Lorsque l’administration a fait part de son intention d’élargir le vivier de fonctionnaires éligibles aux emplois de chef de mission diplomatique, la CFDT-MAE a, par lettre du 25 septembre 2008, demandé au ministre d’assortir cette réforme de deux conditions.
La première était relative à l’expérience professionnelle. La seconde, essentielle, et de nature à garantir un savoir faire en matière de gestion des ressources humaines, était l’exercice préalable de fonctions d’encadrement. Le ministre a approuvé ces propositions (voir nos infos du 30 octobre). Or, inexplicablement, sur l’essentiel, il n’a pas été entendu par les rédacteurs du texte.
Dans ces conditions, l’administration, si elle ne revoit pas sa copie, se passera de l’approbation de la CFDT.