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Archives pour 2013

Réunion des adhérents CFDT-MAE à La Courneuve (21 février 2013)

8 mars 2013

La CFDT-MAE a tenu sa promesse en se rendant sur le site de La Courneuve afin d’y tenir une réunion de la section Paris. Il est apparu que des problèmes spécifiques existaient sur ce site où ne subsistent actuellement qu’une soixantaine d’agents. Les adhérents ont déploré leur isolement voire l’absence de communication entre les services.

Santé au travail (wifi, climatisation)

Les adhérents souhaitent appeler l’attention des membres du CHSCT sur l’installation du wifi sur l’ensemble du site et sur l’impact des ondes sur leur santé. Ils se réfèrent à un projet de loi visant à appliquer le principe de précaution pour les ondes électromagnétiques.

Par ailleurs, les agents évoquent d’autres sources de nuisances telles que la ventilation et le bruit qui en découle et là encore ils craignent des incidences sur leur santé. Le froid engendré par une mauvaise isolation, une climatisation excessive est également dénoncé. Les agents expliquent avoir effectué des réclamations auprès du BAU sans résultat. Il leur est recommandé d’adresser des témoignages écrits à la permanence syndicale de manière à saisir nos représentants au CHSCT et leur permettre de sensibiliser l’administration à ces questions.

 

Avancements et mutations des agents de catégories C et B

Il semble que les agents majoritairement de catégorie C travaillant à la direction des archives ne bénéficient d’aucun avancement en dépit des demandes formulées chaque année. Les agents ne se sentent pas soutenus par leur hiérarchie. Les responsables du syndicat rappellent que les promotions à l’intérieur du corps des secrétaires de chancellerie relèvent d’examens professionnels. Pour les collègues en catégorie C, les élus CFDT-MAE en CAP seront alertés. Les adhérents expliquent que les fiches de proposition remplies par leur hiérarchie relèvent davantage du CV que d’une véritable demande de promotion. Le syndicat rappelle que le fait de n’être jamais parti en poste ne constitue pas une raison suffisante pour bloquer la carrière des agents.

Les adhérents font aussi état de difficultés pour obtenir une nouvelle affectation. Les militants précisent que malheureusement ceci n’est pas spécifique au site de La Courneuve. Mais les adhérents peuvent saisir le syndicat en cas de litige. Dans un premier temps, il leur sera conseillé de consulter leur dossier administratif puis ils pourront être accompagnés auprès de leur affectataire afin d’obtenir des explications et peut être un déblocage de leur situation.

 

Formation professionnelle

Les adhérents éprouvent des difficultés pour bénéficier de stages ou de formations susceptibles de leur permettre une évolution de carrière. Il leur est rappelé que la formation est un droit et que les demandes de formations bureautiques, linguistiques ou pour préparer les concours et examens professionnels sont généralement acceptées sans problème. Mais l’administration n’est pas obligée de consentir à des demandes de stages qui n’ont aucun rapport avec les fonctions exercées. Il est conseillé, en cas de refus, de faire formaliser celui-ci par écrit.

Thèmes : Affectations, Formation, La Courneuve, Promotions

Un scoop lors du groupe de travail sur les catégories C (27 février 2013)

8 mars 2013

L’ordre du jour du groupe de travail (GT) corps de catégorie C, qui ne s’était pas réuni depuis octobre 2012, porte sur les emplois fonctionnels des agents de catégorie C.

Emplois fonctionnels de catégorie C : des miettes !

Le document de travail attendu toute la semaine est remis à l’ouverture de la réunion. Les syndicats – comme chaque fois en pareil cas – en font la remarque à RH1 qui, agacé, menace de remettre ce groupe de travail à une date ultérieure. Ambiance… L’administration envisage l’accès aux emplois fonctionnels d’agent principal des services techniques de chancellerie et à quelques adjoints administratifs de chancellerie, à condition qu’ils soient détachés ou intégrés depuis déjà trois ans dans le corps des adjoints techniques [belle usine à gaz en perspective, ndr].

