billet d’Humeur : Rapport de la Cour des Comptes – évolution du réseau. diplomatique depuis 2007. Le réseau est-il soluble dans la MAP ?

LDS227.pdf

Thèmes : CTM, LDS, Recrutés locaux, réseau

Droits des contractuels : timides avancées dans un contexte morose

26 juin 2013

Le 19 juin, une réunion de dialogue social consacrée aux contractuels a rassemblé des représentants de RH1, RH2, RH3, RH4A ainsi que les organisations syndicales. Pour la CFDT, Denise DARIOSECQ et Nadine MONCHAU.

En début de réunion, le sous-directeur RH1 remet aux organisations syndicales (OS) un document comportant les informations que l’administration souhaite exposer sur 5 thématiques principales :

1/ Agents en contrat à durée déterminée
2/ Agents en contrat à durée indéterminée relevant de la loi « Dutreil »
3/ Recrutements réservés
4/ Classement des emplois du réseau de coopération sur les groupes d’indemnités de résidence à l’étranger (IRE)
5/ Formations dispensées aux agents contractuels

Il précise que cette réunion ne traitera pas des experts techniques internationaux (ETI, ex-AT) ni des volontaires internationaux (VI) qui feront l’objet de prochaines réunions.

A la demande de la CFDT et de la CGT, le sous-directeur RH1 fait au préalable un point sur les négociations en cours au niveau interministériel sur l’axe 3 du protocole d’accord du 31 mars 2011. Le dossier n’a pas beaucoup avancé et ne devrait pas aboutir avant 2014. Les fins de contrat et les rémunérations figurent à l’agenda. A la rentrée est prévue une phase de concertation interministérielle. Le MAE attend d’avoir un agenda plus précis avant de faire des propositions, dans l’intervalle la DRH souhaite avancer en proposant aux OS les mesures suivantes.

I – Agents en contrat à durée déterminée (en administration centrale)

La sous-directrice RH3 expose le dispositif de revalorisation des salaires qui sera mis en place lors des renouvellements de contrats en 2013 pour un coût en année pleine de 75 000 € financé sur crédits catégoriels :

– il s’agira d’une revalorisation de 4% du salaire brut appliquée au salaire à la date du 2e anniversaire du contrat
– cela concerne donc les contrats d’une durée égale ou supérieure à 2 ans
– seuls 50% des contrats concernés pourront être revalorisés, par direction
– les critères pris en compte seront la manière de servir, l’évolution des responsabilités, les attributions et sujétions particulières, l’existence ou non d’une revalorisation antérieure.

La CFDT fait valoir que ce système n’est pas satisfaisant dans la mesure où seuls 50% des agents pourront voir revaloriser leur salaire après 2 ans alors qu’ils n’auront pas démérité puisque leur contrat sera renouvelé. En ce qui les concerne, il ne sera pas mis fin au différentiel à leur détriment constaté avec les salaires d’agents nouvellement recrutés alors qu’ils auront 2 ans d’expérience. S’agissant d’agents en CDD qui, pour la plupart, ne verront pas leur contrat renouvelé après 4 ans, la mesure est injuste. L’administration répond que le CBCM (Ministère du Budget –Contrôle budgétaire et comptable ministériel-) n’aurait pas accepté une mesure générale telle que 2% pour tous les contrats renouvelés. Mais elle renvoie aux négociations en cours en interministériel qui amèneront peut-être à revoir la question. Elle précise souhaiter qu’un cadre soit mis en place, à condition de maintenir une certaine souplesse aux ministères. Elle rappelle également qu’il y a eu un véritable effort du MAE pour un rattrapage des salaires des contractuels par rapport aux titulaires.