A la lecture du document remis par la DRH, il s’avère que seuls 14 postes seraient concernés. Un cadeau assez peu onéreux eu égard à l’effectif des agents de catégorie C (3.563). L’administration reste ouverte à toute proposition quant aux postes ciblés et attend les commentaires et suggestions des syndicats.

Des perspectives en matière statutaire et indemnitaire pour les corps de catégorie C

Pour enrichir ou étoffer quelque peu ce groupe de travail, RH1 communique quelques informations concernant les rémunérations des catégories C.

Le plafond des primes en administration centrale ayant été atteint au MAE pour les corps de catégorie C, l’administration a demandé au Ministère du budget une révision de ces plafonds soit par une réforme de l’IAT soit par la mise en place d’un nouveau régime indemnitaire. Cette réforme pourrait être appliquée dès 2013.

Une révision de la grille indiciaire des corps de catégorie C est prévue. L’ampleur, les modalités et le calendrier ne sont pas encore connus.

Le financement de cette mesure se fera sur l’enveloppe des crédits catégoriels (3,5 M€), dont on apprend qu’elle sera répartie entre les recrutés locaux, l’adhésion des SESIC au nouvel espace statutaire (NES), les emplois fonctionnels, le « vecteur indemnitaire » et le « vecteur indiciaire », surtout en catégorie C. Un tableau de ventilation de ces crédits sera fourni avant le comité technique ministériel. L’accès à l’échelon spécial (échelon 8) ne résultera plus d’une promotion au choix mais par avancement linéaire. L’ancienneté requise reste à définir mais le financement se faisant sur le retour catégoriel, cette réforme devrait aboutir courant 2013 ou début 2014.

La PFR enfin sur la sellette

Puis, dans un autre domaine, RH1 indique que la DGAFP travaille sur la révision de la prime de fonctions et de résultats (PFR). La part fonction serait maintenue et fortement augmentée tandis que la part résultat serait supprimée ou quasiment.

Commentaire : il s’agit là d’une information de première importance qui concerne la plupart des agents affectés à l’administration centrale. La CFDT, qui réclame l’abolition des dispositifs de rémunération « au mérite » (PFR, PPI, modulation des IR des chefs de poste…) a saisi le directeur général de l’administration par lettre à ce sujet et demandé que la question soit débattue au prochain comité technique ministériel.

Pour revenir au GT des corps de catégorie C, la CFDT rappelle à l’administration, qui en convient, qu’il faudra aborder lors des prochaines réunions, la promotion interne, les parcours professionnels et la problématique du logement.

Thèmes : Catégorie C, PFR, Rémunération

Espérance et engagement.

8 mars 2013

Au début des années 1970, Stéphane HESSEL eut, avec d’autres diplomates, le courage de créer le syndicat CFDT du ministère des Affaires étrangères. Du courage, il en fallait alors pour s’afficher syndicaliste, l’action syndicale ne s’inscrivait pas du tout dans la tradition du Quai. Il fut de ceux qui choisirent l’intérêt général au risque de pénaliser leur carrière. Il contribua ainsi à rendre effectifs pour les agents du ministère leurs nouveaux droits, inspirés par le Programme du Conseil National de la Résistance (CNR).

La résistance, Stéphane Hessel s’y engagea dès 1940 en s’évadant, après avoir été fait prisonnier par l’armée allemande, pour rejoindre le Gouvernement de la France Libre à Londres. Il assura, au sein du Bureau central de renseignement et d’action (BCRA), la logistique des réseaux opérant en France. Arrêté à Paris par la Gestapo le 10 juillet 1944, il résista à la torture et s’échappa à deux reprises du camp de Buchenwald où il avait été transféré.

Stéphane Hessel fut avant tout homme d’engagement, car pour lui, seul l’engagement porte une responsabilité qui donne sens à la vie. Comme jeune diplomate, il assura le secrétariat de la commission « pour le progrès des droits de l’homme » de la toute nouvelle organisation des nations unies (ONU), dont les travaux dirigés par René Cassin aboutirent à l’adoption de la déclaration universelle des droits de l’homme le 10 décembre 1948. Il poursuivit tout au long de sa vie son engagement pour la promotion des droits de l’homme.

Il comprit très tôt les impasses de la politique coloniale française et s’engagea pour la décolonisation. Il découvrit alors l’Afrique, l’immigration, l’importance des questions de développement dans la relation Nord-Sud et préconisa à plusieurs reprises, sans être entendu, la création d’un véritable ministère du développement.

Elevé à la dignité d’Ambassadeur de France, par le Président François Mitterrand, il fut avec simplicité et sérénité l’infatigable ambassadeur d’une France éprise de liberté, ouverte aux cultures du monde et solidaire. Car tout autant qu’engagé, Stéphane Hessel fut aussi homme d’espérance en un monde plus juste. Cette espérance ne l’a jamais quitté, c’est ce qui fit sa force.

Son discours était porté par son expérience et c’est sans doute une des explications du succès de son livre témoignage Indignez-vous ! véritable appel à ne pas se résigner et à s’engager dans l’action*. S’engager pour les valeurs de liberté, de solidarité et d’équité qui lui étaient chères et qui sont celles de la CFDT, c’est une façon de rendre hommage à Stéphane Hessel.

Alors ne vous résignez pas et engagez-vous !

Jean-Pierre FARJON

* Lire ou relire la LDS 202 janvier 2011

Thèmes : Débats, historique

Formulaire d’évaluation 2013 : un toilettage en douceur… qui a échoué 6 février 2013

2 mars 2013

Comme souvent lorsqu’une réunion de concertation est convoquée à l’initiative de l’administration plutôt que suite à une demande syndicale, la CFDT en repart déçue ! Le sous-directeur RH1 a réuni les syndicats pour leur présenter quelques propositions d’innovations concernant la fiche d’évaluation pour 2013. Il rappelle en introduction qu’il ne s’agit pas d’alourdir l’actuel formulaire d’évaluation annuelle (FANEV) mais d’y apporter quelques modifications ponctuelles. Télécharger le projet de fiche FANEV 2013 avant sa démolition par les autres organisations syndicales.

 

Flou sur les niveaux de langue

Grand moment de flottement dont on retiendra que chaque agent gardera la possibilité de s’auto-évaluer mais que seules les évaluations effectuées auprès du Département de la formation (RH4) seront prises en compte par la DRH dans le cadre des affectations ou des promotions. L’administration promet de dissiper le flou…

 

Les syndicalistes devront garder leur drapeau dans leur poche

L’administration propose d’ajouter une rubrique permettant aux agents d’indiquer, au même titre que leurs actions comme formateurs ou comme jury de concours, d’éventuels mandats syndicaux ou d’élu en CAP. La CFDT se déclare prête à en discuter. Les fonctions syndicales, associatives ou mutualistes dans le cadre du MAE font partie des acquis de l’expérience et l’on n’obligera personne à en faire état sur sa fiche FANEV. Proposition annoncée aussitôt retirée par le sous-directeur RH1 face à l’opposition des autres organisations syndicales. Dommage…

 

Organisation du travail

La DRH propose de permettre aux agents de s’exprimer sur les questions d’organisation de leur service et leurs répercussions éventuelles sur l’équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée. La CFDT se déclare ouverte au débat en faisant remarquer qu’une telle rubrique permettrait d’aborder les problématiques temps de travail et prévention des risques psycho-sociaux. Mais là aussi, face aux résistances au changement des autres organisations syndicales, la DRH se replie en bon ordre. Cette rubrique ne concernera finalement que les agents des deux services expérimentateurs (NUOI et DAOI). Attendons de voir si l’application FANEV supportera ce genre d’acrobatie…

 

Des réductions d’ancienneté pour les contractuels ?