II – Agents en contrat à durée indéterminée relevant de la loi « Dutreil »

RH1 rappelle les mesures de revalorisation dont on bénéficié les agents en CDI ces dernières années :

– 2008 : revalorisation forfaitaire triennale (+ 30, 15 ou 10 points selon la catégorie d’assimilation A, B ou C jusqu’à l’indice majoré plafond de 780) avec application de barèmes supérieurs pour les agents détenant leur indice depuis plus de 5 ans et depuis plus de 10 ans
– revalorisation anticipée pour les agents méritants selon le barème ci-dessus
– changement de catégorie d’assimilation
– remise à niveau des agents à indice faible
– 2009 : relèvement du plafond de revalorisation à l’indice majoré 821 au lieu de 780 pour tenir compte du régime indemnitaire plus favorable des titulaires
– 2011 : mise en place d’une indemnité de fonction et résultat (IFR) de 150 € pour les agents assimilés A bénéficiant du taux de base des primes (146 agents en ont bénéficié pour un coût de 262 000 € en année pleine)
– 2013/2014 : prise en compte des propositions de réduction d’ancienneté formulées par les supérieurs hiérarchiques dans FANEV pour la revalorisation triennale (quota de 9 mois pour 10 agents comme pour les titulaires). Cette mesure (100 000 € en année pleine) devrait s’appliquer en 2014, les modalités en seront présentées aux OS. A cet effet, RH1 propose que la commission consultative paritaire (CCP) se tienne désormais à l’automne après la campagne FANEV.

La CFDT demande pourquoi l’administration propose de repousser la CCP de mai à octobre au lieu de tenir deux CCP, comme elle ne cesse de le demander en réunion de dialogue social et en CCP et comme c’est le cas pour les commissions administratives paritaires (CAP). Si la CCP de mai ne permet pas de tenir compte dans l’année des réductions d’ancienneté FANEV, une CCP à l’automne sera trop tardive pour la question des mouvements.

Le sous-directeur RH1 répond alors que la DRH ne dispose pas d’effectifs suffisants pour faire face au nombre des réunions de dialogue social qui supposent de la préparation, des comptes rendus de réunion, du temps passé en réunion. Le souci de la DRH est de conserver du temps pour l’action hors dialogue social.

Répondant à une allusion d’une autre OS sur la demande CFDT de créer des instances de dialogue social de proximité (comité technique (CT) Paris, comité hygiène, sécurité et conditions de travail (CHSCT) Paris), la CFDT explique que cette demande n’a pas pour but de multiplier les réunions et de faire perdre du temps à tout le monde ; au contraire, elle estime qu’un CT Paris permettrait de réduire le format hypertrophié du comité technique ministériel (CTM) en en retirant ces questions, et elle s’engage à ne pas faire venir de représentants de l’étranger pour le CT Paris. Elle souligne par ailleurs que les contractuels n’ont pas à pâtir du manque d’effectifs de la DRH, en ce sens l’argument développé par RH1 n’est pas recevable.

Le sous-directeur RH1 avance alors un nouvel argument qui serait que le nombre de CAP est statutaire alors que la CCP n’a pas compétence sur tous les sujets et que 2 CCP ne se justifient pas. Elle semble par ailleurs intéressée par la proposition de réduire le format du CTM puisqu’elle nous demande si la CFDT serait d’accord pour que le CTM se tienne sur une seule journée. La réponse est évidemment positive.

III – Recrutements réservés

Le projet de décret a fait l’objet de modifications de pure forme de la part du Conseil d’État, on en est à la phase du recueil des signatures ministérielles, le décret et les arrêtés devraient être publiés fin juin permettant la tenue des premiers recrutements à partir de sept. /oct. 2013.

L’information vers les agents a bien fonctionné, tous les personnels concernés ont reçu une lettre ou un mél (y compris une centaine d’agents éligibles ayant quitté le MAE). Une réunion générale d’information se tiendra le 2 juillet prochain (à laquelle les militants CFDT présents au Congrès ne pourront pas assister). Le chef du département de la formation explique qu’un gros travail a été fait pour organiser la formation des candidats aux recrutements réservés, en liaison avec la direction des systèmes d’information (DSI), avec la recherche de professeurs disponibles dans la période estivale. Soixante agents sont inscrits à ces formations en ligne.