La rubrique « reconnaissance de la valeur professionnelle » pourrait être adaptée pour les contractuels à durée indéterminée, qui se verront attribuer des réductions d’ancienneté comme les fonctionnaires titulaires. Encouragements de la CFDT qui invite l’administration à aller au bout de la démarche : pour que l’on puisse attribuer des réductions d’ancienneté dans les échelons, il faudra donc instituer… des échelons ! Cette proposition va dans le bon sens car depuis 3 ans en CCP des contractuels, la CFDT porte cette revendication (1). Et de trois ! Protestations des autres OS qui prétendent réserver les réductions d’ancienneté aux seuls fonctionnaires. L’administration reste floue sur la manière dont seront calculées ces réductions d’ancienneté, vu que les contractuels n’ont, pour la plupart, ni échelons, ni grilles indiciaires. La réduction pourrait porter sur la date de renouvellement du contrat, nous dit-on. Sauf que les CDI n’ont nul besoin de « renouveler leur contrat ». Mystère et boule de gomme…

En conclusion, plusieurs propositions intéressantes qui auraient mérité qu’on en débatte. Mais l’administration ne semblait pas y croire puisqu’elle en a retiré plusieurs au premier froncement de sourcil de certains syndicats sans prêter attention aux représentants de la CFDT (41,40 %) qui, eux, étaient d’accord pour en parler sans tabou ni posture.

(1) Les agents en CDI Dutreil et Sauvadet bénéficient d’une revalorisation de leur indice tous les 3 ans, 30 points d’indice pour les assimilés à la catégorie A, 15 pour les B et 10 pour les C. A ce jour la DRH, sur demande écrite des supérieurs hiérarchiques, accepte dans quelques cas de réduire cette période de 3 ans à 2 ans. La CFDT a souhaité, en CCP, que ces demandes passent par la procédure FANEV pour plus de transparence.

Projet de fiche FANEV 2013

Thèmes : FANEV

Actualité du corps des conseillers des affaires étrangères

2 mars 2013

Situation du corps

Fin novembre 2012, le corps des conseillers des affaires étrangères (CAE) compte 756 agents, dont 82, soit 11%, ne sont pas affectés à un programme (détachement, disponibilité, congé parental…) et dont 30 sont détachés d’administrations extérieures. Ils représentent 673,5 ETP, affectés pour 53,7% en poste et pour 46,3% en administration centrale. Cet effectif est en baisse de -1,05% sur 6 mois, en nombre d’agents, et de -0,88% en ETP. 59,9% des CAE et CAE hors-classe appartiennent au cadre général et 40,1% du cadre d’Orient. 26,7% ont accédé au corps par le concours de l’ENA, 35,2% par le concours d’Orient et 30,2% par le tour extérieur, les modes minoritaires étant l’intégration, la reconversion des militaires ou des détachements entrants. 25,4% des CAE et 18% des CAEHC actuellement en fonction sont des femmes.

 

Liste d’aptitude pour l’accès au corps des conseillers des affaires étrangères

Le nombre de nominations au tour extérieur est resté très limité, en lien direct avec le nombre de places ouvertes cette année aux recrutements par la voie de l’ENA et du concours d’Orient (10 places), soit 10 personnes promues pour 175 promouvables (5,7%). En 2012, 8 SAEP avaient été promus au tour extérieur. Cela conduit nécessairement à faire des choix entre de très nombreux candidats de valeur, et qui auraient pour beaucoup vocation à passer au tour extérieur si l’ouverture était plus large. La liste finale essaie de trouver un équilibre entre profils. Les critères retenus sont notamment :

– l’équilibre entre les âges, en prenant en compte à la fois l’ancienneté, l’expérience et les perspectives de carrière :ouvrir rapidement l’accès à des postes de responsabilité à des jeunes collègues manifestement aptes à les exercer pour leur permettre d’acquérir ce type d’expérience tôt, faire évoluer les collègues plus expérimentés, valoriser la qualité des services rendus par certains collègues en fin de carrière en leur permettant d’accéder à des responsabilités élargies pour leurs deux ou trois derniers postes ;
– le genre : rééquilibrer la structure du corps afin d’élargir le vivier de collègues femmes pour les postes d’encadrement ;
– le parcours : une attention particulière est portée aux postes difficiles à l’étranger et aux postes indispensables au ministère mais peu attractifs, notamment de gestion / d’affaires consulaires. Les agents n’ayant effectué aucun poste à l’étranger ne sont pas retenus à ce stade, car une évolution dans la carrière diplomatique implique une connaissance au moins minimale des postes à l’étranger, quelle que soit la situation personnelle et le parcours de chacun ;
– les évaluations : les retours de la hiérarchie et des agents encadrés (implication, compétences, difficultés relationnelles éventuelles…).

 

Tableau d’avancement à la hors-classe

Le ratio était de 12%, soit 34 promus pour 313 promouvables. Le nombre de places est plus important cette année que les années précédentes (ratio de 9% en 2012, 6% les années précédentes), mais cela reste encore réduit et conduit également à faire des choix difficiles. Aux mêmes critères que ceux retenus pour la promotion des SAEP pour équilibrer les divers profils s’ajoutent l’origine dans le ministère (ENA, Orient et tour extérieur), la durée de présence dans le corps des conseillers et la prise en compte de la mobilité hors du ministère.

 

Demandes de détachement et d’intégration

La direction des affaires juridiques et nos services culturels à l’étranger sont les principaux demandeurs de personnels détachés. Les profils juridiques manquent encore fortement alors qu’ils répondent à un besoin important du Département, ce qui nécessite d’attirer des juristes et de les faire progresser au sein de la DJ. Des possibilités d’intégration existent donc en ce domaine pour des agents présentant des parcours diversifiés et une expérience diplomatique élargie. Les profils culturels n’ont en revanche a priori pas vocation à être intégrés, leur spécialisation dans le domaine culturel faisant justement leur richesse et le statut de personnel détaché répondant aux besoins du Département.

Il faut noter que les demandes de détachement et d’intégration dans un corps ne peuvent se faire qu’à un niveau similaire à celui du corps d’origine. La loi sur la mobilité de 2009 est très claire sur ce point. Le MAE connaissant un problème spécifique de passage anormalement lent à la hors classe (ENA+16 actuellement), l’intégration d’agents extérieurs peut conduire à des inégalités marquées entre agents du MAE et agents intégrés, ce à quoi les représentants CFDT sont attentifs.

 

Mutations

Dans le passé, le principal problème était le décalage entre le nombre de postes demandés et disponibles. La politique de non maintien en poste sauf raison de service argumentée a permis de réduire ce décalage (8% seulement sur cette transparence contre 25% en 2012 et 33% en 2011). Toutefois 2/3 des agents postulent pour 1/3 des postes et 15 postes se sont retrouvés sans aucune candidature en catégorie A. Les postes de consul général sont sur-demandés, par des agents qui n’ont souvent aucune expérience consulaire voire très peu d’expérience en poste (souvent une vingtaine de candidats pour un poste), au détriment des postes de n°2, pourtant particulièrement adaptés pour prendre à terme un poste d’ambassadeur.

 

Service européen pour l’action extérieure

La première année de rotation a ouvert des perspectives intéressantes pour de nombreux collègues. La procédure de recrutement étant longue, les agents qui postulent pour un poste au SEAE ont un poste garanti par la DRH en parallèle, afin que leur engagement ne soit pas défavorable pour leur carrière s’ils n’obtiennent pas le poste proposé au SEAE.

Thèmes : CAP, Catégorie A, Mutations, Promotions

Réunion d’information sur la pollution atmosphérique à Pékin (20 février 2013)

2 mars 2013

 

Suite aux interpellations des organisations syndicales alertées par les agents en poste à Pékin (notamment la lettre d’alerte de la CFDT-MAE au DGA, le 12 février 2013), le directeur général de l’administration a convié les syndicats à une réunion d’information sur cette situation de pollution atmosphérique. Il est entouré du DRH, de la chef de la délégation pour la politique sociale, du médecin de prévention, du chef du bureau des moyens des postes à l’étranger, de la sous-directrice des opérations immobilières à l’étranger (SIL) et de la chef du bureau du dialogue social. La CFDT est représentée par Anne Colomb et Denise Dariosecq.

Le DGA souligne que ce format a été choisi pour répondre très rapidement aux questions des représentants syndicaux, sans attendre la tenue d’un CHSCT plus long à organiser. Il rend compte des TD adressés les 18 janvier et 15 février par notre ambassade à Pékin. [Ces TD ont été transmis aux OS après la réunion, ndr]. Dans ces télégrammes, le chef de poste décrit la situation de pollution et ses conséquences sur les résidents français. Il fait part de l’inquiétude des agents de l’ambassade, du lycée français et de la communauté française dans son ensemble en demandant des moyens pour équiper les sites en purificateurs d’air, ainsi qu’un reclassement des indemnités de résidence et des droits à jours d’aération.