La CFDT estime que le poids donné à l’anglais est excessif. Non seulement il est testé au travers de deux épreuves spécifiques de langue anglaise, mais encore les exercices de note de synthèse proposés en ligne comprennent des documents rédigés en anglais. L’administration répond que cela reflète ce qui est attendu d’un secrétaire des affaires étrangères, pouvoir lire et comprendre l’anglais, et souligne qu’aucune épreuve de grammaire n’est imposée ! La CFDT rappelle qu’il s’agit d’un recrutement réservé pour réduire la précarité et que les collègues candidats sont déjà employés par le MAE et donnent satisfaction, elle maintient que dans ce cadre le poids donné à l’anglais est excessif.

IV – Classement des emplois du réseau de coopération sur les groupes d’IRE

Le sous-directeur RH1 annonce que la répartition des emplois du réseau culturel et de coopération va paraître prochainement au JO. Il précise que l’effort demandé à ces personnels est inférieur à celui demandé aux titulaires A et B et se traduira par une économie de 40 000 € en 2013 et 400 000 € sur 3 ans. En revanche, un effort de revalorisation sera fait en direction des attachés à vocation régionale et des secrétaires généraux des instituts français. RH3 souligne que la mesure d’économie s’appliquera uniquement aux nouveaux recrutements et non aux renouvellements de contrats (les contrats sont d’ordinaire de 2 fois deux ans) et qu’elle s’est battue pour que les collègues déjà nommés ne subissent pas de baisse de salaire.

V – Formations dispensées aux agents contractuels

Le chef du département de la formation indique que les contractuels, qu’ils soient en CDI ou en CDD, ont accès aux formations du MAE dans les mêmes conditions que les titulaires : cela se vérifie par un taux de 15% de contractuels inscrits dans les formations linguistiques. Les nouveaux contractuels A de l’administration centrale bénéficient d’un séminaire d’accueil organisé chaque année. Du fait de leur situation, ils sont les plus nombreux à demander à bénéficier des « outils professionnels tout au long de la vie » en vue de préparer une reconversion. L’administration constate cependant qu’il y a peu de candidats à ces formations.

La CFDT rebondit sur ce dernier constat pour demander des précisions sur les prises en charge offertes par le MAE aux contractuels, par exemple un même agent peut-il être aidé pour bénéficier d’un bilan de compétences et de la formation qui aura été éventuellement recommandée par ce bilan de compétences ? La réponse est négative, les aides ne peuvent a priori pas être cumulées. Il nous est précisé qu’un bilan de compétences coûte environ 2000 € et s’impute sur l’enveloppe budgétaire attribuée à RH3 (ce n’est pas le département de la formation qui le gère).

* * *

La CFDT-MAE relève comme point positif de cette réunion la décision de l’administration de ne pas attendre les résultats de la négociation à l’échelle nationale pour faire avancer la situation des contractuels au MAE sur les thématiques ci-dessus. Toutefois, les mesures proposées, même si elles sont appréciables dans le contexte actuel de forte contrainte budgétaire, ne répondent que partiellement aux attentes des agents concernés, en particulier en ce qui concerne la revalorisation des rémunérations des CDD et la réduction de la précarité, qui reste le point noir au MAE. Une mesure, qui pourrait être prise immédiatement sans coûter un euro de plus au budget, consiste à organiser deux CCP par an pour les contractuels non régis par le décret n° 69-546 du 2 juin 1969 : une en mai pour les mouvements, l’autre en octobre pour traiter des revalorisations et des demandes de révision d’évaluation. Alors que les arrêtés organisant les CCP sont en cours de toilettage, la CFDT-MAE a demandé que cette modification soit intégrée dans le nouvel arrêté et en fait une revendication ferme.

Thèmes : Agent contractuel, Dutreil, Formation

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