La CFDT relaye les craintes des agents. Elle remet au DGA, avec l’autorisation de leurs auteurs, les dix témoignages qu’elle a reçus. Elle insiste sur la demande d’équipements en purificateurs d’air des locaux de l’ambassade et du lycée français, soulignant que cela est déjà le cas pour la résidence, et de jours d’aération pour les agents, comme cela se fait dans d’autres ambassades.

Le DGA et le DRH prennent connaissance de ces témoignages en séance. Le DRH explique que le lycée français a décidé fin janvier d’équiper les salles de purificateurs. Il ajoute cependant que la période du nouvel an chinois pourrait retarder l’effectivité de l’équipement.

Le médecin de prévention est invité à donner un éclairage scientifique de la situation. Il détaille les facteurs de dangerosité et de toxicité de la pollution constatée, en soulignant que les populations les plus exposées sont les personnes souffrant de pathologies pulmonaires ou cardio-vasculaires, les femmes enceintes et les jeunes enfants. Il recommande que les agents en poste soient à jour de leurs vaccinations, la pollution favorisant les infections. En réponse aux remarques d’agents actuellement à Pékin, il indique qu’il veillera à mieux informer les agents candidats au départ sur les problèmes de pollution de ce poste. Mais il ne semble pas convaincu de la nécessité d’une mission de sa part du fait de la présence sur place du médecin de l’ambassade qui suit de près ce dossier.

Le SIL présente les équipements actuels de l’ambassade en soulignant les difficultés d’équipements nouveaux en purificateurs d’air du fait de l’incidence à attendre sur les circuits de chauffage et de climatisation. La capacité du circuit électrique pourrait également être insuffisante pour la mise en service d’environ 150 purificateurs d’air individuels. Des investigations sont en cours.

Le DRH souligne le fait que l’ambassade n’est pas inactive et a organisé plusieurs réunions de dialogue social sur ce sujet. A Paris, les conséquences des problèmes de pollution apparaissent dans les difficultés rencontrées par la DRH pour pourvoir un certains postes très exposés.

Le DGA reconnait que l’inquiétude des agents est fondée et conclue la réunion en annonçant qu’une réponse sera apportée le plus rapidement possible au questionnement des agents et des représentants syndicaux. Des vérifications et investigations seront menées au préalable, à partir des échanges menés. Des pistes sont identifiées :

. meilleure information avant le départ en poste en veillant au profil médical et aux projets familiaux des candidats ;
– au retour de Pékin, veiller à ne pas affecter sur un deuxième poste exposé à forte pollution ;
– équipement en purificateurs d’air (après études) ;
– jours d’aération (vérifier ce qui existe à l’ambassade d’Allemagne en cette matière par rapport aux jours de congés annuels) ;
– inscription de la question au CHSCT du 19 avril 2013.

La CFDT-MAE, qui a exercé sans délai son droit d’alerte auprès de l’administration et a relayé les messages des agents concernés, reste fortement mobilisée sur ce sujet prioritaire en CHSCT, pour Pékin et tous les postes confrontés à des niveaux de pollution élevée.

Dialogue social dans les postes : l’administration s’aligne sur la doctrine de la DGAFP et cantonne les recrutés locaux dans une instance ad hoc

1 mars 2013

Le sous-directeur RH1, qui anime le groupe de travail, indique qu’il s’agit d’une réunion d’étape après plusieurs réunions avec la DGAFP, dont il nous détaille la position.

Situation des recrutés locaux

Pendant longtemps, les recrutés locaux (RL) n’ont pas été qualifiés d’agents publics. Avec la jurisprudence Berkani (T. C. 25 mars 1996), les personnels non statutaires travaillant pour le compte d’un service public administratif ont été qualifiés d’agents publics, quel que soit leur emploi, les contentieux les concernant relevaient de la compétence du juge administratif.

L’arrêt du Conseil d’État (CE) CFDT-MAE c/MAE du 29 juillet 1998 contient un considérant aux termes duquel « pour apprécier la représentativité des différentes organisations syndicales de fonctionnaires habilitées à désigner des représentants au sein du CTPM, le ministre des affaires étrangères devait tenir compte de l’audience de ces organisations auprès des agents non titulaires comme auprès des agent titulaires ; dans ces conditions, et eu égard à la composition des effectifs des services du ministère des affaires étrangères, le ministre qui n’a pas recherché si les organisations en cause étaient représentatives en ce qui concerne les agents non titulaires et notamment les agents recrutés localement de nationalité étrangère, était tenu (…) de procéder à une consultation de l’ensemble des agents titulaires et non titulaires afin de déterminer le nombre de sièges devant être attribué à chaque organisation syndicale ». Depuis cet arrêt du CE les recrutés locaux sont électeurs et éligibles au CTPM.

Puis le CE a estimé, dans l’arrêt Tégos du 19 novembre 1999, que « le juge administratif français n’est pas compétent pour connaître d’un litige né de l’exécution d’un contrat qui n’est en aucune façon régi par le droit français. » Les agents recrutés sous l’empire du droit local ne peuvent avoir la qualité d’agents publics, de tels contrats n’ayant pas le caractère d’un contrat administratif. Pour faire échec à la jurisprudence Berkani, l’article 34 – III de la loi n° 2000-321 du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations (dite loi DCRA) exclut les RL du champ d’application de la requalification en agents publics.

Enfin le rapport du conseiller d’État Savoie du 4 décembre 2006 préconisait « la mise en place de commissions paritaires locales permettant aux organisations syndicales représentant les agents de recrutement local de faire valoir un avis non seulement sur les questions générales du travail, mais sur les questions individuelles de ces agents ». La DGAFP s’interroge donc sur « la participation à part égale des recrutés locaux au comité technique ministériel », solution qu’elle estime en partie fragile.

Préconisations de la DGAFP en matière de dialogue social

La DGAFP rappelle que l’accord cadre relatif au dialogue social dans les postes (DSP) du 4 juillet 2008 a institué une commission consultative locale (CCL) compétente pour les questions générales et individuelles relatives aux RL, une commission consultative des agents de droit public (CCP), compétente pour toutes les questions d’ordre général communes aux agents de droit public, ces deux commissions se réunissant conjointement au moins une fois par an.

La loi n° 2010-751 du 5 juillet 2010 relative à la rénovation du dialogue social et le décret n° 2011-184 du 15 février 2011 relatif aux comités techniques dans les administrations et les établissements publics de l’État ont posé de nouvelles règles.

En outre, les accords de Bercy, que le nouveau dispositif relatif au dialogue social doit transposer, prévoient que chaque agent doit voter afin d’élire des représentants dans deux comités techniques (CT), l’un ministériel, l’autre de proximité. Pour ce qui est du CT de proximité, un décret en CE pourrait prévoir un CT auprès de chaque chef de mission diplomatique, ambassade bilatérale ou représentation permanente. Les CT s’adressent aux fonctionnaires et contractuels de droit public et les RL ne peuvent pas, selon la DGAFP, être électeurs à ces comités.

La DGAFP se réfère à l’arrêt du CE du 10 janvier 2007, CGT-MAE c/MAE, qui mentionne le décret du 1 juin 1979 relatif aux pouvoirs des ambassadeurs : « L’ambassadeur, chef de la mission diplomatique, coordonne et anime l’action des services civils (…) il lui appartient, en vertu de ses pouvoirs généraux d’organisation du service et dans le cadre des textes législatifs et réglementaires en vigueur et des instructions adressées par le ministre des affaires étrangères, de réglementer la situation des agents placés sous son autorité ; sur le fondement des dispositions précitées de l’article 34 de la loi du 12 avril 2000 et en l’absence de dispositions législatives ou réglementaires en disposant autrement, l’ambassadeur de France en Tunisie était compétent pour définir à l’attention des services placés sous son autorité les conditions dans lesquelles les personnels des services de l’État français en Tunisie sont recrutés sur des contrats de droit local et énumérer les stipulations que doivent comporter ces contrats pour se conformer au droit du travail tunisien ».

La DGAFP estime donc qu’il y a lieu d’instituer deux dispositifs séparés : un pour les fonctionnaires et autres agents publics, l’autre pour les recrutés locaux. Un décret en Conseil d’État pourrait prévoir, sans préjudice du droit local, la création de commissions consultatives pour les RL, leurs compétences (questions individuelles et questions d’ordre général) et les modalités de désignation de leurs membres. Une décision du chef de mission diplomatique pourra préciser les conditions de fonctionnement de cette commission. Le décret pourra prévoir que la réunion conjointe du CT de proximité et de la commission consultative, portant sur des questions communes, aura des attributions en matière d’hygiène, de sécurité et de conditions de travail.

La DRH entend suivre les préconisations de la DGAFP

La DRH indique faire sienne l’analyse juridique de la DGAFP concernant les RL. Elle rappelle le souhait formulé par les syndicats de formaliser les modalités du DSP dans un texte normatif. Elle se propose de prendre un décret adaptant à l’étranger le dispositif de dialogue social tel que défini par le décret du 15 février 2011.

Ce décret définirait les règles générales du dialogue social à l’étranger (existence des différentes commissions, attributions, composition et modalités d’élection) et une procédure de décision du chef de mission diplomatique, à laquelle il serait renvoyé dans le décret, pour ce qui est des autres dispositions. La réunion des deux instances locales sera possible pour ce qui est des attributions en matière d’hygiène, de sécurité et de conditions de travail.

Observations de la CFDT

La CFDT, même si ce point ne concerne pas le dialogue social dans les postes, note que la DGAFP recommande l’application des accords de Bercy et notamment le fait que les agents doivent être électeurs à deux comités techniques : un CT ministériel et un CT de proximité. Cette exigence s’applique à notre administration et l’institution d’un CT pour les agents affectés en Ile-de-France se fait attendre malgré la promesse du ministre.

La CFDT se déclare évidemment déçue par la doctrine de la DGAFP qui aboutit à exclure les recrutés locaux des CT de proximité. Pour cette raison, nous demandons que l’architecture des instances de DSP, qui sera prévue par décret et qui ne nous convient pas, ne figure pas dans l’accord-cadre [accord de l’administration sur ce point].

Nous notons avec satisfaction que notre DRH ne remet pas en cause la qualité d’électeurs au CTM pour les recrutés locaux. Mais nous contestons la soi-disant « fragilité juridique » de ce principe évoquée par la DRH. Cette situation ne fait grief à personne et nous ne souhaitons pas entendre pendant les 20 prochaines années que la participation des RL au CTM est fragile juridiquement [le sous-directeur RH1 nous en donne acte et affirme que « la situation actuelle nous convient parfaitement et que la question du CTM n’est pas posée »].

Comme la CGT, nous demandons que la compétence « hygiène, sécurité et conditions de travail », confiée à la réunion conjointe des deux commissions (expatriés et RL), figure dans le décret annoncé. La CFDT demande que le décret soit le plus précis possible sur les compétences, le mode de désignation et le fonctionnement des commissions (CT, CCL et réunion conjointe) et que l’accord cadre ne porte que sur les matières non traitées dans le décret, notamment sur les droits syndicaux pour les recrutés locaux, y compris les garanties à apporter aux élus RL.

Le dispositif concernera l’ensemble des administrations de l’État à l’étranger

Un avant-projet de décret et une ébauche d’accord cadre seront présentés à la prochaine réunion de ce groupe de travail. Le décret passera devant le Conseil d’État et « il faut être prêt début 2014 ». L’administration annonce que le dispositif a été évoqué en comité Corinthe ( et que le décret sera signé en interministériel. Bercy semble être d’accord, la Défense également, sauf pour les gendarmes). Les agents des autres administrations feront probablement partie du même corps électoral pour les commissions locales. La CFDT approuve cette démarche qui permettra enfin aux collègues des autres administrations d’avoir accès au dialogue social de proximité. L’ASAM-UNSA pousse des hauts-cris à la simple évocation du terme « interministériel ». L’administration nous promet « une petite fiche là-dessus »…

Thèmes : Dialogue social, DSP, Recrutés locaux

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